Qu’est-ce qu’un acteur de genre ?

Publiée le 28 septembre 2023
Qu’est-ce qu’un acteur de genre ?

 

Dans le monde du cinéma, il n’est pas rare qu’un acteur se distingue pour sa capacité innée à incarner un rôle spécifique, ou un type de personnage. C’est ce qu’on appelle couramment un “acteur de genre”. Ce terme désigne un acteur qui s’illustre dans un genre cinématographique particulier. Grâce à ces acteurs, l’histoire du cinéma est encore plus riche parce qu’animée par des personnages récurrents, auxquels le public s’identifie facilement. 

  

L’acteur de genre : définition 

L’acteur, ou l’actrice, de genre est un artiste spécialisé dans l’incarnation d’un type de personnage bien précis, dans un genre spécifique de films. Par films de genre, il faut entendre par là les grandes catégories de films du cinéma : les films d’action, d’horreur, de science-fiction, de comédie, de drame, d’amour, les policiers, les westerns, etc. En fait, plus qu’un simple personnage, les acteurs de genre ont la capacité innée d’incarner en chair et en os des archétypes (un modèle ou exemple type), des stéréotypes voire même des personnages typiques du genre de film (pour un film d’horreur par exemple, on retrouve presque toujours le fameux tueur en série à l’enfance traumatisante). Avoir un acteur de genre dans son film, c’est offrir “une valeur sûre” aux spectateurs : ils savent déjà à quoi s’attendre de ce personnage, c’est comme de retrouver une connaissance.  

Certains acteurs de genre sont tellement associés à un type de personnage, qu’ils en deviennent de véritables icônes. On les retrouve régulièrement dans de nouveaux films, mais le même bon vieux rôle.Par exemple, Bruce Willis est connu pour ses rôles d’action héroïque, tandis que Vincent Price est une figure emblématique du cinéma d’horreur. 

  

Acteurs de genre : les avantages pour l’industrie du cinéma 

En réalité, les acteurs de genre sont un véritable plus pour le cinéma. En effet, leur capacité à incarner de façon très convaincante un rôle emblématique permet de renforcer l’effet immersif du film. C’est un crédit supplémentaire pour le film puisque que le public sera plus susceptible de croire à l’univers dans lequel il est plongé. 

Second point fort, les acteurs de genre possèdent une connaissance approfondie de leur rôle, qu’ils ont eu l’occasion de perfectionner au fil des tournages.Leur expérience leur permet de comprendre les codes et les conventions du genre cinématographique dans lequel ils sont plongés, et de les intégrer subtilement dans leurs performances, ce qui séduit et fidélise le public. 

Autre point fort, l’acteur de genre entretient souvent une relation étroite avec son public, ce qui favorise une connexion émotionnelle unique entre l’artiste et ses fans. Leur présence à l’écran suscite l’enthousiasme et l’engagement du public. Ils en deviennent des acteurs incontournables pour les réalisateurs qui cherchent à atteindre une audience spécifique. 

  

L’acteur de genre et le réalisateur 

L’acteur de genre et le réalisateur sont très liés : leur travail, s’il est apprécié du public, peut vite se révéler très fructueux.Il n’est pas rare qu’un réalisateur s’attache à un ou plusieurs acteurs, que l’on retrouve ensuite de façon récurrente dans ses films. Les réalisateurs développent naturellement une certaine confiance en les acteurs de genre pour la simple et bonne raison qu’ils maîtrisent leur rôle sur le bout des doigts. De ce fait, les réalisateurs peuvent se permettre de se concentrer davantage sur la mise en scène et la narration, tout en ayant une totale confiance à ses acteurs pour ce qui est de la psychologie du personnage.   

La présence d’un acteur de genre peut jouer un rôle crucial dans le succès commercial d’un film. 

  • Les acteurs attireront un public déjà fidélisé à leur personnage type, le film en sera donc plus facile à promouvoir. 

  • En ayant un acteur de genre dans son casting, c’est aussi attirer l’attention des médias et se garantir une publicité “gratuite”. 

  • Un acteur de genre peut aussi contribuer à rendre un film emblématique, augmentant ainsi sa notoriété sur le long terme. 

La promotion et la diffusion d’un film sont également des paramètres très importantsà prendre en compte avant de se lancer dans la production. C’est pourquoi l’ESIS – l’École du cinéma, du son et de la musique – propose un Mastère Communication et Production Cinématographique, qui aborde toutes les questions pratiques, légales et commerciales qui entourent une réalisation pour le cinéma. 

Les acteurs de genre jouent un rôle essentiel dans l’industrie cinématographique : ils apportent une authenticité et une expertise unique aux personnages qu’ils incarnent. Leur capacité à se spécialiser dans un genre spécifique, tout comme leur connaissance intime des codes cinématographiques et de leur connexion émotionnelle avec le public, en font des acteurs incontournables pour les réalisateurs et le succès d’un film. Certains sont même si efficaces dans un rôle qu’il en devient difficile pour eux de prendre d’autres rôles, en contrepartie, ces acteurs de genre ont tendance à marquer leur époque, et à laisser un héritage durable dans leur filmographie. 

Jack Foley : focus sur cette figure emblématique du bruitage

Publiée le 25 septembre 2023
Jack Foley : focus sur cette figure emblématique du bruitage

Début du XXe siècle. Aux États-Unis, l’industrie du cinéma bat son plein. Les techniques d’enregistrement et de post-production se perfectionnent, celles du son aussi. Dans cette course au progrès, un nom en particulier s’illustre : Jack Foley, un pionnier du bruitage cinématographique. Son nom sera d’ailleurs attribué à une technique sonore bien particulière. 

 

 

 

 

 

 

Jack Foley 

Jack Foley, ingénieur du son Américain, il naît le 12 avril 1891 à York ville et meurt le 9 novembre 1967. Deux années emblématiques des avancées cinématographiques, promettaient un avenir tout tracé. En 1891, un certain Thomas Edison et ses collaborateurs (W.K.L. Dickson et William Heise) mettent au point un nouveau format de pellicule, le 35 mm, qui devient vite le format standard utilisé au cinéma. Et le 9 novembre 1967, jour exact de la mort de Jack Foley, se tient un débat déterminant à l’Assemblée Nationale concernant la concurrence entre la télévision et le cinéma. Le député de l’époque, Roger Ribadeau-Dumas, défend le 7e art et appelle à une régulation de la diffusion de films sur le petit écran. Il dira même que “La télévision doit être au cinéma ce que le livre de poche est à l’édition normale”. 

Une naissance et une mort placées sous le signe du cinéma, Jack Foley marque l’industrie du son pour avoir rendue courante l’utilisation d’une méthode bien particulière d’effets sonores, synchronisés en direct avec l’image en postproduction : un pas de géant faire le bruitage moderne. Grâce à cette technique, l’enregistrement des SFX (des effets sonores), pouvait se faire en une seule et unique prise.  

Avant de se lancer dans le son, Jack Foley officiait en tant que repéreur de lieux de tournage pour le cinéma, puis comme réalisateur (de films muets, la vie est parfois ironique) pour les studios d’Universal Pictures. C’est bien plus tard, qu’il embrasse enfin sa carrière de prédilection : bruiteur. Il s’est d’ailleurs occupé du son de très grands piliers du cinéma comme : Spartacus, Dracula (qu’on ne présente déjà plus à l’époque), Show Boat ou The Phantom of the Opera (adapté du célèbre roman éponyme de Gaston Leroux). 

