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Quelles sont les erreurs à ne pas faire lors de l’écriture d’un script ?

Publiée le 2 May 2023

Le script est un document technique et professionnel caractérisé par la simplification. Dans le milieu du cinéma, il reprend le scénario en lui apportant des informations techniques de premier ordre. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre lors de l’écriture d’un script ? 

 

 

 

 

 

Le script : un document à destination des équipes techniques 

Pour ne pas faire d’erreurs au moment de l’écriture d’un script, il est important de garder à l’esprit que l’objectif du document est de fournir aux équipes des techniciens qui travaillent sur un projet de cinéma des informations leur permettant de bien mener leur travail. 

Le script est distribué à tous les intervenants d’un projet audiovisuel, qu’il s’agisse des comédiens, des techniciens, des professionnels de la réalisation ou de la production. Dans le script, il faut alors faire figurer toutes les informations nécessaires aux différents corps de métier du cinéma. Il comporte donc le numéro de la séquence, du plan, des indications de cadrage, du support ou du mouvement de la caméra ainsi que la mention d’éventuels effets spéciaux. 

La première erreur à éviter est par conséquent de ne pas mettre suffisamment d’informations dans son script. Lors de son écriture, il faudra en parallèle lister le nom des comédiens présents pour telle séance, tel jour, leur costume, leur coiffure ou leurs accessoires. Le script doit comprendre des informations à propos de tous les détails qui garantissent la qualité et la continuité du projet audiovisuel. Son écriture doit permettre d’éviter, par exemple, les faux raccords. Si un comédien prend son verre de la main droite, le script le mentionne en vue qu’au plan suivant, le comédien le tienne bien de la même main. 

 

1. Ne pas respecter la structure du script 

Puisqu’il s’agit d’un document de travail à visée technique, le script est encadré par une écriture très structurée. Chaque page est munie d’un en-tête horizontal avec le numéro de la séquence, du plan et les principales indications pour le personnel de cadrage, de gestion de la lumière ou des effets spéciaux. 

Le feuillet est ensuite divisé en deux colonnes. On inscrit à gauche une description succincte du jeu de scène (comme les didascalies) et le mouvement de la caméra qui l’accompagne. Dans la colonne de droite, on retrace les répliques des acteurs. 

Visuel - erreurs écriture script

2. Adopter une rédaction inappropriée dans l’écriture du script 

Attention, une des erreurs à ne surtout pas commettre, c’est de confondre script, œuvre littéraire et scénario. Le script est caractérisé par son écriture neutre et ses détails techniques. Le scénario retrace l’intégralité de l’histoire du film, il comprend une trame narrative et donne de nombreux détails sur l’histoire. 

Par ailleurs, le style d’écriture d’un script doit être technique, précis et incisif. Il faut donc privilégier les termes de l’audiovisuel, le présent simple et des adjectifs qualificatifs sans fioritures ni tournures de style. Dans le script, inutile d’en dire trop sur la psychologie des personnages ou même d’y faire référence si cela n’est pas nécessaire aux équipes des techniciens du son, de la lumière ou des images. 

 

3. Improviser l’écriture du script 

Pour réussir l’écriture d’un script, il est important de se former au métier. La scripte est responsable de l’écriture des documents permettant la continuité de la réalisation d’un projet audiovisuel. Lors de l’écriture de son script, c’est ce professionnel qui fait le lien entre le montage et la direction de production. 

Lors de son travail d’écriture, la scripte va en premier lieu lire le scénario, l’analyser et collecter toutes les informations techniques possibles auprès des intervenants de production. Dans cette phase d’écriture, la scripte doit être en mesure de fournir des informations quant à la durée de l’œuvre, au découpage de chaque scène ainsi que du nombre de comédiens nécessaires. 

Avant même l’écriture du script, il faut alors réaliser un pré-minutage du film en utilisant un chronomètre et en rejouant le scénario. Pour éviter les erreurs et fournir des indications réalistes, le script doit connaître le rythme que le réalisateur souhaite donner à son œuvre. 

Par ailleurs, en vue d’adapter son script à la réalité, d’éviter des erreurs et les improbabilités, il est important que la scripte participe aux répétitions. C’est pour toutes ces raisons que l’écriture du script intervient après une ou plusieurs réunions de préproduction. 

Visuel - erreurs écriture script

4. Ne pas s’entraîner à l’écriture de script 

Afin de réussir à tout prévoir et à ne pas commettre d’erreur lors de l’écriture de leur script, les professionnels s’entraînent le plus rapidement possible. Généralement, ils suivent des formations spécialisées en audiovisuel caractérisées par l’alternance. Grâce à de nombreux stages en immersion et à des projets pratiques, les étudiants commencent très tôt dans leur cursus à manipuler l’écriture de script. 

En multipliant leurs interventions sur les tournages, ils accumulent de l’expérience professionnelle, observent de très nombreuses manières de travailler et parviennent à anticiper tous les besoins d’informations techniques à faire figurer dans leur script. 

Pour éviter des erreurs importantes dans l’écriture du script et fournir un document véritablement technique, il est conseillé de participer à un maximum de projets audiovisuels possibles. C’est en observant le travail de tous les corps de métier du cinéma que l’on comprend mieux leurs contraintes, leurs exigences et leurs besoins en support technique. Par exemple, en suivant une bonne formation spécialisée en audiovisuel, les étudiants découvrent toutes les problématiques d’un tournage de cinéma : installation des rails, mouvement de la caméra, besoin de luminosité, etc. Ils se nourrissent de ces expériences et de ces apports pédagogiques en vue de proposer une écriture de script complète.

Visuel - erreurs écriture script

L’ESIS offre à ses étudiants de se former au plus haut niveau académique et technique dans le cinéma, le son et la musique. Les étudiants du Mastère Communication et Production Cinématographique ainsi que du cycle de spécialisation Réalisation et Production Sonore apprennent tout de l’écriture technique en vue de ne pas faire d’erreurs lors de l’écriture de leur script. 

Le ou la scripte junior peut obtenir une rétribution de 2500 € nette par mois en début de carrière. Selon son expérience professionnelle et les projets auxquels il ou elle a participé, ce salaire peut considérablement et rapidement augmenter. 

Entre enregistrement live et mixage en direct : focus sur le festival des Bachelors Son et Musique

Publiée le 9 May 2023

2023, c’est la veille de l’été, mais, à l’ESIS, c’est surtout l’heure d’une nouvelle édition du festival des Bachelors Son et Musique. Ce festival, c’est l’occasion pour la filière Musique / DJ / Studio live d’enregistrer – en live – des artistes professionnels venus de tous les horizons musicaux. C’est aussi l’occasion aussi de faire vibrer les murs du campus au son des amplis.

 

 

 

 


Un festival à l’ESIS, ça donne quoi ?

