Quel est le rôle du producteur audiovisuel ?

Publiée le 15 septembre 2021
Quel est le rôle du producteur audiovisuel ?

Le producteur audiovisuel assure la fabrication d’une œuvre de sa conception à sa diffusion. À ce titre, il endosse plusieurs rôles : gestionnaire financier, validateur de contenu et chef d’équipe. Quelles sont précisément ses missions et comment bien se former au métier ?

Quelles sont les missions principales du producteur audiovisuel ?

Le producteur audiovisuel peut travailler pour une entreprise de production ou une chaîne télévisée. De nos jours, il peut être un chef d’entreprise et travailler pour son propre compte. Dans ce cas, c’est lui qui assume le financement des films et les risques financiers.

Il reçoit les projets d’œuvres audiovisuelles de la part des auteurs ou des réalisateurs. Dans certains cas, il peut être lui-même à l’origine du projet de création du film qu’il produit. Après réception d’une proposition (et s’il la valide), il en fera établir le budget ou mettra en place les contrats nécessaires aux financements de l’œuvre. En ce sens, le producteur audiovisuel doit connaître parfaitement les rouages et les dynamiques de son secteur : sociétés avec lesquelles travailler, format à la mode, demande du public, etc.

C’est le producteur audiovisuel qui est chargé de constituer les équipes qui travailleront à la création d’une œuvre. Il doit donc maîtriser parfaitement tous les éléments et les étapes du processus de création d’un film ou d’un téléfilm. Il endosse la responsabilité éditoriale et financière du projet qu’il a choisi de produire, et ce jusqu’à son aboutissement et sa livraison aux chaînes de télévision ou dans les salles de cinéma.

Enfin, c’est à lui d’assurer la commercialisation de l’œuvre. Il intervient ainsi dans les stratégies et le processus de promotion et de communication. Le producteur audiovisuel est donc un professionnel avec de multiples casquettes.

Devenir producteur audiovisuel : choisir une formation complète

Pour endosser avec succès chacun de ses rôles et mener à bien ses missions, le producteur audiovisuel doit être formé à l’exercice de son métier. Dans le cadre de son apprentissage, il doit avoir eu la chance de mettre en œuvre ses compétences au sein de diverses structures.

L’expérience professionnelle est en effet un moyen d’acquérir de véritables compétences pratiques. Le dispositif de l’alternance est donc à privilégier dans le cadre d’une formation en audiovisuel. C’est une modalité d’apprentissage qui permet de se former très tôt au contact des professionnels du secteur : managers, marketeurs, artistes, techniciens et réalisateurs, etc.

Il est donc crucial de suivre une formation au sein d’une école spécialisée dans les métiers de l’audiovisuel. Ces établissements sont les seuls à même de proposer un enseignement adapté et des stages en entreprise dans des sociétés du secteur. L’ESIS propose des cursus de haut niveau académiques axés sur l’acquisition de compétences pratiques de l’audiovisuel. Ses formations sont reconnues par les recruteurs et assurent l’acquisition des connaissances nécessaires à l’exercice du métier de producteur audiovisuel.

Se former et travailler comme producteur audiovisuel est un choix judicieux : le secteur recrute. C’est un emploi riche d’échanges artistiques qui comporte une grande diversité d’activités.

Cinéma : comment faire passer un casting ?

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Cinéma : comment faire passer un casting ?

Faire passer un casting est une étape cruciale dans l’élaboration d’une œuvre de cinéma. Elle requiert un certain nombre de compétences : organisation, connaissance technique de la production d’une œuvre, capacité à analyser les prestations des acteurs, etc. Alors, quels conseils suivre pour organiser un casting quand on travaille sur une œuvre de cinéma ?

Les étapes préalables aux auditions d’un casting de cinéma

Pour faire passer un casting, la première étape est l’annonce des auditions. Elle doit comporter certains éléments essentiels sans être trop longue :

– Les dates, heures et lieux du casting et du tournage.

– La description des rôles concernés.

– Le synopsis du projet.

– Le défraiement éventuel des acteurs.

