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Pourquoi le marché du cinéma est-il en danger ?

Publiée le 2 June 2023

Après les fermetures sanitaires, le marché du cinéma s’attendait à retrouver ses pleins taux de fréquentation. Or, on note une véritable mise en danger du secteur. Quelles en sont les causes et peut-on y remédier ? 

 

 

 

 

 

 

Marché du cinéma : état des lieux d’un secteur en danger 

Le taux de fréquentation des salles de cinéma est en chute libre. En octobre 2022, le CNC (Centre National du Cinéma et de l’image animée) indiquait que le mois de septembre n’avait atteint que 7,38 millions d’entrées. Il s’agissait alors du plus bas niveau de fréquentation depuis la réouverture des salles suite aux confinements pandémiques.

Les raisons de cet abandon des salles obscures par le public sont nombreuses : plateformes de streaming, prix de l’entrée ou encore qualité et thématique des films. Le CNC, toujours, analyse que 23 % des Français ne sont pas attirés par la programmation en salle. On avance également la perte d’habitude de fréquenter les cinémas, suite à la crise sanitaire, ou encore leur aspect peu écologique (entre la climatisation et la consommation électrique, les cinémas sont perçus comme énergivores).

Quelles que soient les causes de ce désamour, les salles de cinéma ne voient pas, comme espéré à l’origine, arriver un rebond du taux de fréquentation. Mis en danger, le marché semble ne pas parvenir à retrouver ses résultats pré-Covid.

Attention, il ne s’agit pas de la première crise du marché du cinéma. Déjà dans les années 1980, le secteur s’était retrouvé en danger, avec une fréquentation des salles en France chutant de près de 42 %. L’entrée des télévisions couleurs dans le salon des ménages de France et le développement des magnétoscopes était en cause, ce qui n’a pas empêché le marché de se réguler. 

Marché du cinéma en danger : une conséquence sur long-terme du Covid ? 

La pandémie et ses multiples confinements ont impacté directement les salles obscures, en forçant leur fermeture, ainsi que la chaîne de production elle-même. Sur près de deux ans, les projets audiovisuels et cinématographiques ont ainsi été gelés, suspendus ou annulés. L’offre de films s’est ainsi vue considérablement réduite.

Les confinements sanitaires ont également favorisé les abonnements aux plateformes de streaming ou de VOD. Près de 38 % des Français déclarent au CNC qu’ils ont perdu l’habitude d’aller au cinéma. Le confort de la vidéo à la demande alliée au prix du billet, perçu comme trop élevé, les conduit à privilégier une consommation depuis chez eux. La tranche des spectateurs comprise en 15 et 34 ans préfère, quant à elle, d’autres supports de communication audiovisuelle : réseaux sociaux, etc.

L’essor colossal des plateformes du streaming a mis en danger le marché du cinéma à ses débuts. Néanmoins, on voit des accords et des partenariats émerger, ce qui permet aux salles obscures de bénéficier du dynamisme de la VOD. Des productions cinématographiques portées par les géants du streaming sont ainsi proposées en salle.

Cet état de fait permet au marché du cinéma français d’être le moins en danger au niveau international. On dénombre près de 152 millions d’entrées en France sur l’année 2022, ce qui constitue une reprise acceptable suite aux fermetures.

Ces partenariats ont aussi permis d’éviter un danger qui guette le marché du cinéma : la crise de la création. On note, ces quelques dernières années, une baisse de la qualité des productions. Manque de savoir-faire ou d’idées, le cinéma ne propose plus une si grande richesse d’offres, ce qui pousserait le public à se tourner vers les plateformes de streaming, aux catalogues plus fournis. Les budgets de production sont en effet réduits en raison de la diminution des entrées. Par ailleurs, les producteurs de cinéma ont des difficultés à recruter des techniciens qui sont occupés sur des projets pour les plateformes. Selon certains cinéphiles, d’ailleurs, la qualité des séries en streaming concurrence considérablement le niveau des propositions au cinéma. 

Visuel - danger marché cinéma

Offre au cinéma : un marché à retrouver 

Sur le marché du cinéma français, le public fait état de peu d’intérêt pour les propositions à l’affiche. Dans un climat politique et économique morose, les spectateurs ne désirent pas suivre de films aux sujets sérieux, délaissent les thématiques sociétales et recherchent plus de divertissement. En témoignent les résultats des blockbusters américains face aux productions françaises : 1,4 million d’entrées pour Docteur Strange 2 (de Marvel) ou encore les records du box-office battus par Top Gun : Maverick.

Avatar 2 et ses résultats mettent en lumière l’attrait du public pour des narrations plus légères, mais surtout un niveau de conceptualisation exceptionnel. Les spectateurs sont friands d’effets spéciaux, de 3D et d’images de synthèse. Ils attendent, en se rendant au cinéma, un spectacle de haut niveau technique. Les cinémas changent en fonction de cette attente, ils s’organisent en multiplexes et s’équipent des dernières technologies.

Il s’agit d’une excellente solution pour contrer les dangers auxquels fait face le marché du cinéma : proposer une expérience qui va plus loin que le simple visionnage de film. Les distributeurs choisissent donc des emplacements stratégiques : centres commerciaux, zones urbaines, etc. Ils offrent sur place l’accès aux salles 4K, aux stands de confiserie ainsi qu’à d’autres divertissements.

Les petites salles de cinéma indépendantes doivent, pour survivre au danger, mettre l’accent sur le divertissement et l’animation. Car ce sont les distributeurs indépendants qui sont véritablement mis en danger par la crise du cinéma. Les géants de la production cinématographique constituent des entreprises colossales, qui bénéficient d’un monopole et de leur propre réseau de salles de projection (aujourd’hui véritables complexes dédiés au divertissement).

Les étudiants des formations spécialisées en cinéma, son, image et musique de l’ESIS comprennent tout des dangers qui pèsent aujourd’hui sur le marché du cinéma. Grâce à la pédagogie en alternance de l’établissement et à l’intervention de professeurs issus du milieu professionnel, ils apprennent à élaborer et à utiliser des solutions adaptées aux nouvelles contraintes de l’industrie.

Si l’on compte une perte de près de 400 millions d’euros par rapport aux moyennes des années précédentes, le réseau de cinémas en France ne s’effondre pas pour autant.

Mastère Communication et Production Cinématographique : le saviez-vous ?

Publiée le 30 May 2023

Vous êtes incollable sur le Mastère Communication et Production Cinématographique de l’ESIS ? On vérifie ensemble. Focus sur cette formation de deux ans (Bac+5) qui prépare à ces métiers indispensables du cinéma. 

 

 

 

 

 

 

On revoit les bases 

Pour bien commencer, petit récapitulatif du Mastère Communication et Production Cinématographique : tout ce qu’il faut savoir. Comme tout mastère, celui-ci prépare à un titre RNCP, reconnu par l’État.

Deux ans donc, pour se former en alternance.Deux ans pour se préparer à intégrer les métiers de la Communication et de la Production Cinématographique. Ce cursus allie périodes en entreprise, théorie mais aussi et surtout pratique avec des matières comme : la direction de production, le management et la gestion, la communication digitale, la production, le développement… Ces périodes de cours sont ponctuées de nombreux séminaires qui comprennent notamment de l’écriture, de la réalisation et de la production de short comédie et de web-série.

Un programme chargé, professionnalisant, et qui pousse à la proactivité. Mais alors la communication et la production autour d’œuvres cinématographiques, comment ça marche ? 

La communication (ou marketing) cinéma 

Le marketing cinématographique est né au cours des années 90, avec l’arrivée des films à gros budgets et des blockbusters américains. Ces films, plus que de transmettre la vision artistique de la réalisation, ont également pour but premier de toucher un large public. Ils sont faits pour être populaires, ou, au moins, regardés et distribués à large échelle. C’est là qu’intervient le marketing cinématographique.

