Portrait Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière

Publiée le 14 janvier 2025
Portrait Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière

Matthieu Delaporte & Alexandre De La Patellière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le célèbre duo Matthieu Delaporte & Alexandre De La Patellière s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ESIS au campus de Paris. 

Fils de médecin, Matthieu Delaporte suit des études d’histoire à la Sorbonne, puis un cursus à Sciences-Po Paris dans l’optique de tenter les concours administratifs. Mais il ne tarde pas à s’apercevoir que cette voie n’est pas pour lui. « Il ne m’a fallu que deux jours de cours pour réaliser que je me fourvoyais », confie-t-il. C’est l’écriture qui le tente vraiment et, dès cette époque, une histoire le hante – celle d’un garçon qui cherche à se suicider et qui est interrompu par son voisin. « Le pitch était assez simple : mon personnage tentait de se tuer, mais une musique de Daniel Guichard, provenant de l’appartement d’à côté, l’en empêchait. Il toquait à la porte de son voisin pour lui expliquer qu’on ne peut pas se supprimer en écoutant ce genre de chanson. S’ensuivait une discussion sur la variété française, l’importance de la musique, le sens de la vie… », se souvient Matthieu Delaporte.  Un argument qu’il reprendra dans sa pièce, 1h22 avant la fin, montée en 2022.

 

De son côté, Alexandre De La Patellière, fils du réalisateur Denys de La Patellière (à qui on doit plusieurs classiques du cinéma français comme Du rififi à Paname et Le Tatoué), s’essaie très tôt à l’écriture avec deux épisodes de la série Maigret. Puis, il pilote le développement des longs métrages d’une société de production. Au milieu des années 1990, il fait la connaissance de Matthieu avec qui il noue une solide amitié. Âgés d’environ 25 ans, ils commencent à écrire pour Canal Plus – l’un pour Karl Zéro, l’autre pour Dominique Farrugia – avant de travailler sur des projets de commande. « Nous avons appris le métier en travaillant à la commande sur des projets de studio », se souvient Alexandre de La Patellière. « Nous étions parfois consternés du résultat. » C’est grâce au producteur Aton Soumache qu’ils écrivent alors à deux un ambitieux long métrage d’animation, intitulé Renaissance (2004), plongeant le spectateur dans un Paris futuriste. Même si le film se solde par un échec relatif, ils enchaînent avec une comédie à petit budget, La Jungle (2006), réunissant deux acteurs débutants, Guillaume Gallienne et Patrick Mille.

 

En 2010, Matthieu et Alexandre signent leur première pièce de théâtre, Le Prénom, qui connaît un immense succès. L’idée d’un prénom polémique pour un futur enfant, qui cristallise des conflits souterrains au sein d’une bande d’amis, permet aux deux auteurs d’aborder les rancœurs non dites, le rôle assigné à chacun dans un groupe, les préjugés de classe – et, surtout, de susciter les rires du public grâce à des situations et des répliques devenues cultes. Matthieu intervient : « C’est comme dans un repas de famille, vous passez sans cesse du coq à l’âne. Nous venons tous les deux de familles très politisées où l’engueulade est un sport hebdomadaire. Dans une engueulade, on se chauffe, puis ça se détend, ça devient un peu mou. » Alexandre renchérit : « Nous avions envie de nous promener entre les humeurs et que les spectateurs venus voir cette histoire de prénom se demandent ce qu’il se passe quand elle est réglée au bout de 30 minutes. Puis qu’ils commencent à se dire que tout ça pourrait mal finir. » Le triomphe est tel qu’ils décident de porter la pièce à l’écran en 2011. Nouveau succès. Le secret de leur écriture conjointe ? « L’ennemi, au théâtre, c’est le bavardage. Pour que ça reste à l’os, il vaut mieux construire ensemble et se séparer les scènes », note Alexandre. Et Matthieu d’acquiescer : « La musique du dialogue est personnelle. Elle vient mieux seul qu’à deux. On commence par construire le chemin de fer de la pièce ensemble pendant des mois sans rentrer dans le dialogue. Sinon ce n’est plus la narration qui guide la pièce mais ce sont des scènes. Et c’est plus dur d’abandonner un dialogue qu’une idée de dialogue. »

 

Si Matthieu réalise seul Un illustre inconnu (2013), captivante réflexion sur l’identité portée par un extraordinaire Kassovitz, les deux hommes coécrivent le diptyque Papa ou Maman (2015-2016), irrésistible comédie du remariage, réalisé par Martin Bourboulon et produit par Dimitri Rassam. L’occasion de conforter les liens entre les deux auteurs, le réalisateur et le producteur dans une combinaison gagnante. C’est ainsi que Matthieu et Alexandre signent Le Meilleur reste à venir (2019), comédie dépressive, interprétée par Patrick Bruel et Fabrice Luchini – et produite par Rassam –, autour de deux amis d’enfance qui décident de tout plaquer pour vivre intensément ce qu’ils croient être les derniers mois de leur vie. Trois ans plus tard, ils s’attellent à l’adaptation des Trois Mousquetaires, projet également produit par Rassam et réalisé par Bourboulon. Cette fresque qui rappelle le cinéma de Philippe de Broca et de Jean-Paul Rappeneau séduit largement le public. Mais c’est avec Le Comte de Monte Cristo que les deux auteurs parviennent au sommet de leur art, réunissant qualité de l’écriture, souffle romanesque, inventivité de la mise en scène et intelligence de la direction d’acteurs. Triomphe critique et public – le film dépasse les 9 millions d’entrées malgré sa durée de 3 heures –, Monte Cristo a déjà conquis la critique américaine. Sans jamais se reposer sur leurs lauriers, Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière se sont déjà remis au travail pour leur nouveau projet : Les Rois Maudits

« Coco » et la Magie du Día de los Muertos : Entre Mémoire et Cinéma

Publiée le 25 novembre 2024
« Coco » et la Magie du Día de los Muertos : Entre Mémoire et Cinéma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand on parle du Día de los Muertos, difficile de ne pas penser à Coco, ce chef-d’œuvre signé Pixar qui a su capturer l’essence même de cette fête unique. Avec ses couleurs vibrantes, ses personnages attachants, et sa manière de parler de la mémoire et de la famille, le film a touché des millions de cœurs. Mais qu’est-ce qui rend le Día de los Muertos si captivant pour le cinéma ? Pourquoi cette fête, à la fois joyeuse et mélancolique, inspire-t-elle tant d’histoires et d’images inoubliables ?

