Quels débouchés après un mastère réalisation et production sonore ?

Publiée le 1 août 2023
Quels débouchés après un mastère réalisation et production sonore ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un mastère réalisation et production sonore est un diplôme reconnu et activement recherché par les recruteurs du secteur audiovisuel. Il s’agit d’une formation universitaire supérieure caractérisée par son très haut niveau académique et technique. Généralement proposé en alternance, il offre de trouver immédiatement un débouché à l’obtention de son diplôme. Alors, qu’apprend-on dans un mastère réalisation et production sonore, comment reconnaître une bonne formation et quels débouchés s’offrent aux étudiants diplômés ? 

 

Quels sont les objectifs du mastère réalisation et production sonore? 

Un mastère réalisation et production sonore consiste en un cycle d’apprentissage technique de deux ans, accessibles après l’obtention d’un bac +3 en audiovisuel.

Un bon mastère réalisation et production sonore doit avoir pour objectif de former les professionnels qui savent anticiper et travailler en fonction des contraintes des salles de spectacle, des studios d’enregistrement et des plateaux de tournage. Les objectifs d’un mastère réalisation et production sonore sont donc larges :

  • Médiatisation d’une œuvre.
  • Distribution d’une œuvre.
  • Marketing et promotion d’une œuvre. 

Les étudiants doivent aussi savoir mener un projet de production sonore pour l’industrie du disque, du cinéma, de la télévision et du web. 

Mastère réalisation et production sonore : quels apprentissages pour s’assurer un débouché ? 

Conçu comme un cycle de spécialisation, le mastère réalisation et production sonore s’adresse à un public averti : diplômés d’une filière de l’audiovisuel ou encore professionnels en reconversion. À ce titre, on considère que le programme d’apprentissage de la formation doit s’organiser entre des modules théoriques et pratiques ainsi que des projets professionnels ou des stages en immersion.

Le programme d’apprentissage doit donc permettre de se construire une vision globale de la manipulation du son dans la production audiovisuelle. Les étudiants d’un bon mastère réalisation et production sonore doivent connaître :

  • Les techniques audios, la base physique de l’acoustique de salle, les techniques audio numériques.
  • La direction de projet, le droit des contrats de la musique ou du spectacle vivant, les marges de négociations des boîtes de production et les enjeux financiers de l’industrie audiovisuelle.
  • Les techniques du mastering et de la diffusion.
  • Les fondamentaux de la gestion d’entreprise de production : droits d’exploitation, création d’entreprise, saisie comptable, bulletins de paie.
  • Les principes du sound design. 

Les séminaires pratiques doivent prendre une place prépondérante dans le mastère réalisation et production sonore : réalisation d’un habillage sonore, sonorisation de spectacle vivant in situ, mastering de plusieurs titres d’un album, etc. Il est important que les étudiants soient amenés par les enseignants à véritablement créer un produit sonore prêt à diffuser. À ce titre, il est préconisé de vérifier que les professeurs qui animent le mastère réalisation et production sonore sont de véritables professionnels du secteur de l’audiovisuel reconnus ou en poste en parallèle.

Pour faire profiter aux étudiants de tous les avantages de ces accompagnements aux projets pratiques, il est conseillé d’opter pour une école spécialisée dans l’audiovisuel. Ces établissements scolaires sont en mesure de fournir à leurs étudiants les derniers équipements de l’audiovisuel. Ils apprennent alors sur les mêmes appareils que ceux sur lesquels ils travailleront en tant que professionnels.

Il est crucial que l’établissement et le titre fourni à l’obtention du mastère réalisation et production sonore soit reconnu par l’État et les recruteurs du secteur.

Ce qui est intéressant, c’est un mastère réalisation et production sonore qui permet de suivre une spécialisation : musique et sound design ou direction de production. Par exemple, les étudiants du mastère réalisation et production sonore qui préfèrent travailler dans la technique audio bénéficieront d’apports spécifiques : réalisation d’un album et techniques de mastering, de mixage, de réalisation et de direction artistique. À l’inverse, les étudiants de la spécialité direction de production suivront des modules avancés en droit, financements, réalisation, direction de tournage et post-production. 

Visuel - Mastère Réalisation et Production Sonore

Zoom sur les principaux débouchés du mastère réalisation et production sonore 

Si le mastère réalisation et production sonore bénéficie d’un bon programme d’apprentissage et qu’il peut être suivi en alternance, les étudiants apprennent rapidement la maîtrise des logiciels du son et obtiennent leur certification Protools. Ils connaissent également Ableton et peuvent immédiatement prendre en charge des missions professionnelles en direction de production. 

Ils peuvent alors présenter aux recruteurs du secteur un profil attractif et qui se démarque de la concurrence, et travailler :

  • Pour les plateformes de VOD ou les chaînes de télévision.
  • Au sein de sociétés de production et de post-production.
  • Pour les salles de spectacle ou de concert.
  • Pour les studios d’enregistrement ou de mixage ainsi que les éditeurs et les maisons de disques. 

Au sein de ces structures de l’audiovisuel, ils occuperont des postes à responsabilité, comme :

  • Producteur ou réalisateur.
  • Directeur littéraire.
  • Conseiller de programme, etc. 

Par exemple, le réalisateur dirige les équipes artistiques et techniques d’une œuvre audiovisuelle. Il participe au casting, au choix des costumes et à la création des décors. Il détermine la mise en scène et œuvre avec les producteurs. Le réalisateur d’émissions des grandes chaînes TV est un intermittent du spectacle. Ses responsabilités importantes et son haut niveau de qualification lui valent un salaire très attractif. En tant que débutant et assistant réalisateur, il peut obtenir près de 3700 euros mensuels. Le salaire d’un réalisateur en milieu de carrière est, quant à lui, situé aux alentours des 4 000 euros.

Le producteur est en charge du financement d’une œuvre. Il cherche et met en place des partenariats avec des entités privées ou des structures publiques. Il peut également engager ses fonds personnels et, dans ce cas de figure, a un droit de regard sur l’émission ou l’album. Les directeurs de production des grands albums à succès sont, quant à eux, bénéficiaires d’un très haut salaire : 30 000 euros pour certains grands noms.

Le Mastère Réalisation et Production Sonore de l’ESIS bénéficie d’un très haut niveau académique. Sa pédagogie, axée vers l’acquisition de compétences pratiques, se caractérise par de nombreux projets professionnels, des séminaires réguliers ainsi que le rythme de l’alternance.

Obtenir un mastère réalisation et production sonore est une condition absolue pour trouver un débouché dans la production ou la réalisation au sein de l’audiovisuel français.

Comment devenir matte painter ?

Publiée le 25 juillet 2023
Comment devenir matte painter ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le matte painter est un technicien professionnel qui exerce dans l’industrie du cinéma et du jeu vidéo. Il conçoit les décors et les environnements numériques en trois dimensions et joue un rôle crucial dans le rendu final, l’ambiance et les couleurs de son projet. En quoi consiste son travail, quelles sont ses compétences et comment s’y former ? 

En quoi consiste le métier de matte painter ? 

Le matte painter participe à la création d’environnements, de monde et d’univers numériques. Il conçoit les décors ou les paysages d’arrière-plan utilisés dans les plans séquentiels de l’animation cinématographique ou des jeux vidéo.

S’il travaille aujourd’hui presque exclusivement sur l’outil informatique, le procédé du matte painting consistait à l’origine à placer devant la caméra une plaque de verre sur laquelle un décor avait été préalablement peint. La plaque comportait des espaces vides au travers desquels des scènes réelles pouvaient être filmées. Le matte painter fait donc partie des premiers techniciens des effets de cinéma, bien que sa manière de travailler ait été modifiée par l’arrivée du numérique.