La communication, et toute la stratégie mise en place autour, est essentielle à la bonne diffusion – et à large échelle d’un film, documentaire, ou autre production. Le responsable marketing d’une production cinématographique doit (entre autres) :

  • Développer une stratégie de communication.
  • Organiser des actions de promotion.
  • Animer et participer à des événements ou des salons.
  • Prévoir les ventes d’après les statistiques réalisées.
  • Analyser les statistiques de vente.
  • Faire évoluer les tarifs et les propositions à l’affiche.  

La plupart du temps, le ou la responsable marketing a également une équipe à sa charge pour :

  • Développer et améliorer les bases de données des produits et le fichier client.
  • Concevoir et faire réaliser des outils marketing comme les programmes.
  • Effectuer, suivre et analyser des enquêtes d’audimat.
  • Réaliser des études de marché. 

Concrètement : la stratégie marketing 

Mais alors, mettre en place une stratégie publicitaire (ou marketing) pour un film, comment ça marche ? Ça peut être la stratégie dite “classique”, qui consiste en un teaser (une bandeannonce) et quelques affiches de-ci de-là dans les rues et les métros, mais ça peut aussi aller beaucoup plus loin.

Parmi les campagnes les plus originales on retrouve notamment celle créée pour la sortie de It (Ça) en 2017. Des ballons rouges (véritables symboles du film) ont été accrochés dans de nombreuses villes. Simple, mais efficace pour cette adaptation des romans de Stephen King.

Une autre campagne publicitaire qui a fait beaucoup de bruit : celle de Blair Witch.Nous sommes en 1999 et une bande-annonce pas comme les autres est uploadée sur le net. Elle présente Blair Witch comme un montage d’archives retrouvées. En fouillant un peu, les internautes pouvaient même trouver la date de mort (factice) des acteurs. Cette ambiguïté entre le film et le documentaire lui a valu d’être l’un des films les plus rentables de l’histoire du cinéma. 

té production 

Proche parent de la communication cinématographique, la production. Là où le communicant met en place une stratégie de diffusion du film et organise des actions de promotion, le producteur doit : mobiliser, superviser, organiser et optimiser les équipes, ainsi qu’identifier les moyens humains, financiers et matériel nécessaire au film (de sa production à sa concrétisation). Ce qui fait donc de la production le bras droit de la communication, et inversement.

D’où le Mastère Communication ET Production Cinématographique de l’ESIS. Même si ces rôles sont tenus par plusieurs individus, il est nécessaire que chacune des parties sache de quelle façon fonctionne l’autre afin de travailler de la manière la plus efficace.

Ce partenariat entre production et communication est à l’image des coulisses de chaque film. Une partie création et suivit de création (donc le choix du thème, l’écriture du scénario, le développement, la réécriture du scénario, la préproduction, la production, le tournage, la post-production et la finalisation du film) et la partie commercialisation (soit la distribution et promotion de l’œuvre, son exploitation en salle, sa diffusion télévisée…). 

En résumé : la Communication et la Production Cinématographique 

Finalement, sans communication ni production derrière un projet audiovisuel, un film n’a tout simplement pas lieu. “Ils gèrent tout de A à Z”, déclare Sihame Souir, Responsable de Admissions à l’ESIS, “c’est grâce à eux qu’un projet peut exister”. Sans personne pour faire sortir le film en salle, ou personne pour annoncer que le film est disponible, les possibilités restent très limitées.

Le Mastère Communication et Production Cinématographique de l’ESIS forme les futurs acteurs de ce corps de métier vital pour le cinéma. En suivant ces 2 ans de formation, vous pourrez devenir (entre autres) :

  • Producteur de court ou de longmétrage : c’est la personne qui recherche des projets de films et se met en quête des moyens financiers pour les produire. Son rôle est aussi bien artistique que financier.
  • Programmateur de film : il fait le lien entre les distributeurs et les exploitants, les salles de cinéma. Il décide de mettre un film à l’affiche ou de le retirer d’une salle, il décide du nombre de salles exploitées, de l’affichage en salle, etc.
  • Responsable marketing : il a pour mission de concevoir un plan d’action pour promouvoir un film, une chaîne de télévision, etc.
  • Exploitant de salle : l’exploitant de salle est celui qui gère les salles de cinéma. Il met tout en œuvre pour attirer le spectateur.
  • Acheteur de programmes audiovisuels : c’est la personne qui approvisionne la programmation à l’antenne des différentes chaînes. Il doit être à la recherche des tendances de programmation, à l’écoute des goûts du public et des performances d’audience.

Tendances et état des lieux du marché du cinéma et des VFX ?

Publiée le 25 May 2023

S’embarquer dans des études de cinéma, de VFX, de son et de musique c’est s’orienter vers un futur métier captivant et passionnant : c’est se destiner à une vocation. Mais comment se porte le marché de l’emploi dans ces secteurs ?

 

 

 

 

 

 

 

2023 : état des lieux du marché du cinéma et des VFX

Le cinéma, le son et la musique s’illustrent parmi les vecteurs les plus populaires et fructifiants de l’Hexagone. Les équipements évoluent en même temps que la demande et les sommes investies dans cette industrie se multiplient. L’ESIS vous décrypte le marché audiovisuel français et ses tendances.

 

Quelques chiffres clé :

Aujourd’hui, les effets spéciaux sont devenus indispensables dans les créations audiovisuelles. Qu’ils s’agissent de films, de séries ou de web-séries, elles comportent toutes au moins un peu de VFX.

  • Plus de trois quarts des films Français ont effectué des dépenses dans les VFX en 2020.
  • De 2011 à 2020 le nombre d’entreprise en France de VFX a augmenté de 20%.
  • En 2018, la moyenne d’âge des salariés du secteur des effets spéciaux est de 35 ans.

(Source : Le groupe Audiens et le CNC : Centre National du Cinéma et de l’image)

Si le cinéma a connu un coup dur avec la crise sanitaire, il finalise doucement mais sûrement sa reconstruction et affiche des chiffres encourageants. Selon Jobteaser, UniFrance et le CNC on compterait :

  • 95.5 millions d’entrées en salles en 2021 en France
  • 25 millions d’euros de budget pour le cinéma en Île-de-France
  • +47,7 % de recettes par rapport à 2021
  • 238 films français ont été sélectionnés dans les 10 plus grands festivals internationaux (+17,8 % par rapport à 2021)

Beaucoup de chiffres pour un paysage médiatique plus que large, mais quelles en sont ses tendances ?

 

Les 4 tendances du marché audiovisuel et cinématographique

La pérennisation du cinéma

Même s’il fait partie intégrante de notre quotidien, le cinéma est un secteur d’activité relativement jeune et nouveau, sa naissance ne remonte qu’au début du XXIe siècle. On ne cesse d’inaugurer, d’innover, de découvrir…

Et d’ailleurs, le saviez-vous ? Les entreprises de production audiovisuelle et de cinéma sont parmi les plus jeunes avec un âge moyen d’ancienneté entre 10 et 13 ans. Ce sont deux secteurs dynamiques qui n’ont pas encore exploré la moitié des possibilités qu’offrent les nouveaux supports digitaux. L’audiovisuel et le cinéma semblent donc faits pour durer, et d’ailleurs, ils sont parmi les secteurs à créer des entreprises le plus souvent. Rien qu’en 2022, en France, Audiens (un groupe de protection sociale dédié aux métiers de la culture et des médias) compte 10 124 entreprises créées dans le domaine de la production et des prestations techniques.