Le Día de los Muertos (Jour des Morts) n’est pas une fête triste, loin de là. Elle célèbre la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés, avec l’idée que, pendant deux jours, leurs âmes reviennent nous rendre visite. Des autels décorés de fleurs orange (cempasúchil), des plats délicieux comme le pan de muerto, et des crânes en sucre colorés créent une ambiance joyeuse et émouvante.

C’est une fête où la mort n’est pas vue comme une fin, mais comme une partie intégrante de la vie. Et cette philosophie, qui mélange amour, tradition, et un peu de magie, est au cœur de Coco.

Dans Coco, Miguel, un jeune garçon passionné de musique, se retrouve transporté dans le monde des morts après avoir accidentellement brisé une tradition familiale. Il découvre un univers éclatant où les défunts continuent de vivre, tant qu’ils ne sont pas oubliés par les vivants. Ce monde est une explosion de couleurs, avec des ponts de pétales de fleurs, des bâtiments lumineux, et des personnages squelettes pleins de vie.

La beauté de Coco, ce n’est pas seulement son esthétique (même si, soyons honnêtes, c’est une claque visuelle ). C’est surtout son message. La mémoire, c’est ce qui nous lie. Tant que nous nous souvenons de nos proches, ils continuent de vivre à travers nous (n’est-ce pas réconfortant?).  La chanson « Remember Me » (Recuérdame), chantée dans plusieurs moments clés du film, incarne parfaitement cette idée. Elle passe de chanson joyeuse à berceuse déchirante, tout en gardant ce fil conducteur : ne pas oublier.

Pourquoi le cinéma adore le Día de los Muertos ?

Le Día de los Muertos est un trésor visuel : des couleurs vives, des autels ornés, des crânes décorés… Ce mélange entre tradition et esthétisme spectaculaire est un rêve pour les cinéastes. Le Día de los Muertos parle d’amour, de liens familiaux, et de la mémoire. Peu importe d’où l’on vient, ces thèmes résonnent chez tout le monde. Et puis, contrairement à Halloween ou d’autres traditions, le Día de los Muertos ne met pas en avant la peur ou l’effroi, mais la célébration. La mort n’y est pas un tabou, mais un moment pour rire, se souvenir, et partager.

Si Coco a été applaudi pour son respect des traditions mexicaines, il pose une question importante : comment représenter une culture riche et spécifique sans dénaturer son essence ? Comment raconter des histoires inspirées par des cultures spécifiques sans les réduire à des clichés ou les exploiter ? Peut-on rendre hommage sans s’approprier ? Une chose est sûre : cela demande du respect, de l’écoute, et un véritable amour pour ce que l’on cherche à raconter (et pas que chatgpt!).

Carpe Diem : pourquoi l’automne est la saison la plus cinématographique

Publiée le 15 octobre 2024
Carpe Diem : pourquoi l’automne est la saison la plus cinématographique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’automne, avec ses teintes dorées, ses brumes et son air frais, est une saison qui semble née pour le cinéma. Elle offre une atmosphère unique, un tableau vivant où chaque détail respire l’émotion. C’est une période de transition, un entre-deux subtil entre la lumière éclatante de l’été et l’obscurité enveloppante de l’hiver, qui invite à réfléchir, à savourer l’instant présent avant que tout ne change.

Son esthétique est tout aussi évocatrice : ce grain d’image, ce « bruit » presque tactile, confère une texture et une profondeur aux scènes. Les feuilles qui tombent doucement, le ciel voilé, et les couleurs riches et saturées traduisent cette douce mélancolie qui nous pousse à nous reconnecter à nos souvenirs, à nos propres transitions intérieures.

Cependant, il n’est pas seulement question d’un décor, mais d’un véritable personnage. Les personnages liés à l’automne capturent cette essence : ils nous touchent par leur chaleur, leur nostalgie, ou leur quête de renouveau, des qualités qui résonnent profondément en nous.

Pourquoi ces personnages sont-ils si captivants ?

Parce que l’automne, comme eux, est une saison de transition. Il représente ce moment entre la fin et l’approche d’un nouveau chapitre, une période où l’on accepte le changement tout en s’accrochant aux souvenirs. Ces personnages, souvent marqués par une profondeur émotionnelle et une humanité palpable, reflètent cette même dualité. Ils sont chaleureux mais empreints de mélancolie, joyeux mais conscients de l’éphémère.

John Keating – Dead Poets Society

Interprété par : Robin Williams. John Keating, le professeur charismatique et inspirant, incarne l’essence de l’automne : la réflexion, la transformation, et une douce mélancolie. Avec son célèbre « Carpe Diem », il invite ses élèves à saisir chaque instant et à trouver leur

propre voie, tout comme l’automne nous pousse à contempler le passage du temps. Sa chaleur humaine et sa philosophie laissent une empreinte indélébile.

Lorelai Gilmore – Gilmore Girls

Interprétée par : Lauren Graham. Lorelai Gilmore, avec son énergie pétillante et son amour pour Stars Hollow, est l’incarnation parfaite de l’automne dans une petite ville. Entre les festivals, les cafés chaleureux, et ses discussions infinies autour de boissons chaudes, elle apporte une chaleur réconfortante. Son humour et son lien profond avec sa fille Rory reflètent cette saison où légèreté et introspection coexistent.