Il est très judicieux d’utiliser le canal Internet pour diffuser l’annonce : Facebook, Twitter ou autres réseaux sociaux peuvent s’avérer des relais puissants. Les billets postés également sur les sites spécialisés bénéficient d’une forte audience : cinéaste.org, castprod ou Job ciné sont d’excellentes références.

Au moment de trier les réponses, il est conseillé de ne pas dépasser 20 candidatures par personnage. Un nombre trop élevé de candidats complexifie le casting, au risque de ne plus le rendre efficace et de faire perdre du temps à l’équipe de production.

Enfin, en parallèle des étapes d’annonce du casting, il est crucial d’obtenir un lieu propice pour faire passer les auditions. Si vous étudiez dans une école, contactez les équipes administratives afin de réserver une salle de classe ou un studio le cas échéant.

Faire passer un casting : le rôle des professionnels du cinéma

Auditionner des acteurs ne s’improvise pas. Afin de s’assurer d’opter pour les bons comédiens, il est crucial d’avoir de très bonnes connaissances en cinéma. Ainsi, si le réalisateur ne participe pas à l’audition des candidats, il est préférable qu’un membre de l’équipe de création soit présent. C’est généralement le metteur en scène qui se charge de faire passer le casting du film sur lequel il travaille.

Il est important qu’un professionnel ayant une vue globale du projet puisse donner son avis quant au choix des acteurs, car il connaît parfaitement la trame narrative du projet ou la psychologie des personnages. En somme, faire passer un casting demande aussi d’avoir de très bonnes notions techniques d’art dramatique et de cinéma.

Il est donc vivement conseillé de faire passer des auditions en étant formé aux spécificités du cinéma ou dans le cadre d’un projet d’étude en audiovisuel. Les écoles spécialisées demandent à leurs étudiants de participer régulièrement à l’élaboration de projets pratiques. À titre d’exemple, les cursus de l’ESIS bénéficient d’une pédagogie axée sur l’acquisition de compétences techniques. Les participants aux formations sont amenés à travailler tout au long de l’année en collaboration avec d’autres élèves pour réaliser de véritables courts-métrages, documentaires, ou œuvres audiovisuelles de divers formats.

Pour faire passer un casting de cinéma, il faut donc être capable de bien s’organiser en amont. Pendant la phase d’audition proprement dite, il est essentiel de s’entourer de plusieurs collaborateurs afin d’obtenir divers avis sur la prestation des acteurs.

Quels débouchés après un mastère de production cinéma et audiovisuel ?

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Quels débouchés après un mastère de production cinéma et audiovisuel ?

Un mastère en production cinéma et audiovisuel est accessible aux candidats justifiants d’un niveau bac +3 minimum ou d’un titre équivalent. Il vise à l’obtention de compétences techniques en vue de l’exercice d’un métier. Cursus concret, il se déroule généralement selon la modalité de l’alternance sur un cycle en deux années. Comment reconnaître une bonne formation et qu’apprend-on à l’occasion de ce mastère ?

En quoi consiste un mastère de production cinéma et audiovisuel ?

Ce cursus spécialisé doit pouvoir apporter aux participants des connaissances techniques dans les domaines de la production, de la diffusion et de l’exploitation des œuvres audiovisuelles. Un mastère de production cinéma et audiovisuel qui propose des modules de gestion de projet, de droit et de management est vivement conseillé, pour bénéficier d’un programme d’apprentissage très complet. Afin d’accéder à une formation véritablement ancrée dans les dynamiques audiovisuelles d’aujourd’hui, le programme doit impérativement comporter des enseignements du Digital (production, montage, communication et marketing).

En effet, les participants à un mastère de production cinéma et audiovisuel se destinent à des postes à responsabilité dans des sociétés de production ou des chaînes de télévision, comme :

– Producteur de long ou court métrage. C’est le professionnel des métiers de l’audiovisuel qui recherche des projets de films et les moyens pour les créer.

– Programmateur de film. Il est le contact entre les distributeurs, les exploitants et les salles de cinéma, où il décide de mettre ou non un film à l’affiche.

– Responsable marketing. Ce professionnel conçoit un plan d’action pour promouvoir une œuvre.