 

L’essor des plateformes VOD

Parmi les innovations du cinéma et de l’audiovisuel, comment ne pas parler de l’envolée des plateformes VOD ? Netflix est l’un des géants du streaming, avec plus de 120 millions d’abonnés payants dans le monde. C’est bien simple, depuis 2011, le nombre de ses clients a augmenté de près de 400%. Le tout, avec un chiffre d’affaires colossal à 10 milliards de dollars, révèle les Echos. Mais Netflix est loin d’être l’unique plateforme de streaming. Le suivent de très près sur la route du succès : Amazon Prime, Apple TV+, Disney+, YouTube premium, OCS, Canal+, et plus récemment Paramount+. L’un d’eux sera peut-être l’un de vos futurs employeurs :

Visuel - tendances marché cinéma vfx

Vers une quasi-parité

Où sont les femmes dans le milieu du cinéma ? Eh bien, plus proches de la parité que jamais. Depuis 2016, elles sont passées de 32% des personnes salariées à 41% en 2021. Et, même si la majorité des contrats intermittents du cinéma sont occupés par des hommes, près de 50% des contrats permanents du cinéma en 2022 sont cette fois occupés par des femmes. D’ailleurs, elles sont en moyenne plus jeunes que les hommes. Reste un bémol : ce chiffre ne vaut que pour les postes administratifs et/ou commerciaux. Dans les fonctions de artistiques (cadres ou techniques), elles ne sont que 36% en image et 40% en cinéma. Une situation pas tout à fait idéale, mais un grand pas vers l’avant quand même. Ces chiffres viennent des estimations faites par Audiens.

 

La région Île-de-France : en tête d’affiche des recrutements

Alors, oui, on sait qu’en Île-de-France, on recrute. Beaucoup. C’est d’autant plus vrai pour l’industrie cinématographique. Les Echos Start annoncent même que, selon les années, l’Île-de-France concentre entre 80 et 90% de l’activité du secteur. Un exemple des plus marquant, l’année 2015 : près de 30 000 personnes travaillaient dans le secteur, pour un peu plus de 5 000 dans le reste de l’Hexagone. En même temps, entre les dispositifs fiscaux, son patrimoine culturel et son industrie très innovante dans les effets spéciaux (VFX), la France a de quoi attirer les meilleurs réalisateurs.

Bachelor Cinéma et VFX : zoom en 10 points

Publiée le 17 May 2023

Les candidatures sont ouvertes pour l’année 2023-2024, mais quelle formation choisir ? Si vous êtes passionnés par les métiers du cinéma, de la post-production et des effets spéciaux, alors le Bachelor Cinéma et VFX est fait pour vous ! On fait le tour du programme ensemble, avec 10 points essentiels à retenir en intégrant ce cursus.

 

 

 

 

 

1. C’est quoi ? 

Tout est dans le nom, littéralement. Le Bachelor Cinéma et VFX forme effectivement aux métiers du cinéma, de la post-production, de la VFX (effets spéciaux), de la post-production, du montage… En bref, tous les métiers de l’image essentiels à la production d’un film, d’une série, web-série, et bien d’autres. Dans ce Bachelor, une option possible dès la première année celle de Post-Production. En 3ème année la réalisation, l’image, le montage et la production s’ajoute à cette option.

Des fondamentaux aux parties les plus techniques des métiers de l’image, le Bachelor forme – en 3 ans – les futurs professionnels de l’industrie de l’audiovisuel et du cinéma. L’objectif : préparer des professionnels spécialisés et polyvalents, capables d’évoluer à tous les postes.

2. Pour qui ? 

Portrait-robot des profils recherchés par l’école :
– Vous êtes titulaire d’un baccalauréat, d’un titre de niveau 4 ou bien vous intégrer une classe de Terminale en cours d’année
– Vous êtes passionné·e par le cinéma et l’audiovisuel
– Vous savez travailler en équipe
– Vous avez soif d’apprendre
– Vous êtes motivé·e et pro-actif

3. Où ça ? 

Le lieu : Paris. Ville des étudiants mais aussi capitale historique des innovations techniques française. Et, bien évidemment, album photos géant des plus grandes productions cinématographiques. Bon alors, Paris oui, mais pas n’importe où.

Le campus est situé dans le Xe arrondissement, tout près du Canal Saint-Martin, lieu de tournage emblématique de films et séries emblématiques : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, Hôtel du Nord, LAtalante, Les malheurs d’Alfred, L’ibis rouge… Autant de sources d’inspiration pour stimuler l’imagination des étudiants. 

4. Le matériel 

Pour les aider à réaliser leurs projets audiovisuels – scolaires, professionnels, ou personnels – l’ESIS met à disposition tout son magasin, remplit de matériel professionnel comme : des Sony A7S3, des Black Magic 6KPRO, des moniteurs Portkeys 5, des stabilisateurs Ronin, des travellings, des mixettes, des perches carbones, des lumières (blondes, mandarines, projecteurs, panneaux LED…), etc.

En plus des rayons de son magasin, l’ESIS met à disposition : 2 cabines speak, 6 box individuels de montage, 2 plateaux de tournage, 4 salles de montage, 1 salle info-son, 2 salles de VFX, 1 grand plateau. 

5. Les intervenants 

Après le programme, les profils de candidature, le lieu et le matériel, reste encore la question des intervenants. Qui sont-ils ? En quoi sont-ils les plus qualifiés pour former les étudiants de l’ESIS ? Plus que des professeurs, il s’agit d’intervenants professionnels, toujours en activité au sein du monde du cinéma et de l’audiovisuel.

Ils sont donc parfaitement au courant des réalités actuelles de cette gamme de métiers. Ce facteur permet à l’ESIS d’être sûre de former de futurs professionnels, aptes à entrer sur le marché du travail, dès la remise des diplômes. 

6. Les cours 

Alliant cours théoriques mais aussi et surtout des semaines de projets concrets, ces trois ans de formation laissent peu de place pour une alternance. L’objectif, c’est de pousser les étudiants à multiplier les projets personnels : monter une chaîne YouTube, réaliser leurs propres courts et longs métrages (en plus de ceux produits en cours), prendre le temps de se rendre sur des plateaux de tournages et d’accumuler les contacts dans le milieu professionnel… En bref : prendre le temps d’être des aspirants réalisateurs, script ou scénaristes accomplis. 

7. Les semaines de projets 

Tout au long de ces trois ans, les étudiants sont confrontés à des semaines de “challenge”, entendons par là des semaines de projets. Que ce soit en première ou troisième année, ces semaines représentent toujours un défi pour les étudiants. Ils doivent, en collaboration avec leurs camarades de la filière son et musique, mener à bien des projets de qualité professionnelle et fonctionner comme une véritable équipe de production en activité.

Court-métrage, short comédie, fan film (adaptation d’une licence cinématographique avec son propre scénario), clip pour des artistes, captation live, moyen métrage, docu-fiction, documentaire, reportage… En plus de tous ces projets, les étudiants sont également encouragés à participer à des concours et festivals, les offres sont transmises par l’administration. 

8. Les masterclass 

En plus des cours avec des professionnels en activité, les étudiants de l’ESIS ont la possibilité d’acquérir encore plus de contacts pour avoir toutes les chances de leur côté au moment de se lancer.

Tous les mois, l’ESIS organise des rencontres avec de grands noms du cinéma : Pierre Excoffier (ingénieur du son césarisé), Patrick Bruel (acteur, chanteur), Jérôme Commandeur (comédien), Bérénice Béjo (actrice césarisée), Eric Toledano (scénariste, réalisateur), Olivier Nakache (scénariste, réalisateur), Michel Hazanavicius (réalisateur, scénariste, producteur, monteur et acteur), Jamel Debbouze (humouriste, acteur, producteur), James Huth (réalisateur et scénariste), et bien d’autres.

Grâce à ces rencontres, les étudiants en apprennent plus sur le parcours professionnel de personnes aujourd’hui connues à l’international. Ce sont également des moments d’échanges, bourrés d’anecdotes et de conseils. 

