Entre passionnés de la scène : l’ESIS rencontre Jamel Debbouze

Publiée le 17 octobre 2022
Entre passionnés de la scène : l’ESIS rencontre Jamel Debbouze

Comment bien commencer une saison de Masterclass ? L’ESIS vous donne son astuce : invitez une vedette du stand up et du cinéma français. A la veille de la sortie du “Nouveau Jouet”, l’amphithéâtre est bondé. Les étudiants sont prêts à rencontrer Jamel Debbouze. L’acteur et humoriste et là pour trois raisons principales : transmettre sa passion pour le cinéma et la scène, dévoiler les coulisses de tournage et d’écriture d’un film, et, surtout, encourager les étudiants à voir toujours plus grand. 

Voir plus grand, c’est le mot d’ordre de la pédagogie de l’ESIS. Ça vaut aussi pour ses Masterclass. Cette fois-ci, l’Ecole Supérieure de l’Image et du Son accueille Jamel Debbouze sur son campus du 10e arrondissement (Paris). Humoriste, acteur, et producteur : la vedette française ajoute une nouvelle corde à son arc, celle de la transmission. Transmission de savoir-faire, mais surtout de passion. Au fil de cette rencontre, il évoque aussi bien son parcours que ses inspirations et aspirations. Quelle a été sa première scène, son premier public ? Puis, quel a été son premier film, son premier rôle ? Et surtout, qu’est-ce que ça fait d’être un visage connu à l’échelle nationale ? 

Jamel Debbouze sourit en se remémorant ses premiers souvenirs de gloire: “Le cinéma c’était un accident. Moi, je voulais faire de la scène. Quand le succès est arrivé avec Astérix, je me suis retrouvé comme adoubé du cinéma. Parce que, quand toute la France te dit que c’est super, c’est à ce moment-là que tu deviens acteur”. Son métier, il l’a découvert grâce à des associations culturelles comme la MJC (Maisons des Jeunes et de la Culture), mais surtout grâce aux personnes qui lui ont tendu la main. C’est un état d’esprit que je mets un point d’honneur à conserver au Comedy Club, et que je retrouve aussi au Marrakech du rire confie l’acteur. C’est aussi cet état d’esprit qu’il veut transmettre aux étudiants de l’ESIS : de la solidarité, une bonne dose de confiance en soi et surtout une confiance absolue en l’avenir du cinéma.  

Le Nouveau Jouet 

Dans, le Nouveau Jouet, Jamel devient Sami.Sami vit heureux en banlieue, il a une femme, des amis, et des voisins. Il travaille comme gardien de nuit dans un immense magasin de jouets. Arrive Alexandre, le fils d’un homme très riche. En quelques instants, Sami devient le nouveau jouet de ce petit garçon. C’est l’histoire d’un enfant de milliardaire : il est très triste parce qu’il a tout, absolument tout, mais pas l’essentiel” résume Jamel Debbouze. Faire le remake du film de Francis Veber, c’était tout un challenge pour l’acteur. Il avait déjà tenté l’aventure 15 ans plus tôt. Jamel raconte “Il (Francis Veber) nous a ouvert la porte il était 19h, et à 19h15 on rentrait chez nous avec une mauvaise nouvelle. Il ne voulait absolument pas qu’on touche à son œuvre parce qu’il était convaincu qu’on allait la massacrer. Et il avait raison. A l’époque en tout cas. Lorsque l’occasion s’est représentée Jamel Debbouze savait exactement quoi apporter au personnage de Sami. 

Quelques jours plus tôt, les étudiants de l’ESIS ont eu la chance de voir le film en avant-première lors d’une projection privée. Cette Masterclass est donc l’occasion parfaite d’en discuter avec l’un des acteurs principaux. Les questions des étudiants s’enchaînent dans l’amphithéâtre. Les réponses aussi. La Masterclass se conclue. Jamel Debbouze est ravi d’apercevoir l’avenir du cinéma dans les yeux des étudiants. Il affirme : “J’ai confiance en cette génération”.

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