Quand il travaille pour le cinéma, c’est lui qui permet aux comédiens et aux équipes de tournage d’opérer sur fond vert. Il réduit les coûts de production d’un projet en intégrant en images de synthèse un décor qui correspond à la vision du réalisateur, sans le contraindre à créer matériellement un décor coûteux. Plus concrètement, le matte painter conçoit l’intégralité de ses décors virtuels pour ensuite les intégrer au plan qui compose une séquence du film.

En pratique, et grâce à son importante culture de l’animation, du cinéma et du jeu vidéo, il analyse les attentes du réalisateur pour lui proposer une ambiance, une luminosité et un univers qui correspond à sa vision. Il crée un environnement détaillé en produisant intégralement tous les composants, les images de synthèse et les éléments que comprend son décor. Il peut aussi choisir de n’utiliser que des composants d’univers préexistants, qu’il modifie pour les intégrer à son projet.

Attention, dans le cadre de son travail, le matte painter doit toujours respecter la vision du réalisateur, et à ce titre, travaille en étroite collaboration avec ses équipes. Sur des projets de grande ampleur, il est convié aux réunions des étapes de préproduction. Il peut offrir à cette occasion son avis technique quant à la faisabilité du projet du réalisateur, à l’utilisation d’un logiciel plutôt qu’un autre, etc. 

Matte painter : quelles compétences ? 

Le matte painter fait preuve d’un véritable œil d’artiste : il maîtrise la composition, a le sens des proportions et connaît très bien les techniques de la mise en perspective. En effet, même s’il élabore un décor qui existe dans un univers fantastique, il est important qu’il sache faire preuve de réalisme dans le but de construire un environnement cohérent.

Fin connaisseur de l’industrie audiovisuelle et des contraintes de la réalisation cinématographique, il sait s’adapter aux attentes du réalisateur ainsi qu’aux contraintes des autres techniciens qui interviennent avec lui en post-production. Il est susceptible de travailler avec des game designers, des modélisateurs 3D, des responsables de production, etc.

Dans la production cinématographique, de très nombreux corps de métier interviennent à la création d’une œuvre. Le matte painter peut donc intervenir sur son projet bien avant les phases de tournage.

Il peut participer aux réunions d’élaboration de l’œuvre, afin de mieux comprendre ce que le réalisateur attend de lui et le conseiller quant à la faisabilité de son projet. Lors de ces rencontres, il aura accès au premier story-board du film, ce qui lui offre d’obtenir une vision globale du projet à réaliser et de fournir des indications sur l’esthétique au réalisateur. Son intervention en préproduction est cruciale, le matte painter a besoin de connaître le positionnement des acteurs, leur manière de jouer et les autres éléments visuels qui seront intégrés au plan sur lequel il travaille afin de conceptualiser sa peinture. Il doit prévoir de la place pour tous ces éléments, anticiper les mouvements et les changements de luminosité.

Le matte painter fait aussi preuve d’une vaste connaissance de l’histoire et de l’univers du cinéma. Grâce à sa culture du secteur, il est capable de s’inspirer des plus grandes productions et de développer une ambiance unique, de créer un univers à part et de permettre aux réalisateurs de travailler dans les meilleures conditions pour offrir aux spectateurs une œuvre de très grande qualité.

Attention, il doit savoir faire preuve d’esprit créatif tout en respectant scrupuleusement les mentions du cahier des charges. Sa création respecte la volonté artistique du réalisateur en termes de références cinématographiques, d’éclairage, de rendu visuel, etc.

Naturellement, il est à l’aise avec les techniques de peinture numérique. Il connaît les meilleures techniques de l’industrie cinématographique et est capable de proposer des décors fournis de nombreux détails lorsque la caméra s’arrête sur un plan. Il maîtrise parfaitement les logiciels professionnels comme Maya, Nuke ou EDFX. Autonome, il peut également travailler en modifiant les éléments qu’il va utiliser pour créer un décor : il maîtrise donc la retouche et le montage photographique sur Photoshop. 

Visuel - matte painter

Comment exercer le métier de matte painter ? 

Le matte painter peut exercer dans une entreprise spécialisée dans l’animation cinématographique ou les jeux vidéo. Généralement, il travaille au sein d’une équipe dédiée aux décors numériques et opère sous la supervision d’un directeur artistique ou d’un directeur des effets visuels.

Pour trouver un débouché, l’étudiant qui souhaite devenir matte painter doit suivre une formation auprès d’un établissement spécialisé en audiovisuel et cinéma. Idéalement, le cursus a été élaboré par des enseignants issus du milieu professionnel qui proposent un apprentissage pratique qui tient compte des contraintes de l’industrie cinématographique contemporaine. Par ailleurs, il est important que la formation propose un ou plusieurs stages en immersion afin de rapidement développer toutes les compétences attendues d’un matte painter et de garantir une insertion professionnelle réussie.

Le Bachelor Cinéma et VFX de l’école ESIS permet aux étudiants de se former en trois ans pour devenir matte painter dès l’obtention de leur diplôme.

Dès sa sortie d’études, et à condition d’avoir suivi un cursus dans un établissement reconnu, le matte painter peut obtenir une rétribution de 35 000 € annuels bruts. En fonction du studio qui l’emploie et des projets sur lesquels il a collaboré, le professionnel peut voir très vite ce salaire augmenter. 

L’ESIS remporte le premier prix des écoles du concours Grand Angle

Publiée le 21 juillet 2023
L’ESIS remporte le premier prix des écoles du concours Grand Angle

Pour la deuxième année consécutive, les étudiants de l’ESIS remportent le premier prix des écoles du concours Grand Angle, organisé par la MAIF. Retour sur la compétition et les grands lauréats de l’édition 2023. 

 

 

 

 

 

 

Le concours Grand Angle, présentation 

C’est la tradition à l’ESIS, et un passage obligatoire pour les 4e année du Mastère Scénario et Réalisation. La participation au concours Grand Angle est une façon très concrète de permettre aux étudiants de mettre en pratique leurs acquis théoriques, dans un cadre compétitif (et en dehors de leur alternance). 

Mais alors, qu’est que c’est que le concours Grand Angle ? Organisé tous les ans par la Fondation Maif, il met en compétition différentes vidéos réalisées par des professionnels et/ou des passionnés d’audiovisuel et de cinéma. L’objectif : mettre en valeur les recherches scientifiques de la fondation en créant des vidéos préventives, ce qu’il pourrait se produire sans ces inventions.

Pour ce qui est de la participation au concours, rien de plus simple : il est ouvert à tous. La seule condition, ne soumettre qu’une seule et unique vidéo dans les temps impartis.  

Un point sur les exigences techniques 

Tout d’abord, la vidéo doit mettre en valeur le thème de l’année, sélectionné avec soin par la fondation. Pour cette édition, le thème était : “Sommeil et objets connectés : marchand de sable ou poudre aux yeux ?”. Pas d’inquiétudes, il ne s’agit pas d’une dissertation de philosophie, ici, le thème est expliqué et détaillé pour que les participants puissent facilement s’y retrouver. 

En plus de ce thème, la Fondation Maif demande quelques autres caractéristiques techniques :

  • La vidéo doit durer 1 minute maximum, hors générique
  • Il faut un format 16:9
  • Donner une production en haute définition (1920 x 1080 à 25 images par seconde) 
  • La vidéo doit être en français et sous-titrée en français (de façon claire et lisible) 

L’ESIS et le concours Grand Angle 

Pour la deuxième fois consécutive, l’ESIS – enfin, ses étudiants surtout – remporte la première place du podium dans la catégorie du Prix des écoles !