9. Le ciné-club 

Parce qu’une école de cinéma sans ciné-club ce serait dommage, l’ESIS a monté le sien. Il est animé par Matt Dray, intervenant en culture cinématographique et audiovisuelle, un passionné du grand écran.

Une fois par mois, une nouvelle projection a lieu sur le grand plateau du Xe arrondissement. Films récents, blockbusters ou petites productions : tout y passe. L’objectif étant d’ouvrir les esprits. Dans cette même optique, les projections sont suivies d’un débat entre les étudiants. 

10. Comment candidater ? 

Si votre profil correspond et que le Bachelor Cinéma et VFX vous intéresse, alors il est temps de décrypter la partie inscription. Pour cela, rien de plus simple. Il suffit de vous rendre sur le site de l’ESIS, dans l’onglet Candidature en ligne, puis de suivre les trois étapes suivantes :
1. Vous choisissez votre formation
2. Vous complétez votre dossier de candidature
3. Vous recevez un appel des admissions pour choisir une date de concours

Entre enregistrement live et mixage en direct : focus sur le festival des Bachelors Son et Musique

Publiée le 9 May 2023

2023, c’est la veille de l’été, mais, à l’ESIS, c’est surtout l’heure d’une nouvelle édition du festival des Bachelors Son et Musique. Ce festival, c’est l’occasion pour la filière Musique / DJ / Studio live d’enregistrer – en live – des artistes professionnels venus de tous les horizons musicaux. C’est aussi l’occasion aussi de faire vibrer les murs du campus au son des amplis.

 

 

 

 


Un festival à l’ESIS, ça donne quoi ?

Évènement incontournable du Bachelor Son et Musique, le festival de l’ESIS prend place dans l’amphithéâtre du campus de la Grange-aux-Belles pour son édition 2023. Les consoles clignotent, les spotlights chauffent la scène et les micros grésillent : quand l’école autorise ses étudiants à faire du bruit, ils ne font pas les choses à moitié. Pour trois jours (un d’installation et deux d’enregistrement), ce sont les troisièmes années de la filière Musique/Dj/Studio live qui tiennent les rênes, en compagnie de leurs homologues de la filière Cinéma et VFX qui s’occupent de la captation vidéo.

Au cœur de ce festival, un concept très simple : enregistrer des groupes de musiciens professionnels. Mais en live. Un concept simple. Enfin, sur le papier. En pratique rien de plus difficile. Il faut prévoir les aléas (souvent imprévisibles) d’un enregistrement en direct, sans possibilité de recommencer. Tout doit être parfait dès la première – et surtout unique – prise. Pour ajouter au challenge, les étudiants sont face à une contrainte majeure : le temps. En effet, il dispose d’une demi-journée seulement par groupe pour installer tout le matériel nécessaire à la prise de son ainsi que, dans le même temps, enregistrer les titres.

En régie, les étudiants ont déjà tout prévu. Ils sont 13, répartis en petit groupe de 4 à 5. “On tourne sur les consoles entre la façade, les retours musiciens et l’enregistrement de la session”, explique Noa Renault, en troisième année du Bachelor Son et Musique.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Les pop-rappeurs “Les croissants frais”


Qu’est-ce qu’un enregistrement live ?

Pour la petite définition : un enregistrement live, ou en direct pour les amis de Molière, est un terme utilisé pour désigner un enregistrement (ici musical) qui se fait en une seule prise. À la différence d’un enregistrement en studio, tous les musiciens du groupe jouent en même temps comme lors d’un concert sur scène par exemple (ou d’un festival tenu par une école des métiers du Son, du Cinéma et de la Musique, par exemple).

Pour les étudiants de l’ESIS, un enregistrement live est un exercice à la fois très technique, puisqu’il faut tenter de contrôler des paramètres imprévisibles, mais aussi un défi très pratique pour tester leurs connaissances et leurs propres facultés d’adaptation sur le terrain. Il leur permet de se plonger concrètement dans une situation professionnelle à laquelle ils pourront être confrontés dès leur diplôme, ou même au cours de l’un des stages qui ponctuent leur cursus. Et, pour ce genre d’exercice, un entraînement n’est jamais de trop.

Pour les artistes, un enregistrement en direct est l’occasion idéale pour se glisser dans la peau de leur public : ils peuvent s’écouter (et se voir grâce à la captation effectuée par les étudiants volontaire de la filière Cinéma et VFX), avec un point de vue extérieur. Une façon plutôt efficace d’étudier de quelle façon perfectionner l’énergie qu’ils dégagent sur scène et le rythme de leurs titres.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Le groupe de métal progressif : Lordaly

 

 

Coup de projecteur sur les invités du festival

Que serait un festival de musique sans ses invités d’honneur : les artistes. Repérés lors d’un open mic (une scène ouverte), et / ou contactés directement par les étudiants : ce ne sont pas moins de 3 groupes qui sont venus sur la scène improvisée dans l’amphithéâtre.

Les croissants frais : comme ils aiment à se décrivent eux-mêmes, ils sont “avant tout une bande de potes”. Plus que du rap, leurs titres oscillent entre balade, hip-hop oldschool, et solos de guitare blues/jazz. Leur but ? Mixer toutes les disciplines musicales possibles et en faire quelque chose qui leur est propre.

Lordaly : groupe survolté de métal progressif, les membres de Lordaly sont des habitués des studios du campus parisien de l’ESIS. En effet, ce n’est pas la première fois, ni la dernière d’ailleurs, qu’ils sont enregistrés par les étudiants. En revanche, c’est leur toute première expérience d’enregistrement en direct.

Swing It Orchestra : ils vont du jazz à la pop et ont battu le record du nombre de titres enregistrés lors de ce mini festival. Ils disposent désormais de 25 titres, image et son, pour leur servir de démo ou de maquette. Qui sait, peut-être même que ces enregistrements peuvent servir à un futur album.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Deux membres des Swing It Orchestra

 

Enregistrement et réglages son : quelle différence d’un groupe à l’autre ?

Si l’une des plus grosses difficultés de ce festival est la contrainte temporelle, il ne faut pas négliger non plus les problématiques de mise en place des instruments sur scène et les adaptations des réglages sonores. Qu’il faille augmenter ou diminuer le nombre de micros sur scène, cela nécessite d’aller au contact des musiciens. S’assurer de leurs besoins, qu’ils soient dans de bonnes conditions pour performer au moment du live. En bref : d’être à l’écoute.

Pour Noa Renault, c’est d’ailleurs l’une des missions qu’il a préféré faire lors de ce festival : “Ce qui était marrant, c’était d’aller à la rencontre des musiciens, de demander ce qu’ils voulaient précisément, et réajuster au fur et à mesure”. C’est un challenge technique de tout instant.

D’autant plus que, d’un style musical à l’autre, et même d’un groupe à l’autre, les réglages sonores sont complètement différents. Certains artistes auront besoin de plus de retours façade, d’autres d’une basse plus présente ou d’une batterie plus discrète. Pour des sons de heavy métal, on ne prendra pas les mêmes précautions que pour du jazz : les risques de larsens seront bien plus élevés.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Une expérience concrète du métier

En plus des acquis théoriques, renforcés par cette expérience très concrète des métiers de la sonorisation et de la musique, les étudiants du Bachelor Son et Musique de l’ESIS sont confrontés à une situation professionnalisante. Que ce soit d’un point de vue technique ou dans l’apprentissage de la façon dont ils doivent se comporter sur une captation.

Nul doute que, s’ils poursuivent dans ce corps de métiers, ils seront amenés à faire des enregistrements live et des réglages de consoles en salles. Cet entraînement est donc parfait pour de futurs ingénieurs du son, assistant studio, opérateur de mastering, sonorisateur, régisseur son, ou tous les autres débouchés accessibles après ce cursus.

