Le métier d’ingénieur son : entre art et technique

Publiée le 3 septembre 2021
Le métier d’ingénieur son : entre art et technique

L’ingénieur son enregistre les pistes sonores d’une production audiovisuelle et garantit la qualité d’enregistrement des fichiers en effectuant le mixage de ces éléments sonores. À la fois artiste et technicien, il fait preuve d’un certain nombre de compétences de haut niveau. En quoi consiste son métier et comment bien s’y former ?

Quelles sont les principales missions de l’ingénieur du son ?

Généralement passionné de technologie et de musique, l’ingénieur du son est responsable de la gestion des éléments acoustiques d’une production. Il peut travailler pour le cinéma, la télévision, mais aussi dans la musique, le théâtre ou les spectacles vivants.

Il est qualifié de manière différente selon le secteur dans lequel il officie. Par exemple, au cinéma, il est désigné comme chef-opérateur son. Quelle que soit l’appellation, l’ingénieur son est le professionnel qui travaille sur la console de gestion acoustique, quel que soit son statut hiérarchique.

Dans le cadre d’un tournage de cinéma, le technicien du son est amené à :

– Filtrer les éléments gênants dans une piste audio enregistrée à l’occasion d’un tournage. C’est lui qui supprime les bruits de voiture perturbant une scène au cinéma.

– Reconstituer des bruitages réalistes et créer l’habillage sonore d’une œuvre. Il peut aussi être amené à effectuer les procédures de sonorisation d’un espace.

– Lister et déterminer le matériel et les équipements nécessaires à la captation des pistes sonores.

Lorsqu’il travaille en studio, l’ingénieur son donne véritablement vie à l’album en préparation. Il retravaille les fichiers en leur donnant une tonalité professionnelle et homogénéise la sensation d’écoute des diverses pistes audio.

Comment devenir ingénieur du son ?

Pour mener à bien toutes ces missions, l’ingénieur du son est donc doué d’un sens artistique aigu ainsi que de savoir-faire techniques de haut niveau. Il fait preuve d’une excellente oreille musicale et d’une culture artistique solide. C’est aussi un fin technicien, qui apprécie les nouvelles technologies et est à l’aise avec l’électronique et l’informatique.

L’ingénieur son apprécie travailler en équipe, il évolue au contact des techniciens d’une production audiovisuelle ou des musiciens lorsqu’il travaille sur un album. Dans sa formation, il a donc étudié divers modules comme le fonctionnement d’une radio, les techniques de prises de son pour la musique ou à l’occasion d’un projet de bruitage pour le cinéma.

Afin de se former au métier, il est essentiel de suivre une formation professionnalisante au sein d’un établissement spécialisé. En effet, les recruteurs du secteur sont attentifs aux collaborateurs démontrant des compétences pratiques. Ils recherchent de jeunes diplômés opérationnels dès la fin de leurs études et qui ont déjà une certaine expérience du terrain.

À ce titre, l’ESIS propose des formations de très haut niveau technique et académique qui bénéficient de la modalité de l’apprentissage en alternance. L’établissement propose une formation au métier d’ingénieur du son dès le Bachelor. Très complet, ce cursus peut être poursuivi en Master Son ou Musicologie.

L’ingénieur son est un technicien essentiel à la production d’une œuvre audiovisuelle, musicale ou cinématographique. Opérateur-artiste polyvalent, il sait travailler sur tous les instruments électroniques et technologiques du marché.

Quelle est l’origine du cinéma ?

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Quelle est l’origine du cinéma ?

L’histoire du cinéma est indissociable des évolutions et des innovations techniques du XIXe siècle. Intimement lié à la photographie animée et aux jeux de lumière, comment caractériser les origines du cinéma ?

Aux origines du cinéma : la photographie

La toute première expérience considérée comme étant aux origines du cinéma date du XVIIe siècle, c’est la lanterne magique. Il s’agit de l’ancêtre des équipements de projection d’aujourd’hui (son fonctionnement est très proche de celui du lecteur de diapositives). Cet appareil permet de projeter des images peintes sur des plaques de verre via un objectif et grâce à la lumière d’une bougie.