L’année dernière, c’était Frank Danicourt et son équipe qui raflait cet honneur avec son court-métrage “Il faut sauver le soldat casqué”.  

Cette fois, c’est Valentin Joubrel (Réalisateur, Directeur de casting, Chef Monteur et Étalonneur de Faites-moi rêver, et étudiant de 4e année à l’ESIS) qui gagne haut la main. À ses côtés, une équipe motivée : Clara Fortuné (Productrice Exécutive et Directrice de casting), Daphnée Levy (Assistante de Production et Scripte), Nitiya Valentin (1er Assistant Réalisatrice), Pauline Bertrand (Chef Opérateur et Assistante Étalonneuse),Lucas Mabru (Cadreur), Léo Cotte (Chef électricien, Assistant Monteur et Assistant de casting),Juliet Evrard (Chef Opérateur du son), Léon Gazel (FX), Hugo Durand-Fleurance (Compositeur), Karel Berréhouc (Mixage), Margot van Andringa et June Boquet (Cheffes Costumières/Accessoires, Cheffes Décoratrices et même Photographe de plateau pour Margot van Andringa), Alexandra Vales (Assistante de casting), Louise Girond (Régisseuse Générale).

Leur production, Faites-moi rêver, remporte donc la première place sur le podium des écoles. Ensemble, ils se sont également placés en troisième position du classement global en termes de vues (sur les 86 vidéos participantes).  

Focus sur le prix des écoles 

C’est un prix uniquement accessible aux écoles qui, comme l’ESIS, décident d’inscrire le concours Grand Angle au sein même de leur cursus scolaire. La réalisation des travaux présentés au concours est donc suivie de près par des intervenants professionnels qui sont là pour les guider et les aider à rendre la meilleure production possible. Après tout, il s’agit d’un court-métrage qui représente l’école, et tout le talent dont peuvent faire preuve les étudiants. À savoir également : les étudiants qui participent au Prix des écoles ne peuvent pas concourir dans les autres sections du concours (à l’exception du prix des internautes) la première place du podium, décrochée par les étudiants de l’ESIS cette année encore, est donc la plus haute qu’ils pouvaient atteindre.

Pour décerner cette première place, le jury s’est appuyé sur plusieurs critères :

  • Le respect des résultats de recherche 
  • L’impact en matière de prévention 
  • L’originalité et traitement du scénario 
  • La qualité de réalisation 

Encore une fois félicitations à toute l’équipe du film « Faites-moi rêver » réalisé par Valentin Joubrel pour ce prix !

Pourquoi s’orienter vers un Bachelor Cinéma et VFX ?

Publiée le 18 juillet 2023
Pourquoi s’orienter vers un Bachelor Cinéma et VFX ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Bachelor Cinéma et VFX s’entend comme le premier jalon d’un parcours d’études dans le cinéma. Très axé sur la pratique, le diplôme permet toutefois d’exercer immédiatement dans le secteur. Quels sont les avantages de suivre un Bachelor Cinéma et VFX et comment trouver la bonne formation ?

 

Qu’apprend-on dans un Bachelor Cinéma et VFX ? 

Les VFX, ce sont toutes les techniques numériques du cinéma contemporain : animation des images, production d’images de synthèse, effets 3D, etc. C’est donc sur la production, la manipulation et l’utilisation de ces techniques dans le cadre d’une création de film pour le cinéma que se concentre le Bachelor Cinéma et VFX.

Il s’agit d’un diplôme qui se déroule en trois ans et qui se caractérise par son approche pratique des problématiques du cinéma et des usages de la VFX. Dans cette formation, on se constitue une base essentielle de connaissances dans le cinéma, l’audiovisuel et les pratiques numériques tout en commençant à développer un savoir-faire pratique.

Ainsi, le Bachelor Cinéma et VFX développe des modules d’apprentissage qui permettent aux étudiants d’appréhender les enjeux du numérique dans la production cinématographique et, ce, à toutes les étapes de la création d’une œuvre : écriture, tournage, post-production, etc.  

Le Bachelor Cinéma et VFX permet donc d’apprendre et de maîtriser les fondamentaux de tout projet de cinéma ainsi que les règles du secteur de l’audiovisuel. En assurant une vision globale des attendus de la VFX contemporaine, le Bachelor Cinéma et VFX doit permettre de se constituer un profil professionnel polyvalent.

Un Bachelor Cinéma et VFX se déroule en trois ans et est accessible aux étudiants titulaires d’un baccalauréat ou désirant se réorienter. Généralement, la première année permet de découvrir la spécialité et transmet les techniques indispensables d’un cursus en VFX. La deuxième année offre d’approfondir ses découvertes et de développer son autonomie par le biais de projets pratiques ou de stages. Quant à la troisième année, elle s’entend comme une année de spécialisation.

Ainsi, les objectifs pédagogiques d’un Bachelor Cinéma et VFX sont multiples :

  • Scénariser un projet. 
  • Organiser un plateau de tournage. 
  • Maîtriser la lumière ou tourner des images en studio ou en extérieur. 
  • Assurer le montage de son projet. 
  • Réaliser tous les types d’effets spéciaux. 

Zoom sur les modules d’apprentissage d’un Bachelor Cinéma et VFX  

Les apprentissages d’un Bachelor Cinéma et VFX sont organisés en niveaux croissants de difficulté. Ils comprennent plusieurs modules, organisés autour d’un tronc commun et d’une ou plusieurs options de spécialisation.

Le Bachelor Cinéma et VFX permet alors de découvrir :

  • L’analyse de l’image et l’histoire du cinéma en vue de se constituer une solide culture générale du secteur. 
  • L’environnement professionnel : encadrement juridico-légal, statuts d’exercice des techniciens, etc.
  • L’anglais professionnel, les pratiques internationales, etc. 

Il comprend aussi des modules de cours spécialisés :

  • Réalisation : écriture de scénario ou mise en scène et principes des droits d’auteurs.
  • Image : éclairage, esthétisme.
  • Montage : story board et utilisation des logiciels. 
  • Post-production : maîtrise des licences leaders du secteur à savoir AfterEffect, Photoshop, 3DS Max, Nuke ou Maya. 
  • Production : environnement économique et juridique. 

Il faut aussi que le programme comprenne des modules spécifiques en fonction des options choisies par les étudiants. Par exemple, la spécialisation Post-production doit intégrer des cas d’utilisation pratique des logiciels Nuke et Maya et offrir un apport en étalonnage. 

Comment reconnaître un bon Bachelor Cinéma et VFX ? 

Il est important que le programme de formation s’attache à offrir une vision globale de la chaîne de production d’un film de cinéma qui comprend les technologies de la VFX. On doit donc pouvoir choisir une option complétant son parcours en vue de véritablement le personnaliser pour répondre aux besoins du marché en termes de formation professionnelle.

Le Bachelor Cinéma et VFX doit aussi être reconnu par l’État et faire l’objet d’une inscription au RNCP ainsi que de permettre aux étudiants de cumuler des crédits ECTS, afin de faire valeur leur diplôme à l’étranger. Par ailleurs, le programme du Bachelor Cinéma et VFX doit offrir aux étudiants de se spécialiser lors de la dernière année du cursus. On reconnaît un bon Bachelor Cinéma et VFX aux options qu’il propose, les spécialisations indispensables sont : réalisation, production, post-production et VFX, image et montage.