La technique “Foley” 

Jack Foley et sa technique marque tant le monde du son et du bruitage que, quelques décennies plus tard, le cinéma décide de rendre son nom intemporel, en hommage aux avancées qu’il a permises. En anglais, le terme bruitage se dit “foley”, et d’ailleurs, les spécialistes du bruitage sont bien souvent appelés les “Foley artists. Les studios d’enregistrement spécialisés dans le bruitage sont également appelés des “foley stage” ou des “foley studio”. 

C’est le nom de Jack Foley que l’histoire retient, pourtant, il n’en est pas l’inventeur de cette technique à proprement parler, même s’il est vrai qu’il l’a perfectionnée et rendue très populaire. La technique “Foley” était déjà utilisée en 1920. Elle consistait en une gamme d’effets sonores accessibles en direct, créée au départ pour les studios de radio, puis pour des films à petits budgets (déjà à l’époque la méthode des effets sonores n’était pas donnée), puis par les gros studios de cinéma. 

Grâce à des accessoires ordinaires et donc peu coûteux (des journaux, des cailloux, des râteaux, des portes, de vieux meubles…), les Foley Artists peuvent produire un bruitage à moindre sfrais. Adaptée par Jack Foley, cette technique a ensuite permis d’enregistrer les bruitages d’un film en direct, grâce à une retransmission en direct sur un écran dans les studios d’effets sonores, et d’une petite équipe d’experts en bruits de la vie courante ou dans ceux, un peu plus spécifiques, des divers genres cinématographiques.

L’art de passer inaperçu 

Le bruitage est un métier bien particulier qui met la discrétion à l’honneur. Dans nombre de productions, lorsqu’un bruitage est fait correctement, il doit pouvoir passer inaperçu. Que ce soit pour la radio, la télévision, le théâtre, ou le cinéma (surtout pour le cinéma en réalité), cette reconstruction artificielle de bruits et de sons doit servir à accompagner l’action, pas tirer la couverture à elle, bien au contraire. 

La plupart des cinéphiles ne remarquent presque jamais les sons ambiants comme les bruits de pas, le froufrou d’une robe, une porte qui se ferme, le son d’un verrou qu’on tourne… S’ils les entendent, ce n’est pourtant pas ce qui restera gravé dans leur mémoire. Ou bien, si c’est le cas, c’est que le bruitage paraissait trop irréel ou trop artificiel. Un bon bruitage est donc celui qui se fond à l’arrière-plan. Celui qui sait se faire oublier, et passer inaperçu. Le cinéma est rempli de métiers “de l’ombre”, qu’on ne remarque pas spécialement en visionnant un film, mais qui sont pourtant essentiels. 
 

L’exception qui confirme la règle 

Puisque toute règle a besoin de son contraire pour être prouvée, il y a bien un genre cinématographique où le bruitage revêt une place vraiment très particulière : les films d’horreur. Dedans, les bruiteurs font l’exact opposé de ce qu’ils font d’habitude. Là, chaque son doit être remarqué. Mieux encore, ils doivent perturber le plus possible le spectateur : un vieux portail de fer qui crisse, une porte qui claque, un éclair qui éclate tout proche, un revenant qui rampe, le sifflement d’une bouilloire… 

Certains bruits sont même devenus incontournables et emblématiques. Il est par exemple possible de citer le Cri Wilhelm. Un cri exagéré qui se place pile entre la douleur et la peur, c’est le cri le plus célèbre du monde. Il apparaît dans de nombreux films (de tous les genres pour le coup) puisqu’il est souvent repris, comme une blague racontable à l’infini). Parmi les films qui l’utilisent on peut citer : Les Aventure du capitaine Wyatt (première utilisation du Cri de Wilhelm), Le Seigneur des Anneaux (dans les trois films de la trilogie principale), Batman : Le Défi, Star Wars (dans 8 des films), Indiana Jones, Toy Story, Taxi, La Casa de Papel (oui, même Netflix a reprit ce cri) Même les jeux vidéo n’hésitent pas, le Cri de Wilhelm apparaît aussi dans The Witcher, Assassin’s Creed, Grand Thief Auto, Red Dead Redemption Et la “blague”, n’est pas près de s’arrêter, c’est presque une tradition. 

Pour accéder au métier de bruiteur, l’ESIS vous propose un parcours spécialisé et axé sur une pédagogie pratique, qui valorise les projets et pousse les étudiants du Bachelor Son et Musique ainsi que du Mastère Réalisation et Production Sonore, vers des défis toujours plus ambitieux. 

Cinéma : une tendance tournée vers l’adaptation des jeux vidéo en films

Publiée le 19 septembre 2023
Cinéma : une tendance tournée vers l’adaptation des jeux vidéo en films

L’avantage du cinéma et des nouvelles technologies, c’est qu’il est possible de faire tout et n’importe quoi. Alors, quand le 7e art trouve l’occasion d’adapter des jeux vidéo emblématiques pour le grand écran, eh bien… il le fait. Et en masse ces dernières années. Mario, Mortal Combat, Lara Croft, Uncharted, … Même les plateformes de streaming s’y mettent avec The Witcher pour Netflix ou The Last of us pour Amazon Prime.

 

 

 

 

 

Qu’est-ce qu’une adaptation au cinéma ?

Elles sont plus que populaires, quelle que soit l’époque les adaptions cinématographiques font des records d’audience. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Il s’agit d’une production audiovisuelle (bien souvent cinématographique) dont l’histoire, les personnages ou bien l’univers abordé sont inspirés et/ou repris d’une œuvre déjà existante. Il est possible de reprendre des pièces de théâtre, des romans (les exemples ne manquent pas, on peut citer entre autres Le Seigneur des Anneaux ou Harry Potter), des bandes dessinées, des biographies et même des jeux vidéo. En ce moment, on peut dire que ces derniers, les jeux vidéo, sont les nouvelles coqueluches du 7e Art.

Ils ont le vent en poupe, ils tirent leur épingle du jeu, ils montent au pinacle, ils tiennent le haut du pavé… Bref, ils ont du succès : l’industrie du cinéma produit toujours plus d’adaptations en films de jeux vidéo, et le public en redemande. Cette alliance gaming et projecteur, ça dure depuis les années 90. Parmi les adaptations les plus récentes, on retrouve le célèbre plombier en rouge et bleu, adepte des voitures de course et, à l’occasion, du sauvetage de princesse avec le film d’animation Super Mario Bros.

Un changement de dynamique

Adapter un jeu vidéo en film ou en série est d’autant plus intéressant que, bien souvent, ce sont plutôt les films qui sont repris pour en faire des jeux vidéo. Ces jeux tirés de films ou de séries aident à en accroître la popularité, et ce, bien après leur date de sortie dans les salles et autres plateformes de streaming (ils sont même parfois plus populaires que les films sur lesquels ils sont basés) par exemple :

  • Street Fighter 
  • Game of Thrones 
  • The Walking Dead 
  • Batman 
  • Alien : isolement 
  • Star Wars Jedi : Ordre déchu 
  • Star Trek : l’équipe de passerelle 
  • Harry Potter : Hogwarts Mystery 
  • Gollum (tiré de l’indétrônable trilogie du Seigneur des Anneaux)

Une grande majorité de ces jeux tirés de films réussissent même l’exploit d’adapté une adaptation (en général, d’un roman ou d’une bande dessinée). Adapter ou réadapter une œuvre, c’est lui donner une seconde vie, c’est relancer l’intérêt du public : et ça, ça fonctionne dans les deux sens, qu’il s’agisse d’un jeu qui reprend un film ou d’un film qui reprend un jeu.