À l’origine du cinéma se trouvent des innovations en matière de lumière et d’effets d’optique. Par exemple, la première expérience, aujourd’hui qualifiée de pré-cinéma, remonte aux années 1820 avec la création du Thaumatrope. Très proches de la photographie, les premiers essais d’images animées remontent aux années 1880. Muybridge, photographe américain, signe les photographies séquentielles d’un bison au galop. En les projetant en une séquence rapprochée, il parvient à reproduire le mouvement de l’animal : c’est le chronophotographe.

Suivent de nombreux appareils mêlant l’image et l’animation par mouvement mécanique et jeu de lumière. Parmi ces « jouets optiques », il est possible de citer :

– Le Zootrope en 1833.

– Le Folioscope (sorte de Flipbook) en 1868.

– Le Zoopraxiscope en 1879, célèbre pour son expérience fructueuse de reconstitution de la course d’un jockey sur sa monture.

Quelles sont les origines du cinéma comme divertissement ?

Ce sont les frères Lumière (Louis et Auguste) qui révolutionnent le domaine et font faire un bond en avant au cinéma encore balbutiant. En 1895, ils organisent la première séance de cinéma publique payante de l’histoire.

Leur production originale « À la sortie de l’usine Lumière à Lyon » de 1895 est considérée par les professionnels comme un film à part entière. En réalité, Louis et Auguste reprennent une invention d’Edison qui lui a permis, en 1891 déjà, d’enregistrer le Salut de Dickson (son assistant de recherche). C’est la première caméra argentique : le kinétographe. Or, avec cet appareil, il n’est possible de visionner le film qu’en collant son œil à un trou percé au fond d’une boîte. Les frères Lumière offrent au cinéma d’entrer dans une nouvelle aire en lui permettant d’être projeté pour le grand public.

La passionnante épopée des origines du cinéma s’apprend à l’occasion d’une formation spécialisée, à l’instar des cursus proposés à l’ESIS. À titre d’exemple, le mastère communication et production cinématographique de l’établissement contient des modules d’apprentissages de l’histoire du cinéma.

Les recherches et les essais des scientifiques et des techniciens au fil de l’Histoire ont permis de créer le Cinéma tel qu’on le connaît aujourd’hui : coloré et sonore. Il poursuit son évolution et il s’est depuis peu doté de technologies de pointe : 3D ou 4DX continuent d’apporter au cinéma plus de richesse et de susciter l’engouement du public.

Est-il possible de répondre à la fameuse question : qu’est-ce qu’un bon film ? – ESIS

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Est-il possible de répondre à la fameuse question : qu’est-ce qu’un bon film ? – ESIS

Il est très difficile (voire impossible) de répondre à cette demande existentielle au monde du cinéma : qu’est-ce qu’un bon film ? Pourtant, tous les adeptes et les professionnels du secteur se sont déjà questionnés sur le sujet.

Qu’est-ce qu’un bon film : une question sans réponse ?

Apprécier un film est une donnée totalement subjective qui dépend des personnes, de leur histoire, de leur sensibilité et de la culture dans laquelle ils évoluent. En effet, il est possible de donner l’impression qu’une œuvre est bonne, à condition d’opter pour la stratégie de communication adéquate. Plus un film est défendu par une grande communauté d’adeptes, plus il s’ancre dans l’imaginaire social comme étant un « bon film ».

De plus, ce qui est considéré comme qualitatif dans une certaine culture, n’est pas nécessairement vu de la même manière au sein d’une société différente. Les critères d’appréciation d’un bon film varient aussi d’une époque à l’autre. Ainsi, ce qui était exceptionnel il y a dix ans passe inaperçu aujourd’hui. Les tendances de cadrage, de coloration ou même de sonorisation changent en fonction des sociétés et des modes, mais aussi des capacités technologiques à portée des équipes de production. C’est pour cela que l’on qualifie de chefs-d’oeuvre les quelques films capables de proposer une grande richesse sur les plans artistiques et techniques et qui traversent le temps sans perdre de leur qualité.