Il est aussi indispensable de suivre son Bachelor Cinéma et VFX dans une école reconnue par les professionnels du secteur. Si elle propose à des enseignants issus du secteur professionnel d’élaborer le contenu des cours, elle contribue à s’intégrer au domaine du cinéma dès l’obtention de son diplôme. Il est aussi conseillé de favoriser une école qui intègre au parcours de formation du Bachelor Cinéma et VFX des stages en immersion dès la deuxième année du cursus.

En effet, la méthode pédagogique adoptée par l’école est très importante pour assurer la qualité du Bachelor Cinéma et VFX. On considère dans le secteur qu’il faut que la formation allie des enseignements fondamentaux avec des modalités de mise en pratique. Par exemple, il est intéressant que le Bachelor Cinéma et VFX propose de nombreux ateliers qui ponctuent l’année pour que les étudiants soient mis en situation et puissent manipuler du matériel de pointe. Par ailleurs, il est important de vérifier que les étudiants participent véritablement à des projets pratiques. Un bon Bachelor Cinéma et VFX doit par exemple permettre de créer un fan film, un court métrage ou une short comédie.

Il faut aussi vérifier que le Bachelor Cinéma et VFX permette de poursuivre ses études, au sein du même établissement par exemple. Généralement, les étudiants titulaires d’un Bachelor Cinéma et VFX qui choisissent la poursuite d’études intègrent un Mastère Communication et Production Cinématographique.

L’ESIS propose un Bachelor Cinéma et VFX parmi les meilleurs du secteur. Sa pédagogie d’exception allie des modalités pratiques variées à un haut niveau d’enseignement et laisse les étudiants sortants libres de choisir l’intégration professionnelle ou la poursuite d’études.

Les débouchés d’un Bachelor Cinéma et VFX sont nombreux : scénariste, réalisateur, cadreur, chef opérateur, producteur, régisseur général ou encore matte painter, superviseur VFX. 

Origine de la musique : où et quand est née la musique ?

Publiée le 11 juillet 2023
Origine de la musique : où et quand est née la musique ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il est très complexe de déterminer qui est né en premier entre le son et la musique tant les deux sont proches : percussions, rythmiques, etc. La musique semble également intrinsèquement liée à la parole et à ce titre paraît avoir toujours existé dans les cultures humaines de tous les âges. Peut-on remonter suffisamment loin dans le temps pour déterminer quelle est l’origine de la musique ? 

Aux origines : le son avant la musique 

Les sons et les bruits font partie intégrante de l’environnement de l’être humain : vagues dans la mer, tremblement de terre, vent dans les feuilles, crépitement du feu, cris des animaux, etc. On considère donc que tous ces bruits ont participé aux expériences musicales des premiers hommes. Faute de traces écrites, il est malheureusement impossible de déterminer qui est né en premier du son, du bruit de la musique ou de la parole.

Certains experts pensent d’ailleurs que les premières civilisations préhistoriques utilisaient pour se faire comprendre un mélange de discours parlé et chanté.

On considère que le rythme et les mélodies ont toujours fait partie des civilisations humaines. Les recherches archéologiques ont découvert des instruments vieux de plus de 35 000 ans : c’est en 2008 en Allemagne que l’on exhibe les fragments d’une flûte datant de la Préhistoire.

Dès l’origine de la civilisation et dès l’époque préhistorique, la musique existe. Les instruments prennent la forme de simples trous percés dans des os. D’autres occupent une double fonction, comme les appeaux, qui servent à la chasse et au divertissement musical. À ses premiers instruments, il faut bien évidemment ajouter la voix humaine. Dès l’époque préhistorique, on note la présence de la musique dans toutes les tribus et on retrouve encore aujourd’hui des instruments à cordes, à vent et des percussions. La production de sons, de rythmes ou de mélodies était à l’origine réservée aux rites et aux rituels religieux. 

Où la musique est-elle née à l’origine ? 

En raison de la très grande ancienneté des origines de la musique, il est particulièrement complexe de déterminer une zone précise où elle serait née. Si on parle de musique comme d’une production sonore provenant d’un instrument, codifiée et organisée, on peut considérer que la musique prend ses origines en Mésopotamie 3000 ans av. J.-C. D’autres sources archéologiques affirment que la première berceuse de l’humanité est née trois mille ans avant Jésus-Christ à Babylone en Irak moderne.

Née avant l’écriture, la codification de la musique est tardive, ce qui rend très difficile la détermination d’une zone géographique précise quant à sa naissance. Certains musicologues estiment que la musique est intrinsèquement liée à la civilisation humaine. Puisqu’elle fait partie de l’être humain, elle aurait donc été inventée dans toutes les civilisations et n’a donc pas un seul point géographique de création. 

L’origine de la codification de la musique : la civilisation grecque 

Les Grecs sont le premier des peuples à théoriser la musique. C’est Pythagore qui crée les premières théories d’un système musical comportant sept notes. Sachez que les Égyptiens utilisaient déjà une gamme de sept notes, associée aux sept planètes. Les Grecs sont toutefois les premiers à avoir laissé des traces écrites d’un système musical codifié. Au cours du Moyen Âge, le principe de la codification de la musique est repris par les ordres religieux.

Jusqu‘au neuvième siècle, la musique est monodique, elle se chante à une seule voix. C’est à partir du XIIe siècle qu’apparaît la polyphonie, à l’origine par exemple des chants grégoriens.

L’origine de la musique en Europe est essentiellement religieuse : on chante les hymnes et les cantiques, les psaumes et les mélodies liturgiques. Le chant grégorien naît au sixième siècle et c’est à partir du XIIe siècle que l’on développe la polyphonie et qu’elle est codifiée par écrit. L’évolution se poursuit, avec notamment l’émergence de l’Ars Nova et les systèmes de codification tendent à s’unifier en Europe. 

Visuel - origine musique

Origine de la tablature : la musique de la renaissance 

Il faut attendre la renaissance et son renouveau artistique pour voir une évolution considérable dans la notation de la musique : la tablature. À cette époque, la musique en Europe est encore marquée par son aspect religieux. Néanmoins, la musique instrumentale apparaît à la fin du XVe siècle et se développe considérablement.

On voit toutefois émerger l’opéra, ainsi que de nombreuses recherches sur la gamme musicale. Le travail effectué par les compositeurs au XVIe siècle sur la musique polyphonique religieuse permet d’orienter la musique de la renaissance vers des principes plus moderne, tels que l’harmonie. Sous leur influence, la musique tient de plus en plus compte du contenu des textes, ce qu’il va lui permettre d’occuper une place beaucoup plus importante dans les arts.

La musique baroque fait ensuite place à la musique classique avec les très connus sonates, quatuors, concertos, et symphonies. L’opéra évolue également vers un style bien plus lyrique. 

Période moderne et origine de la musique contemporaine 

Au XVIIIe siècle, les romantiques investissent les arts musicaux. Leitmotiv, impromptu et fugue font quitter la musique de ses origines uniquement rythmiques et religieuses pour aller vers l’opéra romantique.

Au début du XIXe siècle, les nationalismes s’emparent de la musique. Chaque pays d’Europe a sa propre école et mène ses propres recherches. La musique est alors abordée sous un angle philosophique et scientifique et on voit des grands noms tels que Nietzsche ou Einstein se pencher dessus comme étant un objet de recherche.

Les années 1920 voient l’essor du jazz et les grands courants artistiques utilisent la musique comme moyen d’expression. On voit des recherches sur la musique minimaliste spectrale, électroacoustique, etc.

Les étudiants de l’ESIS ont la chance de se constituer une culture générale propre au secteur de l’audiovisuel. Ils étudient l’Histoire de l’art au même titre que les origines de la musique.

Fresque, mosaïque, enluminure jusqu’au disque CD et à la musique numérique : les traces de l’existence et de l’origine de la musique à travers les âges ne manquent pas.