– Acheteur de programmes audiovisuels. Il travaille avec de grandes chaînes et plus spécifiquement leur service programmation.

Mastère de production cinéma et audiovisuel : quelle formation choisir ?

Ce cursus spécialisé vise à la formation concrète des futurs cadres de la programmation, de la production et de l’exploitation des œuvres audiovisuelles et cinématographiques. À ce titre, un bon mastère de production cinéma et audiovisuel doit comporter et remplir des objectifs pédagogiques précis, tels que :

– L’apprentissage des techniques de cadrage dans le processus d’élaboration de projets audiovisuels nationaux ou internationaux.

– L’appropriation des méthodes de production d’œuvres télévisuelles, digitales et cinématographiques.

– Les méthodologies et les instruments du management d’équipes techniques et artistiques, et donc la gestion administrative, juridique et financière qui encadre la production d’une œuvre audiovisuelle.

– La maîtrise des outils et des méthodes de post-production.

Il est vivement conseillé de suivre son mastère au sein d’une école privée spécialisée. En effet, ces établissements offrent à leurs étudiants la possibilité de bénéficier de formations en alternance et l’apprentissage au contact des techniciens et des experts est crucial pour faire carrière dans le domaine.

À ce titre, l’ESIS propose un mastère de production cinéma et audiovisuel très recherché par les recruteurs du secteur. Le diplôme qu’il confère est reconnu par l’État comme titre de niveau 6 et la formation est accessible sur concours.

Un mastère de production cinéma et audiovisuel est un cursus très complet qu’il est crucial de suivre au sein d’un établissement spécialisé. Sa composition doit refléter la richesse et le dynamisme du secteur.

Réouverture des cinémas : quel protocole sanitaire ?

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Réouverture des cinémas : quel protocole sanitaire ?

En même temps que les autres lieux culturels, les cinémas ont été autorisés à rouvrir leurs portes le 19 mai dernier. Afin d’éviter les contagions du coronavirus, les pouvoirs publics ont strictement encadré le retour dans les salles obscures. En quoi consiste ce protocole et comment les professionnels envisagent-ils la situation après plusieurs mois de confinement ?

Un plan en trois temps pour la réouverture des cinémas

Élaboré conjointement entre le gouvernement et la Fédération Nationale des cinémas français, un plan en trois étapes doit permettre la réouverture en toute sécurité des cinémas. Il implique l’obligation, pour sa première phase, de respecter une jauge fixée à 1/3 de la capacité maximale d’accueil de la salle.

Ce ratio se veut plus fiable que lors de la première réouverture de juin 2020 où les spectateurs avaient été autorisés à occuper un siège sur deux de la salle de projection. Néanmoins, dès le 19 mai, les spectateurs arrivant ensemble pourront s’asseoir côte à côte. Si les résultats de cette première phase d’ouverture sont probants, la jauge pourra être remontée à 2/3 pour atteindre les 100 % à la fin du mois de juin, si l’évolution sanitaire le permet.

Parallèlement au taux de remplissage des espaces, les séances sont aussi distanciées dans le temps afin de limiter l’affluence du public. Un délai plus long entre deux projections doit permettre de renouveler l’air dans la salle de cinéma. Toujours pour éviter les contagions, la vente des confiseries (pop-corn, gâteaux) est strictement interdite. Si un espace de restauration extérieur existe dans l’enceinte du cinéma, il sera autorisé à ouvrir.

Le public est tenu de constamment porter un masque et une réservation en ligne est fortement conseillée afin d’éviter les contacts en caisse. Quant au personnel, il doit être masqué en toute circonstance et mettre à disposition des spectateurs du gel hydroalcoolique. En parallèle, les poignées de portes, sanitaires et salles de projection seront très régulièrement désinfectés.

Quelle est la situation attendue à la réouverture des cinémas ?

Les jauges, le couvre-feu et les restrictions à la vente ne permettront pas de programmer un nombre suffisant de séances ni d’accueillir assez de spectateurs pour qu’un cinéma de petite taille soit rentable.

En revanche, plus de 400 productions sont attendues en salle dès mai 2021. Au programme : des nouveautés, des films sortis à l’automne et restés peu de temps à l’affiche ainsi que de grands classiques.