Ainsi, pour savoir ce qu’est un bon film, il est important de procéder à une analyse technique de l’œuvre afin de sortir de l’interprétation personnelle.

Qu’est-ce qu’un bon film : éléments de réponse techniques

Afin de dépasser le critère subjectif pour répondre à la question qu’est-ce qu’un bon film, il est possible d’analyser une production cinématographique en se basant sur des critères techniques. Ces éléments sont nombreux, mais les professionnels de la critique de cinéma observent certains points principaux :

– La cohérence, le dynamisme et l’originalité du scénario.

– La réussite technique sur le plan des visuels, des pistes audios et des rendus.

– Le jeu des acteurs et leur direction.

En quoi consiste le métier de mixeur son ?

Publiée le 2 septembre 2021
En quoi consiste le métier de mixeur son ?

Ingénieur du son ultra-spécialisé, le mixeur son se charge de moduler le contenu sonore d’une œuvre filmée. C’est un technicien hors pair doué d’un sens pointu de l’esthétisme sonore, qui sait travailler en équipe et s’adapter aux projets qui lui sont confiés. Zoom sur cette spécialité de l’audiovisuel si recherchée par les recruteurs du secteur.

Mixeur son : donner forme au support sonore d’une œuvre

Le mixeur son intervient lors de l’étape de montage son d’une œuvre audiovisuelle. Il compile les éléments sonores captés pendant les tournages ou les composants additionnels enregistrés en auditorium, comme les bruitages ou les voix-off.

Il se charge donc d’équilibrer les bandes-son. Véritable artiste, il crée une ambiance acoustique esthétique et agréable qui soutient la narration du film sur lequel il travaille.

L’étape du mixage son est la dernière phase de l’élaboration d’un film. Pour mener à bien ses missions, le mixeur son doit être capable d’utiliser les outils techniques de pointe du mixage. Il peut travailler sur des œuvres variées : fictions télévisuelles, cinéma, documentaires, publicités, etc. Le mélange des pistes sonores qu’il effectue doit donc tenir compte du type de production sur lequel il travaille et plus spécifiquement des plans et des images auxquelles il attribue un son.

Dans le cadre de son travail, le mixeur son doit être capable de travailler en équipe. En effet, il reçoit du monteur le contenu sonore à agencer. Ces fichiers sont toujours bien classés (dialogue, musique, bruitage, etc.) et le mixeur dispose d’une timeline avec le nom des pistes. S’il s’avère nécessaire, le mixeur son peut être amené à améliorer la qualité des fichiers transmis (éliminer des bruits indésirables ou enregistrer des voix).

Ce professionnel de l’audiovisuel et du cinéma doit donc faire preuve de sensibilité musicale et de compétences techniques de haut niveau, qui s’acquièrent à l’occasion d’une formation spécialisée.

Comment se former pour devenir mixeur son ?

Pour se former au métier de mixeur son, il est crucial de suivre un cursus pratique dans un établissement spécialisé. La modalité de l’apprentissage en alternance est un plus activement recherché par les recruteurs de l’audiovisuel. En effet, le métier requiert des compétences techniques de haut niveau qui doivent être mises en pratique à l’occasion de stages afin de démontrer d’une expérience professionnelle dès sa sortie d’études.

À titre d’exemple, l’ESIS propose des parcours post-bac spécialisés dans l’audiovisuel. Dès la première année de son Bachelor Son, les étudiants sont initiés aux techniques de mixage sonore. Grâce à de nombreux stages en entreprise, les participants à la formation mettent en pratique leurs connaissances et commencent à se construire un carnet d’adresses de professionnels. Après trois ans d’études, les étudiants qui le souhaitent peuvent poursuivre leur cursus universitaire en cycle Mastère ou se lancer immédiatement dans une carrière de mixeur son.