Sans parler de l’atout majeur que ce festival peut être dans un CV ou un portefolio. Rien de tel pour intéresser une entreprise qu’un enregistrement ET un mixage en live à la fin de son Bachelor. Cela montre les capacités des étudiants, en plus d’ajouter un autre projet qualitatif à ce qu’ils peuvent montrer à de futurs recruteurs. Parce que c’est l’un des buts majeurs de l’ESIS : s’assurer que tous ses étudiants trouvent un emploi dans le domaine qui les passionne.

Quelles sont les erreurs à ne pas faire lors de l’écriture d’un script ?

Publiée le 2 May 2023

Le script est un document technique et professionnel caractérisé par la simplification. Dans le milieu du cinéma, il reprend le scénario en lui apportant des informations techniques de premier ordre. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre lors de l’écriture d’un script ? 

 

 

 

 

 

Le script : un document à destination des équipes techniques 

Pour ne pas faire d’erreurs au moment de l’écriture d’un script, il est important de garder à l’esprit que l’objectif du document est de fournir aux équipes des techniciens qui travaillent sur un projet de cinéma des informations leur permettant de bien mener leur travail. 

Le script est distribué à tous les intervenants d’un projet audiovisuel, qu’il s’agisse des comédiens, des techniciens, des professionnels de la réalisation ou de la production. Dans le script, il faut alors faire figurer toutes les informations nécessaires aux différents corps de métier du cinéma. Il comporte donc le numéro de la séquence, du plan, des indications de cadrage, du support ou du mouvement de la caméra ainsi que la mention d’éventuels effets spéciaux. 

La première erreur à éviter est par conséquent de ne pas mettre suffisamment d’informations dans son script. Lors de son écriture, il faudra en parallèle lister le nom des comédiens présents pour telle séance, tel jour, leur costume, leur coiffure ou leurs accessoires. Le script doit comprendre des informations à propos de tous les détails qui garantissent la qualité et la continuité du projet audiovisuel. Son écriture doit permettre d’éviter, par exemple, les faux raccords. Si un comédien prend son verre de la main droite, le script le mentionne en vue qu’au plan suivant, le comédien le tienne bien de la même main. 

 

1. Ne pas respecter la structure du script 

Puisqu’il s’agit d’un document de travail à visée technique, le script est encadré par une écriture très structurée. Chaque page est munie d’un en-tête horizontal avec le numéro de la séquence, du plan et les principales indications pour le personnel de cadrage, de gestion de la lumière ou des effets spéciaux. 

Le feuillet est ensuite divisé en deux colonnes. On inscrit à gauche une description succincte du jeu de scène (comme les didascalies) et le mouvement de la caméra qui l’accompagne. Dans la colonne de droite, on retrace les répliques des acteurs. 

Visuel - erreurs écriture script

2. Adopter une rédaction inappropriée dans l’écriture du script 

Attention, une des erreurs à ne surtout pas commettre, c’est de confondre script, œuvre littéraire et scénario. Le script est caractérisé par son écriture neutre et ses détails techniques. Le scénario retrace l’intégralité de l’histoire du film, il comprend une trame narrative et donne de nombreux détails sur l’histoire. 

Par ailleurs, le style d’écriture d’un script doit être technique, précis et incisif. Il faut donc privilégier les termes de l’audiovisuel, le présent simple et des adjectifs qualificatifs sans fioritures ni tournures de style. Dans le script, inutile d’en dire trop sur la psychologie des personnages ou même d’y faire référence si cela n’est pas nécessaire aux équipes des techniciens du son, de la lumière ou des images. 

 

3. Improviser l’écriture du script 

Pour réussir l’écriture d’un script, il est important de se former au métier. La scripte est responsable de l’écriture des documents permettant la continuité de la réalisation d’un projet audiovisuel. Lors de l’écriture de son script, c’est ce professionnel qui fait le lien entre le montage et la direction de production. 

Lors de son travail d’écriture, la scripte va en premier lieu lire le scénario, l’analyser et collecter toutes les informations techniques possibles auprès des intervenants de production. Dans cette phase d’écriture, la scripte doit être en mesure de fournir des informations quant à la durée de l’œuvre, au découpage de chaque scène ainsi que du nombre de comédiens nécessaires. 

Avant même l’écriture du script, il faut alors réaliser un pré-minutage du film en utilisant un chronomètre et en rejouant le scénario. Pour éviter les erreurs et fournir des indications réalistes, le script doit connaître le rythme que le réalisateur souhaite donner à son œuvre. 

Par ailleurs, en vue d’adapter son script à la réalité, d’éviter des erreurs et les improbabilités, il est important que la scripte participe aux répétitions. C’est pour toutes ces raisons que l’écriture du script intervient après une ou plusieurs réunions de préproduction. 

Visuel - erreurs écriture script

4. Ne pas s’entraîner à l’écriture de script 

Afin de réussir à tout prévoir et à ne pas commettre d’erreur lors de l’écriture de leur script, les professionnels s’entraînent le plus rapidement possible. Généralement, ils suivent des formations spécialisées en audiovisuel caractérisées par l’alternance. Grâce à de nombreux stages en immersion et à des projets pratiques, les étudiants commencent très tôt dans leur cursus à manipuler l’écriture de script. 

En multipliant leurs interventions sur les tournages, ils accumulent de l’expérience professionnelle, observent de très nombreuses manières de travailler et parviennent à anticiper tous les besoins d’informations techniques à faire figurer dans leur script. 

Pour éviter des erreurs importantes dans l’écriture du script et fournir un document véritablement technique, il est conseillé de participer à un maximum de projets audiovisuels possibles. C’est en observant le travail de tous les corps de métier du cinéma que l’on comprend mieux leurs contraintes, leurs exigences et leurs besoins en support technique. Par exemple, en suivant une bonne formation spécialisée en audiovisuel, les étudiants découvrent toutes les problématiques d’un tournage de cinéma : installation des rails, mouvement de la caméra, besoin de luminosité, etc. Ils se nourrissent de ces expériences et de ces apports pédagogiques en vue de proposer une écriture de script complète.

Visuel - erreurs écriture script

L’ESIS offre à ses étudiants de se former au plus haut niveau académique et technique dans le cinéma, le son et la musique. Les étudiants du Mastère Communication et Production Cinématographique ainsi que du cycle de spécialisation Réalisation et Production Sonore apprennent tout de l’écriture technique en vue de ne pas faire d’erreurs lors de l’écriture de leur script. 

Le ou la scripte junior peut obtenir une rétribution de 2500 € nette par mois en début de carrière. Selon son expérience professionnelle et les projets auxquels il ou elle a participé, ce salaire peut considérablement et rapidement augmenter. 

Bachelor Son et Musique de l’ESIS : tout ce qu’il faut savoir

Publiée le 25 April 2023

Pour se lancer dans une formation dans le son et la musique, mieux vaut miser sur la pratique. À ce titre, le Bachelor Son et Musique de l’ESIS propose une formation immersive dans ces métiers passionnants et en constante évolution afin de produire la nouvelle vague de professionnels de l’audio. 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce qu’un Bachelor Son et Musique à l’ESIS ? 

Le Bachelor Son et Musique est une formation de trois ans qui combine une immersion dans le monde du son et de la musique avec une solide base académique. Cette formation s’adresse aux passionnés qui souhaitent se lancer dans une carrière dans l’industrie de l’audio.L’ESIS est une école spécialisée dans les métiers de l’audio, qui offre des formations de haut niveau dans des domaines tels que la production musicale, le sound design, le mixage, ou encore le mastering. Le Bachelor Son et Musique est l’une des formations phares de l’école. 

Ce Bachelor, c’est surtout une formation avec des objectifs pédagogiques ambitieux. 