Film d’animation ou live action, comment ça marche ?

Concernant ce point bien précis, il n’y a pas vraiment de règle. C’est au choix de la réalisation. Adapter un jeu vidéo en film d’animation peut naître de la volonté de conserver l’esthétisme bien particulier des graphismes originaux, ou bien de la difficulté de réaliser certains décors (par manque de budget pour les VFX ou par manque de moyens pratiques). Au contraire, réaliser une adaptation d’un jeu vidéo en live action (c’estàdire en prise de vue réelle, les caméras enregistrent en temps réel un sujet en mouvement) peut signifier vouloir se détacher un peu plus du support original ou bien une certaine volonté de se confronter à un défi pour trouver les lieux de tournage, les bons effets visuels, les acteurs parfaits pour incarner les différents rôles…

Parce que oui, réaliser une adaptation, ce n’est pas refaire exactement la même chose que l’original, sinon, ça s’appellerait faire un remake. Une adaptation peu, bien sûr, être fidèle à l’œuvre originale, mais elle est aussi libre de s’en éloigner : la fin peut changer, certains personnages peuvent être retirés ou ajoutés, les arcs narratifs modifiés un peu (ou beaucoup) … Une adaptation implique forcément que le nouveau réalisateur ou la nouvelle scénariste y ajoute sa patte, sa vision personnelle de l’œuvre.

Les adaptations emblématiques

Parmi les jeux vidéo repris en films ou en séries, on en retrouve un certain nombre, mais certains ont plus marqué le public que d’autres, au point d’éclipser l’œuvre originale.

En film :

  • Uncharted (2022) 
  • Donjons & Dragons : L’Honneur des voleurs (2023, jeu de rôle puis jeu vidéo) 
  • ResidentEvil : Bienvenue à Raccoon City (2021) 
  • Tomb Raider (2018) 
  • Assassin’s Creed (2016) 
  • Sonic le film (2020) 
  • Warcraft : Le commencement (2016)

En série :

  • The Witcher (2021) 
  • Halo (2021) 
  • Sonic Prime (2022) 
  • The Last of Us (2023) 
  • Final Fantasy (annoncée en live action sur Netflix courant 2023)

Pour l’anecdote

Il existe pas mal d’autres occasions pour le cinéma et les jeux vidéo de collaborer. Par exemple, il est de plus en plus fréquent que les jeux vidéo au graphisme poussé utilisent de la motion capture (il s’agit d’une technique vidéographique qui permet d’enregistrer les déplacements d’un être vivant ou d’un objet dans l’espace, puis de les restituer en image de synthèse grâce à un ordinateur et des effets spéciaux). Si certains jeux font appel à des sportifs confirmés (comme FIFA), d’autres embauchent des acteurs pour rendre leurs personnages encore plus réels (on peut par exemple citer Beyond : Two souls dont le personnage principal était basé sur les expressions faciales d’Elliot Page).

Le cinéma et les jeux vidéo s’inspirent l’un l’autre et offrent de nouvelles perspectives visuelles qui nourrissent la vision des professionnels de l’audiovisuel. À l’ESIS, les étudiants sont encouragés à chercher le plus de sources d’inspiration possibles : ils peuvent trouver de nouvelles idées partout, dans les peintures, les romans graphiques, les films et séries d’animation, les documentaires, les jeux vidéo… 

Petites anecdotes de grands films du cinéma

Publiée le 14 septembre 2023
Petites anecdotes de grands films du cinéma

Quand on se lance dans l’univers passionnant du cinéma, on ne peut pas échapper à quelques petites problématiques sur les tournages, mais vraiment très drôles à raconter. Aussi préparé qu’un réalisateur puisse être, un tournage est toujours bourré d’imprévus : c’est ce qui fait tout le charme de cette profession. 

 

 

 

 

 

L’ESIS : entre pratique et improvisation  

À l’ESIS, on prépare les cinéastes de demain. Les étudiants sont mis dans des situations professionnelles, avec du matériel actuel, et supervisés par des intervenants encore en activité dans le secteur. Et pourtant, aussi préparé que l’on puisse être, que ce soit en tant qu’étudiant ou en tant que professionnel certifié, on n’évite pas les maladresses ou pire : les imprévus.  

Contraintes liées au terrain, accidents de plateau, aléas en tout genre : la vie de réalisateur, de caméraman, de scénariste, de costumier, ou de mixeur est jonchée de surprises plus ou moins bonnes. Nos étudiants, qui réalisent chaque année de nombreux projets, connaissent bien cette difficulté. 

C’est d’ailleurs l’un des buts de tous ces projets : apprendre aux étudiants l’art subtil de l’improvisation. Une discipline subtile mais ô combien appréciée des cinéastes et pour cause ! Quand toute l’équipe est capable de faire avec les moyens du bord, ça donne non seulement un tournage exceptionnel, mais aussi des anecdotes incroyables. 

6 anecdotes de tournage 

Quand on voit des films aussi travaillés, avec une post-production aussi perfectionnée, on a bien du mal à imaginer les scènes rocambolesques qui se sont déroulées hors champ (ou carrément face caméra d’ailleurs). Et pourtant, derrière tous ces grands films, quasiintemporels, se cache toujours au moins une petite histoire de tournage. Dévoilées par les acteurs ou les réalisateurs, ou carrément gardée au montage, ces anecdotes sont ensuite soigneusement répertoriées sur IMBD (une base de données en ligne sur le cinéma, la télévision et les jeux vidéo), Wikipédia et même Allociné (un service de la société Webedia qui à l’origine donnait des informations sur les programmes télévisés ou cinématographique via un numéro de téléphone, d’où le nom). 

Et maintenant, place aux anecdotes ! 

1. Les figurants à quatre pattes 

Dans Charlie et la Chocolaterie (2005), Tim Burton a fait appel à des figurants un peu particuliers pour la fameuse scène de décorticage de noisettes : des écureuils. Il ena fait dresser une quarantaine rien que pour cette seule et unique scène qui dure à peine 2 minutes si l’on prend en compte la danse des OompasLoompas. Ramenée à l’échelle du film (1h55), cette scène est ce que l’on appelle de l’investissement. (Et, oui, cette scène aurait pu être faite en post-production, via des effets spéciaux). 

D’ailleurs, dans la version de 1971 du film, l’acteur principal (Peter Ostrum) n’a joué que ce seul et unique rôle, puis est devenu vétérinaire.  

2. Baleine + âne = brachiosaure, …  

Toujours dans le thème du royaume animal, le producteur de Jurassic Park (Steven Spielberg) s’est donné beaucoup de mal pour trouver le cri parfait du brachiosaure. Le choix final ? Une combinaison bien particulière entre les cris d’une baleine et d’un âne. Et ce combo fonctionne à la perfection. 