Le mixeur son est un ingénieur très spécialisé qui se doit de maîtriser parfaitement tous les derniers outils du mixage sonore. C’est lui qui transforme un ensemble de sons disparates en une ligne homogène et agréable à entendre.

 

Le marketing de l’audiovisuel : une spécialité qui émerge

Publiée le 20 juillet 2021
Le marketing de l’audiovisuel : une spécialité qui émerge

Le responsable marketing est chargé d’améliorer le chiffre d’affaires et les marges d’une entreprise. Poste à responsabilité, il coordonne les activités d’une équipe afin de faire progresser les résultats de ses produits. Dans l’audiovisuel, il a pour mission de concevoir un plan d’action pour promouvoir un film ou une chaîne de télévision. Comment le responsable marketing adapte-t-il ses missions et ses techniques au monde de l’audiovisuel ?

Les missions du responsable marketing dans l’audiovisuel

Le responsable marketing utilisera les méthodes et les techniques du marketing, qu’il adaptera à son domaine d’exercice : l’audiovisuel. En ce sens, il sera amené à élaborer et mettre en œuvre la politique commerciale de la structure pour laquelle il travaille (cinéma, entreprise de production, etc.).

Il devra être à même de :

– Développer une stratégie de communication.

– Organiser des actions de promotion.

– Animer et participer à des événements ou des salons.

– Prévoir les ventes d’après les statistiques qu’il aura réalisées, lui ou son équipe.

– Analyser les statistiques de vente.

– Faire évoluer les tarifs et les propositions à l’affiche.

Excellent marketeur, il aura une équipe à sa charge, avec laquelle il sera amené à :

– Développer et améliorer les bases de données des produits et le fichier client.

– Concevoir et faire réaliser des outils marketing comme les programmes.

– Effectuer, suivre et analyser des enquêtes d’audimat.

– Réaliser des études de marché.

Quelles sont les compétences attendues d’un responsable marketing dans l’audiovisuel ?

Le responsable marketing devra maîtriser des techniques et des outils marketing et les mettre intelligemment au service du domaine de l’audiovisuel. En ce sens, il est un précurseur, les futurs professionnels seront peut-être les créateurs d’une nouvelle spécialité : le marketing de l’audiovisuel.

Pour pratiquer cette spécialité émergente, le responsable marketing doit avoir un certain profil. Il a un réel intérêt pour le domaine de l’audiovisuel : il connaît les codes du cinéma, de la radio, de la télévision, de la photographie, et même des nouvelles techniques numériques appliquées au domaine.

Il doit être un excellent communiquant afin de créer une relation de confiance avec les clients (les distributeurs par exemple) et négocier efficacement avec eux. En parallèle, il effectuera en permanence une veille marketing du domaine de l’audiovisuel pour savoir ce qui a fonctionné et ainsi anticiper les tendances.

Les compétences attendues d’un responsable du marketing dans l’audiovisuel sont donc très concrètes. C’est pour cela qu’il est primordial que le futur cadre commence dès sa formation à acquérir ces compétences techniques au moyen d’un cursus comportant de nombreuses occasions d’effectuer un stage en entreprise.

C’est le cas de la formation Mastère Communication et Production Cinématographique de l’ESIS, qui se déroule en deux ans. Grâce à ses stages en entreprise, cette formation permet aux étudiants de s’intégrer très tôt à un réseau de professionnels tout en leur assurant l’apprentissage des stratégies du marketing et du monde de l’audiovisuel.

Le marketing de l’audiovisuel est une spécialisation très recherchée par les recruteurs du secteur. Le monde de l’audiovisuel ne peut plus se passer de professionnels maîtrisant parfaitement les codes et les techniques du marketing et du numérique.

Comment assurer la promotion efficace d’un film à l’international ?

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Comment assurer la promotion efficace d’un film à l’international ?

Faire la promotion d’un film est une étape cruciale de sa mise en distribution. C’est la mission des acteurs de l’audiovisuel comme les producteurs, les directeurs de la production, ou encore des distributeurs du film. Ces professionnels de la communication doivent savoir orienter leur plan de promotion afin de toucher un public plus vaste et cosmopolite. Alors, comment se charger efficacement de la promotion internationale d’un film ?