Histoire du cinéma : de ses débuts à nos jours

Publiée le 4 juillet 2023
Histoire du cinéma : de ses débuts à nos jours

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La camera obscura naît à l’Antiquité. Dans une chambre (ou boîte) obscure percée d’un trou, le passage de la lumière du soleil permet de projeter une image. L’ancêtre du cinéma prend donc ses origines dès le début de l’histoire humaine. Toutefois, le cinéma tel qu’on le connaît a fait du chemin : retour sur ses principales évolutions.

Histoire du cinéma : tout commence avec la photographie 

Le premier procédé de l’histoire à animer des photographes est la lanterne magique. Par une projection lumineuse sur une plaque de verre peinte, l’image est animée par la succession des plaques. Le développement du cinéma est lié aux recherches et aux essais en mouvement et photographique. Dès l’essor de la photographie argentique, on cherche à reproduire le mouvement.

Les recherches de Etienne-Jules Marey vers 1889 aboutissent au principe de la chronophotographie. Il enregistre un cliché d’un objet en mouvement par plusieurs appareils photographiques déclenchés tour à tour. Il obtient, par exemple, un oiseau en vol grâce à son « fusil photographique ». Edward Muybridge prend la suite de ses recherches et développe un procédé qui permet de classer ses travaux dans le domaine du pré-cinéma. Il photographie un cheval au galop dont le mouvement est scandé par plusieurs clichés.

Le principe, révolutionnaire pour l’époque, est repris par les frères Lumière qui l’améliorent et parviennent à projeter 16 images animées par seconde. Pour faire connaître leur invention, ils organisent des projections publiques. Plus tard, ils autorisent des entreprises du divertissement à exploiter leur méthode en mettant sur pied un système de licence d’utilisation. On parle toujours d’expérimentation ou de pré-cinéma jusqu’en 1903, date à laquelle les frères Lumière proposent Arrivée d’un train en gare de La Ciotat. 

L’histoire des premiers trucages et l’évolution vers l’art du cinéma 

Le cinéma continue d’évoluer et on voit les premiers trucages et effets spéciaux de l’histoire apparaître vers 1900. C’est en 1902, précisément, que Georges Méliès présente son Voyage dans la lune. Véritable œuvre d’art, le film encore muet présente toutes les caractéristiques de l’art cinématographique : un trucage, un montage sur pellicule, une histoire et des acteurs.

C’est très rapidement après cette première présentation narrée que le premier genre cinématographique de l’histoire apparaît : le burlesque, qui date de 1908. Son développement en tant qu’art copie la narration du théâtre aux États-Unis et en Europe. Quant à l’Union soviétique, elle va développer l’art du cinéma à des fins propagandistes.

Un peu plus tard, le cinéma devient un médium d’expression avec les mouvements d’avant-garde comme l’impressionnisme français ou l’expressionnisme allemand. C’est d’ailleurs pendant cette décennie (1910-1920) que Charlie Chaplin devient la figure emblématique du cinéma burlesque américain et entre définitivement dans l’histoire. 

Cinéma et sonorisation : une histoire internationale 

Le cinéma reste muet pendant une grande partie de son histoire. Le son existe néanmoins, il est joué par un orchestre en direct et des plans plus longs sont aménagés pour faire paraître sous la forme écrite les discours des personnages. En parallèle du développement des techniques d’animation, les recherches sur la synchronisation du son et de l’image avancent plus lentement.

Néanmoins, le cinéma muet en tant que 7e art s’exporte au niveau mondial. C’est le cinéma muet qui fait naître Hollywood ou qui pousse Dreyer à filmer La Passion de Jeanne d’Arc, connue dans l’histoire du cinéma pour proposer les premiers gros plans techniques (1927).

Les grands studios d’Hollywood naissent vers 1918 et Columbia prend en charge la production de films à grande échelle dès 1919. Malgré leurs moyens importants, ces premières boîtes de production doivent attendre 1927 pour voir sortir le premier film parlant de l’histoire : Le chanteur de jazz. Le passage au cinéma sonore marque la fin des carrières de certains grands noms du cinéma muet, qui n’ont pas su s’adapter à ce virage sans précédent. 

Visuel - histoire cinéma

La fin du cinéma muet : l’histoire du 7e art contemporain 

Dans les années 1930, la fin du cinéma muet est actée. De nombreux acteurs abandonnent leur carrière. En effet, les gestes et les mimiques ont une importance moindre dans une œuvre où le son permet d’expliciter la narration. Le jeu d’acteur devient plus fin et naturel.

Les années 1930 sont marquées par l’essor du cinéma italien et américain. La fin de la Seconde Guerre mondiale redynamise l’industrie du divertissement. Hollywood se développe considérablement et la France voit naître La Nouvelle Vague dans les années 1950.

Les années 1980 voient naître des sociétés de production indépendantes et leurs moyens financiers permettent l’émergence du cinéma grand public, avec des œuvres comme Retour vers le Futur, Indiana Jones ou Star Wars.

Les évolutions de ces premières superproductions de l’histoire en animatroniques et trucages éblouissent le public. En parallèle, les technologies de la numérisation du son et de l’image font un boom en avant. Dans les années 2000, on passe à un cinéma exclusivement numérique, ce qui permet de développer les techniques des effets spéciaux et des images en 3D. 

Le cinéma numérique : 3D, effets spéciaux et réalité virtuelle 

Avec la sortie d’Avatar de James Cameron, les techniques de la 3D au cinéma et de l’image de synthèse sont portées à un niveau d’expertise. L’œuvre, destinée au grand public, bat des records au box-office. La technologie de la 3D évolue, elle suppose à ses débuts le port de lunettes. Puis rapidement, les lunettes font la place aux casques 3D, qui deviendront quelques années plus tard des casques de réalité virtuelle et augmentée. Les salles de cinéma, qui opèrent une excellente spatialisation du son, se dotent d’effets soulignant la réalité virtuelle et la 3D : brumisateurs, sièges inclinables, vibrations, etc.

La préparation de l’ESIS aux métier du cinéma, du son et de la musique comprend des cours d’histoire de l’art et d’histoire du cinéma qui permettent aux étudiants de se constituer un solide socle de connaissances fondamentales leur permettant de faire carrière dans le secteur.

L’évolution du cinéma suit de près les développements culturels, sociaux et technologiques de l’histoire. Les professionnels du secteur en ont conscience et cherchent à anticiper les futurs développements du 7e art.

Qu’est-ce qu’une web série ?

Publiée le 30 juin 2023
Qu’est-ce qu’une web série ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle se caractérise par sa diffusion directement en ligne : la web série gagne du terrain dans le quotidien des internautes. Utilisée à des fins marketing, mais également artistiques, en quoi consiste une web série et quelles sont ses contraintes en termes de techniques et de production ?

Le concept de la web série 

La web série est composée de plusieurs vidéos courtes diffusées sur Internet. Généralement, ses créateurs la proposent directement sur YouTube, mais elle peut être accessible via les réseaux sociaux ou le site Internet de son propriétaire. La web série fait souvent preuve d’une très forte audience, ce qui provient de son aspect viral en ligne et du fort relais de sa sortie, assuré via les comptes sur les réseaux sociaux de ses créateurs.

À l’origine, le format web série est utilisé à des fins promotionnelles, mais aujourd’hui le format séduit tellement que l’on voit des web séries produites par des réalisateurs qui l’exploitent pour des créations audiovisuelles pleinement artistiques.