Évènement incontournable du Bachelor Son et Musique, le festival de l’ESIS prend place dans l’amphithéâtre du campus de la Grange-aux-Belles pour son édition 2023. Les consoles clignotent, les spotlights chauffent la scène et les micros grésillent : quand l’école autorise ses étudiants à faire du bruit, ils ne font pas les choses à moitié. Pour trois jours (un d’installation et deux d’enregistrement), ce sont les troisièmes années de la filière Musique/Dj/Studio live qui tiennent les rênes, en compagnie de leurs homologues de la filière Cinéma et VFX qui s’occupent de la captation vidéo.

Au cœur de ce festival, un concept très simple : enregistrer des groupes de musiciens professionnels. Mais en live. Un concept simple. Enfin, sur le papier. En pratique rien de plus difficile. Il faut prévoir les aléas (souvent imprévisibles) d’un enregistrement en direct, sans possibilité de recommencer. Tout doit être parfait dès la première – et surtout unique – prise. Pour ajouter au challenge, les étudiants sont face à une contrainte majeure : le temps. En effet, il dispose d’une demi-journée seulement par groupe pour installer tout le matériel nécessaire à la prise de son ainsi que, dans le même temps, enregistrer les titres.

En régie, les étudiants ont déjà tout prévu. Ils sont 13, répartis en petit groupe de 4 à 5. “On tourne sur les consoles entre la façade, les retours musiciens et l’enregistrement de la session”, explique Noa Renault, en troisième année du Bachelor Son et Musique.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Les pop-rappeurs “Les croissants frais”


Qu’est-ce qu’un enregistrement live ?

Pour la petite définition : un enregistrement live, ou en direct pour les amis de Molière, est un terme utilisé pour désigner un enregistrement (ici musical) qui se fait en une seule prise. À la différence d’un enregistrement en studio, tous les musiciens du groupe jouent en même temps comme lors d’un concert sur scène par exemple (ou d’un festival tenu par une école des métiers du Son, du Cinéma et de la Musique, par exemple).

Pour les étudiants de l’ESIS, un enregistrement live est un exercice à la fois très technique, puisqu’il faut tenter de contrôler des paramètres imprévisibles, mais aussi un défi très pratique pour tester leurs connaissances et leurs propres facultés d’adaptation sur le terrain. Il leur permet de se plonger concrètement dans une situation professionnelle à laquelle ils pourront être confrontés dès leur diplôme, ou même au cours de l’un des stages qui ponctuent leur cursus. Et, pour ce genre d’exercice, un entraînement n’est jamais de trop.

Pour les artistes, un enregistrement en direct est l’occasion idéale pour se glisser dans la peau de leur public : ils peuvent s’écouter (et se voir grâce à la captation effectuée par les étudiants volontaire de la filière Cinéma et VFX), avec un point de vue extérieur. Une façon plutôt efficace d’étudier de quelle façon perfectionner l’énergie qu’ils dégagent sur scène et le rythme de leurs titres.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Le groupe de métal progressif : Lordaly

 

 

Coup de projecteur sur les invités du festival

Que serait un festival de musique sans ses invités d’honneur : les artistes. Repérés lors d’un open mic (une scène ouverte), et / ou contactés directement par les étudiants : ce ne sont pas moins de 3 groupes qui sont venus sur la scène improvisée dans l’amphithéâtre.

Les croissants frais : comme ils aiment à se décrivent eux-mêmes, ils sont “avant tout une bande de potes”. Plus que du rap, leurs titres oscillent entre balade, hip-hop oldschool, et solos de guitare blues/jazz. Leur but ? Mixer toutes les disciplines musicales possibles et en faire quelque chose qui leur est propre.

Lordaly : groupe survolté de métal progressif, les membres de Lordaly sont des habitués des studios du campus parisien de l’ESIS. En effet, ce n’est pas la première fois, ni la dernière d’ailleurs, qu’ils sont enregistrés par les étudiants. En revanche, c’est leur toute première expérience d’enregistrement en direct.

Swing It Orchestra : ils vont du jazz à la pop et ont battu le record du nombre de titres enregistrés lors de ce mini festival. Ils disposent désormais de 25 titres, image et son, pour leur servir de démo ou de maquette. Qui sait, peut-être même que ces enregistrements peuvent servir à un futur album.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Deux membres des Swing It Orchestra

 

Enregistrement et réglages son : quelle différence d’un groupe à l’autre ?

Si l’une des plus grosses difficultés de ce festival est la contrainte temporelle, il ne faut pas négliger non plus les problématiques de mise en place des instruments sur scène et les adaptations des réglages sonores. Qu’il faille augmenter ou diminuer le nombre de micros sur scène, cela nécessite d’aller au contact des musiciens. S’assurer de leurs besoins, qu’ils soient dans de bonnes conditions pour performer au moment du live. En bref : d’être à l’écoute.

Pour Noa Renault, c’est d’ailleurs l’une des missions qu’il a préféré faire lors de ce festival : “Ce qui était marrant, c’était d’aller à la rencontre des musiciens, de demander ce qu’ils voulaient précisément, et réajuster au fur et à mesure”. C’est un challenge technique de tout instant.

D’autant plus que, d’un style musical à l’autre, et même d’un groupe à l’autre, les réglages sonores sont complètement différents. Certains artistes auront besoin de plus de retours façade, d’autres d’une basse plus présente ou d’une batterie plus discrète. Pour des sons de heavy métal, on ne prendra pas les mêmes précautions que pour du jazz : les risques de larsens seront bien plus élevés.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Une expérience concrète du métier

En plus des acquis théoriques, renforcés par cette expérience très concrète des métiers de la sonorisation et de la musique, les étudiants du Bachelor Son et Musique de l’ESIS sont confrontés à une situation professionnalisante. Que ce soit d’un point de vue technique ou dans l’apprentissage de la façon dont ils doivent se comporter sur une captation.

Nul doute que, s’ils poursuivent dans ce corps de métiers, ils seront amenés à faire des enregistrements live et des réglages de consoles en salles. Cet entraînement est donc parfait pour de futurs ingénieurs du son, assistant studio, opérateur de mastering, sonorisateur, régisseur son, ou tous les autres débouchés accessibles après ce cursus.

Sans parler de l’atout majeur que ce festival peut être dans un CV ou un portefolio. Rien de tel pour intéresser une entreprise qu’un enregistrement ET un mixage en live à la fin de son Bachelor. Cela montre les capacités des étudiants, en plus d’ajouter un autre projet qualitatif à ce qu’ils peuvent montrer à de futurs recruteurs. Parce que c’est l’un des buts majeurs de l’ESIS : s’assurer que tous ses étudiants trouvent un emploi dans le domaine qui les passionne.

Bachelor Cinéma et VFX : zoom en 10 points

Publiée le 17 May 2023

Les candidatures sont ouvertes pour l’année 2023-2024, mais quelle formation choisir ? Si vous êtes passionnés par les métiers du cinéma, de la post-production et des effets spéciaux, alors le Bachelor Cinéma et VFX est fait pour vous ! On fait le tour du programme ensemble, avec 10 points essentiels à retenir en intégrant ce cursus.

