Découvrez Valérie Lemercier à travers une rencontre professionnelle signée ESIS

Publiée le 16 novembre 2023
Découvrez Valérie Lemercier à travers une rencontre professionnelle signée ESIS

Les étudiants de l’ESIS sont habitués. Tous les mois une personnalité du monde du cinéma, des vfx, du son ou de la musique est invitée sur le campus pour une rencontre professionnelle. Cette fois-ci, c’est l’actrice et réalisatrice Valérie Lemercier qui s’est livrée à l’exercice. Il s’agit d’un échange et d’un partage vraiment enrichissant pour les élèves qui ont découvert les dessous du métier de réalisatrice et d’actrice.

Retour sur la carrière d’exception de Valérie Lemercier  

Valérie Lemercier se passionne très tôt pour le cinéma, les comédies en tout genre et l’humour de manière générale. À 18 ans, elle arrive à Paris après avoir suivi les cours du Conservatoire de Rouen, commencé à l’âge de 14 ans. Pendant cette période, elle cumule plusieurs emplois tout en arrivant à perfectionner sa formation théâtrale.  

C’est en 1988 que l’opportunité se présente enfin avec le réalisateur Jean-Michel Ribes, qui lui confie le rôle de Lady Palace dans la brillante série « Palace ». Cette série a eu un franc succès sur la chaîne Canal Plus lors de sa sortie. Grâce à son interprétation mémorable d’une grande bourgeoise coincée, Valérie Lemercier conquiert alors rapidement le cœur du public français dans les films « Milou en mai » (1990) de Louis Malle, « L’Opération Corned-Beef » (1991) de Jean-Marie Poiré, et bien évidemment dans « Les Visiteurs » (1993) du même réalisateur. Sa prestation inoubliable en tant que Béatrice de Montmirail, une comtesse maniérée, lui vaut le César du meilleur second rôle en 1994. De ce fait, Valérie Lemercier a continué d’interpréter des rôles de bourgeoise autoritaire dans des comédies tels que « Neuilly sa mère ! » (2008) de Gabriel Julien-Laferrière, « Le Petit Nicolas » (2010) de Laurent Tirard, et « Bienvenue à bord » (2011) d’Éric LavaineTous ces films comiques lui ont permis de devenir une actrice iconique de renom dans le paysage cinématographique français.  

Valérie Lemercier est une artiste polyvalente et ne se concentre pas seulement sur le métier d’actrice. C’est pourquoi elle s’engage dans la fonction de réalisatrice dès 1997 avec « Quadrille ». Une adaptation d’une comédie de Sacha Guitry. Elle enchaîne ensuite avec « Le Derrière » (1999), une comédie qui dénonce l’hypocrisie du politiquement correct en abordant l’homosexualité d’un père qui l’avait toujours dissimulé. Elle continue sa carrière de réalisatrice avec « 100% Cachemire » (2013), une histoire inspirée d’un fait divers. Sa dernière réalisation en date est « Marie-Francine » (2016), une comédie romantique surprenante qui aborde le thème contemporain d’une quinquagénaire qui se retrouve dans l’obligation de retourner vivre chez ses parents.  

Après avoir tourné avec le réalisateur Woody Allen dans « Coup de chance » (2023), Valérie Lemercier va maintenant figurer dans « L’Arche de Noé » (2023) de Bryan Marciano. Ce dernier, consacre son film au récit de plusieurs destins tragiques de jeunes ados LGBT+ en situation de rupture familiale. Le film est à retrouver le 22 novembre dans les salles de cinéma.  

 

Récap d’une rencontre riche en partage 

 Tout au long de cette rencontre, Valérie Lemercier a pu revenir sur des moments clés de sa carrière d’actrice et plus récemment encore, celle de réalisatrice. Contre toute attente, elle explique s’être lancée dans la réalisation par la création de publicité. Visiblement, c’est un exercice qui lui a beaucoup plus comme elle l’a expliqué et qui lui a donné l’envie de continuer dans cette voie. Valérie Lemercier a donc expliqué la complexité que cela représente de jouer et de réaliser en même temps son film. Cela nécessite obligatoirement une délégation judicieuse des tâches. Le secret pour s’en sortir réside dans la préparation méticuleuse, un processus exigeant et prolongé. S’entourer d’une bonne équipe en qui on a confiance devient crucial. En tant que réalisatrice, le choix des acteurs s’avère également déterminant pour la réussite du projet.

Par ailleurs, la contrainte et la difficulté, loin d’être des obstacles, se révèlent stimulantes, faisant de chaque obstacle un combat de plus à menerpour son projet. Cependant, il est essentiel de veiller à sa propre personne et de ne pas épuiser ses forces lors du tournage. Cela permet ainsi de préserver l’équilibre nécessaire à la bonne réalisation du film.  

Si le monde de la réalisation vous intéresse, il est possible de faire en trois ans un Bachelor Cinéma et VFX à l’ESIS. Il s’agit d’une formation complète qui offre un apprentissage polyvalent. Vous pouvez également continuer vos études toujours à l’ESIS en effectuant le Mastère Scénario et Réalisation.  

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