Branchez les micros et montez le son : les Bachelors Son de l’ESIS organisent leur propre festival de musique
L’amphithéâtre est à peine reconnaissable. En un jour seulement, il s’est transformé en véritable scène ouverte. Les jacks sont branchés, les micros bien installés sur les trépieds, et les mandarines sont placées sur la grande structure de fer. Face à la scène, des caméras. Elles sont prêtes à enregistrer. Un peu plus en retrait, les consoles de mixage éclairent les visages concentrés des étudiants. Ils sont parés, prêts à accueillir les premiers groupes.
Comme l’ESIS aime proposer de nouveaux challenges à ses étudiants, ce festival ne fait pas exception. Les Bachelors ont deux jours pour enregistrer et faire le mixage… en live ! C’est-à-dire que les groupes sont filmés en direct. C’est un exercice qui requiert beaucoup de concentration et une grande faculté d’adaptation. Il faut également être attentif à tous les éléments (sonores, mais pas que) autour de soi. De quoi stresser un peu c’est vrai. Malgré cela, Adrien et Emmanuel, étudiants à l’ESIS sont unanimes : ils ont adoré l’expérience. C’était à la fois motivant et gratifiant. Eh oui, quoi de mieux que de pouvoir montrer une maquette professionnelle à la fin de l’exercice ?
Concrètement
Pour cet exercice, des musiciens professionnels se sont prêtés au jeu. Chaque groupe à son propre univers. Un duo de balafons tout droit venu du Bénin, une chanteuse orientale à la voix aérienne, et non pas un ni deux mais bien cinq artistes qui ont fait danser l’ESIS sur des rythmes Cubains. Le but : 3 jours pour capter les multiples facettes sonores de chaque groupe.
Le planning est chargé. Les étudiants n’ont qu’une demi-journée par groupe, sauf pour le dernier qui s’est vu offerte une journée complète sur la scène de l’ESIS. Au travers de cette expérience, les étudiants ont rencontré plusieurs contraintes dont le temps, la réactivité et la communication avec les artistes lorsqu’un problème technique arrive. Pour Adrien Milliard, étudiant en 3e année, Bachelor Son à l’ESIS, “cette expérience reste stressante, mais derrière c’est très gratifiant de voir les musiciens contents de notre travail”. Fier de leur journée, le groupe cubain a même donné un petit concert privé aux étudiants, mettant fin au challenge dans la bonne humeur.