 

 

 

 

 

1. C’est quoi ? 

Tout est dans le nom, littéralement. Le Bachelor Cinéma et VFX forme effectivement aux métiers du cinéma, de la post-production, de la VFX (effets spéciaux), de la post-production, du montage… En bref, tous les métiers de l’image essentiels à la production d’un film, d’une série, web-série, et bien d’autres. Dans ce Bachelor, une option possible dès la première année celle de Post-Production. En 3ème année la réalisation, l’image, le montage et la production s’ajoute à cette option.

Des fondamentaux aux parties les plus techniques des métiers de l’image, le Bachelor forme – en 3 ans – les futurs professionnels de l’industrie de l’audiovisuel et du cinéma. L’objectif : préparer des professionnels spécialisés et polyvalents, capables d’évoluer à tous les postes.

2. Pour qui ? 

Portrait-robot des profils recherchés par l’école :
– Vous êtes titulaire d’un baccalauréat, d’un titre de niveau 4 ou bien vous intégrer une classe de Terminale en cours d’année
– Vous êtes passionné·e par le cinéma et l’audiovisuel
– Vous savez travailler en équipe
– Vous avez soif d’apprendre
– Vous êtes motivé·e et pro-actif

3. Où ça ? 

Le lieu : Paris. Ville des étudiants mais aussi capitale historique des innovations techniques française. Et, bien évidemment, album photos géant des plus grandes productions cinématographiques. Bon alors, Paris oui, mais pas n’importe où.

Le campus est situé dans le Xe arrondissement, tout près du Canal Saint-Martin, lieu de tournage emblématique de films et séries emblématiques : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, Hôtel du Nord, LAtalante, Les malheurs d’Alfred, L’ibis rouge… Autant de sources d’inspiration pour stimuler l’imagination des étudiants. 

4. Le matériel 

Pour les aider à réaliser leurs projets audiovisuels – scolaires, professionnels, ou personnels – l’ESIS met à disposition tout son magasin, remplit de matériel professionnel comme : des Sony A7S3, des Black Magic 6KPRO, des moniteurs Portkeys 5, des stabilisateurs Ronin, des travellings, des mixettes, des perches carbones, des lumières (blondes, mandarines, projecteurs, panneaux LED…), etc.

En plus des rayons de son magasin, l’ESIS met à disposition : 2 cabines speak, 6 box individuels de montage, 2 plateaux de tournage, 4 salles de montage, 1 salle info-son, 2 salles de VFX, 1 grand plateau. 

5. Les intervenants 

Après le programme, les profils de candidature, le lieu et le matériel, reste encore la question des intervenants. Qui sont-ils ? En quoi sont-ils les plus qualifiés pour former les étudiants de l’ESIS ? Plus que des professeurs, il s’agit d’intervenants professionnels, toujours en activité au sein du monde du cinéma et de l’audiovisuel.

Ils sont donc parfaitement au courant des réalités actuelles de cette gamme de métiers. Ce facteur permet à l’ESIS d’être sûre de former de futurs professionnels, aptes à entrer sur le marché du travail, dès la remise des diplômes. 

6. Les cours 

Alliant cours théoriques mais aussi et surtout des semaines de projets concrets, ces trois ans de formation laissent peu de place pour une alternance. L’objectif, c’est de pousser les étudiants à multiplier les projets personnels : monter une chaîne YouTube, réaliser leurs propres courts et longs métrages (en plus de ceux produits en cours), prendre le temps de se rendre sur des plateaux de tournages et d’accumuler les contacts dans le milieu professionnel… En bref : prendre le temps d’être des aspirants réalisateurs, script ou scénaristes accomplis. 

7. Les semaines de projets 

Tout au long de ces trois ans, les étudiants sont confrontés à des semaines de “challenge”, entendons par là des semaines de projets. Que ce soit en première ou troisième année, ces semaines représentent toujours un défi pour les étudiants. Ils doivent, en collaboration avec leurs camarades de la filière son et musique, mener à bien des projets de qualité professionnelle et fonctionner comme une véritable équipe de production en activité.

Court-métrage, short comédie, fan film (adaptation d’une licence cinématographique avec son propre scénario), clip pour des artistes, captation live, moyen métrage, docu-fiction, documentaire, reportage… En plus de tous ces projets, les étudiants sont également encouragés à participer à des concours et festivals, les offres sont transmises par l’administration. 

8. Les masterclass 

En plus des cours avec des professionnels en activité, les étudiants de l’ESIS ont la possibilité d’acquérir encore plus de contacts pour avoir toutes les chances de leur côté au moment de se lancer.

Tous les mois, l’ESIS organise des rencontres avec de grands noms du cinéma : Pierre Excoffier (ingénieur du son césarisé), Patrick Bruel (acteur, chanteur), Jérôme Commandeur (comédien), Bérénice Béjo (actrice césarisée), Eric Toledano (scénariste, réalisateur), Olivier Nakache (scénariste, réalisateur), Michel Hazanavicius (réalisateur, scénariste, producteur, monteur et acteur), Jamel Debbouze (humouriste, acteur, producteur), James Huth (réalisateur et scénariste), et bien d’autres.

Grâce à ces rencontres, les étudiants en apprennent plus sur le parcours professionnel de personnes aujourd’hui connues à l’international. Ce sont également des moments d’échanges, bourrés d’anecdotes et de conseils. 

9. Le ciné-club 

Parce qu’une école de cinéma sans ciné-club ce serait dommage, l’ESIS a monté le sien. Il est animé par Matt Dray, intervenant en culture cinématographique et audiovisuelle, un passionné du grand écran.

Une fois par mois, une nouvelle projection a lieu sur le grand plateau du Xe arrondissement. Films récents, blockbusters ou petites productions : tout y passe. L’objectif étant d’ouvrir les esprits. Dans cette même optique, les projections sont suivies d’un débat entre les étudiants. 

10. Comment candidater ? 

Si votre profil correspond et que le Bachelor Cinéma et VFX vous intéresse, alors il est temps de décrypter la partie inscription. Pour cela, rien de plus simple. Il suffit de vous rendre sur le site de l’ESIS, dans l’onglet Candidature en ligne, puis de suivre les trois étapes suivantes :
1. Vous choisissez votre formation
2. Vous complétez votre dossier de candidature
3. Vous recevez un appel des admissions pour choisir une date de concours

Tendances et état des lieux du marché du cinéma et des VFX ?

Publiée le 25 May 2023

S’embarquer dans des études de cinéma, de VFX, de son et de musique c’est s’orienter vers un futur métier captivant et passionnant : c’est se destiner à une vocation. Mais comment se porte le marché de l’emploi dans ces secteurs ?

 

 

 

 

 

 

 

2023 : état des lieux du marché du cinéma et des VFX

Le cinéma, le son et la musique s’illustrent parmi les vecteurs les plus populaires et fructifiants de l’Hexagone. Les équipements évoluent en même temps que la demande et les sommes investies dans cette industrie se multiplient. L’ESIS vous décrypte le marché audiovisuel français et ses tendances.