  • Maîtriser les techniques audio et sonores 

  • Effectuer des prises de son sur des sets de tournages 

  • Enregistrer tous types de musique en live ou en studio via différentes consoles professionnelles 

  • Masteriser des albums via des consoles professionnelles 

  • Sonoriser des salles de spectacles 

  • Capter tous types de spectacles et de sons via des consoles et des micros professionnels adaptés 

  • Mixer et post-produire tous types de projets audiovisuels et/ou cinématographiques (reportage, clip, short-comédie, publicité, court-métrage) via des logiciels professionnels adaptés et produire des émissions de radio et des livres-audio, du pitch à la diffusion. 

En bref : apprendre tous les métiers liés au travail du son et de la musique. 

 

Une expérience immersive 

L’une des caractéristiques les plus intéressantes du Bachelor Son et Musique de l’ESIS est l’expérience – très immersive qu’il offre aux étudiants. Loin des salles de classe classiques et des longues heures de cours théoriques, tout l’enseignement de ce cursus repose sur la pratique : il s’agit de “learning by doing” (littéralement, apprendre en faisant).Dès le premier trimestre, ils sont plongés dans un environnement professionnel, avec un accès complet à des studios d’enregistrement et à des équipements de pointe. Cette immersion leur permet d’acquérir rapidement des compétences pratiques et de travailler sur des projets concrets. 

Festival de musique, captation en direct sur des projets de courts-métrages, cours de bruitage, enregistrement live de chanteurs et de musiciens… Tout est fait pour former les étudiants aux exigences de ces métiers.En plus d’être formés par des professionnels en activité du son et de la musique, les étudiants de l’ESIS bénéficient d’un programme qui allie des périodes de cours et des périodes de stage. Un rythme unique pour se former directement aux côtés de leurs futurs collègues. 

 

Visuel - bachelor son et musique

 

La pratique : obligatoire dans les métiers du Son et de la Musique 

Dans les métiers du son et de la musique, la pratique est indispensable. Les employeurs recherchent des professionnels capables de produire des résultats concrets, et le Bachelor Son et Musique de l’ESIS est conçu pour répondre à cette exigence. Tout au long de la formation, les étudiants travaillent sur des projets concrets à la difficulté croissante, sous la supervision d’enseignants expérimentés. C’est grâce à ces projets que les étudiants acquièrent compétences et expériences : c’est bon pour leur développement personnel mais également pour celui de leur CV. Chacun des projets réalisés apporte un crédit supplémentaire au parcours des étudiants. 

Ce type d’apprentissage est très formateur pour intégrer les métiers du son et de la musique. En effet, ce sont des domaines en constante évolution, toujours à la recherche de nouveaux talents. Il faut pratiquer encore et encore pour prendre l’habitude de se tenir au courant des dernières innovations techniques et, surtout, apprendre à manipuler ce nouveau matériel au plus tôt.Cela permet aux étudiants de l’ESIS de se maintenirau mieux des perspectives d’embauches.  

 

Focus sur le programme 

Le Bachelor Son et Musique de l’ESIS est divisé en trois années, chacune avec un objectif spécifique. Les étudiants apprennent les bases de l’audio et de la musique, ainsi que les compétences pratiques nécessaires pour travailler en studio. Année 2, c’est le moment des choix. Deux options s’offrent aux étudiants : Son / Ciné / Télé / Radio ou Musique / DJ / Studio Live. À chacun sa spécialité, à chacun son domaine d’appétence, mais pour tous la même discipline. Il s’agit avant tout d’approfondir ses connaissances et d’affiner son orientation professionnelle. 

La 3e année, la plus importante, est celle des plus gros projets. Les acquis sont mis en œuvre au travers d’exercices et de projets d’exigence professionnelle. Les projets sont donc, par essence, plus avancés. Au programme : enregistrement live d’artistes lors de festival, production musicale, sound design de production cinématographique en partenariat avec les filières audiovisuelles de l’école. Apprendre comme un professionnel, c’est aussi savoir dès le départ comment travailler avec des collègues d’une autre branche technique. 

 

Visuel - bachelor son et musique

 
Poursuites d’études et débouchés 

Après l’obtention de leur diplôme, les étudiants du Bachelor Son et Musique de l’ESIS ont plusieurs options. Ils peuvent poursuivre leurs études en Mastère Réalisation et Production Sonore, ou bien se lancer directement dans une carrière dans l’industrie de l’audio. Les débouchés pour les diplômés du Bachelor Son et Musique sont nombreux et variés, allant de la production musicale à la post-production pour les films, en passant par le sound design pour les jeux vidéo et les publicités. En voici une liste nonexhaustive : 

  • Ingénieur du son 

  • Assistant studio 

  • Opérateur de mastering 

  • Chef opérateur du son 

  • 1er assistant du son ou perchman 

  • 2nd assistant du son 

  • Chef opérateur du son auditorium 

  • Monteur son 

  • Mixeur 

  • Opérateur de cabine ou recorder 

  • Bruiteur 

  • Sonorisateur 

  • Créateur son 

  • Régisseur son 

  • Ingénieur du son retour 

  • Ingénieur de son façade 

  • Opérateur de prise de son 

Pour en apprendre plus sur le Bachelor Son et Musique, rendez-vous directement sur notre site web : www.esis-paris.fr 

La production sonore au service de la narration : focus sur le Mastère Son

Publiée le 18 April 2023

La production sonore est un élément clef dans la narration de projets audiovisuels. Les étudiants formés au Mastère Réalisation et Production Sonore de l’ESIS sont spécialisés dans cet aspect de la production. Ils sont formés à collaborer avec d’autres professionnels de l’audiovisuel pour créer des projets innovants. 

 

 

 

 

 

 

La production sonore, élément clef de la narration

La production sonore est un élément clef dans la création de projets audiovisuels. Elle permet de créer des ambiances, des effets sonores et même de composer des musiques uniques qui participent à la narration de l’histoire et à la création d’une émotion qui sera transmise au public.  

Les futurs professionnels, formés grâce au Mastère Réalisation et Production Sonore de l’ESIS, sont préparés à développer des compétences spécifiques. Ces dernières les rendent à même d’utiliser le son de manière efficace dans la plupart des projets audiovisuels. Ce programme de formation permet aux étudiants de se spécialiser dans la production sonore et d’apprendre à travailler en collaboration avec d’autres professionnels de l’industrie multi médiatique. 

 

Publicité, documentaire, et film d’animation 

La production sonore est utilisée dans de nombreuses industries. On retrouve notamment la publicité, les documentaires et les films d’animation. Dans la publicité, le son est utilisé pour créer des ambiances et véhiculer des émotions qui incitent le public à acheter un produit ou un service. Dans les documentaires, le son est plutôt utilisé pour donner vie aux images ainsi que pour transmettre, cette fois-ci, des informations au public. Dans les films d’animation, le son est utilisé pour créer des univers sonores qui participent à l’immersion du public dans l’histoire. 
   
Les professionnels formés à la réalisation et à la production sonore sont capables de travailler dans ces différents contextes et de créer des productions sonores qui participent à la narration. Ils sont formés à la prise de son, à la création d’effets sonores et de musiques, ainsi qu’à la post-production sonore. 

 

Compétences acquises après un Mastère dans le Son 

A la fin de ce Mastère, les étudiants possèdent une solide compréhension de la théorie de la narration. Ils sont en mesure d’appliquer cette connaissance pour créer une ambiance sonore qui soutient la narration du projet. Ils savent comment utiliser la musique, les effets sonores, les dialogues mais aussi les silences pour créer une expérience sonore immersive qui permet au public de se plonger dans l’histoire. 

De plus, les futurs professionnels formés par l’ESIS sont capables de concevoir et de produire des éléments sonores de haute qualité, tels que des enregistrements de terrain, des voix off et des bandes sonores originales. Ils sont aussi formés à l’utilisation de logiciels professionnels comme Pro Tools, pour éditer et mixer des sons avec une qualité optimale. Ces logiciels sont étudiés en cours mais également directement en entreprise. En effet, ce Mastère est un cursus en alternance. De ce fait, les étudiants sont immédiatement plongés dans un environnement professionnel, ce qui permet une meilleure insertion dans le monde du travail. 

