HALLOWEEN APROCHE… PRÊT(E) À FRISSONNER ?

Publiée le 29 octobre 2024
HALLOWEEN APROCHE… PRÊT(E) À FRISSONNER ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce soir, sur les coups de 21h, interrompez votre film ou série, fermez les volets, et surtout… N’ouvrez à personne. Nous vous proposons une soirée spéciale : une nuit de lecture, plongée dans des livres terrifiants. Si vous voulez vivre une expérience à glacer le sang, nous vous invitons à vous envelopper dans vos draps, avec une boisson chaude, une lecture horrifique vous attend.  

Prêt(e) à frissonner jusqu’à l’aube ? 

1, 2, 3, nous irons au bois, Philippe Le Roy 

Si vous adorez les escape games et les atmosphères inquiétantes, ce livre est fait pour vous. Fanny, une adolescente fan des réseaux sociaux, tombe sur un jeu très particulier : un escape game dans une forêt sombre, où chaque participant doit affronter ses plus grandes peurs. Ce qui devait être une aventure amusante se transforme rapidement en cauchemar. Des bruits étranges, des découvertes macabres, et l’ombre de la mort qui plane sur eux. Un seul conseil : si vous commencez ce livre, préparez-vous à des nuits sans sommeil… 

Comme toi, Lisa Jewell 

Disparue à l’âge de 15 ans, Ellie n’a jamais été retrouvée. Pas de corps, pas de coupable. Sa mère, Laurel, n’a jamais pu faire son deuil. Dix ans plus tard, elle fait la connaissance de Floyd, un homme charmant, et de sa petite fille de 9 ans. Ce qui est troublant, c’est que cette fillette ressemble étrangement à Ellie… Coïncidence ou sinistre secret ? Ce roman envoûtant vous tiendra en haleine jusqu’à la révélation finale. 

Les Jumeaux Crochemort, Cassandra O’Donnell  

Deux adolescents, placés en famille d’accueil après la mort de leurs parents, découvrent qu’ils ont été réclamés par des grands-parents qu’ils ne connaissent pas. Ils sont envoyés dans une ville mystérieuse, peuplée de malédictions, de fantômes et de dangers. Une chose est à noter : ces jumeaux possèdent chacun des dons spéciaux, qui les mèneront au cœur d’une aventure angoissante. Il s’agit d’un récit où le mystère et la magie s’entrelacent pour captiver le lecteur jusqu’à la dernière page. 

Carrie, Stephen King  

Plongez dans l’un des classiques de l’horreur avec Carrie de Stephen King. Une adolescente brimée découvre qu’elle possède des pouvoirs télékinésiques. À force d’être moquée par ses pairs, elle décide de se venger lors du bal de fin d’année… et ce qui suit est tout simplement terrifiant. Préparez-vous à une vengeance sanglante, un roman qui explore les pires recoins de l’humiliation et de la rage. 

La Patience du Diable, Maxime Chattam 

Et pour finir, voici un thriller psychologique où le mal est omniprésent. La Patience du Diable est une traque infernale qui vous fera frissonner à chaque page. Ne lisez pas ce livre seul, et encore moins à l’extérieur, la nuit… Le suspense est intense, l’horreur subtilement distillée. On pourrait bien vous surprendre à vérifier deux fois que la porte d’entrée est bien fermée, après en avoir terminé la lecture. 

Besoin de plus de frissons ? Si vous voulez davantage d’horreur pour cette soirée, je vous recommande également L’Enfant des Cimetières de Cédric Sire. Ce livre, hanté par les ombres et les esprits, est tellement terrifiant que nous n’avons même pas osé le terminer… Préparez-vous à une expérience littéraire intense, et surtout, à ne plus jamais voir les cimetières de la même manière. 

Nous vous souhaitons de belles et terrifiantes lectures ! 