C’est grâce aux professionnels de l’audiovisuel, tous secteurs confondus, qu’une réouverture avec autant d’œuvres de qualité est envisageable. Envisager une carrière dans l’audiovisuel et le cinéma est donc judicieux, le secteur demeure dynamique et en recherche de jeunes professionnels. Il est conseillé de suivre une formation technique dans un établissement spécialisé dès l’obtention d’un baccalauréat. À titre d’exemple, l’ESIS propose des formations de haut niveau académique dans l’audiovisuel qui bénéficient de la modalité de l’apprentissage en alternance.

Le public se dit impatient de retrouver les salles de projection. L’engouement des spectateurs et le nombre impressionnant de films à diffuser permettent d’être positifs sur la réouverture des cinémas et la santé du monde de l’audiovisuel.

Production audiovisuelle : que désigne l’acronyme « VFX » ?

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Production audiovisuelle : que désigne l’acronyme « VFX » ?

VFX, pour Visual Effects, désigne l’ensemble des effets spéciaux utilisés pour la création d’une œuvre audiovisuelle ou cinématographique. Le recours aux nouvelles technologies lors des étapes de post-production est devenu un incontournable et les recruteurs du secteur sont attentifs à l’acquisition de compétences pratiques dans le domaine. À quoi correspond précisément cette discipline et comment s’y former ?

En quoi consiste la VFX dans le monde audiovisuel ?

VFX est un acronyme répandu dans le monde du cinéma et de l’audiovisuel. Il désigne toutes les méthodes et les instruments utilisés afin d’intégrer à une production des effets spéciaux. Ces Visual Effects sont devenus incontournables dans l’élaboration d’une œuvre. Ils sont utilisés pour soutenir le mouvement d’une scène, pour animer des objets, des personnages ou pour intégrer des phénomènes visuels époustouflants (explosions, machines irréelles, etc.).

Les outils et les méthodes d’intégration des VFX concernent toutes les disciplines de l’audiovisuel et du cinéma : films d’animation, jeux vidéo, dessins animés, œuvres cinématographiques, etc. Les techniques sont donc multiples et très diverses les unes des autres, les principales sont :

– L’incrustation 3D : qui permet d’intégrer des éléments en trois dimensions à une scène en phase de post-production.

– Le rotoscoping : méthode de détourage très utilisée pour la création d’un film d’animation 3D.

– Le fond vert : autre technique d’incorporation, cette méthodologie nécessite une intervention en post-production afin de transformer le fond. Le décor a été dans ce cas numériquement créé au préalable.

Pourquoi maîtriser les outils de la VFX est essentiel pour travailler dans l’audiovisuel ?

Les instruments et les méthodes des VFX sont devenus incontournables afin d’évoluer professionnellement dans l’univers du cinéma et de l’audiovisuel. Afin d’apprendre à les maîtriser, il est fortement conseillé de suivre une formation professionnalisante au sein d’un établissement privé d’enseignement spécialisé.

En effet, les techniques des VFX sont enseignées dans le cadre de formations en post-production audiovisuelle. Elles comprennent la maîtrise parfaite des logiciels professionnels comme Maya, Nuke ou 3DFX. Leur prise en main nécessite quelques années de pratique et la participation régulière et active à des projets étudiants techniques.

Produire une œuvre intégrant des effets spéciaux est une compétence requise de la part des étudiants spécialisés en VFX et plus tard des professionnels de l’audiovisuel. En choisissant de suivre un cursus au sein d’un établissement privé, les participants s’assurent l’accès à des formations de haut niveau techniques qui offrent la possibilité de se former selon la modalité de l’alternance. En effet, c’est par la pratique régulière que s’obtient la maîtrise professionnelle de ces outils informatiques de pointe.

C’est la formule d’apprentissage que propose l’école ESIS. Son Bachelor Audiovisuel et VFX est basé sur une pédagogie de projet complétée par des stages professionnels à temps plein. Formation d’excellence, elle débouche sur les emplois de superviseur VFX, digital compositor ou 3DFX.