 

Quelques chiffres clé :

Aujourd’hui, les effets spéciaux sont devenus indispensables dans les créations audiovisuelles. Qu’ils s’agissent de films, de séries ou de web-séries, elles comportent toutes au moins un peu de VFX.

  • Plus de trois quarts des films Français ont effectué des dépenses dans les VFX en 2020.
  • De 2011 à 2020 le nombre d’entreprise en France de VFX a augmenté de 20%.
  • En 2018, la moyenne d’âge des salariés du secteur des effets spéciaux est de 35 ans.

(Source : Le groupe Audiens et le CNC : Centre National du Cinéma et de l’image)

Si le cinéma a connu un coup dur avec la crise sanitaire, il finalise doucement mais sûrement sa reconstruction et affiche des chiffres encourageants. Selon Jobteaser, UniFrance et le CNC on compterait :

  • 95.5 millions d’entrées en salles en 2021 en France
  • 25 millions d’euros de budget pour le cinéma en Île-de-France
  • +47,7 % de recettes par rapport à 2021
  • 238 films français ont été sélectionnés dans les 10 plus grands festivals internationaux (+17,8 % par rapport à 2021)

Beaucoup de chiffres pour un paysage médiatique plus que large, mais quelles en sont ses tendances ?

 

Les 4 tendances du marché audiovisuel et cinématographique

La pérennisation du cinéma

Même s’il fait partie intégrante de notre quotidien, le cinéma est un secteur d’activité relativement jeune et nouveau, sa naissance ne remonte qu’au début du XXIe siècle. On ne cesse d’inaugurer, d’innover, de découvrir…

Et d’ailleurs, le saviez-vous ? Les entreprises de production audiovisuelle et de cinéma sont parmi les plus jeunes avec un âge moyen d’ancienneté entre 10 et 13 ans. Ce sont deux secteurs dynamiques qui n’ont pas encore exploré la moitié des possibilités qu’offrent les nouveaux supports digitaux. L’audiovisuel et le cinéma semblent donc faits pour durer, et d’ailleurs, ils sont parmi les secteurs à créer des entreprises le plus souvent. Rien qu’en 2022, en France, Audiens (un groupe de protection sociale dédié aux métiers de la culture et des médias) compte 10 124 entreprises créées dans le domaine de la production et des prestations techniques.

 

L’essor des plateformes VOD

Parmi les innovations du cinéma et de l’audiovisuel, comment ne pas parler de l’envolée des plateformes VOD ? Netflix est l’un des géants du streaming, avec plus de 120 millions d’abonnés payants dans le monde. C’est bien simple, depuis 2011, le nombre de ses clients a augmenté de près de 400%. Le tout, avec un chiffre d’affaires colossal à 10 milliards de dollars, révèle les Echos. Mais Netflix est loin d’être l’unique plateforme de streaming. Le suivent de très près sur la route du succès : Amazon Prime, Apple TV+, Disney+, YouTube premium, OCS, Canal+, et plus récemment Paramount+. L’un d’eux sera peut-être l’un de vos futurs employeurs :

Visuel - tendances marché cinéma vfx

Vers une quasi-parité

Où sont les femmes dans le milieu du cinéma ? Eh bien, plus proches de la parité que jamais. Depuis 2016, elles sont passées de 32% des personnes salariées à 41% en 2021. Et, même si la majorité des contrats intermittents du cinéma sont occupés par des hommes, près de 50% des contrats permanents du cinéma en 2022 sont cette fois occupés par des femmes. D’ailleurs, elles sont en moyenne plus jeunes que les hommes. Reste un bémol : ce chiffre ne vaut que pour les postes administratifs et/ou commerciaux. Dans les fonctions de artistiques (cadres ou techniques), elles ne sont que 36% en image et 40% en cinéma. Une situation pas tout à fait idéale, mais un grand pas vers l’avant quand même. Ces chiffres viennent des estimations faites par Audiens.

 

La région Île-de-France : en tête d’affiche des recrutements

Alors, oui, on sait qu’en Île-de-France, on recrute. Beaucoup. C’est d’autant plus vrai pour l’industrie cinématographique. Les Echos Start annoncent même que, selon les années, l’Île-de-France concentre entre 80 et 90% de l’activité du secteur. Un exemple des plus marquant, l’année 2015 : près de 30 000 personnes travaillaient dans le secteur, pour un peu plus de 5 000 dans le reste de l’Hexagone. En même temps, entre les dispositifs fiscaux, son patrimoine culturel et son industrie très innovante dans les effets spéciaux (VFX), la France a de quoi attirer les meilleurs réalisateurs.

LE GRAND RETOUR D’ENGRAINAGES

Publiée le 5 December 2022

Au Réseau GES comme à l’ESIS, c’est la pratique avant tout. Grâce aux cursus en alternances et aux différents stages réalisés tout au long des formations, les étudiants sont indépendants et force d’idées. De quoi leur proposer un petit challenge, au coude à coude avec plus de 14 500 étudiants GES / Eductive, répartis dans toute la France. 

 

EngrainaGES, c’est quoi ? 

Concours d’entreprenariat depuis 2013, EngrainaGESs’adresse aux étudiants du Réseau GES / Eductive. Le défi ? Monter son propre projet d’entreprise, seul.e ou en groupe, en 5 mois : de l’idéation  à la concrétisation. Sont concernés pour participer au concours : les étudiants de 3e, 4e, et 5e année ainsi que les diplômés des 3 dernières promotions.Plus qu’un concours, EngrainaGES créer aussi une véritable communauté d’entreprenariat GES / Eductive. 

Concrètement, le concours se déroule autour de 5 étapes :  

  1. Inscription   au concours (max. 15 janvier 2023) : nom et description du projet + présentation des membres de l’équipe. 

  1. Remise des premiers livrables (max. 30 janvier 2023) : logo, “cover page” qui résume le projet et présentation vidéo. > Une première sélection a lieu à cette étape, résultats annoncés le 10 février. 

  1. Remise du “mini deck” (max. 10 mars 2023) : c’est la partie descriptive. Définition de l’offre, du marché occupé, de la stratégie commerciale adoptée… > Seconde sélection, résultats annoncés le 20 mars. 

  1. Partie finances du business plan (max. 10 avril 2023) : modèle économique choisi, prix de vente, coût de fabrication / production, objectifs de ventes sur les 3 prochaines années, investissements de départ, rentabilité future, résultats prévisionnels… > Troisième sélection, résultats le 20 avril. 

  1. Remise et présentation du business plan (max. 15 mai 2023) : ce sont les demi-finales. Envoi de la totalité du business plan avec quelques ajouts comme le plan de la trésorerie et le plan de financement. Vous avez 15 minutes pour présenter à l’oral ce projet > Résultats annoncés fin mai ! 