Laury-Anne Mi-Poudou 

Le combat au cinéma entre deux clowns de l’horreur : Art Le Clown triomphe face à Joker 2

Publiée le 18 novembre 2024
Le combat au cinéma entre deux clowns de l’horreur : Art Le Clown triomphe face à Joker 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le monde du cinéma d’horreur adore les figures emblématiques et, ces dernières années, deux clowns ont attiré l’attention du public : le Joker, anti-héros torturé, et Art Le Clown, figure sadique du film indépendant Terrifier. Cependant, la bataille entre ces deux icônes de l’horreur sur le grand écran prend une tournure inattendue en 2024 avec la sortie de Joker 2 et Terrifier 3. Alors que le Joker, incarné par Joaquin Phoenix, avait écrasé le box-office lors du premier volet, cette fois-ci, c’est Art Le Clown qui semble s’imposer dans ce cirque du cinéma.   

Joker 2 : l’attente trop grande ? 

En 2019, Joker avait surpris tout le monde en engrangeant plus d’1 milliard de dollars au box-office mondial, devenant l’un des films les plus rentables de tous les temps avec un budget modeste de 55 millions de dollars. Cependant, Joker : Folie à Deux n’a pas réussi à réitérer cette performance.   

Avec un budget revu à la hausse à 150 millions de dollars, le film, dans ses premières semaines d’exploitation, n’a rapporté « que » 350 millions de dollars au box-office mondial, un chiffre certes respectable, mais bien en deçà des attentes astronomiques que laissait entrevoir le succès du premier opus.   

Ce résultat peut s’expliquer par une surenchère d’attentes artistiques. La transformation du film en une sorte de comédie musicale psychologique, avec Lady Gaga dans le rôle d’Harley Quinn, a déconcerté une partie des fans de la première heure. De plus, la durée du film, ses choix narratifs audacieux et son ton plus expérimental ont freiné l’engouement général.  

Art Le Clown : la montée du roi du gore    

À l’inverse, Terrifier 3 a explosé les compteurs dans le genre de l’horreur indépendante. Produit avec un budget dérisoire de 500 000 dollars (contre 250 000 pour Terrifier 2), le film a surpris tout le monde en dépassant les 50 millions de dollars au box-office mondial dans ses premières semaines d’exploitation. Ce qui impressionne, c’est la rentabilité écrasante de la franchise, avec un retour sur investissement inégalé pour ce type de films. Art Le Clown, en dépit de son manque de reconnaissance dans les circuits mainstream, s’est imposé comme une véritable icône du cinéma d’horreur contemporain. Ce succès repose principalement sur la communauté de fans dévoués qui se sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour promouvoir le film et créer le « buzz », en plus de la distribution limitée mais stratégique qui a misé sur le bouche-à-oreille.   

Le triomphe de l’horreur brute ? 

Ce combat entre deux clowns de l’horreur symbolise une dynamique intéressante au cinéma. D’un côté, Joker : Folie à Deux incarne le grand cinéma avec des ambitions artistiques mais également une pression colossale qui pèse sur ses épaules. De l’autre, Terrifier 3 prouve qu’une œuvre viscérale, choquante, et assumée peut captiver un public en quête d’une catharsis sanglante. 

Dans ce duel, le budget modeste et l’approche sans limite de Terrifier ont clairement joué en faveur d’Art Le Clown. Alors que Joker 2 semble stagner dans sa quête de transcender son statut de film de genre, Terrifier 3 joue pleinement la carte de l’horreur gore, en offrant aux spectateurs exactement ce qu’ils recherchent : du pur divertissement horrifique sans prétention. La montée en puissance de cette franchise d’horreur indépendante est un exemple frappant de la manière dont un film de niche peut conquérir le marché à force de passion, d’authenticité et d’une connexion forte avec son audience.   

Paul Gascard 

MAMAN, J’AI RATÉ MON FILM DE NOËL !

Publiée le 3 décembre 2024
MAMAN, J’AI RATÉ MON FILM DE NOËL !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ho ho ho ! 