Il en existe de toutes sortes : web séries promotionnelles, fictives, artistiques, etc. La diffusion exclusive sur le Net d’une web série influe considérablement sur sa conception. Les créateurs doivent faire preuve de beaucoup d’originalité pour se démarquer sur la Toile. Par ailleurs, une web série de qualité doit parvenir à dérouler sur un format très court une narration susceptible d’intéresser l’internaute.

Le fait qu’elle soit accessible sur Internet fait aussi de la web série un support caractérisé par sa liberté d’expression. Généralement audacieuses, les web séries permettent de tout dire ou d’adopter un point de vue unique. L’interactivité du net est aussi un apport conséquent pour une web série : les internautes peuvent la commenter, parfois en direct, partager leurs avis directement au réalisateur, voire participer à l’élaboration du scénario des épisodes suivants.

Il ne faut donc pas confondre web série et mini série, qui se rapporte au nombre d’épisodes qu’elle comprend. Il ne s’agit pas non plus d’une shortcom, le nom donné aux formats humoristiques courts pour la télévision de type Kaamelott ou Caméra Café. 

Naissance et évolution de la web série 

On considère que la première web série est sorite en 1995. Appelée « The Spot », elle propose un format jusqu’alors inédit composé de petites vidéos et de textes accompagnateurs. L’interactivité est assurée par des emails et le projet connaît un grand succès dès sa diffusion en ligne.

Dès 1997, NBC s’empare du concept et propose des webisodes de sa série policière à succès « Homicide : Life on the street ». Alors appelée « Homicide : second shift », la web série met en scène une deuxième équipe d’enquêteurs qui résout une affaire en six scènes. Des problèmes quant à la vitesse de téléchargement mettent fin au projet.

C’est en 2005, et grâce au développement d’un Internet haut débit, que la web série connaît son essor. Elles deviennent plus faciles d’accès, notamment grâce à YouTube qui est un excellent vecteur de leur développement, au même titre que le site laserie.net, créé dans les années 2000.

Mais c’est la grève des scénaristes américains en 2007 qui va venir donner un coup d’accélérateur à la production des web séries. Pendant un an, plus aucun scénario hollywoodien n’est livré. Les grands scénaristes se concentrent alors sur des sujets personnels et nombreux sont ceux qui développent des web séries. Les chaînes de télévision, elles aussi à court de programmes, se tournent à leur tour vers ce nouveau format. La web série sort alors définitivement de l’amateurisme pour prendre la voie du professionnalisme. 

Visuel - Web série

Visuel - Web série

Spécificités de la production d’une web série 

La web série se caractérise par la brièveté de ses épisodes. Néanmoins, il s’agit d’un travail de professionnel, qui fait appel aux meilleurs techniciens du secteur.

De nombreuses web séries sont réalisées en autoproduction, en raison notamment de la très haute technicité du matériel accessible au grand public : smartphones, caméras numériques, etc. Or, face au succès de ce format, le milieu de l’audiovisuel et le gouvernement proposent des aides à la production au même titre que pour les autres projets audiovisuels.

Les chaînes de télévision publiques développent des sites dédiés pour proposer des espaces de diffusion aux web séries qu’elles financent. Elles lancent aussi des appels à projets régulièrement. En parallèle, un décret de 2012 prévoit l’attribution d’aides pour la préparation et la production d’œuvres spécifiquement destinées aux nouveaux médias. Le CNC est également susceptible d’attribuer une subvention à un projet de web série.

La rémunération des équipes fait souvent l’objet d’un contrat de partenariat entre le producteur et les équipes créatives. En effet, les web séries restent majoritairement financées par les entreprises privées pour assurer leur communication. Dans la presse spécialisée, les YouTubeurs parlent par exemple d’une rétribution allant jusqu’à 1 euro pour 1000 vues. 

Technique de création et de tournage d’une web série 

L’écriture d’une web série peut s’apparenter à la conception d’un court-métrage : rythmé et dynamique. Ce qu’il faut, c’est d’entrer rapidement dans le cœur du sujet, avec une narration concise capable de captiver le spectateur dès les premières secondes et lui donner envie d’en voir plus.

Afin de s’assurer d’un tournage serein et productif, il est important de faire le point sur les besoins matériels et humains de sa web série et de proposer des documents de travail professionnels : cahier des charges, scénario, script, etc. Par ailleurs, toutes les web séries font l’objet d’un travail en post-production : montage, étalonnage, colorimétrie ou encore intégration des effets spéciaux.

Ainsi, les conditions de tournage d’une web série sont analogues à celles des projets de grande ampleur, le format étant pleinement reconnu dans le milieu de l’audiovisuel. Il faut donc s’entourer de techniciens de l’audiovisuel qui font preuve d’une certaine expérience dans le secteur.

L’ESIS propose à ses étudiants des formations en audiovisuel et cinéma. Très axées sur la pratique et la réalité de l’industrie de l’audiovisuel, ses cursus permettent de comprendre les contraintes et les potentialités des web séries.

De nombreux réalisateurs et acteurs se sont fait connaître au moyen d’une web série. C’est devenu un format plébiscité par les professionnels de l’audiovisuel qui bénéficie de nombreux financements.

Deux pour le prix d’une : retour sur les masterclass de James Huth et d’Anne Le Ny

Publiée le 20 juin 2023
Deux pour le prix d’une : retour sur les masterclass de James Huth et d’Anne Le Ny

Qu’a en commun un réalisateur et scénariste né en Angleterre avec une actrice des Hauts-de-Seine ? Petit indice : c’est autre chose que leur passion commune pour le cinéma. Il y a quelque temps, ils étaient tous les deux de passage à l’ESIS pour de très inspirantes masterclass données aux étudiants,mais aussi cinéastes en devenir. 

 

 

 

 

 

Les masterclass ESIS : on vous résume le concept 

Tous les mois, une masterclass. Réalisateurs de talent, scénaristes virtuoses, costumiers habiles, sonorisateurs inspirés,Ils se suivent et se succèdent dans les locaux de l’ESIS, au bord du Canal Saint-Martin. Ces rencontres privilégiées entre étudiants et professionnels, reconnus par la professionet célèbres sur les petits et grands écrans, sont des moments piliers au sein des formations dispensées par l’École Supérieure du Cinéma, du Son et de la Musique.

Des rencontres prestigieuses donc,pensées et conçues pour les étudiants. Elles servent à nourrir leur esprit créatif, à aiguiser leur intérêt, à ouvrir leurs horizons mais aussi – et surtout – à poser des questions. Il ne s’agit pas que du remplissage d’unsimple carnet d’adresses (pourtant très précieux dans le monde du cinéma). Ces rencontres montrent les personnes derrière ces visages et ces noms parfois connus à l’international : elles montrent de quelle façon il est possible de passer du statut de simple étudiant à celui d’un grand nom du cinéma ou de la musique.

Ces masterclass sont également l’occasion parfaite pour en apprendre plus sur les petites étapesdes parcours qui pourraient bien finir par ressembler à ceux des étudiants. En apprendre plus sur les premières galères pour s’insérer dans l’industrie, la prospection pour s’intégrer à un projet ou monter les siens, comment se vendre, lancer sa carrière etc... 

Visuel - James Huth

Rencontré sur le grand plateau : James Huth 

Son premier amour ? La chirurgie dentaire. (Attention spoiler : il change vite de métier.) Même si ce travaila l’avantage de le lancer dans la vie active, et sur les traces de son père, James Huth se tourne vite vers un tout autre domaine.Sa vraie passion, c’est le cinéma. Il réalise son tout premier longmétrage vers ses 30 ans (32 pour être exact) : Serial Lover. Une comédie macabre, dont les codes visuels se fondent entre la bande-dessinée et le cartoon. Un premier longmétrage porté par ni plus ni moins que Michèle Laroque et Albert Dupontel.