3. Google vs.Yahoo 

Vous saviez que dans les films, les méchants n’ont pas le droit d’avoir un Iphone ? C’est une demande spécifique de la marque. Eh bien, le film Benjamin Gates et le Trésor des Templiers poussent la règle encore plus loin : les gentils de l’histoire utilisent Google, et les méchants Yahoo. 

4. Interdiction de couper ! 

En 1999, alors que Harvey Weinstein reprend le film d’animation Princesse Mononoké pour l’adapter au marché américain, le réalisateur original Hayao Miyazaki lui fait parvenir un cadeau qui dépasse de loin la barrière de la langue. Quelle ne fut pas la surprise de monsieur Weinstein en découvrant un katana accompagné d’un petit mot : “Pas de coupure”. (Parce que, oui, il a été question en off de passer d’un film de 135 minutes à 90… ce qui n’était pas vraiment du goût de Miyazaki : réaction disproportionnée ? Probablement. Efficace ? Assurément.) 

5. Une histoire de lunettes 

À votre avis, combien de paires de lunettes est-il possible de porter en une seule saga ? Pour Daniel Radcliffe, le chiffre s’élève à plus de 160 sur l’ensemble des films Harry Potter. On ne sait pas s’il s’agit d’un record (sûrement), mais ça reste tout de même une très belle performance. 

6. Alien surprise 

Comment ne pas se souvenir de cette scène emblématique (et un peu surprenante il fait bien l’admettre), dans Alien, le huitième passager ? Celle où ce fameux huitième passager sort littéralement du ventre de l’un des membres de l’équipage (John Hurt). En tout cas, les autres acteurs ne risquent pas de l’oublier pour la simple et bonne raison qu’ils n’étaient pas au courant ! Un épisode sanglant un peu surprenant, qui a su déclencher des cris plus vrais que nature. Et oui, Ridley Scott (le réalisateur)étaitfier de son coup. 

Musiques rétros : une seconde jeunesse grâce aux séries Netflix

Publiée le 12 septembre 2023
Musiques rétros : une seconde jeunesse grâce aux séries Netflix

Depuis quelque temps, les années 70, 80 et 90 reviennent en force au cinéma mais aussi et surtoutsur les plateformes de streaming.Les séries sont tellement appréciées que leurs bandes son se hissent dans les toplistes d’écoutes de Deezer et Spotify, ranimant avec elles des titres oubliés, pour la plus grande joie des mélomanes. Et dans ce domaine, Netflix en particulier excelle. 

 

 

 

 

 

 

Des titres rétros en bande son

Si beaucoup de films et de séries font le choix de créer une bande son originale pour marquer les esprits, une grande majorité achète les droits d’auteur et de diffusion de musiques préexistantes et/ou prennent des morceaux libres de droits ou tombés dans le domaine public (70 ans après le décès de leur créateur).

Pour intégrer une musique non libre de droits dans sa série, un réalisateur se doit d’obtenir toutes les autorisations nécessaires : auprès de l’éditeur, du créateur du titre, et de son ou ses interprètes (d’autant plus s’il s’agit d’une reprise). Souvent, un titre implique plus de personnes que l’on ne pourrait le penser au premier abord, il est donc essentiel de s’assurer de l’accord de chacun d’entre elles, sous peine de poursuites légales.

À l’ESIS, les étudiants apprennent à connaître tous les tenants et aboutissants qui entourent l’achat des droits d’une musique ou d’un album.

Tendance années 80

Parmi tous ces titres exhumés de l’histoire de la musique, on retrouve surtout des titres des années 80. Il faut dire que les séries les plus populaires, en ce moment, se déroulent également à cette période. On peut citer par exemple StrangerThinges, un des succès de la plateforme de streaming du géant américain. 

Même si les réalisateurs n’ont pas vécu dans les 80’s, ils en ont la nostalgie : coupe de cheveux en pétard, couleurs flashys et boules disco. Les années 80 apparaissent presque comme un passé idéaliste (ou au moins idéalisé) : ce qui explique leur popularité.

 

5 musiques redevenues cultes 

C’est d’autant plus vrai aujourd’hui : on ne peut pas se contenter de regarder une série, il faut aussi en apprécier la bande son.Dans ce domaine, Netflix règne : ses bandes sons sont particulièrement appréciées. 

Sur Deezer et Spotify, rien de plus simple que de trouver les soundtrack de Mercredi, StrangerThings, Atypical et bien d’autres. Certains titres sont même carrément incontournables, et se voient régulièrement en top des listes d’écoutes à chaque nouvelle saison.Voici10 morceaux redevenus cultes après leur passage sur Netflix.

 

1. GottaGet Up (1971) 

Écrit par Harry Nilsson en 1971, ce titre sert de chanson d’ouverture de l’album Nilsson Schmilsson. Le thème abordé : la transition entre jeunesse insouciante et adulte responsable. Une chanson qui sert de point d’encragedans la série Netflix “Poupée Russe”. Cette dernière met en scène l’actrice Natasha Lyonne, confrontée à une boucle temporelle dans laquelle elle meurt et renaît. GottaGet Up en devient la musique emblématique en 2019 (une bonne partie du budget de la série est d’ailleurs passée dans l’achat des droits de diffusion d’après les déclarations de Natasha Lyonne elle-même). Le titre est également repris en 2020 dans la saison 32, épisode 4, des SimpsonHorror Show XXXI.  

Juste après la sortie de Poupée Russe, GottaGet Up passe de 8 000 lectures à 216 000, soit une augmentation de flux de recherche de 2 466% (chiffres communiqués par Nielsen SoundScan). 

2. GooGooMuck (1981) 

Grâce à la série Mercredi (Wednesday en version originale), c’est le second titre de l’album Psychedelic Jungle (1981) des Cramps qui retourne sur le devant de la scène.Il ne s’agit pas d’un titre original mais d’une reprise.Lachanson est tout de même arrivée à la 26e place (sur 100) du classement Spotify des titres les plus écoutés dans le monde, remettant par la même occasion la danse gothique aux goûts du jour. TikTok s’est même emparé de la danse, ce qui a également beaucoup contribuer à ce magnifique retour sur scène de GooGooMuck. 

3. Fever (1956) 

Sortie pour la première fois en 1956, et interprété par R&B Little Willie John. La musique connait un grand succès et des critiques élogieuses. Elle est d’ailleurs reprise par un certain nombre d’artistes, entre autres Peggy Lee, dont la version reste la plus connue du grand public. C’est aussi l’interprétation de Peggy Lee qui est utilisée dans le Jeu de la Dame. 

4. Master of Puppets (1986) 

La saison 4 de StrangerThings a battu presque tous les records d’audience de Netflix : sa bande son a beaucoup aidé. C’est loin d’être la seule musique que la série a rendue à nouveau populaire, mais les résultats sont particulièrement frappant : les taux d’écoute ont augmenté de 325% sur Deezer après la diffusion du dernier épisode de la saison. D’ailleurs, le groupe d’origine, Metallica, a même officiellement remerciéla série d’avoir utilisé ce titre, via un tweet. 