 

Visuel - production sonore mastère ESIS

Collaboration interdisciplinaire 

Également très importante dans la production sonore, la collaboration avec d’autres professionnels de l’audiovisuelLes réalisateurs, les scénaristes, les monteurs et les animateurs, sont de précieux collègues pour créer des projets multimédias innovants. La clef d’une production sonore réussie, c’est la communication. Elle permet de produire un projet cohérent et de haute qualité. 

La collaboration interdisciplinaire est bénéfique pour la production sonore, car elle permet aux professionnels du Son de mieux comprendre l’histoire et les intentions de la production. En travaillant en étroite collaboration avec les autres membres de l’équipe, le producteur Son peut créer l’ambiance la plus proche possible du projet du réalisateur. Cette collaboration entre métiers de l’image est hautement encouragée à l’ESIS. Les étudiants travaillent sur de nombreux projets communs tout au long de leur formation, les filières sont constamment mélangées et leurs rendus sans cesse mis en parallèle. 

 

Des projets multimédias qui intègrent la production sonore 

De nombreux projets multimédias innovants sont créés chaque année par des professionnels du son. Parmi les exemples les plus remarquables (et bien souvent les plus appréciés du grand public) on retrouve les jeux vidéo, les installations sonores, les expériences de réalité virtuelle et les spectacles en direct.  

Les jeux vidéo sont un exemple parfait de la façon dont la production sonore peut améliorer l’expérience utilisateur. Les professionnels du son peuvent créer des bandes sonores immersives qui permettent aux joueurs de se plonger pleinement dans l’histoire, tout en créant des effets sonores réalistes pour améliorer l’immersion. 

Les installations sonores sont également un exemple d’utilisation innovante de la production sonore. Grâce à elle, il est possible de concevoir des installations sonores pour des espaces publics comme les musées, les centres commerciaux ou les parcs, dans le but de créer des expériences sonores immersives et interactives. 

Les expériences de réalité virtuelle offrent également de nombreuses possibilités pour la production sonore. Les professionnels du son peuvent créer des environnements sonores réalistes pour compléter l’expérience visuelle de la réalité virtuelle, créant ainsi une immersive pleine, à 360 degrés.   

 

Visuel - production sonore mastère ESIS

 

Un atout pour les professionnels 

La production sonore est donc un élément crucial de la narration dans les projets multi médias ou cinématographiques. Les professionnels formés au Mastère Réalisation et Production Sonore de l’ESIS sont spécialisés dans cet aspect de la production et acquièrent les compétences nécessaires pour travailler dans différents contextes de l’industrie audiovisuelle. Ils sont également formés à collaborer avec d’autres professionnels pour créer des projets multimédias innovants. 

Un Mastère Son, c’est une formation idéale pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans la production sonore et la narration. Les compétences acquises lors de cette formation sont des compétences très recherchées dans le monde professionnel car elles permettent de travailler sur des projets ambitieux mais aussi très variés. 

La production sonore, c’est un domaine en constante évolution. Avec l’arrivée de nouvelles technologies et de nouveaux formats audiovisuels, les professionnels du Son sont constamment amenés à se former, se reformer et à s’adapter pour rester à la pointe de leur domaine et continuer à proposer des productions sonores innovantes et captivantes. 

 

Les débouchés 

Après un Mastère Réalisation et Production Sonore délivré par l’ESIS, les étudiants peuvent prétendre à des postes dans de multiples secteurs : 

  • Chaînes de télévision 

  • Plateformes VOD 

  • Sociétés de production 

  • Sociétés de post-production 

  • Salles de spectacles, de concerts 

  • Studios d’enregistrements 

  • Studios de mixages 

  • Maison de disque 

  • Éditeur 

Métro et tournages : focus sur ces plateaux souterrains

Publiée le 11 April 2023

C’est une histoire d’amour qui dure depuis presque 100 ans maintenant : les métros parisiens et le cinéma. Tous les ans, de nombreux films sont tournés dans les stations de la RATP. Ces plateaux de tournage sur roues sont pris d’assaut, en particulier sur la ligne de métro 11. Une ligne que les étudiants se rendant à l’ESIS peuvent être amenés à prendre pour se rendre en cours, sur le campus de la Grange-aux-Belles.

 

 

 

 

 

 

L’ESIS : vivre le cinéma au quotidien 

Vivre pour le cinéma, c’est une passion qui ne s’improvise pas. Au petitdéjeuner : un film. Au déjeuner : une série. Au dîner : une trilogie. À l’ESIS, on va encore plus loin. En plus d’avoir un campus au bord du canal Saint-Martin, un lieu de tournage culte de grands films français comme Lefabuleux destin d’Amélie Poulin, l’ESIS n’est qu’à quelques minutes à pied de la ligne 11 du métro parisien. Rien d’incroyable ? Et pourtant, cette ligne sert tous les ans de plateau de tournage plus vrai que nature pour de nombreux films. 

Ces tournages se font en partenariat direct avec la RATP, plus cinéphile qu’il n’y parait. En 2019 d’ailleurs, elle collabore à la création d’un livre qui retrace son histoire avec le cinéma. Rédigé par Fabienne Waks, “Les lignes du 7e art” est un recueil de photographies, d’archives et de témoignages qui retrace le parcours sinueux des lignes franciliennes et de l’art de la caméra. Les métros, les bus, les tramways, les RER et même le funiculaire : vous les avez déjà tous vus quelque part sur vos écrans.  

 

Des films emblématiques…et souterrains 

Lieux cultes de la vie parisienne, il n’est pas étonnant de retrouver les différentes lignes de transport en commun sur le grand écran. Les lignes de métro, ce sont les actrices qui vieillissent le mieux: sous l’œil avisé de la RATP, elles n’ont pas pris une ride depuis 1930.Le métro, un lieu de caractère bien frenchy qui accueille aussi bien des films noirs que de la comédie, des films d’actions et des drames sentimentaux. Rien que durant ces dernières décennies, la RATP peut se vanter d’avoir participé à de véritables pépites cinématographiques comme : 

  • Le Brio (2017) : Le film d’Yvan Attal compte l’une de ses scènes fétiches sur la ligne 3bis de la station Portes des Lilas. Grâce à ce film d’ailleurs, Camélia Jordana remporte le César du meilleur espoir féminin.  

  • Les femmes de l’Ombre (2008) : La station Porte des Lilas a droit à un nouveau nom, Concorde, et à un voyage dans le temps dans ce film de Jean-Paul Salomé. Il se passe dans les années 1940, en pleine guerre d’espionnage durant la Résistance Française. 

  • Le fabuleux destin d’Amélie Poulain(2001) : Et oui, même l’un des plus grands succès de Jean-Pierre Jeunet, prend place dans le métro. Cette fois-ci, la station est renommée Abbesses et voit passer Audrey Tautou en quête d’un fameux photomaton. 

  • Subway (1985) : Comme bien souvent avec Luc Besson, tout est dans le titre. Le film ne se passe presque qu’exclusivement au cœur des différentes lignes de métro. Roulades, glissades, descente de police, course poursuite et un bœuf musical pas si improvisé que ça. 

Des films, mais pas que, les métros sont également le théâtre de plusieurs séries à succès : “À bout Portant”, “Le Bureau des Légendes”, “Engrenages”, “Sense 8”, “Julie et Julia”, “The Patriot”…   

 

Modalités de tournage 

À peine freinés par la crise sanitaire, les tournages se multiplient(une 60aine de production en 2018 et près de 28 films en 2020 selon le groupe RATP): un rythme néanmoins savamment surveillé. Pas question de perturbé le trafic plus que nécessaire, même au nom de l’art. Mais alors, tourner dans les locaux de la RATP, comment ça marche ? 