Un professionnel VFX doit pouvoir prendre en main les derniers logiciels de pointe de son secteur. Il est crucial qu’il effectue une veille constante des dernières avancées technologiques.

Quelle est la différence entre mono et stéréo ?

Publiée le 14 septembre 2021
Quelle est la différence entre mono et stéréo ?

Tous les appareils sont aujourd’hui capables de supporter des fichiers stéréo. Cette technique permet de donner la sensation que le son provient de diverses sources simultanément, elle recrée donc une écoute proche de la réalité. Or, quelle est la différence technique entre un fichier mono et stéréo ?

Mono et stéréo : les différences à l’écoute

Un fichier enregistré en mono n’est capturé qu’avec un seul micro (ou source de captation en termes techniques). Un fichier en stéréo est quant à lui enregistré depuis deux sources. On peut donc considérer qu’un signal stéréo, c’est l’enregistrement de plusieurs fichiers monos combinés.

En pratique, le signal mono est enregistré via un canal unique et il est possible de l’envoyer vers deux sorties audio différentes (écouteurs de gauche et de droite) avec les mêmes réglages, le même volume et sans traitement. Dans ce cas, le format reste du mono. C’est lorsque le signal présente des différences à l’écoute entre les deux canaux de sortie gauche et droit qu’il s’agit de stéréo.

Ainsi, lorsque l’on entend sur un support MP3 ou CD que le son sort par les deux sorties d’écouteurs, il s’agit de stéréo. C’est le format le plus utilisé, car il permet un meilleur confort d’écoute et une perception plus réaliste du son. C’est le mixeur son qui construit un support stéréo, soit en équilibrant deux pistes mono, soit en créant un fichier stéréo.

Quelles sont les différences d’enregistrement des fichiers mono et stéréo ?

C’est lors de l’étape de mixage que l’ingénieur du son choisira entre un fichier mono ou stéréo. Au moyen des commandes de réglage panoramiques, il place les instruments qui composent la piste audio plus à droite ou à gauche. En pratique, en plaçant la voix d’un chanteur de manière équilibrée sur les deux sorties, mais en installant une guitare à gauche et un piano à droite, on donne du relief à la piste au moment de l’écoute.

Visuellement, sur le logiciel de mixage son le fichier mono comporte une seule ligne d’onde, à la différence du format stéréo, qui en possède deux. Pour créer un format stéréo, il est possible de choisir parmi trois principales méthodes :

– La stéréo d’intensité qui consiste à régler le volume des canaux de sortie de manière différente.

– La stéréo de phase qui nécessite de décaler dans le temps (de l’ordre de quelques millisecondes) une des deux sorties.

– La stéréo par égalisation différentielle permet de créer une différence entre les canaux en atténuant certaines fréquences (les aiguës par exemple) en les compensant dans l’autre canal.

Toutes les techniques d’enregistrement, de création et de mixage son s’acquièrent à l’occasion d’une formation professionnelle. L’école ESIS propose à ce titre des formations complètes où les étudiants apprennent les différences entre fichier mono et stéréo et sont amenés à manipuler les logiciels de mixage dès le début de leur cursus.

Suivre une formation technique en alternance pour maîtriser toutes les différences entre les techniques de mono et de stéréo est capital afin de faire carrière dans le domaine. Plus avancée, l’approche Mid’Side doit être connue de tous les ingénieurs du mixage son.

Comment écrire un scénario de film ?

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Comment écrire un scénario de film ?

Un scénario est un document visant à donner aux techniciens de l’audiovisuel des indications précises dans la conduite de leurs activités. Sans effets de style ou constructions littéraires, il est difficilement lisible pour les personnes qui ne sont pas formées. Assez proche d’un texte de théâtre, il s’enrichit de commentaires et de notes d’intentions de la part du scénariste ou du réalisateur. En quoi est-il si essentiel à une création audiovisuelle, et quelles règles respecter pour écrire un scénario de film ?

Que faut-il préparer avant d’écrire un scénario de film ?

Le scénario s’adresse aux professionnels qui collaborent à la création d’une œuvre audiovisuelle et cinématographique. C’est un document technique qui ne s’écrit ni comme un roman ni comme une pièce de théâtre. Il n’est pas destiné à la lecture, mais doit être considéré comme un support de travail. Adressé à l’origine au producteur, il vise à lui donner envie de s’investir (et son capital financier) dans le projet de film.