5. Running Up That Hill (1985) 

Une fois encore, ce titre doit son grand retour à StrangerThings. Bien que, chronologiquement parlant, cet épisode arrive bien avant le solo de guitare de Master of Puppets, c’est le record d’audience le plus marquant. Grâce aux nouvelles écoutes à la sortie de la saison 4 de StrangerThings, Kate Bush (l’interprète originale de la musique) aurait touché 2,3 millions de dollars (chiffre annoncé par CBS). Une remontée dans les classements d’autant plus étonnante que le titre n’avait jusqu’à présent pas eu énormément de succès. 

L’art et la manière d’organiser un casting : 7 étapes pour réussir

Publiée le 8 septembre 2023
L’art et la manière d’organiser un casting : 7 étapes pour réussir

Il était une fois, dans l’univers enchanteur du cinéma, une étape à franchir. Elle est aussi attendue que redoutée : l’organisation des castings. Sans castings, pas d’acteurs. Pas d’acteurs, pas de tournage. Pas de tournage, pas de film. Pas de film… pas de film. C’est un moment clé dans la vie d’un réalisateur. Le choix des acteurs doit être rigoureux, car il en va de la réussite du film. Organiser un castingest bien un art à part entière. 7 étapes pour comprendre.

 

 

 

 

 

 

Étape 1 : la première préparation

Avant de commencer quoi que ce soit, il est très important de bien se préparer en amont. Sur la check-list : définir de façon très claire les objectifs, les postes à pourvoir pour les acteurs (combien de rôles principaux, secondaires et de figurants), et quelles sont les ressources dont vous aurez besoin. Il faut savoir exactement quels sont les talents que vous recherchez et élaborer un budget (attention à être réaliste lors de cette estimation, il faut pouvoir être sûr de tenir ce budget).

Étape 2 : annoncer le casting 

C’est le premier contact que vous aurez avec vos futurs acteurs, il faut donc prendre un soin tout particulier dans la formulation de votre annonce de casting. C’est un véritable travail de promotion. La raison ? Plus une annonce donne envie, et plus votre casting attirera de talents (ce qui vous laisse le luxe de faire un choix). L’ESIS a bien conscience de l’importance de la communication dans le cinéma, c’est pourquoi l’école propose (parmi sa large gamme de formations) un Mastère Communication et Production Cinématographique.

À noter : idéalement, votre annonce comporte au moins les éléments suivants. 

  • La période/les dates précises du tournage 
  • Les lieux de tournage 
  • La description des rôles disponibles (autant physique que psychologique) 
  • Le synopsis (qui résume le projet)

Étape 3 : étude des candidatures 

Si les étapes 1 et 2 se sont bien déroulées, alors vous devriez vite voir arriver les premières candidatures. Selon ce que vous avez demandé comme éléments, il faudra alors se mettre à étudier rigoureusement les CV, les portefolios, les démos et autres books qui vous auront été envoyés. Si votre communication était bonne, alors il y a des chances que vous crouliez sous les mails, c’est pourquoi il vaut mieux ne pas donner son adresse personnelle mais bien celle professionnelle. Il est même conseillé de se créer une boîte mail exclusivement réservée au casting, et de trier les réponses dès la réception : par pertinence, par personnage, etc.

Étape 4 : finaliser l’organisation du casting 

Après avoir contacté les candidats dont les documents ont retenu votre attention pour leur demander leurs disponibilités et vous être assuré que le projet les intéresse toujours, vous pourrez définir la date du casting ainsi que le lieu. Si vous êtes étudiant à l’ESIS, rien de plus simple pour la localisation : les salles sont à disposition des étudiants. Ils ont la possibilité de les réserver en se rendant au bureau de l’administration. 

Étape 5 : les auditions 

Place à une étapeimportante d’un casting : le passage des auditions. Il faut savoir accueillir les candidats, les mettre à l’aise pour qu’ils puissent donner la meilleure interprétation du texte que vous leur avez transmis, préparer vos questions pour cerner leur caractère… Même si vous allez prendre des notes pendant toute la durée de l’entretien, il est très conseillé de filmer les auditions afin de bien restituer chaque performance. Vous pouvez également les encourager à parler du rôle pour lequel ils auditionnent, pour voir s’ils ont bien compris la psychologie du personnage ou s’il y a des points qu’ils souhaitent éclaircir. Ça peut aussi être une très bonne occasion pour vous de remanier le rôle. 

Étape 6 : la sélection 

Forcément, après les auditions, c’est l’heure de la sélection. Quelles sont les performances qui vous ont le plus marqué ? Quel tempérament correspondait le plus au rôle proposé ? Quels étaient les différents points de vue concernant le projet, la psychologie des personnages ? C’est la décision finale, alors, mieux vaut ne pas se rater ! Le réalisateur, même s’il a souvent le dernier mot, ne doit pas pour autant choisir seul. Il doit délibérer avec son équipe. Il peut même nommer un directeur de casting, qui l’accompagnera dans tout le processus de recrutement. Un petit plus qui peut démarquer un candidat d’un autre : si son caractère match bien avec ceux de l’équipe de production, après tout, ils vont être amenés à se côtoyer un moment alors autant que ce soit dans la bonne humeur générale.

Étape 7 : choix et annonce 

C’est la toute dernière étape d’un casting : le moment est venu d’annoncer les candidatures retenues ! Alors, bien sûr, il faut appeler les acteurs que vous souhaitez embaucher pour leur annoncer la bonne nouvelle et les féliciter…mais pas que ! Il faut également bien penser à contacter les personnes qui ne sont pas retenues et leur fournir un retour constructif sur le pourquoi du comment.

La suite vous la connaissez déjà : transmission du scénario complet, lecture de texte, répétitions, tournages, etc., etc. Ces 7 étapes donnent une idée globale de ce à quoi doit ressembler un casting réussi, mais bien sûr, chaque projet a ses propres spécificités. À l’ESIS, les étudiants sont à la tête de tous leurs projets : que ce soit lors des étapes d’écriture du scénario, de casting mais aussi du tournage, de la post-production, des VFX, de la bande-son. Les étudiants s’entraînent dès leur première année de Bachelor. 

Quelles sont les missions d’un digital compositor ?

Publiée le 28 août 2023
Quelles sont les missions d’un digital compositor ?

Parfois appelé VFX Composing Artist, le digital compositor travaille en post-production à la finalisation d’une œuvre audiovisuelle. Il assemble tous les éléments constitutifs des effets spéciaux (fond vert, éléments 3D, images de synthèse, etc) en vue de créer un plan qui correspond à la vision du réalisateur. Garant de la qualité esthétique et technique de son projet, quelles sont précisément les missions du digital compositor et comment s’y former avec succès ? 

 

Digital compositor : des missions inédites 

Le métier de digital compositor a émergé suite à la numérisation croissante du secteur de l’audiovisuel et à la technicité de l’industrie. Le passage au numérique a permis d’ouvrir la voie à la création digitale et a généré de nouveaux métiers : rigging artist, modélisateur, animateur 3D, etc. Dans l’industrie du cinéma, la production d’un film est alors scindée en fonction de chaque spécialité de métier, chaque technicien opérant dans sa spécialité en raison de la très haute technicité du secteur. 

Dans ce contexte, le digital compositor est chargé des opérations de digital composing, qui consiste à assembler des images numériques dans le but de proposer un plan final qui sera ensuite imprimé, filmé ou simplement affiché à l’écran. 