Eh oui, les fêtes de fin d’année approchent à grands pas ! Qui dit fin d’année dit chocolat chaud, regarder “Love Actually” pour la 24ᵉ fois (et pleurer au moment où Emma Thompson pleure dans la chambre, ah le mauvais souvenir), ou replonger dans “Le Grinch” (merci Jim !) en s’identifiant un peu trop à lui avant de finir l’année en beauté avec des bulles pétillantes. 🎄✨ 

Mais soyons honnêtes, ce qui marque vraiment les fêtes, c’est ce fameux phénomène des films de Noël. Dès mi-octobre, TF1, M6, W9 et j’en passe, nous bombardent de téléfilms festifs. Même les plateformes de streaming (un peu plus pudiques) attendent mi-novembre avant de lancer leurs playlists dédiées. Et franchement, à ce rythme, on aura des films de Noël diffusés pour le 14 juillet! 

Alors oui, on ne va pas se mentir : les téléfilms de Noël ne sont pas exactement des œuvres cinématographiques profondes ou révolutionnaires. Pourtant, ils captivent. Ils reviennent chaque année, un peu comme une recette qui marche à tous les coups. La réponse? Une combinaison simple : la magie de Noël, saupoudrée d’amour et de clichés assumés. Et c’est vendeur ! ❄️☃️ 

Prenez Cindy, citadine qui retourne dans son village natal et retombe sur Jason, son amour de jeunesse qui travaille désormais à l’atelier du Père Noël. Ou encore Antonia, une pâtissière rêveuse qui, entre deux fournées de cookies, découvre que Matthew, le grincheux du coin, est en fait un prince héritier. Ajoutez des guirlandes, des pulls moches, et une pincée de neige artificielle, et voilà, vous avez une formule gagnante. 

Mais pourquoi ces clichés fonctionnent-ils ? Parce qu’au-delà de l’histoire d’amour prévisible, ces films touchent une corde sensible: l’émotion. 

Les fêtes de fin d’année, c’est bien plus qu’une ambiance cozy. C’est ce moment particulier où l’on fait le point. “Ok, j’en suis où ? Et surtout, avec qui j’en suis ?” Ce bilan parfois joyeux, parfois amer, trouve un écho dans ces films qui nous rappellent l’importance de l’amour, du pardon et des liens humains. 💝 

Ces récits nous plongent dans des souvenirs chaleureux, qu’ils soient vécus ou fantasmés : des retrouvailles en famille, des traditions d’enfance, ou cette envie d’un miracle qui viendrait tout arranger. Et dans une période hivernale où les journées sont courtes et les cœurs parfois lourds, quoi de mieux qu’un film doux, prévisible, avec une fin heureuse, pour réchauffer un peu notre moral ? UN SACREE BON TIMING LA TELE BRAVO ! 

Il y a aussi cet univers visuel enchanteur : lumières scintillantes, paysages enneigés, décors féériques. Même si vous vivez à Paris, où la neige est devenue un miracle rare (bon, il a neigé récemment, donc on peut rêver), ces films nous transportent dans un monde où tout semble possible. Le Père Noël cligne des yeux, et hop, tous les problèmes disparaissent. Ce n’est pas réaliste ? Bien sûr que non. Mais c’est ça la magie de Noël : croire que, peut-être, les miracles existent. 🎅✨ 

Et puis, soyons honnêtes, on adore aussi ce clin d’œil à nos réalités. Vous n’avez jamais rêvé d’un « claquement de doigts à la Joséphine Ange Gardien » pour régler vos soucis ? Eh bien, ces films jouent sur cette corde d’évasion, nous offrant une pause bienvenue dans nos quotidiens. 

Au-delà de leur contenu, ces films sont devenus une tradition à part entière, tous comme noël (au final). Chaque année, après Halloween (ou avant, soyons réalistes), ils s’installent sur nos écrans et dans nos rues comme un rendez-vous inévitable. Que ce soit “Harry Potter”, “L’Étrange Noël de Monsieur Jack”, ou des classiques comme “Maman, j’ai raté l’avion !” ces diffusions répétées font partie intégrante de nos fêtes. ✨ 

Et ne dites pas que vous n’avez jamais vu de film de Noël ! Même “Die Hard” (oui, c’est un film de Noël), ou “Narnia” (il y a de la neige et un Père Noël, ça compte) entrent dans cette catégorie. 