Une fois validé, le scénario devient une référence pour tous les corps de métier de l’audiovisuel qui contribuent à la création de l’œuvre. Au moment de la rédaction, le scénariste ne doit pas perdre de vue qu’il s’adresse à presque tous les corps de métiers techniques.

Avant de se lancer dans l’écriture du scénario proprement dit, certains points sont à réfléchir. Le réalisateur rédige en premier lieu le schéma narratif destiné à ses collaborateurs. Ce résumé doit contenir :

– L’idée du film (ou son histoire).

– La documentation historique, sociale ou technique. Ce socle documentaire sera utilisé à la fabrication des décors ou des costumes par exemple.

– La narration ou le déroulé de l’histoire dans un style clair, au présent de l’indicatif avec une progression et une chute.

Écrire un scénario de film : s’adresser à des techniciens expérimentés

Ainsi, pour écrire un scénario de film, il faut respecter une structure type, divisée en trois actes :

– Exposition du contexte : présentation des personnages et de l’univers et introduction de l’élément perturbateur. En pratique, ce premier acte correspond à 1/4 du film.

– Péripéties, obstacles et épreuves du ou des personnages. C’est le point culminant de l’histoire et du scénario, qui représentera 60 % du film.

– Résolution des conflits et dénouement. Cette partie compte pour 15 % de l’œuvre cinématographique finale.

Enfin, certaines conventions professionnelles sont à prendre en considération. Par exemple, une page de scénario correspond à environ une minute de film, deux tirets signifient des dialogues interrompus. Le nom des personnages principaux doit être écrit en majuscules et le scénariste peut inscrire des indications pour les ingénieurs du son ou les cadreurs.

L’idéal afin d’apprendre à écrire un scénario de film de niveau professionnel, c’est de se former aux métiers de l’audiovisuel. Il est vivement conseillé de privilégier une école qui propose des formations comprenant la modalité de l’apprentissage en alternance. En effet, c’est en apprenant au contact des professionnels et en collaborant à l’élaboration d’une œuvre cinématographique que l’étudiant en audiovisuel saura quels éléments intégrer à sa rédaction. À ce titre, l’ESIS propose à ses élèves de collaborer tout au long de l’année à l’élaboration de véritables productions et forme à tous les métiers du secteur de l’audiovisuel.

Écrire un scénario de film, c’est respecter un cadre et un style professionnel. Ni résumé ni roman, c’est un document technique essentiel à la création d’une œuvre cinématographique.

Masteriser un album : qu’est-ce que ça signifie ?

Publiée le 3 septembre 2021
Masteriser un album : qu’est-ce que ça signifie ?

L’étape du mastering vise à mettre en valeur les éléments sonores finaux d’un album afin de les fondre en un ensemble cohérent. Garante de la qualité acoustique, cette étape suit les sessions d’enregistrement et de mixage. Plus concrètement, elle donne du dynamisme au produit audio final, c’est cette phase qui permet de ne pas augmenter ou baisser constamment le volume entre les pistes. En quoi consiste précisément cette technique et comment la maîtriser ?

Masteriser un album : pourquoi est-ce essentiel ?

Les professionnels considèrent que l’enregistrement d’un album comporte quatre étapes :

– L’écriture, qui dépend de l’artiste,

– l’enregistrement, où sont capturées les pistes audio les unes après les autres de manière indépendante pour chaque instrument,

– le mixage, qui permet d’associer ces fichiers,

– le mastering, où les pistes audio sont uniformisées afin d’atteindre une bonne qualité d’écoute.

Masteriser un album, c’est donc donner au produit final une cohérence d’ensemble. Ce travail permet d’éviter les désagréments à l’écoute (comme les problèmes de balance ou de saturation), et sublime le travail des artistes.

Pour masteriser un album, il faut donc faire preuve d’un véritable sens artistique et d’une compréhension fine de la musique. Généralement, les producteurs font appel à un technicien extérieur pour effectuer cette tâche. Une oreille externe est plus objective et sait plus aisément repérer les points à retravailler.