Le digital compositor poursuit donc une mission cruciale pour la qualité du projet sur lequel il travaille : la cohérence de l’ensemble du film. Le métier est jeune, car le digital compositor travaille principalement en post-production de films ou d’animations. Il intervient aussi sur des supports très actuels comme des infographies, des effets spéciaux, des dessins, des images de synthèse ou même des images numérisées issues d’un tournage. 

Il opère donc en post-production (à la fin du tournage) et sur des logiciels professionnels. En pratique, le digital compositor est en charge de la qualité visuelle des prises de vue de son projet. La mission consiste à les améliorer, à les agencer ainsi qu’à intégrer son dessin 3D au déroulé du film. 

 

Quelles sont les compétences nécessaires pour relever les missions du digital compositor ? 

Le digital compositor est un véritable expert des logiciels qu’il manipule. C’est notamment pour cette raison qu’il effectue une veille des évolutions technologiques de son secteur. Il doit être capable de recourir à toutes les dernières propositions sur les marchés en vue de garantir le niveau qualitatif de ses interventions. Pour relever toutes ses missions, le digital compositor maîtrise parfaitement les progiciels leaders du secteur : AfterEffect, Nuke ou Motion 5. 

Les sources sur lesquelles le digital compositor travaille sont multiples et variées et il doit être capable de produire des effets spéciaux pour les séquences d’animation qu’il va intégrer dans son projet audiovisuel. Il a pour mission de mélanger plusieurs sources d’images et de VFX en vue de proposer un ensemble visuel cohérent, il peut donc manipuler des prises de vue réelles obtenues pendant le tournage au même titre que des images de synthèse. Il peut alors créer des incendies, des créatures fantastiques ou des planètes inconnues dans un univers bi ou tridimensionnel. 

Il est en mesure de travailler avec tous les autres techniciens qui opèrent en post-production cinématographique. Il collabore donc avec les professionnels de l’animation 3D, du jeu vidéo ou de la production de cinéma. Par ailleurs, après son intervention en post-production, le digital compositor peut proposer à ses collaborateurs des conseils quant aux besoins de correction du projet. Par exemple, si lors de son intégration d’une image à un plan, il se rend compte que les couleurs doivent être améliorées, le digital compositeur peut se tourner vers le membre de son équipe (ou l’étalonneur) qui supervise le processus de la colorisation. 

Pour aller plus loin, le digital compositor fait partie des premiers techniciens de post-production à intervenir sur un projet, il bénéficie par conséquent d’une vision globale de l’œuvre. Il peut donc faire des propositions à tous les membres des équipes de retouche numérique à propos de l’utilisation d’une peinture mate ou d’une teinte pastel, s’il considère que ce choix aura un impact sur la cohérence visuelle générale de l’œuvre. 

Il a donc une vision complète du processus d’élaboration d’une œuvre audiovisuelle. Il maîtrise parfaitement la post-production et bénéficie de connaissances quant aux contraintes du personnel technique au moment du tournage. Par exemple, il connaît le principe des mouvements de la caméra et utilise cette connaissance en vue de retranscrire ces mêmes mouvements de manière réaliste et cohérente depuis son éditeur logiciel. 

 

Comment se former pour relever les missions du digital compositor ? 

Créatif et technique, le digital compositor est un amateur de cinéma qui dispose d’une grande culture générale dans le secteur. Il connaît les principes d’élaboration de l’écriture d’un montage, les techniques de la mise en scène et fait preuve d’une grande connaissance de l’histoire du cinéma. 

Pour développer toutes les compétences requises d’un digital compositor, il est important de suivre une formation au sein d’un établissement spécialisé en production audiovisuelle. Ce cursus doit permettre de découvrir les principes du montage numérique, de la post-production et de la création d’images de synthèse. 

Ses études doivent lui apporter des connaissances en étalonnage, ainsi que la maîtrise pratique et experte des progiciels du secteur : Maya, Nuke ou 3DFX. Considérant le niveau de compétences attendues d’un digital compositor, il est important de privilégier un cursus qui comprend un ou plusieurs stages en immersion. 

Grâce à ce type de pédagogie, les étudiants prennent en charge des missions de professionnels et cumulent une expérience sur le terrain en parallèle de leurs études dans le cinéma. Il est aussi important que le programme de formation soit orienté vers l’acquisition de compétences opérationnelles et qu’il développe plusieurs modalités de mise en pratique des apprentissages : conception d’une publicité, d’une short comédie ou d’un court-métrage, par exemple. 

L’ESIS propose un Bachelor en trois ans spécialisé en Cinéma et VFX. Grâce à sa pédagogie pratique, le cursus permet de trouver un débouché en tant que digital compositor dès l’obtention de son diplôme. 

Le digital compositor peut, dès sa sortie d’études, obtenir une rétribution aux alentours de 35 000 € annuels bruts. En fonction de la structure qu’il emploie et selon ses années d’expérience, son salaire peut augmenter jusqu’à 50 000 € annuels bruts. 

La création de décors cinéma : masterclass avec Herald Najar

Publiée le 21 août 2023
La création de décors cinéma : masterclass avec Herald Najar

Comme chaque mois, les étudiants de l’ESIS rencontrent une personnalité emblématique, un professionnel du cinéma, du son, des effets spéciaux ou de la musique. Cette fois les étudiants ont eu l’opportunité de rencontrer Herald Najar qui vient présenter son métier : chef décorateur. 

 

 

 

 

 

 

L’importance des décors : entre imagination et réalité 

Qu’ils soient imaginaires, réalistes, originaux ou même historiques : derrière tous ces décors se cache un travail monstrueux : celui d’un chef décorateur.

Que ce soit pour le cinéma ou la télévision, son rôle est central. Il imagine, crée, et réalise les décors des plateaux de cinéma et/ou de télévision. Il ne doit pas uniquement prendre en compte les aspects esthétiques ou utilitaires du plateau mais faire un décor qui a du sens. Du sens pour l’histoire racontée, et l’ambiance voulue. Un décor qui immerge totalement le spectateur au cœur de l’action. Un décor qui sait éviter les anachronismes (une erreur qui consiste à placer un événement avant ou après sa date, ou en une confusion entre différentes époques).Le chef décorateur est à la fois concepteur et technicien, il fait les décors, les ambiances et les atmosphères des films. Ils ont le pouvoir très spécial de faire voyager dans le temps ou à travers les univers.

Pour Herald Najar, un chef décorateur est là pour « donner forme aux décors d’un scénario. » Souvent contacté par un réalisateur ou un producteur, il amène une « vision sur les volumes et les espaces » dans les lieux de tournages. Il estime la faisabilité d’un film. La préparation ainsi que la prise de contact avec les autres membres de l’équipe sont des étapes primordiales.

Un chef décorateur a de nombreuses missions et en voici une liste (non-exhaustive bien entendu) :

  • Collaborer avec les équipes
  • Définir la ligne artistique d’un décor : dessiner ou faire des maquettes 
  • Estimer la faisabilité du projet : ressources, budget, règles historiques ou artistiques à prendre en compte 
  • Assurer et superviser l’installation des décors

De son cô, et en amont du tournage, Herald Najar a pris l’habitude de travailler avec le chef opérateur. Il juge que « la photo et les décors sont vraiment liés. » Les phases se succèdent : liste et préparation du matériel ; repérage des lieux ; fabrication et mise en place des décors en suivant un plan de travail détaillé sur calendrier. Arrivent ensuite les comédiens et voici les décors envahis, mieux, ils prennent enfin vie. 