Connaître et maîtriser les canaux internationaux de promotion d’un film

Prendre en charge efficacement la promotion d’une œuvre cinématographique au niveau international est la mission des professionnels du secteur communication et promotion. Producteurs, chargés de production ou distributeurs de films sont de véritables experts des rouages des stratégies de promotion. Ils ont une excellente connaissance des bourses d’aide au niveau national et international et sont par exemple les seuls habilités à déposer une demande d’aide pour accéder au fond d’aide à la promotion à l’étranger des œuvres cinématographiques du CNC.

Réussir la promotion d’un film à l’international demande d’avoir un esprit entrepreneur pour utiliser à bon escient et de manière innovante les nouveaux canaux de communication qui s’offrent aux professionnels du secteur. En effet, depuis la révolution numérique on ne conçoit plus une stratégie de promotion efficace sans passer par le placement en ligne de son produit. Les nouvelles technologies rendent ces canaux d’accès à la culture et au cinéma naturellement portés vers l’international. Ils ne doivent donc pas être négligés et, au contraire, doivent être maîtrisés.

Il est primordial que ces professionnels de la promotion d’un film aient un bon réseau personnel. Ce carnet d’adresses s’actualise au fil de la carrière du chargé de promotion et doit comporter des contacts au niveau international.

Comment se former aux techniques de promotion internationales des films ?

Les outils de promotion d’une œuvre cinématographique sont multiples. Il faut faire preuve de connaissances techniques et d’esprit d’innovation pour promouvoir son projet à l’international. Les chargés de la promotion d’un film allient donc les outils du marketing à leur connaissance fine du domaine de l’audiovisuel. Ainsi, pour faire la promotion d’une œuvre cinématographique à l’international, le responsable de la communication devra avoir suivi une formation solide et pluridisciplinaire.

Les promoteurs des films à l’international ont suivi une formation dans un établissement d’enseignement supérieur technique. La professionnalisation de leur parcours leur aura permis de multiplier les stages en entreprise et d’acquérir des compétences et de l’expérience sur le terrain. L’école ESIS propose des Bachelor et des Mastères qui allient culture générale et cinématographique à un enseignement pratique d’excellence. Ces formations complètes permettent d’acquérir les capacités nécessaires à la maîtrise des canaux de promotion d’un film au niveau international.

Les promoteurs des films le savent : la promotion d’un film doit se faire à l’international pour toucher un public large. Pour cela, ils doivent participer à la révolution du numérique et s’emparer des opportunités qu’elle représente. Il leur est vivement conseillé de maîtriser plusieurs langues et de se former afin de maîtriser ces nouvelles technologies.

Audiovisuel : un projet de loi pour lutter contre le piratage

Publiée le 19 juillet 2021
Audiovisuel : un projet de loi pour lutter contre le piratage

Le gouvernement souhaite encadrer les pratiques du piratage sur Internet et protéger le travail des professionnels de l’audiovisuel français en sanctionnant les sites contrevenant à la législation. Un projet de loi a donc été déposé, qui sera examiné par le Sénat et l’Assemblée nationale d’ici août 2021. Quelles en sont les dispositions principales ?

2021 : un projet de loi pour l’audiovisuel qui sanctionne le piratage

Encore actuellement à l’état de projet, le gouvernement souhaite faire passer une loi pour raffermir les dispositions et les sanctions concernant le piratage des œuvres audiovisuelles, culturelles et sportives. Les visionnages sur des sites de streaming pirates sont en cause. En pratique, les pouvoirs publics souhaitent interdire qu’un match ou un film soit accessible depuis un site illicite.

Passé en Conseil des ministres le 8 avril dernier, le texte promet à l’origine une réforme complète du secteur de l’audiovisuel, mais ne se tient pour l’heure qu’à 21 articles. Suite aux retards engendrés par la crise sanitaire de la Covid, le projet de loi sera examiné en mai par le Sénat et à la fin du mois d’août par l’Assemblée nationale, suivant la procédure d’urgence.