 

Les nouveautés EngrainaGES 

Pour sa 11 saison, EngrainaGES a mis en place des nouveautés. Premier point : les rendus ont été adaptés pour offrir un défi optimal aux étudiants. Second point : le site du concours a été repensé entièrement. Il est fraîchement optimisé pour offrir un maximum de confort aux étudiants, que ce soit pour gérer leur dossier ou remettre leurs livrables. Enfin, la finale de cette année se déroulera à Paris, à Station F. Il s’agit d’un campus de startups (créé en 2017). En tout, la Station F compte 34 000 mètres carrés dans la Halle Freyssinet (Paris 13), entre Bibliothèque François Mitterrand et Paris Austerlitz. 

En résumé, EngrainaGES c’est un concours qui permet de passer d’une idée abstraite à un projet concret. C’est aussi choisir une équipe pluri-établissements au sein du Réseau GES / Eductive, dans le but de mélanger les compétencesdes étudiants. C’est suivre une formation accélérée de pitch, pitchdeck, entreprenariat, et mediatraining. C’est développer sa visibilité auprès d’un public d’expert, garnir son carnet d’adresseset gagner en confiance. Pour les gagnants, c’est encore mieux : ils reçoivent du matériel, ainsi quedes aides financières. Alors, pour tenter sa chance, c’est par là : inscription à la saison 11. 

Quels sont les différents métiers du cinéma ?

Publiée le 7 March 2023

Le cinéma est une industrie qui regroupe un très grand nombre de métiers appartenant à des branches très variées : la créativité, la logistique, l’information, la publicité, la technique multimédia, etc. Zoom sur les principales catégories de métiers du cinéma. 

 

Les métiers de la création dans le cinéma 

La dominante artistique du cinéma est bien connue et le secteur regroupe de nombreux emplois de créatifs. Participent à la création d’une œuvre : les costumiers, les accessoiristes ou les maquilleurs. 

Il en va de même des infographistes, qui élaborent la communication visuelle d’un film, permettant de promouvoir l’œuvre et de lui donner une esthétique unique. Naturellement, font également partie des métiers créatifs du cinéma les postes de : réalisateurs, scénaristes, dessinateurs, animateurs ou comédiens. 

 

Métiers de la logistique au cinéma : un duo gagnant 

Avant, pendant et après le tournage interviennent de nombreux corps de métier. Ces emplois consistent en des postes d’encadrant dont l’objectif est de superviser des opérations d’acheminement de matériel, d’organisation du personnel ou même d’administration d’un film. 

Par exemple, les métiers de la logistique dans le cinéma sont fortement représentés par les directeurs et les assistants de production, qui veillent à mettre en place tous les plannings des techniciens, des acteurs et des figurants sur le plateau. Ils organisent l’acheminement des repas jusqu’au lieu de tournage ou encore s’assurent d’obtenir les moyens matériels et humains en temps et en heure pour pouvoir tourner. 

Ces experts officient également dans le cadre des activités de postproduction, essentielles à la création d’une œuvre de cinéma. C’est le directeur de post-production qui administre et gère toutes ces étapes : il intervient donc de près dans la logistique d’après-tournage. 

 

Le cinéma : quels sont les métiers de la réalisation ? 

Dans l’univers de la réalisation existent de multiples métiers : cadreurs, chefs opérateurs, réalisateurs ou encore directeurs de la photographie. Très présents au moment du tournage, ces professionnels interviennent en réalité tout au long de leur projet. Ils participent aux réunions d’élaboration, à la rédaction du cahier des charges, pilotent les activités des membres de leurs équipes et vérifient la qualité du résultat proposé. 

 

Cinéma et technique : des métiers très en vue 

L’industrie du cinéma se caractérise aussi par son haut niveau de technicité. Le secteur emploie en effet de très nombreux techniciens du son, de l’image, des étalonneurs, mixeurs ou experts des effets spéciaux. 

Dans la branche technique du cinéma, on retrouve des métiers très variés comme technicien vidéo, opérateur lumière et éclairage, machiniste ou encore lighting artists, animateur 3D et expert de la réalité virtuelle. 

 

Le cinéma au quotidien : des métiers recherchés 

Le cinéma est enfin représenté par des métiers permettant de diffuser les œuvres, comme les responsables de salle, les spécialistes de la diffusion, les directeurs d’antenne, etc. Ces experts du cinéma et de l’audiovisuel travaillent de concert avec les responsables de la communication, les attachés de presse et les marketeurs (généralement au sein d’une boîte de production). 

Pour tout comprendre du paysage que composent les métiers du cinéma et exercer dans le secteur, il faut suivre une formation spécialisée au sein d’un établissement supérieur reconnu, à l’instar de l’ESIS. 

Avec le développement du numérique, de nouveaux métiers voient le jour dans le cinéma. Les professions classiques restent néanmoins stables et l’industrie continue d’embaucher massivement.

Quelles études pour devenir réalisateur ?

Publiée le 13 March 2023

Le réalisateur est un peu le chef d’orchestre de la production d’une œuvre audiovisuelle. Il intervient à toutes les étapes de la vie d’un projet : en amont, lors des réunions de réflexion, pendant le tournage et en direct auprès des équipes en plateau, puis en post-production en contrôlant les activités des techniciens. Quelles études faut-il suivre pour parvenir à prendre en charge toutes ces missions professionnelles ? 

 

 

 

 

 

Pourquoi faire des études pour devenir réalisateur ? 

Le réalisateur est un expert de l’audiovisuel qui présente un profil double. C’est un grand créatif, capable d’imaginer des œuvres uniques ou d’adapter les plus grands succès à l’écran. Il bénéficie à ce titre d’une excellente culture audiovisuelle et artistique, dans laquelle il puise chaque jour pour innover et faire des propositions hors du commun. 

Mais, pour devenir réalisateur, il faut également développer un panel de compétences techniques, qui s’acquièrent à l’occasion d’études spécialisées. Un bon parcours permet en effet au réalisateur d’apprendre les techniques de la réalisation de tous les supports de l’audiovisuel : films, documentaires, publicités ou encore clips vidéo. 

De bonnes études sont également l’occasion d’apprendre la méthode de l’écriture scénaristique et de la production de story-bards. Elles sont par ailleurs incontournables pour se constituer un solide socle de compétences juridiques et administratives, qui sont essentielles au réalisateur en vue de trouver des financements pour son projet, de s’assurer de sa viabilité légale, de recruter du personnel et même de s’associer avec des producteurs. 

 

Devenir réalisateur : privilégier un parcours d’études complètes 

Les réalisateurs qui réussissent professionnellement ont majoritairement suivi un parcours universitaire complet. Leurs études sont par conséquent organisées en cinq années post-bac et sont suivies au sein d’un établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans l’audiovisuel. 

Ces parcours, très recherchés des recruteurs du secteur, se composent en règle générale de deux cycles d’apprentissages : un Bachelor et un Mastère. Le Bachelor audiovisuel option réalisation constitue une base de connaissances fondamentales permettant ensuite d’accéder au Mastère, qui consiste en deux années de spécialisation universitaire. 