Amélie Poulain – Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain

Interprétée par : Audrey Tautou. Amélie, avec sa vision unique du monde, incarne l’automne par son mélange de nostalgie et de chaleur. Elle cherche à embellir la vie des autres à travers de petits gestes, tout comme l’automne embellit le paysage avec ses teintes dorées. Sa sensibilité et son goût pour les plaisirs simples font d’elle une représentation poétique de cette saison.

Jo March – Little Women (2019)

Interprétée par : Saoirse Ronan. Jo March, avec sa passion pour l’écriture et son amour pour sa famille, incarne l’esprit automnal par son mélange de nostalgie et de détermination. Elle est une figure chaleureuse, pleine de rêve et d’ambition, tout en portant sur ses épaules le poids du temps qui passe et des liens familiaux qui évoluent. Son énergie créative fait écho à l’introspection et au renouveau que l’automne inspire.

Vous l’avez compris on s’attache à eux, à l’automne par l’incarnation de sentiments universels. Ralentissez, savourez les petits moments. L’automne, en tant que « personnage », est profondément humain. Il incarne nos transitions, nos doutes, mais aussi notre capacité à trouver du réconfort et de l’espoir dans ce qui reste. C’est peut-être pour cela qu’à chaque automne, nous retrouvons ces personnages avec un mélange de nostalgie et de gratitude.

Quels sont les bruitages iconiques utilisés dans le cinéma ?

Publiée le 24 novembre 2023
Quels sont les bruitages iconiques utilisés dans le cinéma ?

Les bruitages dans le cinéma servent à enrichir l’expérience en ajoutant une dimension sonore réaliste. Ils plongent le public dans l’univers du film, renforcent l’émotion des scènes et contribuent à créer une immersion mémorable. L’ESIS  vous propose de découvrir quelques bruitages cultes utilisés dans le cinéma jusqu’à maintenant.

 

 

 

 

 

 

Pourquoi utilise-t-on des bruitages dans le cinéma ?

Le cinéma, repose sur l’expérience sensorielle complète pour captiver et immerger le spectateur dans un monde fictif. Parmi les nombreux éléments qui contribuent à cette immersion, les bruitages jouent un rôle crucial. Ces sons, souvent sous-estimés mais extrêmement puissants, ajoutent une dimension sensorielle qui va au-delà de la simple vue, créant une expérience cinématographique riche et mémorable. 

L’utilisation de bruitages dans le cinéma sert plusieurs objectifs fondamentaux qui contribuent à améliorer l’expérience cinématographique de manière significative. Tout d’abord, l‘utilisation de bruitages dans le cinéma vise avant tout à renforcer l’immersion du public. Les bruits réalistes, qu’il s’agisse du bruissement des feuilles dans une forêt, du bourdonnement d’une rue animée ou du grondement d’un tonnerre menaçant, plongent les spectateurs au cœur de l’action. Cela crée une connexion émotionnelle plus profonde avec l’histoire et les personnages, car les sons amplifient l’environnement visuel et contribuent à la création d’une réalité cinématographique crédible. 

Par ailleurs, les bruitages sont également des outils puissants pour évoquer des émotions spécifiques. Un simple soupir, un cri strident ou le bruit de pas précipités peuvent susciter des réponses émotionnelles immédiates chez les spectateurs. Ces sons deviennent des marqueurs émotionnels, créant une ambiance qui renforce le ton du film. Par exemple, un grincement de porte peut créer une tension palpable dans un film d’horreur, tandis que le rire joyeux des enfants peut évoquer un sentiment de bonheur dans une scène plus légère. 

Ensuite, les bruitages ne servent pas seulement à renforcer l’immersion, mais ils jouent également un rôle essentiel dans la narration sonore. Ils complètent la bande sonore, fournissant des indices auditifs subtils qui guident le public à travers l’histoire. Un simple changement de ton dans le bruit ambiant peut signaler un tournant narratif, créant une anticipation chez le spectateur. 

Et puis, certains bruitages deviennent emblématiques au fil du temps et contribuent à définir l’identité culturelle d’un film. Les bruits spécifiques associés à des franchises célèbres, comme le vrombissement des sabres laser de Star Wars ou le rugissement distinctif de Godzilla, deviennent des éléments emblématiques du monde cinématographique. Ces sons deviennent non seulement reconnaissables, mais ils sont également intégrés à la culture populaire, transcendant le film lui-même. 

 

Les bruitages les plus culte qui sont utilisés dans le cinéma ! 

Il existe de nombreux bruitages emblématiques qui ont marqué l’histoire du cinéma et qui sont devenus des éléments cultes. Certains de ces bruitages sont devenus si emblématiques qu’ils sont instantanément reconnaissables et associés à des genres spécifiques, des personnages ou des franchises. Voici quelques-uns des bruitages les plus cultes utilisés dans le cinéma : 