Ce projet de loi vise à la protection des métiers de l’audiovisuel français en fusionnant le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) et la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet. Connue sous l’acronyme Hadopi, elle combattait déjà le piratage en ligne des œuvres cinématographiques. De cette fusion, naîtra l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).

Cette nouvelle autorité régulatrice sera dotée de pouvoirs d’investigation et devra demeurer indépendante. Pour lutter contre le piratage, l’Arcom établira une liste des sites contrevenant à la loi.

Après adoption du texte et en cas de condamnation par la Justice d’un site, il sera expressément demandé aux acteurs de référencement ou aux publicitaires de ne plus passer des contrats avec ce dernier. L’Arcom sera aussi présent dans le cadre du second dispositif de régulation prévu dans le projet de loi : le blocage des sites miroirs.

Le projet de loi sur l’audiovisuel : la protection des professionnels

En somme, ce projet de loi sur la réforme audiovisuelle vise à protéger les droits des créateurs, à imposer une nouvelle autorité investie de pouvoirs de régulation et à défendre l’accès aux œuvres audiovisuelles françaises pour le public.

Travailler dans l’audiovisuel est donc un choix de carrière d’autant plus judicieux que le secteur sera de plus en plus protégé par la Justice. Toutes les professions du domaine bénéficieront de la couverture légale promise par le projet de loi. Les étudiants doivent donc dès à présent se former au sein d’une école spécialisée dans l’audiovisuel, comme l’ESIS, afin de bénéficier d’un apprentissage actualisé au regard des nouvelles normes légales.

Le projet de loi, qui passera par la procédure exceptionnelle pour être soumis au vote du Législateur, vise à l’origine à une réforme complète de l’audiovisuel français. Il faut donc s’attendre à des retombées positives importantes pour les professionnels du secteur.

Quels sont les métiers de l’audiovisuel qui recrutent ?

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Quels sont les métiers de l’audiovisuel qui recrutent ?

L’audiovisuel regroupe une multitude de domaines et il s’agit d’une discipline des arts très présents dans notre vie quotidienne. L’industrie recrute donc massivement pour répondre à la demande croissante du public et adapter ses contenus aux formats numériques et digitaux très en vogue. Quelle formation choisir pour se former à un métier assurant un débouché professionnel dans le secteur ?

Les métiers de l’audiovisuel de demain

Au titre des spécialités de l’audiovisuel qui recrutent actuellement, on note que les techniciens animateurs sont en première position. Les experts de l’animation 2D ou 3D sont chargés de donner vie aux images, aux photographies ou aux lettrages incorporés dans les vidéos.

Mais les animateurs ne travaillent pas seuls : ils reçoivent un story-board élaboré par les équipes de création des scénarios. Les techniques de motions design qu’ils utilisent sont invariablement couplées à un travail en sound design, qui permet d’intégrer en arrière-plan un paysage musical ou une voix-off.

Depuis peu, et malgré les fermetures des cinémas suite à la crise sanitaire de 2020, le secteur de la production de films connaît une reprise d’activité conséquente. Les sociétés de l’audiovisuel ont donc besoin de s’entourer de nouveaux assistants de production.

Dans le cadre du tournage d’un film, il est important que des métiers artisanaux interviennent. Ils garantissent une ambiance complète et cohérente, qui contribue à la qualité de la production. En ce sens, l’audiovisuel recrute un grand nombre de costumiers et de maquilleurs.

Enfin, les métiers de l’audiovisuel sont très nombreux au sein de la télévision et de la radio. La révolution du numérique et du digital est venue bouleverser le domaine et les nouveaux métiers du community management ou du marketing digital apparaissent dans le secteur. Sont donc activement recherchés les profils bénéficiant d’une formation en :

– Création de site web et stratégies marketing en ligne.

– Sociologie et stratégie des médias (sur internet).

– Stratégies sur les nouveaux supports de diffusion.