Pour devenir réalisateur, il faut suivre ce type de parcours complet (parfois appelés PGE) selon la modalité de l’alternance. Rappelons à ce titre que le secteur de l’audiovisuel est une discipline à dominante pratique. Un réalisateur, pour devenir un bon professionnel, doit avoir une connaissance globale de l’audiovisuel : il lui faut connaître les contraintes et le fonctionnement de chaque corps de métier qui contribue à la création d’une œuvre. Pour parvenir à cette maîtrise pointue de son domaine, le réalisateur en devenir doit cumuler de l’expérience professionnelle. L’alternance se trouve alors être une solution idéale pour suivre des études supérieures techniques tout en mettant rapidement un pied dans le milieu professionnel. 

L’ESIS propose à ce titre des formations complètes spécialisées dans une branche de l’audiovisuel. Par exemple, au sein de l’établissement, on peut suivre un Bachelor puis un Mastère spécialisé en Scénario et Réalisation afin de devenir réalisateur dès l’obtention de son diplôme. 

Devenir réalisateur, c’est choisir de s’inscrire au cœur de la création des œuvres audiovisuelles d’aujourd’hui, ce qui requiert de suivre des études supérieures techniques.

Masterclass : plongée dans les coulisses de la VFX avec Sébastien Drouin

Publiée le 3 March 2023

Les masterclass ESIS font se rencontrer, le temps d’une soirée, les étudiants et leurs futurs collaborateurs : les cinéastes et autres professionnels du son, de la musique et de l’audiovisuel. Ces entrevues permettent de découvrir l’envers d’un décor soigneusement élaboré. L’invité du jour, Sébastien Drouin, vient présenter le monde de plus en plus populaire de la VFX. 

 

 

 

 

 

Masterclass ESIS : le récap

Chaque mois, de nouveaux invités viennent à la rencontre des étudiants de l’ESIS. Ces évènements sont appelés : masterclass, ou rencontres professionnelles. Elles prennent place dans le grand plateau du campus principal, prêt du Canal Saint-Martin, dans le dixième arrondissement de Paris. Qu’ils, ou elles, soient metteurs en scène, comédiens, scénaristes, costumiers, décorateurs, chefs-opérateurs, ingénieurs du son, animateurs de films d’animations, ou, comme ce soir, superviseurs VFX, tous ces invités se plient au jeu. Ils viennent échanger avec les étudiants, qui représentent le futur de leur métier. Ils viennent aussi donner un point de vue unique sur l’industrie du cinéma et du son, ses coulisses, son évolution au fil des ans… 

Les masterclassde l’ESIS, c’est aussi l’occasion de découvrir des parcours atypiques. Des parcours qui pourraient bien finir par ressembler à celui des étudiants. En général, ils commencent avec de la passion. Une fascination innée pour le cinéma, le montage, le son, la musique… C’est le premier point commun des étudiants de l’ESIS avec les invités des masterclass. Et c’est aussi le premier point sur lequel ils sont jugés lors des entretiens de concours d’entrée dans l’école. L’appétence que l’on montre à un domaine et un sujet, la curiosité dont on peut faire preuve, c’est l’une des clefs du succès. Surtout dans un métier de passion comme le cinéma ou la musique. 

Pour le moment, le wall of fame de l’ESIS (le mur des célébrités, littéralement un grand pan de mur du campus consacré aux photos signées en souvenir de chaque invité croisé en masterclass) compte déjà de nombreux invités. Tous, de grands noms du cinéma et de l’audiovisuel. Pour n’en citer que quelques-uns : 

  • Jamel Debbouze, humouriste et réalisateur 

  • Vincent Mathias, chef opérateur et directeur de la photographie 

  • Justine Vivien, créatrice de costumes 

  • Laurent Poirier, chef opérateur son 

  • Jean-Pierre Jeunet, réalisateur et scénariste 

  • Aline Bonetto, chef décoratrice 

  • Patrice Leconte, réalisateur et scénariste 

  • Paul Lainé, chef opérateur son et mixeur 

  • André Dussollier, acteur 

  • Léa Drucker, actrice 

  • Anne Le Ny, actrice, scénariste et réalisatrice 

Sébastien Drouin : passion VFX

Nouveau visage à ajouter sur le mur des rencontres de l’ESIS, mais aussi nouveau parcours de découvert pour les étudiants.Sébastien Drouin est un superviseur VFX de renom dans l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel. Il a travaillé sur de nombreux films et même quelques séries comme : Cold Meat, Pièces détachées, Fearless – Saison 1, Daddy Cool, et Pop Redemption. 

En tant que superviseur VFX, Sébastien Drouin travaille en étroite collaboration avec les réalisateurs, les producteurs et les équipes de production pour créer des effets visuels incroyables et immersifs pour les films. Si son métier principal est bien de superviser les équipes de VFX pour s’assurer que les délais et les budgets sont respectés tout en maintenant un niveau de qualité élevé, il se forge lui-même réalisateur et scénariste. C’est d’ailleurs en tant que scénariste qu’il est lauréat de la 18e édition du Festival International du film d’aventures de Valenciennes en 2007. Il remporte la mention du jury pour son court-métrage : Pièces détachées 

Au cœur de la masterclass, son parcours professionnel. Ponctué d’anecdotes, de rencontres et de la description des films qui l’ont le plus inspiré : son discours amuse, émerveille et ravive la passion des étudiants pour l’industrie cinématographique. Il interroge sur la question de l’intelligence artificielle dans la production audiovisuelle. Et expose même les premiers jets de son tout nouveau scénario. Plus qu’un simple échange avec les étudiants, pour cette soirée, Sébastien Drouin s’engage dans la passation de savoir avec les générations futures de l’animation 3D et de la VFX.

 

Bachelor cinéma et VFX

Dans l’amphithéâtre, en face de Sébastien Drouin, les étudiants. Majoritairement issus de la filière Bachelor Cinéma et VFX, cet évènement est un véritable atout pour eux. Ce cursus intègre l’ensemble de la chaîne des métiers du cinéma. La formation dispose de 5 options distinctes : Réalisation, Image, Montage, Production, Post-production & effets spéciaux (VFX). Durant ces trois années d’études, les étudiants apprennent à maîtriser les fondamentaux d’un projet audiovisuel. La spécialisation se combine à une pédagogie par projets. Les étudiants tentent leur chance à tous les postes et, seulement après, choisissent leur branche de prédilection.

Chaque mois donc, les étudiants assistent à des masterclass. En présentiel pour les filières les plus concernées, en distanciel pour les autres cursus. Ces rencontres sont de véritables atouts pour de jeunes cinéastes à la recherche de contacts professionnels supplémentaires, ou pour des passionnés avides de partage et d’échanges. C’est l’occasion de voir, en version abrégée et accélérée, comment passer du statut d’étudiant à celui de professionnel de l’industrie.

Pour participer à ces masterclass, rien de plus simple. Il suffit d’être inscrit.e à l’ESIS. Chaque mois, un mail est envoyé par le réseau de l’école, le Réseau GES, mais également par les attaché.es de promotion de chaque filière. Et, pour les absents, une version teaser puis condensée est publiée sur les réseaux sociaux de l’ESIS : Instagram, TikTok et YouTube.