Premièrement, il faut bien veiller à transmettre sa demande à la direction de communication du groupe 3 à 4 semaines avant le début du tournage, 8 s’il s’agit d’une date pendant la période estivale de juillet et août. Tournage en service voyageur, tournage à la station cinéma RATP, en bus (modernes ou d’époque), sur les rames historiques Sprague-Thomson, sur les lignes aériennes 2, 5 et 6 : à chaque plateau ses horaires. Les tournages dépendent également tous de la faisabilité technique, à savoir, le matériel, les disponibilités du personnel et l’accord de la direction de communication. Un contrat complet donc, mais pas peu cher : certains tournages en station peuvent monter jusqu’à 20 000 (c’est d’ailleurs le tarif d’une journée pleine à la station cinéma La Porte des Lilas). Mieux vaut ne pas manquer sa scène ! 

La station cinéma : la Porte des Lilas 

Parmi les lieux de tournage souterrains les plus connus, on retrouve la “station cinéma” de la RATP : la Porte des Lilas. Cette station, située sur la ligne 11, est fermée au public depuis 1930 mais pas inanimée pour autant. Chaque année, la station accueille autour de 5 films à elle toute seule. Passée une porte dérobée, des tunnels et des quais somme toute assez ordinaires s’enchaînent. À une exception près. Les panneaux publicitaires. Ceux-ci sont équipés de fonds bleus pour que les différentes équipes de tournage puisse mettre des éléments correspondant à l’univers de leur production. 

En tout, en partant de cette station, les réalisateurs et autres faiseurs de films disposent d’1km de tunnels et 1km de voie de circulation sur lesquels des conducteurs de métro peuvent faire rouler les wagons aux environs de 10km/heure. Équipes comprises, la station peut recevoir jusqu’à 200 personnes. Ce qui fait tout le charme de la Porte des Lilas, c’est qu’elle s’adapte facilement à toutes les époques, permettant ainsi des possibilités de tournage infinies. De même, la RATP s’applique à conserver les décors de chaque époque : depuis les années 1920 à nos jours, bancs en bois, costumes de conducteur et carreaux de mosaïque compris. 

La station de la Porte des Lilas n’est pas la seule dédiée au cinéma : elle a une acolyte, la station désaffectée Haxo, qui débouche sur un culdesac. Paris regorge de lieux de tournage insolites et emblématiques, d’où le choix d’emplacement de l’ESIS. Grâce à ce cadre côtoyé des plus grands cinéastes, les étudiants baignent dès les premières années de formation dans leur futur milieu professionnel. 

Quelles sont les perspectives d’emploi après un Bachelor à l’ESIS ?

Publiée le 4 April 2023

Image, montage, production, son, musique, cinéma, fiction, spectacle vivant, télévision, … : les possibilités d’emploi sont innombrables après un Bachelor à l’ESIS. Focus sur une partie de ces métiers de passion.

 

 

 

 

 

 

2023 : comment se porte le marché de l’emploi ? 

S’embarquer dans des études de cinéma, de VFX, de son ou de musique, cest s’orienter vers un futur métier captivant et passionnant : c’est se destiner à une vocation. Mais comment se porte le marché de l’emploi dans ces secteurs ?

Si le cinéma a connu un coup dur avec la crise sanitaire, il finalise doucement sa reconstruction et affiche des chiffres encourageants, selon Jobteaser et le CNC (le Centre National du Cinéma) on compterait : 95.5 millions d’entrées en 2021 en France, 25 millions d’euros de budget pour le cinéma en Île-de-France, 40.6% de films français à l’affiche (au coude à coude avec les films américains : 43%), et 42% de femmes artistes et techniciennes employées pour la production de films de fiction (c’est presque paritaire, un vrai record).

De son côté, l’industrie musicale poursuit sa mutation vers le numérique, attirant un public toujours plus varié et favorisant les producteur indépendants grâce aux plateformes de streaming comme Deezer, Spotify, SoundCloud ou Apple Music.  

Après un Bachelor Cinéma et VFX 

Le cinéma et l’audiovisuel s’illustrent parmi les vecteurs les plus populaires et fructifiants de l’Hexagone. L’équipent évolue en même temps que la demande et les sommes investies dans cette industrie se multiplient, créant chaque jour de nouvelles opportunités pour les jeunes diplômés voulant se lancer dans la vie professionnelle au sein de l’audiovisuel. Le cursus Cinéma et VFX de l’ESIS prépare efficacement à rejoindre cet univers en formant les étudiants aux divers débouchés possibles après ce Bachelor : écriture, mise en scène, image, production, post-production et effets spéciaux.

De larges panels d’activités donc, mais quels sont les métiers qui recrutent le plus en 2023 ?

  • Scénariste : très créatif et bon communicant, c’est lui qui guide les équipes dans le tournage. Pour concrétiser le scénario qu’il a au préalable écrit.
  • Réalisateur : organisé et véritable manager dans l’âme, il est celui qui donne vit au scénario et travaille de très près avec le scénariste.
  • Machiniste : il repère les lieux de tournage, installe, prépare, teste et démonte tout ce qui se rapproche de la prise de vue et des décors (NB : c’est aussi le préposé au clap)
  • Technicien des effets spéciaux : en collaboration avec les équipes techniques, il est celui qui met en place les éléments scéniques nécessaires pour, plus tard, y intégrer les effets spéciaux en post-production.
  • Directeur de post-production : post-produire un film, ok. Mais avec quelqu’un pour diriger les opérations, c’est quand même mieux. Il organise, planifie, monte, et étalonne. 

Visuel - employabilité après un bachelor

Après un Bachelor Son et Musique 

Les mutations audio-numériques modifient continuellement les métiers du son et de la musique. Mais bonne nouvelle : elles renouvellent également sans cesse les méthodes de travail ce qui a pour conséquence de rendre le secteur toujours plus amateur de nouveaux talents. Une porte d’entrée royale pour les jeunes diplômés de l’ESIS. Avec les3 ans de formation, ils sont prêts à concilier une discipline classique et de toutes nouvelles ressources.

Après le cursus, les diplômés du Bachelor Son et Musique ont accès à un grand nombre de métiers dans la musique, le spectacle vivant, ou le cinéma comme :

  • Ingénieur du son : c’est le responsable de la production audio d’un enregistrement musical.
  • Assistant studio : il prépare les sessions de travail des enregistrements et des mixages.
  • Opérateur de mastering : il homogénéise, hiérarchise et les optimise les mixes en fonction des exigences techniques.
  • Chef opérateur du son : c’est l’interlocuteur privilégié du réalisateur, rien de plus normal pour celui qui met en scène le son d’un scénario.
  • Perchman : il s’occupe, entre autres, du placement des microphones aux distances adéquates. C’est à dire en dehors du cadre de l’image et au plus près des comédiens.

En plus de ces métiers, les diplômés ESIS peuvent trouver leur place dans une carrière de : 2nd Assistant du son, Chef opérateur du son auditorium, Monteur son, Mixeur, Opérateur de cabine ou Recorder, Bruiteur, Sonorisateur, Créateur son, Régisseur son, Ingénieur du son retour, Ingénieur du son façade, ou même Opérateur prise de son. 

Optimiser son employabilité 

Pour s’assurer de pouvoir évoluer dans les métiers du cinéma, de la VFX, du son ou de la musique, il est important de savoir rester fluide. C’est très bien d’être calé dans un domaine, mais attention de ne pas vous enfermer dans un seul et unique métier. Plus vous accumulez d’expériences dans des domaines variés, plus vous vous ferez des contacts, plus vous montrerez votre passion pour ces différents corps de métiers.

La multiplicité garantit une employabilité optimale : et c’est bien cette diversité qui est mise sur le devant de la scène à l’ESIS. 

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