Herald Najar : son parcours 

Herald Najar étudie le design industriel et l’architecture. À 25 ans, il organise déjà des expositions de sculpture. Très vite il s’impose avec ses aptitudes manuelles. Très vite, on le contacte pour prêter ses créations à des tournages : il devient sculpteur officiel pour le cinéma. Dans les années 2000, il passe le cap et s’engage comme assistant décorateur pour Jean Becker et Cédric Klapisch puis, en 2009, il obtient enfin le poste tant convoité : celui de chef décorateur grâce au film La Première étoile de Lucien Jean-Baptiste. Suite au succès du film, il enchaîne les projets parmi lesquels on retrouve (pour ne citer qu’eux) :

  • Le Fils à Jo (2010) 
  • Ma première fois (2011) 
  • Bowling (2012) 
  • Amour sur place ou à emporter (2013) 
  • Boule & Bill (2013) 
  • La fête des mères (2013) 
  • Le rire de ma mère (2016) 
  • Madame (2017) 
  • Amoureux de ma femme (2018) 
  • Le Lion (2020) 
  • Mystère (2021) 
  • Le Chemin du bonheur (2022) 
  • La guerre des Lulus (2023) 
  • Complètement cramé ! (2023)

Polyvalent, Herald Najar collabore aussi bien avec des plateformes de streaming que pour des chaînes télévisées. 

L’enjeu climatique dans la création de décors 

De nos jours, la création de décors prend un tournant auquel elle ne pouvait échapper. Le climat est un enjeu central, présent au cœur de tous les corps de métier. Pour Herald Najar, il s’agissait d’une question hautement importante à aborder avec les étudiants de l’ESIS, futurs acteurs du monde cinématographique. Dans l’idéal, il faudrait pouvoir fabriquer un décor rapidement, pour pas trop cher, et surtout, de façon éco-responsable. Pour le moment, aucune solution miracle n’a été trouvée, mais Herald Najar a sa petite astuce, déjà bien connue dans le milieu : les recycleries.

Les recycleries remplissent pratiquement toutes les conditions imposées : les décors sont effectivement moins chers (puisque pas neufs), ils ne demandent que peu de ressources à produire (dans le sens où les ressources de base ont été consommées pour le tournage d’origine, finalement, il ne fait que remplacer certaines parties, mais pas la structure complète), et elle est éco-responsable : acheter en recyclerie, c’est s’assurer qu’un décor ne soit pas jeté après une seule et unique utilisation. 

Pourquoi réaliser son BTS métiers de l’audiovisuel en alternance ?

Publiée le 15 août 2023
Pourquoi réaliser son BTS métiers de l’audiovisuel en alternance ?

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est un diplôme d’État qui peut être préparé au sein des écoles spécialisées dans le domaine en vue de s’assurer de réussir les tests. Quasi-incontournable pour évoluer dans le secteur, il permet de travailler immédiatement ou d’intégrer les formations supérieures en audiovisuel et cinéma. Quels sont alors les avantages à opter pour un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance ? 

 

 

 

 

 

 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel : un diplôme fait pour l’alternance ? 

L’alternance est une modalité d’apprentissage qui consiste à suivre un cursus à mi-temps. Le programme de formation est donc rythmé par des sessions d’apprentissage. Certains moments se déroulent au sein de l’établissement scolaire et d’autres en stage en immersion dans une entreprise du secteur. Il peut s’agir de suivre quatre jours par semaine en stage ou de bénéficier de deux mois complets en entreprise.

C’est une modalité pédagogique permettant aux étudiants de se confronter très rapidement avec les réalités pratiques de leur futur métier. Dans le cadre de l’alternance, ils évoluent auprès des professionnels et se constituent rapidement de véritables compétences opérationnelles. En se constituant des relations dans leur secteur professionnel, les étudiants peuvent aussi s’appuyer sur leur popularité en vue de s’assurer une bonne insertion professionnelle.

Le secteur de l’audiovisuel est caractérisé par son aspect pratique. Les techniciens évoluent conjointement sur les tournages ou les projets en studio et doivent faire preuve d’une vision globale de leur secteur. Il leur faut connaître les contraintes de leurs collaborateurs, leurs attentes et leurs besoins en vue de ne pas empiéter sur les autres corps de métier, mais, au contraire, de travailler dans le même sens pour produire une œuvre de qualité.

Par ailleurs, le BTS Métiers de l’Audiovisuel s’organise autour d’un tronc commun et de quatre grandes options de spécialisation. Ces options correspondent à une branche technique de l’audiovisuel : production, image, montage et son. Les étudiants qui suivent leur formation en alternance peuvent alors sélectionner des stages au sein d’entreprises spécialisées dans ces filières ou demander à suivre un maître de sage qui partage leur spécialisation. Ils développent dans ce contexte de véritables savoir-faire directement sur le terrain. Ce type de compétences est mieux mémorisé par les étudiants et considérablement valorisé par les recruteurs du secteur.

Enfin, les BTS Métiers de l’Audiovisuel suivis en alternance sont généralement proposés par les écoles spécialisées dans le secteur. Ces établissements d’exception se caractérisent par leur pédagogie pratique. Lors des sessions d’apprentissage dans leurs locaux, les étudiants sont invités à participer à des projets professionnels : création d’une vidéo, montage d’une short comédie, écriture d’une web série, etc. Ces ateliers pratiques sont l’occasion de renouer avec ses compétences acquises sur le terrain et permettent de rencontrer les autres participants à la formation. Dans le secteur audiovisuel, ces projets étudiants peuvent déboucher sur de véritables relations de travail et des projets d’envergure entre deux réalisateurs qui se sont connus en tant qu’étudiants. 

Un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance : la clé de l’insertion ? 

Les professionnels du secteur audiovisuel en attestent : l’alternance, dans le milieu, c’est une véritable carte de visite. Cette modalité d’apprentissage permet en effet aux étudiants d’attester d’avoir collaboré à des projets spécifiques : émissions TV à succès, web séries, etc. Par ailleurs, à l’occasion de leurs stages en immersion, les étudiants nouent des liens avec les professionnels qui les entourent. Ils se constituent un carnet d’adresses qui contribue souvent à leur insertion sur le marché du travail.

Par ailleurs, les contrats d’alternance permettent aux entreprises de proposer à leurs stagiaires de véritables missions professionnelles. Par ce biais, elles sont actrices dans la formation des étudiants, ce qu’elles apprécient et valorisent. Elles leur transmettent leur savoir-faire, mais également leurs valeurs. Ainsi, il n’est pas rare que des contrats d’alternance débouchent sur des CDI.

Les débouchés d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance sont aussi multiples et décuplés par rapport à une formation initiale qui ne comporte pas de stage. En fonction de son option de spécialisation, l’étudiant du BTS Métiers de l’Audiovisuel peut immédiatement à l’obtention de son diplôme travailler comme :

  • Assistant de production, responsable de plannings ou régisseur pour l’option gestion de production.
  • Assistant opérateur, chef opérateur lumière ou régisseur lumière pour l’option image.
  • Mixeur antenne, monteur son, expert de l’habillage sonore, sonorisateur ou régisseur son pour l’option son.
  • Monteur, infographiste ou étalonneur pour l’option montage. 