Les professionnels chargés de la masterisation doivent être d’excellents techniciens du son. C’est à ce moment que l’ordre des chansons de l’album est choisi, que le temps de pause entre chaque piste audio et les fondus de fin de chanson sont incorporés. Ces éléments techniques sont incontournables pour produire un album de qualité, au bon rythme d’écoute et agréable à écouter. Ainsi, le processus pour masteriser un album change en fonction du support final : CD, vinyle, ect.

Comment se former professionnellement pour masteriser un album ?

De nos jours, des plugins gratuits en ligne sont proposés pour masteriser des pistes audio. Or, ces outils ne permettent que d’augmenter le volume ou de traiter en surface certains points des fichiers. Afin d’atteindre un niveau de qualité optimale, il faut savoir prendre en main les logiciels des ingénieurs du son.

Les techniques professionnelles pour masteriser un album nécessitent du temps et une formation adéquate afin d’être maîtrisées. Idéalement, l’étudiant suit un cursus post-bac dans un établissement spécialisé. Sa formation doit comporter un volet pratique et lui permettre de se former au contact des techniciens du son. À titre d’exemple, l’ESIS incorpore à chaque parcours de formation la modalité de l’apprentissage en alternance, afin de garantir à ses étudiants un enseignement pratique et des facilités d’embauche.

Encore trop de labels indépendants ne masterisent pas les albums qu’ils produisent, ne connaissant pas les techniques et les enjeux de cette étape cruciale. Cependant, de plus en plus de maisons de production sont à la recherche de jeunes professionnels formés à ces techniques. Envisager une carrière dans ce domaine, encore considéré comme une niche des métiers de l’ingénierie du son, est donc un choix très judicieux.

Qu’est-ce que la spatialisation du son ?

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Qu’est-ce que la spatialisation du son ?

La spatialisation du son est une technique qui a pour but de donner au public la sensation que les sons proviennent de plusieurs directions à la fois. Elle vise à organiser des scènes audio en trois dimensions et s’utilise pour les appareils d’écoute domestiques comme dans le spectacle vivant. En quoi consiste-t-elle et quels sont ses enjeux ?

La spatialisation du son : confort d’écoute et réalisme

En pratique, la spatialisation du son regroupe toutes les méthodes professionnelles d’enregistrement et de mixage du son qui permettent à un home cinéma de diffuser des pistes audio en stéréo avec une qualité reproduisant quasiment à l’identique les sensations réelles. En effet, contrairement à la vue, notre sens de l’audition est capable de prendre en compte tous les sons qui proviennent d’un espace.

Les méthodes de la spatialisation du son comprennent diverses techniques comme :

– Le contrôle de la direction et de la provenance des sons

– La modification des effets acoustiques.

Désormais très répandues, ces méthodes influent même sur la manière d’enregistrer les pistes audio. Les instruments de spatialisation du son trouvent aussi un champ d’application colossal avec le spectacle vivant. En effet, ils devraient permettre de pallier aux défauts de la technique de la stéréophonie, qui ne permet qu’aux quelques personnes du public placées face aux enceintes d’accéder à un véritable confort d’écoute (le fameux sweet spot).

La spatialisation du son reproduit et déplace les sources des sons de manière simultanée, pour offrir à tous les auditeurs ce plaisir d’écoute si prisé. Ainsi, les pièces de théâtre, les concerts, les festivals et tous les autres événements en live sont concernés par les avancées technologiques qu’offrent ces nouvelles méthodes.

Comment se former à la spatialisation du son ?

Afin de recréer une sensation d’écoute réaliste jusque dans le salon des particuliers, les méthodes de spatialisation du son ont recours à diverses disciplines utilisées dans l’audiovisuel :

– L’informatique,

– L’acoustique et le traitement du signal sonore,

– Le mixage son.

Les équipements audio des particuliers ne proposent pas encore une qualité acoustique parfaite. La recherche dans la spatialisation du son évolue très rapidement pour proposer de nouvelles solutions. Secteur en plein essor, il recrute donc massivement et envisager une carrière dans les métiers de l’ingénierie du son est un choix très judicieux.