  •  Le Cri Wilhelm : Le Cri Wilhelm est un cri d’homme utilisé de manière récurrente dans de nombreux films, souvent lorsqu’un personnage est projeté dans les airs ou subit une chute. Ce cri, mélange de douleur et de peur, possède une renommée mondiale. Il est fort probable que vous l’ayez déjà entendu, et nombreux sont ceux d’entre vous qui en connaissent déjà le nom. Son introduction remonte au film « Les Aventures du capitaine Wyatt » en 1951. Depuis, il a été réutilisé à profusion, apparaissant dans des œuvres aussi diverses que les trois volets du Seigneur des Anneaux, « Batman : Le Défi », au moins huit épisodes de Star Wars, la saga Indiana Jones, Toy Story, plusieurs films de la franchise Taxi, La Casa de Papel, ainsi que dans des jeux vidéo tels que The Witcher 3, Assassin’s Creed III, Grand Theft Auto IV et V, Red Dead Redemption et encore bien d’autres. 
  •  Le Diddy Laugh : C’est l’un des rires les plus effrayants du cinéma, ce genre de rire sinistre qu’un personnage entend lorsqu’il se trouve dans l’obscurité ou dans une situation angoissante. Cependant, il est également souvent utilisé de manière sérieuse pour représenter des enfants en train de s’amuser innocemment, sans qu’il y ait de meurtre. Son origine remonte au jeu vidéo Diddy Kong Racing, sorti en 1997, et depuis, il a été incorporé dans des films tels que Star Wars : la menace fantôme, Monstres Academy, Taken, La Mémoire dans la Peau, ainsi que dans le film d’horreur Mirrors.  
  • Le Goofy Holler : Ou, de manière plus littérale, le « cri de Dingo ». Ce son trouve son origine dans le dessin animé « La Leçon de Ski » sorti en 1941. Le « Goofy Holler » est fréquemment utilisé dans de nombreux films d’animation lorsqu’un personnage fait une chute. D’ailleurs, dans Toy Story, on peut voir Buzz l’Éclair enchaîner un Cri de Wilhelm avec un « Goofy Holler« , atteignant ainsi le summum du cliché. On le retrouve également dans des films tels que Le Roi Lion, Monstres et Compagnie, ou encore Les Gardiens de la Galaxie. 
  • Le Sifflement de Kill Bill : Le sifflement distinctif de la musique du film Kill Bill, composée par Ennio Morricone, est devenu un bruitage culte associé au personnage principal, interprété par Uma Thurman. Elle Driver se rend à l’hôpital pour assassiner Black Mamba, ses talons aiguilles résonnant sur le sol, accompagnés d’un sifflement intitulé « Twisted Nerve » qui vous hantera pendant des semaines. 
  • Le Son du TARDIS : Le son caractéristique du TARDIS, la machine à voyager dans le temps de la série britannique Doctor Who, est instantanément reconnaissable pour les fans de la série. Pour la version originale du son du TARDIS en 1963, Brian Hodgson, le compositeur a utilisé divers éléments sonores, dont le glissement d’une clé sur le manche d’une guitare basse, le frottement d’une clé sur une corde de piano, et des enregistrements électroniques modifiés. 
  • Le Bruit du T-Rex de Jurassic Park : Le rugissement menaçant du T-Rex dans Jurassic Park est un bruitage mémorable qui évoque instantanément le suspense et l’excitation dans le film. Le T-rex, le dinosaure le plus imposant, a en réalité émis la plupart de ses cris en utilisant les vocalisations dun Jack Russel. Quant à son célèbre rugissement a été modélisé sur les vocalisations d’un éléphanteau.  

Se former dans le milieu du son  

Si vous souhaitez vous orienter dans le milieu du son, l’ESIS vous propose une formation complète et immersive dans ce domaine pendant trois ans grâce au Bachelor Son et MusiqueIl est également possible de continuer ses études à l’ESIS et de s’orienter vers le Mastère Réalisation et Production Sonore. Destinés à nourrir la passion et à affiner les compétences nécessaires pour exceller dans l’industrie audio, ces parcours en alternance allient parfaitement la théorie et la pratique. 

Au cours de ces formations, les étudiants acquièrent des compétences intellectuelles et techniques qu’ils développent et perfectionnent tout au long de leur parcours et qu’ils mettront à profit dans le monde du travail. 

 

Octobre rose, le Cinéma Sensibilise !

Publiée le 23 octobre 2024
Octobre rose, le Cinéma Sensibilise !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mois d’octobre signifie beaucoup de choses : halloween approche, l’automne est bien présent ou encore que Rafael Nadal prenne sa retraite après 23 ans de carrière pro (soyons touché.e, snif). Mais le mois d’octobre est aussi un mois rose, qui veut dire mois rose, veut dire “sensibilisation”. Quoi de mieux que le cinéma pour parler à nos cœurs.

Longtemps associé à la féminité et à la tendresse, le rose est aujourd’hui bien plus. C’est devenu une couleur de force, portée fièrement dans la lutte contre le cancer du sein. Octobre Rose, c’est un mois entier pour rappeler l’importance du dépistage, pour soutenir celles qui se battent et honorer celles qu’on a perdues.

Au cinéma, le rose ne se limite pas à une couleur. Il devient une émotion. Un décor doux dans un moment dur. Une lumière rassurante dans l’obscurité (j’ai encore pleins d’autres comparaisons mais vous avez compris !). Une façon de dire qu’on continue d’espérer, quoi qu’il arrive. Dans « Barbie », (par exemple) un film baigné de teintes roses éclatantes, les couleurs flashy du début cèdent progressivement à des tonalités plus sobres au fil de l’histoire. Une évolution qui apporte, au final, un regard plus léger et nuancé. La couleur rose, véritable fil conducteur, nous accompagne tout au long de l’histoire de Barbie (et Ken), évoluant avec eux et reflétant leurs transformations.

En ce qui concerne les films retraçant l’épopée d’une personne vivant avec ou accompagnant quelqu’un atteint du cancer du sein, ces œuvres ne se limitent pas à susciter les larmes (même si, avouons-le, elles y parviennent souvent ). Elles révèlent surtout la réalité, la force et l’amour qui perdurent malgré les épreuves.

Prenons « Ma Ma » (2015) : Avec Penélope Cruz dans le rôle principal, ce film bouleverse en suivant Magda, une femme qui choisit la vie et la joie malgré la maladie. Un vrai coup au cœur. Ou encore « Miss You Already » (2015) : Toni Collette et Drew Barrymore nous offrent une ode à l’amitié. Ce film montre que même face au cancer, on peut rire, pleurer et s’aimer. Préparez les mouchoirs.

Et puis nous avons « We Live in Time » : Aimer au présent (Ne me demandez pas pourquoi on a voulu traduire le titre.) Prévu pour le 1er janvier 2025, « We Live in Time » (avec Andrew Garfield et Florence Pugh) raconte une histoire bouleversante. Celle de Tobias et Almut, une jeune cheffe cuisinière pleine de rêves. À travers des flashbacks, on découvre leur rencontre, la naissance de leur fille et le combat d’Almut contre le cancer. Ce film promet de nous rappeler une chose essentielle : l’amour au présent, celui qui ne recule pas face aux épreuves. Un mélange de douceur, de douleur et de beauté qui restera gravé dans nos cœurs.