Métiers de l’audiovisuel : un recrutement exigeant

Les recruteurs du secteur, toutes spécialités confondues, sont intransigeants sur deux éléments cruciaux dans le choix de leurs collaborateurs.

Ils mettent un point d’honneur à travailler avec des jeunes diplômés sortant d’établissements spécialisés dans les métiers de l’audiovisuel. Ainsi, il est fortement conseillé de se former au sein d’une école qui propose des parcours comprenant la modalité de l’apprentissage en alternance.

En effet, le recrutement dans l’audiovisuel se base sur l’acquisition de compétences pratiques et sur l’expérience professionnelle. Un étudiant ayant bénéficié d’une formation technique et pratique présentera un profil plus attractif. Il est considéré comme mieux préparé aux réalités de son futur métier.

À ce titre, l’ESIS, école spécialisée dans l’audiovisuel, propose des formations en alternance de haut niveau académique qui forment à la pratique concrète d’un métier.

Le secteur de l’audiovisuel comporte une multitude de métiers et recrute très activement. Cependant, pour s’intégrer efficacement et sereinement dans la vie active, les étudiants doivent pouvoir justifier d’un bagage académique solide et d’une première expérience professionnelle dès la sortie de leurs études.

Crise sanitaire : en quoi l’industrie musicale s’est réinventée ?

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Crise sanitaire : en quoi l’industrie musicale s’est réinventée ?

Fortement impactée par les restrictions sanitaires en vigueur depuis mars 2020, l’industrie musicale française a dû s’adapter afin de survivre. Elle propose aujourd’hui des initiatives étonnantes et attrayantes pour pallier à l’interdiction des festivals et des concerts afin d’assurer l’accès à la culture pour le public. Quelles solutions ont-elles été trouvées pour réinventer le secteur ?

Le digital : sauveur de l’industrie musicale

Avec la fermeture des disquaires, le streaming musical a explosé depuis 2020. La progression du nombre d’écoutes en ligne a été constante ces dernières années, mais elle a atteint son apogée cette année.

La survie de l’industrie musicale est effectivement passée par les technologies du numérique et du digital. Privés de concert, de nombreux artistes se sont dédiés à la création d’un nouvel album, travaillant ainsi avec des techniciens du son et de l’enregistrement. Parallèlement, on observe une augmentation du nombre d’écoutes en streaming : 85 milliards en 2020 (soit 19 % de plus que l’année précédente).

Les grands noms de l’industrie musicale proposent aujourd’hui ses shows en ligne. La première à lancer le concept a été Lady Gaga, avec son « One world : Together at Home » dès le 18 avril 2020. L’initiative consiste en six heures de concert retransmis en streaming sur les réseaux sociaux et à la télévision. Une performance sans précédent, techniquement et artistiquement toujours de haut niveau et qui, pour la première fois, regroupe des fans du monde entier simultanément. À sa suite, les grands noms de la musique internationale ont proposé le même type de représentations : Elton John, Paul McCartney, les Rolling Stones (qui s’exposent actuellement au Vélodrome de Marseille) , etc.

L’industrie musicale va-t-elle survivre à la crise sanitaire ?

Bien évidemment, autant de créations d’album ont engendré une saturation des canaux de distribution. Il est nécessaire que les professionnels prennent en main la promotion de ces œuvres afin de fluidifier les ventes.

Peu d’entreprises du secteur ont déposé le bilan, les acteurs attendant que les activités reprennent. Pour patienter, ils rivalisent d’imagination : création de labels, enregistrement de concerts visibles en streaming, festivals en ligne, livestreams etc. Globalement, l’industrie musicale française n’enregistre pas un bilan catastrophique : pour l’année 2020, on recense 19 millions d’albums musicaux vendus.