Bachelor Cinéma et VFX : comment l’ESIS encourage-t-elle les projets collaboratifs ?

Publiée le 16 March 2023

Le Bachelor Cinéma et VFX de l’ESIS – anciennement Bachelor Audiovisuel, Post-production et VFX – fait peau neuve avec un nouveau nom. Un autre nom, oui, mais toujours des propositions pédagogiques innovantes qui encouragent les projets personnels et professionnels mais également la collaboration entre étudiants.

 

 

 

 

 

Le Bachelor Cinéma et VFX, c’est quoi ?

Avec l’apprentissage par projet, la collaboration entre étudiants fait partie des grands piliers de l’enseignement de l’ESIS. Ce n’est donc pas étonnant que les projets collaboratifs soient encouragés, demandés et re-demandéschaque année dans le cadre du Bachelor Cinéma et VFX. Anciennement appelé Bachelor audiovisuel, post-production et VFX, ce parcoursforme les futurs cinéastes. En plus du tronc commun, qui enseigne les bases de l’audiovisuel, le Bachelor Cinéma et VFX permet de se spécialiser parmi 5 options dès la troisième année : Réalisation, Image, Montage, Post-production & effets spéciaux et Production. Le Bachelor Cinéma et VFX délivre un diplôme européen certifié par l’EABHES (EuropeanBachelor of Fine Arts, major TV & Cinéma).

Cette formation de 3 ans se déroule en initial et laisse du temps aux étudiants pour murir leurs projets scolaires, professionnels mais aussi personnels. Ce cursus est ponctué de stages et de nombreux projets challengeant comme les semaines fanfilm, court-métrage, long-métrage, short-comédie, publicité, etc. Dans chacune de ces semaines, les étudiants sont répartis en groupe et fonctionnent comme une véritable équipe de production cinématographique. 

Les projets collaboratifs 

Ces projets communs (entre années différentes ou cursus différents) ont pour but de créer une synergie, une usine à idées et à créativité. Une manière d’enseigner hautement soutenue par Julien Willemenot, responsable pédagogique du Bachelor Cinéma et VFX :  “L’ESIS adopte une pédagogie orientée projets collaboratifs qui assure la professionnalisation de nos étudiants. Cette démarche permet de faire interagir les filières son, montage, VFX et audiovisuel en réunissant les différents corps du métier de la production audiovisuelle. Ça leur permet également une meilleure insertion professionnelle. 

La collaboration, c’est également la base du cinéma. Aussi bon que soit le réalisateur ou le monteur, à un moment donné il leur faudra bien faire appel à un cadreur, un acteur, un scénariste, un superviseur des effets spéciaux, ou un show runner pourquoi pas. Tous les corps de métier de la production cinématographique travaillent ensemble, au quotidien. La collaboration, c’est inévitable, et ça s’apprend dès sa formation. 

Visuel - bachelor cinéma et vfx

Comment le Bachelor Cinéma et VFX encourage-t-il la créativité et la collaboration ? 

Pour multiplier les projets, l’ESIS met toutes les chances du côté de ses étudiants. A commencer par du matériel de qualitélaissé en libre-service, ou presque, dans le magasin de l’école. Grâce à une plateforme en ligne les étudiants ont accès à toute une gamme de caméras, perches et lumières professionnelles. Ils peuvent les louer le temps d’un tournage, d’un reportage, d’un clip vidéo : les possibilités sont multiples. Pour les accompagner, ils sont encadrés par des intervenants qui ne sont rien d’autre que des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel en activité. 

Au cours de ces 3 ans d’apprentissage, des objectifs précis : 

  • Scénariser (et story-boarder) des projets audiovisuels ou cinématographiques.  

  • Caster puis diriger des acteurs. 

  • Organiser un plateau. 

  • Tourner des images (en plateau ou en extérieur) via des caméras professionnelles. 

  • Maîtriser la lumière d’un set de tournage. 

  • Monter des projets audiovisuels ou cinématographiques (via différents logiciels dédiés). 

  • Réaliser des projets audiovisuels ou cinématographiques du pitch au PAD (reportage, clip, short-comédie, publicité, court-métrage) dans le respect des contraintes juridiques, financières, techniques, artistiques, juridiques et sanitaires. 

  • Réaliser tous types d’effets spéciaux pour le cinéma via des logiciels professionnels dédiés et adaptés. 

Visuel - bachelor cinéma et vfx

Les résultats des projets collaboratifs : fanfilms et short com 

Que ce soit en première, deuxième ou troisième année, les étudiants réalisent de multiples projets collaboratifs. Les deux plus grosses productions étant les fanfilms et les shorts-comédies. Focus sur ces moments clefs de l’année.  

Les fanfilms, définition. Il s’agit d’un film réalisé par un fan d’une série-télévisée, d’un film, d’un jeu vidéo, d’un livre ou d’une bande-dessinée à partir du monde imaginé dans lœuvre qu’il apprécie. A l’ESIS, c’est l’occasion rêvée de reprendre les codes et l’esthétique de licences cinématographiques cultes. Les étudiants soumettent leur scénario à l’intervenant qui supervise ce cours. Ensemble, ils les lisent et votent pour les quatre projets qui les inspire le plus. A partir de là, les groupes se forment et les castings peuvent commencer, vite suivis par les repérages et la location des lieux de tournages, les tournages et les montages. Parmi les dernières réalisations de fanfilm, on retrouve : The Mask, James Bond, Tintin, The Crow, StrangerThings, et même le très célèbre membre des X-Men, Wolverine.  

Au programme également, les short-comédies. Tout aussi challengeantes que les fanfilms, elles sont l’occasion de construire un concept unique. Un concept qui prend racine autour d’une blague, qui doit être suffisamment bien écrite pour durer un nombre donné d’épisodes. Exemple concret de short-comédies ultra connues et hautement médiatisées: un gars et une fille, scènes de ménage, caméra café…  Ce type de projet permet de développer une écriture scénaristique complètement différente que celle utilisée dans des courts ou des longs métrages. Cela en fait donc un parfait exercice. 

Et ensuite ? 

Une fois tournés et montés, ces projets collaboratifs peuvent être présentés à des concours d’école, ou des festivals amateurs. Ils peuvent également être ajoutés au portefolio de l’étudiant, ce qui facilitera grandement son insertion professionnelle. Rien de mieux qu’un projet abouti pour gagner des points en entretien d’embauche. En plus de montrer son expérience, l’étudiant montre également un pan de son univers cinématographique et sa capacité à mener un projet à bien, de sa conceptualisation à son rendu final. 