Pour cela, il est essentiel de suivre une formation professionnalisante en audiovisuel. Le domaine de la maîtrise du son nécessite de se former sur le terrain, au contact des professionnels. À ce titre, l’ESIS forme les futurs techniciens de l’audiovisuel selon une formule innovante qui a fait ses preuves. Les étudiants sont invités tout au long de l’année à collaborer à la création d’œuvres et suivent le reste leur année scolaire en stage en entreprise.

Les techniques de spatialisation du son sont très utilisées pour les dispositifs 3D des particuliers et des structures professionnelles. Mais c’est dans le domaine des jeux vidéo que ces méthodes semblent devoir évoluer : l’ajout d’un élément sonore spatialisé est crucial pour développer la sensation de réalisme du joueur.

Pourquoi appelle-t-on le cinéma « le septième art » ?

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Pourquoi appelle-t-on le cinéma « le septième art » ?

Traditionnellement, les arts sont catégorisés en neuf grands secteurs. Ces neuf arts auraient été qualifiés dès l’antiquité grecque en hommage aux neuf muses, filles de la divinité Zeus. De grands auteurs, comme Hegel, ont eux aussi contribué à classifier les arts en disciplines distinctes. Le cinéma n’échappe pas à la règle, mais pourquoi dit-on qu’il est le septième art ?

Comment le cinéma s’est hissé au rang de septième art ?

Les disciplines artistiques sont traditionnellement classées et numérotées dans l’ordre de leur apparition. Les récentes évolutions culturelles et techniques ont vu naître deux nouvelles catégories :

– L’architecture.

– La sculpture.

– Les arts visuels (la peinture et le dessin).

– La musique.

– La littérature et la poésie.

– Les arts de la scène (cette catégorie regroupe le théâtre, la danse, le mime et le cirque).

– Le cinéma.

– Les arts médiatiques.

– La bande dessinée.

Hegel, dans son ouvrage l’Esthétique, classe les arts selon deux critères : matérialité décroissante et expressivité accrue. Cet auteur distingue cinq arts, faisant abstraction du cinéma, alors à ses débuts à son époque.

C’est Riciotto Canudo, critique de cinéma italien établi à Paris, qui propose en premier lieu la classification de sixième art pour le cinéma. Dans son « Naissance d’un sixième art – essai sur le cinématographe », il explique que l’invention ne doit pas être considérée comme une simple avancée industrielle, mais bien comme un art à part entière. Contraint de laisser la sixième place aux arts corporels, il milite pour que le cinéma soit reconnu comme septième art et publie en 1923 un « Manifeste des sept arts ». Il y soutient que le cinéma est un mélange entre technique et esthétisme. C’est, selon lui, la forme d’art la plus consommée, car elle intègre une multitude d’éléments artistiques : le son, l’image, le mouvement, etc.

Cinéma : conserver son statut de septième art

La conception de Canudo est toujours d’actualité, une œuvre cinématographique fait aujourd’hui encore preuve d’une haute technicité, du recours aux toutes dernières technologies et provoque de nombreuses émotions chez les spectateurs.

Les métiers des techniciens du cinéma requièrent d’avoir un vif sens esthétique et pratique. Les professionnels de ces corps de métiers font preuve de grandes capacités opérationnelles et savent apporter une valeur artistique à leur travail. Les professionnels de la communication et du management dans le domaine du cinéma sont, quant à eux, de véritables adeptes du septième art et contribuent à ce que le cinéma tienne cette place si prisée.

Tous les étudiants qui se destinent à une carrière dans le septième art doivent suivre une formation au sein d’un établissement spécialisé en audiovisuel et cinéma. En optant pour un cursus en alternance, ils s’assurent d’acquérir toutes les compétences pratiques nécessaires à l’exercice de leur futur métier. L’ESIS, école supérieure de l’image et du son, défend la position du cinéma comme septième art en proposant des formations de très haut niveau académique.

Aujourd’hui reconnu comme véritable art, le cinéma est aussi un divertissement apprécié du grand public. Afin de travailler dans le septième art, il est possible d’opter pour différentes voies professionnelles.

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