Ces nouvelles dynamiques sont nées de la volonté de pallier aux confinements puis aux restrictions sanitaires. De ces nouveaux positionnements, certaines habitudes vont demeurer et il est crucial que la nouvelle génération de professionnels en prenne la mesure et se forme dès à présent aux technologies du digital. Pour accompagner la transformation du secteur, il faut suivre une formation au sein d’une école spécialisée qui propose la modalité de l’apprentissage en alternance, comme l’ESIS à Paris.

Cette crise de la Covid-19 et l’utilisation massive des nouvelles technologies par l’industrie musicale auront permis aux artistes de se rapprocher de leur audience. Les concerts à la maison et les livestreaming n’ont jamais eu autant de succès, de quoi faire patienter les artistes et le public jusqu’à une éventuelle réouverture des salles de concert.

Le cinéma peut-il agir pour l’environnement ?

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Le cinéma peut-il agir pour l’environnement ?

Le cinéma se positionne aujourd’hui comme le moyen le plus puissant pour porter un message environnemental, une excellente méthode pour accompagner la transition écologique de la société. Or, l’industrie n’est pas elle-même verte, bien au contraire. Elle initie cependant un changement de paradigme visant à réduire son impact sur la planète. Comment le cinéma peut-il donc agir pour protéger l’environnement ?

Le cinéma : une industrie nocive pour l’environnement

Comme toutes les industries mondialisées, le cinéma doit lui aussi réfléchir, s’interroger et trouver des solutions pour amoindrir son impact écologique.

Une tribune rédigée par Cyril Dion (réalisateur avec Mélanie Laurent du film « Demain ») à l’occasion du dernier festival de Cannes interrogeait et soulignait la nécessité pour l’industrie du cinéma de s’emparer des questions environnementales. 250 personnalités du secteur, dont Léonardo Di Caprio, Marion Cotillard ou Robert Redfort ont signé ce billet.

Par là même, ces acteurs soulignent à quel point l’industrie du cinéma est polluante et doit changer son modèle de production. Le cinéma se situe par essence au croisement entre l’art et l’exploitation commerciale, et son impact sur l’environnement est relégué au second plan, voire ignoré. Le tournage d’un film pollue énormément : création et fabrication des décors (bien souvent ensuite détruits), consommation d’électricité colossale, transport des équipes et de l’équipement, déchets et nourriture, etc.

Le cinéma n’est pas un secteur éco-responsable. Le festival de Cannes, par exemple, représente à lui seul 1200 tonnes de déchets quotidiens. Or, on voit les consciences s’éveiller et le monde du cinéma agir pour protéger l’environnement.

Les initiatives pour un cinéma moins délétère pour l’environnement

Des initiatives se multiplient afin de sensibiliser au nécessaire changement de modèle du cinéma et de l’audiovisuel. Par exemple, en 2009 en France, a été créé le collectif Ecoprod, qui milite pour faire prendre conscience de l’impact de l’industrie sur l’environnement.

En partenariat avec TF1 ou l’ADEME, Ecoprod a édité un certain nombre de guides pour aider les réalisateurs et les producteurs à adopter des solutions et des comportements visant à initier ce changement. Il a même mis en place un calculateur permettant d’évaluer l’empreinte carbone d’une production audiovisuelle : Carbon’Clap.

Les futures générations des acteurs du cinéma et de l’audiovisuel français doivent continuer le travail entrepris. Pour cela, il leur faut se former au sein d’une école spécialisée dans le domaine, qui permet d’accéder à des formations techniques de haut niveau. L’ESIS propose à ce titre des cursus en alternance, qui allient une pédagogie de projet à des apprentissages pratiques. Les étudiants apprennent au contact des professionnels du secteur, certains déjà sensibilisés aux questions d’un cinéma plus respectueux de l’environnement.

Choisir de travailler dans le cinéma ne signifie plus renoncer à ses convictions écologiques, bien au contraire. Les audiences des films à impact environnemental démontrent la viabilité économique d’un cinéma au message écologique : le film « Demain » a rapporté près de 10 millions d’euros. Des initiatives et des projets voient le jour pour faire changer d’orientation l’industrie et chercher des solutions pour adopter un cinéma vert, en phase avec l’environnement.

 

 

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