Et, pour booster encore plus le CV de ses étudiants, l’ESIS propose également trois Mastères en alternance. Le Mastère Production et Réalisation Sonore, le Mastère Scénario Réalisation et le Mastère Communication et Production Cinématographique. Si toutefois l’étudiant s’arrête à un bac +3, donc au Bachelor Cinéma et VFX, il peut déjà prétendre à une large palette des métiers du cinéma et de l’audiovisuel passant de l’écriture à la préparation, de la production à la post- production, de la promotion à la diffusion et à la distribution. Les débouchés possibles : 

  • ÉTALONNEUR (artiste et technicien de la couleur) 

  • CHEF MONTEUR (assure la mise en ordre des séquences) 

  • MATTE PAINTER (conçoit des décors en retouchant des images existantes et en les intégrant les unes aux autres) 

  • DIGITAL COMPOSITOR (finalise tous les effets visuels par assemblage des différents éléments 3D et fonds verts)

  • 3DFX (crée tous les effets de simulation 3D)

  • SUPERVISEUR VFX (responsable de la conception des effets visuels)

Visuel - bachelor cinéma et vfx

Soumettre son idée de film à une société de production : 10 conseils pour réussir

Publiée le 21 March 2023

Avoir un projet de film, c’est bien. Savoir le vendre à une société de production, c’est encore mieux. Parce qu’avoir une super idée de film ne suffit pas toujours, l’ESIS liste10 conseils pour présenter son synopsis et concrétiser sa production sur grand écran.

 

 

 

 

 

C’est parfois la tâche la plus difficile dans la réalisation d’un film : vendre son projet à une maison de production, ou négocier un budget pour le tourner. L’ESIS souligne les dix points les plus importants pour préparer son entretien de manière efficace. L’objectif ? Assurer les arrières des étudiants, les futurs cinéastes à l’aide de ce petit mémo. 
 
10 conseils donc, pour vendre sa propre idée ou synopsis à une société de production : présenter son idée avec confiance et accrocher l’attention du public cible. 
 

1. Être clair et concis 

Lors de la présentation de son idée à une société de production, il est essentiel d’être clair et concis. C’est à dire qu’il faut être capable de résumer son idée en quelques phrases claires et percutantes. Il faut éviter les descriptions longues et détaillées qui peuvent noyer l’idée principale. Il est nécessaire de se concentrer sur l’essentiel, en expliquant clairement le déroulé de l’histoire et les personnages principaux. 


2. Créer un pitch accrocheur

Pour accrocher l’attention du public ciblé, il faudra obligatoirement se munir d’un pitch accrocheur. Idéalement, il faut pouvoir trouver un angle original ou une accroche percutante pour attirer l’attention de la société de production. Ces phrases décriront l’essence de l’histoire ou donneront un aperçu de l’émotion principale que le film procurera aux spectateurs.

 

3. Présenter les personnages principaux

Les personnages sont les éléments les plus importants d’une histoire. Il est donc crucial de les présenterDe façon très brève encore une fois. Les points qui doivent ressortir sont les suivants : leur histoire, leurs motivations, une idée générale de leur caractère. Attention cependant à ne pas se perdre dans les détails. Le public à qui l’on essaie de vendre le film, ou la maison de production, doit avoir juste assez d’informations pour dresser un portrait clair de qui sont ces personnages principaux et pourquoi ils sont importants dans l’histoire.

4. Décrire l’intrigue principale

Une bonne histoire doit avoir une intrigue principale solide. Il est donc essentiel de raconter brièvement l’histoire principale et la manière dont elle se déroule. L’objectif ici est donc d’expliquer les événements clefs de l’intrigue et la manière dont ils sont liés entre eux. Il est également possible d’utiliser des exemples de scènes pour donner une meilleure idée de l’histoire.

Visuel - conseils synopsis

 

5. Évoquer le ton et l’ambiance

Le ton et l’ambiance sont deux éléments essentiels d’une histoire. Il faut donc les expliquer dès le pitch, ici aussi le mot d’ordre reste la promptitude : l’auditoire ne doit pas s’ennuyer ou perdre le fil de ce qui se dit. Quelle est l’ambiance générale du film ? Quel est son ton ? Est-ce une comédie, un drame, un film d’action ou un film romantique ? Est-ce un film sombre et intense ou léger et amusant ? Comment le public doit se sentir en regardant ce film ?

 

6. Fournir des références visuelles 

Les références visuelles – c’est à dire des images, des vidéos ou des dessins – peuvent aider à illustrer le synopsis. Elles peuvent également aider à visualiser l’histoire et à comprendre l’ambiance et le style visuel du film. Il ne faut pas hésiter à inclure des références visuelles dont l’histoire est inspirée ou qui reflètent le style du film. 

 

7. Mettre son expertise en avant

Dans certain cas, le film présenté sera accompagné d’une expertise ou d’une expérience pertinente pour l’histoire. Il ne faut surtout pas hésiter à la mettre en avant. Cela peut inclure une expérience professionnelle (peut-être acquise lors d’un cursus en alternance), des études particulières (comme un Bachelor ou un Mastère) ou des recherches, tout simplement. Chaque antécédent qui donne une crédibilité supplémentaire au film mérite d’être énoncé, cela peut aider à renforcer la présentation. 

 

Visuel - conseils synopsis

8. Présenter des exemples concrets 

Donner des exemples concrets de son idée pour aider encore une fois le public cible à la visualiser. Pour cela, il ne faut pas hésiter à donner des exemples de scènes, de dialogues ou de moments clefs pour susciter une meilleure idée de l’histoire. Croquis, illustrations ou storyboards sont les bienvenus et laisseront une image nette à la maison de production. 

 
9. Se préparer à répondre à toutes les questions 

Lors de la présentation de son idée à une société de production, il faut être prêt à répondre à toutes les questions qui pourraient être posées : discussion autour de l’histoire, des personnages, de l’intrigue, de l’ambiance, du ton et de tout autre aspect de votre film. Concrètement, autour de la plupart des points déjà abordés plus tôt. Il faut être prêt à justifier chacun de ses choix et à expliquer pourquoi son idée de film est unique et intéressante. Pourquoi il s’agit de l’idée que la maison de production doit soutenir. 
 

10. Être confiant 

Enfin dernier point : avoir confiance. Après un long travail sur son histoire, il faut être fier de la présenter. Tout au long du pitch, il ne faut pas hésiter à afficher sa passion pour le projet, sa confiance et sa capacité à captiver le public. La confiance en soi est contagieuse et peut aider à convaincre les décideurs de la société de production du potentiel du film. 
 

En conclusion 

Parce qu’on ne peut pas trop les répéter, voici la synthèse de ces 10 conseils : être clair et concis, créer un pitch accrocheur, présenter les personnages principaux et l’intrigue principale, évoquer le ton et l’ambiance, fournir des références visuelles, mettre en avant une expertise, présenter des exemples concrets de son idée, se préparer à répondre aux questions et être confiant. 

Ces techniques sont enseignées aux étudiants de l’ESIS tout au long de leur cursus de formation. Les intervenants de l’école, qui sont également des professionnels en activité, s’assurent que les étudiants soient totalement prêts à vendre leur projet, que ce soit du cinéma, du reportage, ou même de la musique. 

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