Puis, de la comédie macabre, il passe à la comédie tout court. C’est l’apogée de Brice de Nice, le roi d’la glisse et d’la casse, interprété par Jean Dujardin. Un succès fou auprès des adolescents et au moins autant auprès des parents. Très vite, le public apprend à reconnaître au premier coup d’œil l’humour scénaristique bien particulier de James Huth, qui renouvelle les expériences de tournage avec Jean Dujardin. Naissent alors – entre autres – LuckyLuke, Brice de Nice(oui encore, mais là, c’est la suite) et plus récemment Le Nouveau Jouet.

Il était à l’ESIS, sur le grand plateau. Lumières, canapé, micros et projecteurs, puis anecdotes, histoires insolites et conseils ;quelques questions pour finir, en autographe et le voilà reparti. Laissant derrière lui les sourires des étudiants, aussiconquis par son humour que par son parcours. 

Également croisée à l’ESIS : Anne Le Ny 

En ce qui la concerne, Anne Le Ny ne s’est jamais éloigné de la scène bien longtemps. Après un bac littéraire, elle arpente les planches de long en large, interprète de multiples rôles dans de multiples pièces. Arrive ensuite le cinéma. C’est le coup de foudre. Entre 1996 et 2022, c’est à peine si elle prend le temps de souffler entre deux films. Elle carbure à presque 3 productions par an. En 2016, elle pousse son compteur à 4 films en une seule année avec La Taularde, Papa ou Maman 2, La Confession, et Le Secret des banquises. La télévision n’a aucun secret pour elle non plus : sur la même période, elle fait des apparitions dans 17 productions du petit écran. Elle s’offre même le luxe d’un tournage américain, en compagnie de Matt Damon.

Mais pourquoi se contenter de ne faire que jouer des personnages, quand on peut carrément réaliser les films ? Entourée de mentors expérimentés, qui ne sont pas avares de conseils, elle produit ses premiers longsmétrages : Ceux qui restent (2007), Les Invités de mon père (2010), Cornouaille (2012), On a failli être amies (2014), La Monnaie de leur pièce (2018) et Le Torrent (2022). Aujourd’hui c’est elle qui donne les conseils, et elle les offre de bon cœur aux futurs réalisateurs de l’ESIS. 

Visuel - Anne Le Ny

Être multitâches au cinéma 

Être multitâches… Rien de plus courant dans le vaste monde du cinéma et de l’audiovisuel ! C’est une faculté bien connue des professionnels du secteur, mais aussi de nos étudiants. Et ce n’est ni James Huth, ni Anne Le Ny, qui diraient le contraire. Après tout, ils sont tous deux passer par pas mal de cases avant d’arriver à leur place actuelle.

Au cinéma, on n’est jamais que réalisateur, on est aussi scénariste, acteur… Le cinéma est un monde fluctuant où l’on ne cesse d’apprendre pour la simple est bonne raison qu’il ne cesse d’évoluer. Les technologies de VFX changent, les caméras changent, même les décors ne se font plus de la même façon d’une décennie à l’autre. Il faut constamment se maintenir informé, être prêt à se mettre à jour et garder un esprit curieux et passionné.

Dans chacun des cursus proposés, qu’il s’agisse du BTS, d’un Bachelor ou d’un Mastère, l’ESIS fait en sorte de mettre en application une formation pratique et multiple. Les étudiants savent s’adapter à tout type de tournage, tout type de matériel et tout type d’équipe. Ça ne veut pas forcément dire qu’un étudiant en réalisation saura aussi masteriser une production sonore, mais il pourra au moins en comprendre les rudiments et travailler de façon parfaitement complémentaire avec ses futurs collègues.

Quelles sont les missions d’un bruiteur ?

Publiée le 13 juin 2023
Quelles sont les missions d’un bruiteur ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le bruiteur de spectacle vivant ou de cinéma utilise une collection d’objets multiples et variés dans le but d’enregistrer les sons qu’ils produisent pour reproduire un bruit. Il assure un rôle fondamental en vue de renforcer les effets sonores des films de cinéma ou de souligner le sens et la valeur des images d’une œuvre audiovisuelle. Qui est-il, quelles sont ses missions et comment s’y former ?

Le bruiteur de cinéma : le créateur d’une ambiance sonore 

La principale mission du bruiteur est de créer puis d’enregistrer des sons et des effets sonores en vue de créer l’ambiance d’un film. Il est chargé de produire ces sons de manière mécanique ou manuelle.

C’est donc lui qui fournit à l’équipe de post-production les enregistrements des bruits de pas, des claquements de porte ou même des explosions. Le bruiteur peut enregistrer ses effets sonores en extérieur, en zone urbaine ainsi qu’en studio.

Ces enregistrements permettent de rendre les scènes crédibles et réalistes en proposant un habillage sonore de qualité. Le bruiteur repère les caractéristiques les plus importantes de chaque scène et les souligne par un bruitage en vue de recréer des ambiances réalistes qui permettent au public d’identifier sans hésitation la scène. S’il travaille dans le dessin animé, le bruiteur peut au contraire devoir rendre une séquence absurde (en fonction des demandes du réalisateur). 

Visuel - Bruiteur

Comment le bruiteur exerce-t-il son travail ? 

Si le bruiteur travaille majoritairement dans l’industrie du cinéma, il peut aussi intervenir sur des projets de série télévisée, d’émission TV, travailler à la radio ou sur un jeu vidéo.

Dans le cadre de son travail, le bruiteur se doit de respecter la vision du réalisateur et des équipes de création. Il travaille en étroite collaboration avec les techniciens de la post-production, les ingénieurs du son et peut parfois être aidé d’un assistant. Sur les projets d’envergure, le bruiteur est susceptible de fournir ses conseils quant à la faisabilité du projet du réalisateur lors des étapes de préproduction.

Lorsqu’il commence à travailler sur un projet, le bruiteur doit repérer et analyser les sons qu’il va recréer afin de donner vie à la vision créative du réalisateur. Il recherche ensuite les meilleurs moyens techniques et manuels pour recréer ces bruitages. Une fois qu’il a trouvé la solution pour recréer un bruit, il l’enregistre en studio via un logiciel audio, puis il fournit à ses collaborateurs un fichier pour chaque bruit.

Quelles que soient ses conditions de travail, le bruiteur est en charge du choix de ses appareils d’enregistrement. En effet, c’est lui qui garantit la qualité des soins et des effets sonores qu’il produit et transmet aux équipes de post-production. En vue de réussir ses sélections, le bruiteur prépare alors son travail après avoir visionné le montage du film sur lequel il intervient. Lors de son visionnage, il observe les images sans se fier aux textes des comédiens dans le but de repérer les besoins en bruitage et de préparer le matériel adéquat. Selon les projets, c’est d’ailleurs le bruiteur qui est en charge de repérer et de déterminer les séquences et les séances du film qui nécessitent un apport en habillage sonore.

Quand le bruiteur enregistre les sons en studio, il est souvent épaulé de l’ingénieur du son. Chaque bruitage est enregistré en tant que piste audio directement au sein d’un auditorium. 

Visuel - Bruiteur

Quelles sont les compétences du bruiteur professionnel ? 

Le bruiteur professionnel est caractérisé par son esprit créatif et son ingéniosité. C’est un fin analyste des sons qui bénéficie d’une grande culture du cinéma et du monde de la musique. Il dispose d’une très bonne mémoire auditive qui lui permet de comprendre les besoins du réalisateur pour les transposer en une solution technique génératrice de bruitages.