Bon vous l’avez compris,le cinéma et le rose, c’est une histoire d’émotions. Des récits qui nous touchent, qui nous font réfléchir, mais surtout qui nous rappellent qu’il y a toujours de la lumière, même dans les moments sombres. Alors, que ce soit pour Octobre Rose ou juste pour célébrer la vie, laissez le rose s’inviter dans vos écrans… et dans vos cœurs (Oui, c’est cliché, mais bon, on s’habille tous en noir et bleu foncé de nos jours, alors un peu de couleur, ça peut être sympa.)

Le Binge-watching : qu’est-ce que c’est ?

Publiée le 28 décembre 2023
Le Binge-watching : qu’est-ce que c’est ?

Une des tendances actuelles de notre société : le binge-watching est devenu un phénomène culturel omniprésent dans notre ère numérique. Si vous avez déjà passé des heures à regarder une série télévisée ou à visionner plusieurs épisodes d’une émission, vous avez fait du binge-watching. L’ESIS, l’école du cinéma, du son et de la musique t’explique tout ce que tu as à savoir sur ce phénomène.

 

 

 

 

 

 

 

QU’EST-CE QUE LE BINGE-WATCHING ?

Le binge-watching est le fait de regarder plusieurs épisodes d’une série télévisée, d’un programme, ou même de films en continu, leplus souvent sur une plateforme de streaming en ligne. Contrairement à la diffusion traditionnelle à la télévision, où les téléspectateurs attendent chaque semaine pour regarder un nouvel épisode, le binge–watching permet aux spectateurs de consommer du contenu à leur propre rythme, enchaînant les épisodes les uns après les autres.

 

POURQUOI LE BINGE-WATCHING EST-IL DEVENU SI POPULAIRE ?

Plusieurs facteurs expliquent la popularité croissante du binge-watching :

    • L’Accessibilité : Les services de streaming en ligne, tels que Netflix, Amazon Prime Video, Disney+, et d’autres, ont rendu plus facile que jamais l’accès à un vaste catalogue de séries et de films, disponibles à tout moment et sur n’importe quel appareil.
    • Intrigues complexes : De nombreuses séries télévisées contemporaines sont conçues avec des intrigues complexes et des personnages bien développés, ce qui incite les spectateurs à vouloir en savoir plus et donc de continuer à regarder.
    • L’absence de publicités : Contrairement à la télévision, les plateformes de streaming sont le plus souvent dépourvues de publicités, ce qui permet aux spectateurs de rester immergés dans leur contenu sans interruption.
    • La personnalisation : Les algorithmes des plateformes de streaming recommandent souvent du contenu similaire à ce que vous avez déjà regardé, ce qui peut vous inciter à explorer de nouveaux films ou de nouvelles séries et à prolonger votre expérience de binge–watching.

 

LES DANGERS DU BINGE-WATCHING

Bien que le binge-watching puisse être une activité divertissante, il peut aussi avoir des effets dangereux et néfastes sur votre bien-être :

  • Dépendance : Pour certaines personnes, le binge-watching peut devenir une habitude compulsive, similaire à une addiction, et peut interférer avec d’autres aspects de leur vie.
  • Sédentarité : Passer de longues heures devant un écran peut entraîner une vie sédentaire, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.
  • Sommeil perturbé : Regarder des épisodes tard dans la nuit peut perturber votre sommeil, ce qui peut entraîner de la fatigue et des problèmes de concentration.
  • Isolement social : Le binge-watching excessif peut parfois mener à un isolement social, car il peut remplacer les “réelles” interactions sociales.

En résumé, bien que le binge-watching puisse être une activité agréable et divertissante, il est essentiel de le pratiquer de manière équilibrée et consciente. En étant attentif à ses effets sur notre bien-être, nous pouvons profiter pleinement de cette activité tout en préservant notre santé physique, notre sommeil, nos relations sociales et notre équilibre dans la vie quotidienne.

 

L’UNIVERS DU CINÉMA VOUS INTÉRESSE ?

Avec le développement du numérique, de nouveaux métiers voient le jour notamment dans le monde du cinéma. Pour exercer dans le secteur, vous pouvez suivre une formation spécialisée au sein de notre établissement l’ESIS. Nous formons de Bac à Bac +5 aux métiers du cinéma et des vfx.

En effet, nous proposons un BTS Audiovisuel proposant 4 options :

    • Option Montage
    • Option Gestion de Production
    • Option Image
    • Option Son

L’ESIS propose également un Bachelor Cinéma et VFX ainsi que trois mastères dont un Mastère Scénario et Réalisation et un Mastère Communication et Production Cinématographique.

Portrait Marina Foïs – Une fabuleuse actrice

Publiée le 15 octobre 2025
Portrait Marina Foïs – Une fabuleuse actrice

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marina Foïs s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ESIS au campus de Paris.

Comédienne inclassable et libre, Marina Foïs alterne avec la même aisance entre comédie, drame, polar et cinéma d’auteur, dessinant les contours d’une filmographie qui lui ressemble. Adolescente, elle rêve d’être « professeure ou archéologue », mais c’est la scène qui finit par s’imposer. « Je ne savais pas qu’on pouvait faire un métier de l’incarnation », confie-t-elle.

Après des débuts au café-théâtre, elle se fait remarquer au sein des Robins des Bois, dont l’humour décalé séduit Canal+ à la fin des années 90. Très vite, le cinéma révèle une actrice singulière, capable de passer du burlesque le plus libre au drame le plus sombre. Si elle se fait connaître du grand public avec RRRrrrr !!! (2004) d’Alain Chabat, elle refuse d’être cantonnée au registre comique. « Le cinéma, c’est un terrain de jeu », dit-elle, « et je refuse qu’on m’enferme dans un registre. »

Dès Darling (2007) de Christine Carrière, où elle campe une mère de famille désespérée, elle explore des rôles plus sombres, parfois extrêmes, qui confirment la précision vertigineuse de son jeu. Elle ne craint pas non plus d’explorer les zones d’ombre en interprétant une flic à bout dans Polisse (2011) de Maïwenn ou une romancière fascinée par un adolescent violent dans L’Atelier (2017) de Laurent Cantet. « J’aime ces personnages qui ne sont pas sympathiques, parce que ça les rend plus humains », dit-elle. Son goût du risque s’illustre aussi dans Irréprochable (2016) de Sébastien Marnier, où elle est glaçante d’ambiguïté, ou dans La Fracture (2021) de Catherine Corsini, où elle campe une bourgeoise déboussolée par la crise sociale.

