Lucas Legendre, le parcours d’un futur ingénieur du son

Publiée le 4 août 2017
Lucas Legendre, le parcours d’un futur ingénieur du son

Lucas a un parcours un peu atypique. Musicien depuis son plus jeune âge, il n’a pas voulu se lancer après le baccalauréat dans un métier en rapport avec sa passion car il pensait que c’était trop précaire. Il souhaitait néanmoins travailler dans une branche créative mais apparemment plus stable. Ainsi, après avoir commencé une mise à niveau d’arts appliqués car il voulait devenir architecte d’intérieur, il s’est très vite remis en question, ne considérant pas avoir trouvé sa voie et a commencé à occuper différents emplois. Après de nombreuses expériences professionnelles, qui lui ont apporté maturité et réflexion, il a finalement décidé de retourner à sa première idée : un métier qui pourrait concilier un projet professionnel concret et sa passion. Après de nombreuses recherches en salons et journées portes ouvertes, son choix s’est porté sur le métier « d’ingénieur du son » et sur l’ESIS pour y parvenir.

Pourquoi l’ESIS ?

C’est une formation en 3 ans avec une spécialisation en 3ème année en Studio Live : ce qu’il voulait vraiment faire. Par ailleurs, le fait de pouvoir toucher à plusieurs domaines (studio, sonorisation, prise de son tournage, montage et mixage cinéma, radio …) était pour lui le signe d’une ouverture d’esprit professionnelle. Mais on va le laisser un peu s’exprimer …

« J’ai appris beaucoup de choses durant mes 3 années à l’ESIS. J’ai apprécié le fait qu’il y ait une vraie partie théorique en première année qui fait partie des fondamentaux pour pouvoir avancer (qu’est-ce que le son ? comment se propage-t-il ? comment le capter ? le diffuser ?…), mais aussi de façon équivalente, une partie artistique et créative.

Quant à la pratique, on pratique vraiment. Avec les TP radios, les courts métrages, le studio… Ce métier est un métier d’artisan, artisan du son, il faut donc pratiquer, mettre en application, expérimenter afin de développer ses compétences et acquérir un réel savoir-faire. L’école, via ses cours et la disponibilité de son infrastructure, met un point d’orgue à cela. L’apothéose de la formation intervient en troisième année en spécialisation Studio Live, lors des « TP ultimes »qui sont pour moi les deux semaines d’enregistrement et mixage entièrement analogiques au studio MIDILIVE avec Samuel NAVEL et les nombreux cours de mixage égrainés tout au long de l’année avec Michael RANGEARD. Je n’oublie pas de citer Charles MICHAUD qui distille ses cours, sur les trois années ; cours tout aussi artistiques que techniques, de l’électroacoustique au numérique en passant par la culture musicale et l’écoute critique.

Par ailleurs, je parlais de la disponibilité des infrastructures de l’école. En effet, je considère que l’école est une base, avec son lot de connaissances théoriques et pratiques ; et que l’accomplissement personnel ne s’acquiert qu’avec ce que nous irons chercher nous-mêmes entre deux cours. L’école met donc à disposition son matériel et ses studios lors de nos temps libres. J’ai donc, au cours de mes trois années d’études, utilisé un maximum de ces moments de « liberté » pour aller concrétiser ce que j’ai appris, aller plus loin, expérimenter et développer des projets personnels parallèles à l’école. Cette expérience personnelle est une vraie complémentarité de cours prodigués par l’ESIS.

De ces heures passées en studio en découle la rencontre de quatre camarades de promotion qui sont devenus des amis et avec qui j’ai créé une association, courant 2016, FYVE PRODUCTION, qui nous permet d’avoir une structure légale pour se lancer dans le monde de la production phonographique.

 

Aujourd’hui, on prend notre temps. On va construire notre carrière et acquérir de l’expérience et du réseau qui servira, à terme, à l’association que nous continuons de développer en parallèle.

Après l’obtention de mon diplôme, je repars en stage deux mois aux studios FERBER, pour profiter de cette expérience unique dans un grand studio mythique. Mon objectif professionnel est de travailler dans un studio, acquérir toujours plus de savoir et d’expériences, étoffer mon réseau et pourquoi pas un jour devenir réalisateur au sein du label FYVE PRODUCTION dans les studios FYVE ! »

 

Merci Lucas pour ce témoignage et nous sommes impatients de vous suivre pour la suite de vos aventures …

Crédit photo de couverture Michel ANGELA

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