Le moniteur doit aussi être capable de réaliser ses effets sonores en parfaite synchronisation avec l’image et adaptés aux lieux à l’écran. Par exemple, s’il se rend en pleine nature pour récolter des sons, il doit savoir où placer son équipement, comment utiliser les bons micros et transférer sa collecte sur les justes logiciels professionnels. Il connaît parfaitement la spatialisation du son, bénéficie d’un bon sens de la musique et connaît les gestes professionnels en vue d’obtenir d’excellents effets sonores.

La difficulté de synchronisation entre les bruitages et l’image est au cœur de son travail. En effet, un bruiteur doit proposer un effet sonore qui s’accorde parfaitement avec d’autres sons enregistrés au moment même du tournage et faisant donc partie intégrante d’une séquence ou d’un plan. Le public ne doit pas percevoir la transition, c’est pourquoi le bruitage s’effectue par séquence de seulement quelques secondes. Pour s’aider, le bruiteur est assisté d’une bande-rythmo qui défile sous l’écran qui affiche le film, mais à la place des dialogues (comme c’est le cas pour le doublage), ce sont les secondes qui y figurent. Ces indications lui permettent de se caler parfaitement sur l’image et de réaliser en direct son bruitage au bon moment.

Le bruiteur connaît parfaitement les divers effets sonores qu’il est susceptible de reproduire. Par exemple, il sait parfaitement qu’une voiture des années 80 ne produit pas le même son qu’une automobile des années 40. Dans le cadre de son travail, il doit donc être capable d’effectuer des enquêtes documentaires en vue de se renseigner sur le bruit que produisent les objets à travers les époques.

Sur le plan technique, il maîtrise parfaitement les logiciels audio et les stations d’enregistrement contemporaines. Le bruiteur a par conséquent suivi une formation de trois ans minimum spécialisée dans le son et le cinéma. C’est son expérience sur le terrain qui lui permet de repérer très rapidement les moments nécessitant un bruitage, ainsi que les effets sonores à recréer et la solution pour les obtenir. Participer à de nombreux projets permet au bruiteur de développer sa mémoire auditive. Sorte de bibliothèque personnelle de sons et de solutions pour les créer, c’est ce qui constitue l’art du bruitage.

Le Bachelor Son et Musique de l’école ESIS permet de se former en trois ans au métier de bruiteur.

Le bruiteur est un professionnel du son de cinéma activement recherché par les recruteurs du secteur. Sa rétribution peut donc se situer aux alentours de 4000 € bruts mensuels, chiffre qui peut rapidement augmenter en fonction des projets sur lesquels il travaille. 

ESIS : les candidatures sont toujours ouvertes

Publiée le 6 juin 2023
ESIS : les candidatures sont toujours ouvertes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les résultats des vœux Parcoursup viennent de tomber et les périodes d’admissions se clôturent petit à petit. Àl’ESIS, l’École Supérieure du Cinéma, du Son et de la Musique, les portes sont encore ouvertes à de nouvelles candidatures et les concours battent leurs pleins.

Parcoursup : on fait le point ensemble

2023 et cette fois c’est bon :tout le monde connaît cette plateforme.Parcoursup c’est la plateforme nationale de préinscription en première année dans les établissements d’enseignement supérieur en France. Cursus en initial ou en apprentissage, le site permet de formuler des vœux aux écoles, de les classer et d’obtenir une réponse passés quelques mois.

1er juin 2023 et les candidats ont déjà reçu les réponses concernant leurs vœux de formation, formulés via Parcoursup. La prochaine phase a lieu entre le 2 juin et le 6 juillet : chaque matin, le dossier de chaque candidat est mis à jour sur les listes d’attente. D’autres propositions d’admissions peuvent donc tomber jusqu’au 6 juillet.

Est-ce qu’on peut encore candidater à l’ESIS ? 

Bonne nouvelle : la réponse est oui ! Pour la simple et bonne raison que les formations ESIS sont toutes accessibles hors Parcoursup.Et les admissions sont encore ouvertes. Pour les étudiants qui cherchent encore leur voie, pourquoi ne pas s’orienter vers le cinéma, les effets spéciaux (VFX), le son ou la musique ?

Mais alors, si elles ne sont pas sur Parcoursup, comment déposer son dossier de candidature à l’ESIS ? Tout d’abord, candidater nécessite quelques pré-requis : il faut avoir un niveau d’études adapté à la formation visée. Pour les étudiants souhaitant intégrer une première année de Bachelor ou de BTS Métiers de l’Audiovisuel, il faut au moins être titulaire d’un baccalauréat ou bien être inscrits en Terminale au cours de l’année.

Ensuite, la procédure d’admission se déroule en 3 étapes.

1 : Rendez-vous sur l’onglet de candidature en ligne

2 : Constituez votre dossier. Il vous suffit simplement de renseigner :

  • Vos bulletins des deux dernières années
  • Les derniers diplômes obtenus
  • Une photocopie de votre pièce d’identité
  • Une photo d’identité (récente)
  • Une ou plusieurs lettres de recommandation (élément facultatif)

Pour les BTS Métiers de l’Audiovisuel et les Bachelors, il faudra également fournir un CV audiovisuel d’environ 1 minute 30. Cela permet à l’école de mieux vous connaître et de se rendre compte tout de suite de vos talents artistiques. Dessins, sons, photos, extraits de vos réalisations en tout genre : c’est la créativité qui compte.

Pour les Mastères pas de CV audiovisuel mais une lettre de motivation. Elle doit expliquer votre motivation à intégrer l’école, et présenter votre projet professionnel puis répondre à la question suivante :

  • Pour les Mastères Scénario Réalisation et les Mastères Communication et Production Cinématographique : Que pensez-vous de la production et de la distribution française ?
  • Pour les Mastère Réalisation et Production Sonore : Que pensez-vous de la production musicale française ?

3 : C’est la dernière étape, le concours d’entrée, ilse déroule en distanciel. Il comporte trois épreuves, toutes spécifiques aux différentes filières. Pour plus d’informations, consultez la page Admissions de notre site web.Visuel - ESIS parcoursup

Visuel - ESIS parcoursup

Nos formations 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est un diplôme d’État qui comporte 4 options : Image, Montage, Son et Gestion de production. La formation peut se faire en alternance ou en contrat d’apprentissage. Les cours suivent eux le référentiel de l’Éducation Nationale. 

Les Bachelors 

Le Bachelor Cinéma et VFX propose 3 ans de formation en initial. Ce bachelor enseigne le montage, les retouches images, les effets visuels ou effets spéciaux, la captation vidéo, les réglages caméras, les réglages lumières… Les étudiants apprennent les bases d’un projet audiovisuel : de l’écriture à la diffusion.

Le Bachelor Son et Musique permet lui de découvrir tous les métiers liés à la chaîne du son : enregistrement, captation de concerts, fabrication du son pour une production audiovisuelle (long-métrage, publicité, short comédie…). 

Les Mastères 

Mastère Scénario et Réalisation : animé exclusivement par des professionnels en activité, ce mastère forme les futurs réalisateurs, scénaristes, assistants réalisateurs, directeurs de casting et directeurs de la photographie.

Mastère Communication et Production Cinématographique : grâce à cette formation, les étudiants apprennent à élaborer des projets cinématographiques aussi bien au national qu’à l’international. Ils savent aussi produire des contenus audiovisuels, piloter des équipes techniques et artistiques et assurer la post-production.

Mastère Réalisation et Production Sonore : il forme de futurs professionnels polyvalents, prêts à répondre à tous les nouveaux besoins et enjeux des salles de spectacles, des studios d’enregistrement et plateaux de tournage. 

 

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