Jamais prisonnière d’une image, elle passe avec aisance de la satire (Papa ou Maman, 2015, de Martin Bourboulon ; Le Grand Bain, 2018, de Gilles Lellouche) au thriller (Une intime conviction, 2017, d’Antoine Raimbault) et au drame psychologique (As Bestas, 2022, de Rodrigo Sorogoyen). « On me demande souvent pourquoi je change de registre, mais je ne saurais pas faire autrement », poursuit-elle. « J’ai besoin d’alterner, de me déplacer, de prendre des risques. » Cet éclectisme fait d’elle l’une des comédiennes les plus respectées et les plus audacieuses de sa génération.

Cinq fois nommée aux César, Marina Foïs s’impose comme une figure incontournable du cinéma français, tout en poursuivant une carrière théâtrale foisonnante. Elle a notamment interprété Les Idoles (2018) de Christophe Honoré et Une maison de poupée (2012) d’Ibsen dans la mise en scène de Jean-Louis Martinelli. En 2021, elle accepte de présider la cérémonie des César, fidèle à son goût du collectif et à son franc-parler. « Il faut arrêter de faire semblant que l’on ne fait pas ce métier par vanité », dit-elle en riant. « On a tous un ego. Ce qui compte, c’est ce qu’on en fait. »

Ces dernières années, elle a confirmé qu’elle était une des interprètes les plus audacieuses de sa génération. Elle a ainsi incarné Simone Signoret dans Moi qui t’aimais (2025) de Diane Kurys, présenté cette année à Cannes, où elle disparaît littéralement dans la peau d’une icône du cinéma français : « Ce qui m’intéressait chez Simone, c’est la période où elle a les cheveux gris, où elle boit et où elle a pris du poids, elle a vieilli, elle est marquée. Je ne connais pas d’autre actrice qui assume à ce point ce qu’elle est, et qui ne transforme pas ce qu’elle est, ni à son époque, ni aujourd’hui », reprend-elle. Et dans La Femme la plus riche du monde (2025) de Thierry Klifa, également présenté cette année sur la Croisette, elle donne la réplique à Isabelle Huppert en interprétant sa fille. Un rôle tout en souffrance contenue aux antipodes de la Signoret qu’elle incarne devant la caméra de Diane Kurys.

« Je ne cherche pas la performance », assure-t-elle. « Je cherche la vérité, même si elle n’est pas confortable. » Cette quête inlassable fait d’elle une actrice d’exception : tour à tour drôle, inquiétante, fragile, cruelle ou lumineuse – toujours habitée par une exigence rare. Et c’est peut-être là sa plus grande force : cette capacité à ne jamais se répéter, et à surprendre encore. On a hâte de la retrouver dans le prochain opus de Rodrigo Sorogoyen aux côtés de Javier Bardem.

Découvrez les 4 options du BTS Métiers de l’Audiovisuel avec l’ESIS

Publiée le 7 janvier 2024
Découvrez les 4 options du BTS Métiers de l’Audiovisuel avec l’ESIS

L’ESIS, l’École du cinéma, du son et de la musique prépare en deux ans au Brevet de Technicien des Métiers de l’Audiovisuel en alternance, un diplôme d’Etat avec quatre options au choix : Montage, Son, Image ou Gestion de Production. Découvrez en détail ces 4 options.

 

 

 

 

 

 

 

 

QU’EST-CE QUE LE BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL ?

Un BTS Métiers de l’Audiovisuel est un diplôme officiel dont les épreuves sont organisées par l’État. C’est un programme de formation de niveau BAC+2 visant à préparer les étudiants à travailler dans l’industrie de l’audiovisuel, que ce soit à la télévision, au cinéma, en production vidéo, en post-production, en journalisme audiovisuel, en radio, en production de contenus numériques, ou dans d’autres domaines connexes.

L’ESIS propose une formation en alternance permettant de se préparer à la fois aux tests d’obtention et aux métiers de l’audiovisuel. Le tronc commun du BTS Métiers de l’Audiovisuel s’articule donc autour de six modules d’enseignement qui permettent d’obtenir 60 crédits ECTS.

 

PRÉSENTATION DES 4 OPTIONS DU BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL

Le choix de l’option dans le cadre du BTS « Métiers de l’Audiovisuel » est crucial. Ce BTS offre une formation complète qui couvre différents aspects de l’audiovisuel, l’ESIS, l’École du Cinéma et du Son vous présente les 4 options possibles :

1. Option IMAGE : Cette spécialisation se concentre sur la capture d’images, la réalisation de prises de vue, la direction de la photographie, l’éclairage, et l’utilisation de caméra professionnelles. Les élèves apprennent à maitriser la lumière, doivent savoir organiser un plateau TV et savoir tourner tant en intérieur qu’en extérieur.
Au terme de sa formation le diplômé du BTS « Métiers de l’audiovisuel », Option Image, l’élève devra être capable, entre autres, de répertorier et apprécier les contraintes de la réalisation, définir l’importance, la place et les fonctions de l’image dans le produit à réaliser ainsi que de participer à la définition des grandes options techniques et artistiques.

2. Option SON : Les étudiants sont formés à la maîtrise des outils techniques d’enregistrement, de mixage et de montage sonore et à la manipulation d’équipement audio professionnel.
A la fin de sa formation, l’élève au BTS « Métiers de l’Audiovisuel », Option Son, devra être capable de définir, en accord avec le réalisateur, les éléments sonores nécessaires à la construction de la bande-son. Il doit les rechercher ou en superviser la fabrication, effectuer le montage-son en calant tous les éléments sonores par rapport aux images et aux sons directs et les agencer pour faciliter le travail de mixage.