Ces emplois offrent un premier salaire compris entre 30 000 et 37 000 euros annuels bruts. Ce chiffre peut varier en fonction de l’expérience du professionnel et du projet sur lequel il travaille.

Pour aller plus loin, un BTS Métiers de l’Audiovisuel suivi en alternance permet aussi de choisir la poursuite d’études. Il offre alors d’accéder aux parcours de formation premium des écoles spécialisées en intégrant, par exemple, un Bachelor Cinéma et VFX ou un Bachelor Son et Musique. 

Visuel - BTS MAV en alternance

L’alternance : un moyen de financement de ses études supérieures spécialisées 

Les formations pratiques dans le cinéma et l’audiovisuel requièrent de s’exercer sur du matériel de pointe, à jour et donc coûteux. Les étudiants d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel doivent également se familiariser avec les dernières tables de mixage et maîtriser les logiciels professionnels à l’issue de leur formation. Grâce aux stages offerts dans le cadre d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance, les étudiants peuvent manipuler des steady cam, apprendre la gestion du son en cabine speak, reconnaître et paramétrer des appareils d’enregistrement, etc.

Ce matériel et ces supports pédagogiques de haut niveau ont un coût, ce qui explique parfois l’importance des frais de scolarité demandés par les écoles spécialisées. L’alternance permet alors de faire financer tout ou partie de ses études par l’entreprise d’accueil. C’est par conséquent une modalité d’apprentissage permettant de s’ouvrir les portes des établissements faisant autorité dans l’audiovisuel et le cinéma.

L’ESIS offre à ses étudiants de se préparer aux épreuves du BTS Métiers de l’Audiovisuel au moyen d’une formation en alternance reconnue par les professionnels du secteur. D’un haut niveau académique et technique, le contenu d’apprentissage permet d’obtenir son diplôme, de trouver rapidement un emploi ou d’opter pour la poursuite d’études.

L’alternance permet aussi à l’étudiant désireux de réussir son BTS Métiers de l’Audiovisuel d’obtenir un salaire. En effet, dans le cadre de son stage, il sera amené à endosser des missions professionnelles techniques qui lui valent une rétribution. Ce premier salaire contribue à vivre sereinement sa vie étudiante et constitue une vive motivation. 

Focus sur les shortcoms 2022-2023 : “Pilotes” et “Poilus”

Publiée le 8 août 2023
Focus sur les shortcoms 2022-2023 : “Pilotes” et “Poilus”

Comme tous les ans, les étudiants en troisième année du Bachelor Cinéma et VFX ainsi que du Bachelor Son et Musique se retrouvent et s’associent pour créer… des shorts comédies ! Expériences à la fois challengeantes et professionnalisantes, les semaines de shortcom sont également l’occasion d’expérimenter une toute autre forme de création cinématographique. 

 

 

 

 

Séminaire shortcom : le récap 

Alors un séminaire short comédie, comment ça s’organise ? Tout d’abord, en mixant les promotions ! Comme bien souvent lors des projets qui nécessitent à la fois de l’image et du son, les étudiants dBachelor Cinéma et VFX ainsi que ceux du Bachelor Son et Musique s’associent. Le but, leur apprendre dès leur formation à travailler en équipe, avec des collègues d’autres branches. Ainsi, les étudiants de l’ESIS savent comprendre les besoins des équipes, même lorsqu’il ne s’agit pas de leur domaine de spécialisation. 

Une fois les groupes formés, il est temps de passer à l’écriture des premiers sketchs. Tâche très importante et qui va de pair avec la création des personnages et les premières ébauches de décors. En effet, cette première écriture sert non seulement à présenter son projet de short comédie, mais également à établir un script clair, qui prend en compte les différentes prises de vues et le texte que les acteurs devront apprendre : un début de texte essentiel donc pour faire passer les premiers castings !

Une fois le décor posé sur papier, il faut le concrétiser. La contrainte cette année : tout doit tenir sur le Grand Plateau du campus de l’ESIS. Ou du moins, le décor principal. Après ça, les étudiants ont une semaine pour tourner, puis une autre pour monter et faire toute la partie post-production. Ils doivent ensuite présenter leurs shortcoms devant un jury composé d’intervenants tous issus du milieu professionnel et toujours en activité. Comme les étudiants, ils ont leurs propres domaines de spécialisations, ce qui leur permet de juger les shortcoms dans leur intégralité. 

Unshortcom : explications 

Bon… Mais une short comédie, qu’est-ce que c’est ? C’est un format qui ressemble beaucoup à une mini-série. Mais qui n’en est pas une. En fait, la différence première tient essentiellement dans le nombre d’épisodes. Une mini-série proposera maximum une douzaine d’épisodes, alors qu’une short comédie n’est généralement pas restreinte à ce niveau, au contraire, une shortcom peut multiplier ses épisodes autant qu’elle a de gags.

Bien évidemment, les différences ne s’arrêtent pas là. Voici une petite check-list pour être sûr de bien identifier une short comédie :

  • Chaque épisode dure entre 3 et 7 minutes 
  • Chaque épisode est composé d’un enchaînement de sketchs, de gags, de saynètes 
  • Les coûts de production sont relativement peu élevés 
  • Les personnages sont facilement identifiables et récurrents 
  • Si la shortcom est diffusée à l’antenne, alors elle l’est quotidiennement 

Visuel - Shortcom pilotes

Les shorts comédies les plus célèbres de la télévision 

Même si le nom de ce format fait un peu de “franglais”, il s’agit bien d’un concept français ! Et d’ailleurs, les chaînes télévisées se les arrachent. Après tout, rien de plus facile à caler entre deux pubs qu’un épisode ou deux d’une shortcom. En plus, ce format a le don de garder des téléspectateurs fidèles à une chaîne. 

Parmi les shorts comédies les plus célèbres de la télévision, on retrouve entre autres :

  • Un gars et une fille (plus de 400 épisodes) 
  • Caméra café (presque 600 épisodes) 
  • Scènes de ménage (dont le record d’audience hebdomadaire est de 5,9 millions de téléspectateurs) 
  • Pep’s (qui a cumulé 6,5 millions de téléspectateurs lors de son lancement) 
  • Nos chers voisins (diffusée entre 2012 et 2017 sur TF1) 
  • Kaamelott (6 saisons et 458 épisodes) 
  • SODA (dont le nom n’est autre que l’anagramme du mot ados, soit le sujet principal de cette shortcom) 

Les productions des étudiants 

S’inspirant des plus grands classiques de la short comédie, comme Kaamelott et Caméra Café, les étudiants en troisième année de Bachelor à l’ESIS ont réalisé leur propre production, avec des styles et des cadres bien définis. 

Pilotes 

“Pilotes” met en scène un duo catastrophique mais attachant de pilotes, d’une hôtesse de l’air et d’un contrôleur aérien : Jacques “L’aguerri”, Danielle “L’imperturbable”, Liane “La force tranquille”, et Fabrice “Le cerveau”. La shortcom compte 6 épisodes, disponibles sur la chaîne YouTube de l’ESIS Paris. 

Poilus 

Loin des airs, les “poilus” de cette short comédie offrent, depuis le fond des tranchées, une toute nouvelle image (complètement décalée), des célèbres soldats de la Première Guerre mondiale. 

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