3. Option MONTAGE : Cette spécialisation se penche sur le montage vidéo, les effets spéciaux, la post-production, l’étalonnage des couleurs, et l’utilisation de logiciels de montage. Les étudiants sont formés à la maîtrise de logiciels de montage dont Première et Avid.
L’élève de l’Option Montage doit être capable d’évaluer et d’adopter un projet en analysant à la fois les aspects esthétiques, techniques et culturels des œuvres sonores, visuelles ou audiovisuelles.

4. Option GESTION DE PRODUCTION : Elle aborde la gestion de projets audiovisuels, la planification, la coordination, la budgétisation, et la gestion des ressources humaines dans le secteur audiovisuel. Les étudiants vont être formés à l’organisation des productions audiovisuelles sur le plan logistique, juridique, administratif, technique, financier et désormais sanitaire.
Le titulaire du BTS « Métiers de l’audiovisuel », Option Gestion de la production, doit être en mesure de participer au choix des moyens de production, des décors et lieux de production et réalisation ainsi que des personnels techniques. Il doit aussi établir les contrats, les documents et les dossiers pour les autorisations et déclarations auprès des organismes spécialisés.

 

LES DÉBOUCHÉS DU BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL

Les débouchés du BTS Métiers de l’Audiovisuel de l’ESIS sont nombreux : assistant de production régisseur, responsable des plannings, directeur de la photographie, régisseur lumière, monteur son, régisseur son ou encore monteur, infographiste et étalonneur.

Une fois diplômés du BTS, les étudiants ont la possibilité de continuer leurs études en Bachelor Cinéma et VFX ou en Bachelor Son et Musique. Le Bachelor Cinéma et VFX de l’ESIS se déroule en 3 ans et permet d’obtenir une vision globale de l’ensemble de la chaîne de métiers et peut être poursuivi en Mastère. Le Bachelor Son et Musique, en trois ans, permet de poursuivre ses études en intégrant l’un des mastères de notre établissement : Réalisation et Production Sonore, Scénario & Réalisation ou Communication et Production Cinématographique.

Portrait de Samuel Cohen – Ingénieur du son internationale

Publiée le 18 novembre 2025
Portrait de Samuel Cohen – Ingénieur du son internationale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samuel Cohen s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ESIS au campus de Paris.

Né au Maroc, Sam Cohen s’installe en France avec sa famille à l’âge de 12 ans. Il intègre la prestigieuse école Louis-Lumière, puis il collabore à plusieurs documentaires avant de devenir perchiste. Très tôt attiré par le cinéma italien et américain, il cherche à participer à des productions internationales. Il faut dire qu’il parle couramment plusieurs langues, ce qui lui permet de réaliser ses ambitions professionnelles. « J’ai eu la chance de travailler avec de grands mixeurs son comme Jean-Louis Ducarme (L’Exorciste, Don Giovanni) ou Jean-Paul Mugel, avec qui j’ai collaboré pour Alexandre le Grand d’Oliver Stone et Le Dahlia noir de Brian De Palma », dit-il. « J’ai aussi eu le privilège de travailler avec Woody Allen (Tout le monde dit I Love You), Robert Altman (Prêt-à-Porter) et Jonathan Demme (La Vérité sur Charlie). » Très sensible à la musicalité des langues, même lorsqu’il ne les maitrise pas forcément, il s’attache à la mélodie et à l’intonation des mots plutôt qu’à leur sens pour enregistrer les sons.

Après avoir été perchiste pendant 25 ans, il décide de devenir ingénieur du son et fait ses armes sur des séries télé françaises. Mais son tropisme pour l’international reprend le dessus et il ne tarde pas à collaborer à des productions anglo-saxonnes, italiennes, israéliennes, et franco-marocaines. En 2016, il reçoit son premier prix pour Dogs de Bogdan Mirica, film roumain sélectionné au festival de Cannes. « Pendant la cérémonie, à Bucarest, j’ai dû reconnaître que j’étais un escroc parce qu’on me remettait un prix pour le son d’un film dont je ne comprenais pas un seul mot », confie-t-il en riant. Un an plus tard, il décroche une nouvelle distinction pour Foxtrot de Samuel Maoz, tourné en hébreu. En trente ans de carrière, Sam Cohen se voit décerner des prix pour deux films en langue étrangère.

Plus récemment, il a été l’ingénieur du son de Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? de Philippe de Chauveron, les séries Kaboul Kitchen, Tunnel et Désordres, pour Canal Plus, Le Bonheur des uns… de Daniel Cohen, la série Netflix Plein cœur, et On est faits pour s’entendre de Pascal Elbé.

En repensant à ses nombreuses expériences sur des productions internationales, il conclut : « Le mélange des langues n’est pas du tout un handicap. Bien au contraire, cela donne des tonalités différentes en matière de son, d’énergie et d’intonations qui produisent des variations de rythme. On a l’impression d’avoir des mélodies qui viennent de plusieurs pays. Je me suis d’ailleurs rendu compte que lorsqu’un acteur joue bien, même si je ne comprends pas ce qu’il dit, la ‘musique’ de ses dialogues me permet de suivre la scène. »

8 choses à savoir sur l’ESIS

Publiée le 16 janvier 2024
8 choses à savoir sur l’ESIS

L’ESIS (l’Ecole Supérieure du Cinéma, du Son et de la Musique) prépare à tous les métiers du cinéma, des VFX, du son et de la musique grâce à un large panel de formations spécialisées de Bac à Bac+5 aux débouchés multiples.

 

 

 

 

 

 

 

 

DES FORMATIONS COMPLÈTES ET PROFESSIONNALISANTES

L’ESIS offre aux étudiants post-bac, différentes formations riches dans le domaine du cinéma, des effets spéciaux (VFX) et de la production sonore.

 

LE BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL ET SES 4 OPTIONS

Les étudiants ont la possibilité de choisir le BTS Métiers de l’Audiovisuel avec une option. Cette formation est en alternance dès la première année.

L’ESIS propose 4 options au choix :

    • L’option Montage : la maitrise des logiciels de montage est indispensable, à l’ESIS  les étudiants sont notamment formés à Première et Avid.
    • L’option Gestion de Production : le plan financier, administratif, technique, juridique, sanitaire sont indispensables à l’organisation des productions cinématographiques.
    • L’option Image : les étudiants apprennent à se servir de matériel professionnel comme des caméras. Ils apprennent à organiser un plateau ainsi que la lumière leur permettant de tourner à l’intérieur mais aussi à extérieur.
    • L’option Son : dans cette option, l’ESIS forme ses étudiants à des outils techniques sonore, d’enregistrement et de mixage.

 

LES BACHELORS

Les étudiants peuvent également choisir pour un des deux Bachelors de Bac à Bac+3.

BACHELOR CINEMA ET VFX

Ce cursus riche et complet apprend aux étudiants à maitriser les outils de base techniques et théoriesde tout projet cinématographique. La première année propose une option Post-Production que les étudiants poursuivent en dernière année. Dans cette dernière année les étudiants choisissent entre, 4 options supplémentaires : Réalisation, Image, Montage et Production

BACHELOR SON ET MUSIQUE

Cette formation a pour but de former les futurs ingénieurs du son, monteurs son, opérateurs de mastering, mixeur, sonorisateurs dans le spectacle vivant ou encore opérateur de prise de son. 2 options sont à choisir en deuxième année :

  • Son/ Ciné/ Télé/ Radio
  • Musique/ DJ/ Studio live

La pédagogie par projet est au cœur est au cœur de ces formations. De nombreux projets voient le jour comme des fan film, court-métrage, short comédies, des publicités, etc. Retrouvez tous nos projets ici.

 

LES MASTÈRES

L’ESIS propose 3 mastères :

Ces 3 mastères en alternance sont concentrés sur la pratique et ils permettent d’obtenir un titre reconnu par l’Etat. Ces formations ont pour but de transmettre aux étudiants les exigences des métiers du secteur tout leur facilitant leur insertion professionnelle.

 

DES DIPLÔMES ET DES CERTIFICATIONS

L’ESIS prépare ses étudiants à l’obtention :

    • Avec BTS Métiers de l’Audiovisuel, d’un diplôme d’État
    • Avec ses deux Bachelors, des diplômes Européens (certifiés E. A. B. H. E. S.)
    • Avec ses Mastères, des titres reconnus par l’État niveau 6

 

DES ÉQUIPEMENTS PROFESSIONNELS

Une des priorités de l’ESIS est que les étudiants puissent dès la première année utiliser des équipements haut de gamme. Le matériel, caméras, dans les domaines du son, de l’image et de lumière, offre aux étudiants un accès complet aux étudiants pour leurs projets professionnels mais aussi personnel. Les campus sont également équipés de magasin, de salles informatiques équipées, de plateaux de tournage modulables, de cabines speak, de studios son,…

 

EMPLACEMENT STRATÉGIQUE DANS LES GRANDES VILLES

Les campus de l’ESIS : Paris, Bordeaux, Lille et Lyon sont stratégiquement implantés ce qui ouvre aux étudiants des perspectives uniques d’épanouissement dans le secteur.

 

UNE CELLULE RELATIONS ENTREPRISES SOLIDE ET EN CONTACT PERMANENT AVEC LES ETUDIANTS

L’ESIS se démarque par la présence de Cellule Relations Entreprises, qui accompagne les étudiants dès leur arrivée à l’école. Parmi les actions mises en place on retrouve : des ateliers refonte CV, les préparations individuelles aux entretiens, un partage des offres de stage et d’apprentissage et des recrutements dédiés.

 

INTERVENANTS PROFESSIONNELS SPECIALISES ET EN ACTIVITÉ

Les intervenants de l’ESIS sont des professionnels en activité et spécialisés notamment en BTS. Cette interaction directe avec ces professionnels permet élargir les horizons des étudiants et le développement de leur réseau.

 

UN RÉSEAU PUISSANT D’ENTREPRISES D’ACCUEIL

En tant que membre de SKOLAE (Réseau GES et SKOLAE), l’ESIS offre à ses étudiants un avantage considérable pour favoriser la collaboration inter-école. Avec plus de 20 000 étudiants au total, les étudiants notamment à travers des séminaires et des événements organisés dans les 24 écoles. Un service alumni solide est également présent et permet le partage d’offres d’emploi, d’expérience, des coachings personnalisés, des rencontres intergénérationnelles, des conférences, tables rondes, des afterworks, …

 

LES RENCONTRES PROFESSIONNELLES EXCEPTIONNELLES

Tous les mois l’ESIS invite ses étudiants à dialoguer avec des professionnels du secteur. Ces moments de partage avec des personnalités de renom offrent aux étudiants l’opportunité d’explorer le monde du cinéma et du son et d’échanger avec des modèles de réussite.

Parmi ces personnes retrouvez : Jamel Debbouze, Anne Le Ny, JamesHuth, Romain Le Grand, Hérald Najar, Sébastien Drouin, Léa Drucker, André Dussollier, Laurent Poirier, Justine Vivien, Vincent Mathias, Philippe Lefebvre, Julien rappeneau, Antoine Pez, Fabrice Lagayette, Alice Isaaz, Yves Angelo, Djamel Bensalah, Philippe Le Guay, Benjamin Rocher, Marc Étienne Schwartz, Pierre Excoffier, Pierre Wallon, Yves Fournier, Juliette Sales et Fabien Suarez, Richard Berry, Bérénice Béjo, Clovis Cornillac, Eric Toledano, Olivier Nakache, Jérôme Commandeur, Christopher Thompson, Michel Hazanavicius et bien d’autres,…

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