Parce qu’au fond, ces films ne sont pas que des histoires. Ce sont des moments de partage. Ils nous rappellent que l’art, qu’il soit cinématographique ou littéraire, a pour but de nous faire ressentir. À travers ces récits simples, on se retrouve, on se réconforte, et parfois, on rêve à des lendemains plus doux. 

Alors non, ces films ne gagneront pas de César ou d’Oscar. Mais ils ont une mission bien plus précieuse : nous rappeler ce qu’il y a de beau dans les fêtes et qu’il faut quelquefois ne pas se prendre trop la tête et respirer. 

Et si cela vous inspire, pourquoi ne pas créer votre propre histoire ? Allez, prenez une plume ou une caméra. Parce qu’après tout, Noël, c’est le moment parfait pour raconter des récits qui réchauffent les cœurs. 🎬✨ 

Portrait Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière

Publiée le 14 janvier 2025
Portrait Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière

Matthieu Delaporte & Alexandre De La Patellière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le célèbre duo Matthieu Delaporte & Alexandre De La Patellière s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ESIS au campus de Paris. 

Fils de médecin, Matthieu Delaporte suit des études d’histoire à la Sorbonne, puis un cursus à Sciences-Po Paris dans l’optique de tenter les concours administratifs. Mais il ne tarde pas à s’apercevoir que cette voie n’est pas pour lui. « Il ne m’a fallu que deux jours de cours pour réaliser que je me fourvoyais », confie-t-il. C’est l’écriture qui le tente vraiment et, dès cette époque, une histoire le hante – celle d’un garçon qui cherche à se suicider et qui est interrompu par son voisin. « Le pitch était assez simple : mon personnage tentait de se tuer, mais une musique de Daniel Guichard, provenant de l’appartement d’à côté, l’en empêchait. Il toquait à la porte de son voisin pour lui expliquer qu’on ne peut pas se supprimer en écoutant ce genre de chanson. S’ensuivait une discussion sur la variété française, l’importance de la musique, le sens de la vie… », se souvient Matthieu Delaporte.  Un argument qu’il reprendra dans sa pièce, 1h22 avant la fin, montée en 2022.

 

De son côté, Alexandre De La Patellière, fils du réalisateur Denys de La Patellière (à qui on doit plusieurs classiques du cinéma français comme Du rififi à Paname et Le Tatoué), s’essaie très tôt à l’écriture avec deux épisodes de la série Maigret. Puis, il pilote le développement des longs métrages d’une société de production. Au milieu des années 1990, il fait la connaissance de Matthieu avec qui il noue une solide amitié. Âgés d’environ 25 ans, ils commencent à écrire pour Canal Plus – l’un pour Karl Zéro, l’autre pour Dominique Farrugia – avant de travailler sur des projets de commande. « Nous avons appris le métier en travaillant à la commande sur des projets de studio », se souvient Alexandre de La Patellière. « Nous étions parfois consternés du résultat. » C’est grâce au producteur Aton Soumache qu’ils écrivent alors à deux un ambitieux long métrage d’animation, intitulé Renaissance (2004), plongeant le spectateur dans un Paris futuriste. Même si le film se solde par un échec relatif, ils enchaînent avec une comédie à petit budget, La Jungle (2006), réunissant deux acteurs débutants, Guillaume Gallienne et Patrick Mille.

 

En 2010, Matthieu et Alexandre signent leur première pièce de théâtre, Le Prénom, qui connaît un immense succès. L’idée d’un prénom polémique pour un futur enfant, qui cristallise des conflits souterrains au sein d’une bande d’amis, permet aux deux auteurs d’aborder les rancœurs non dites, le rôle assigné à chacun dans un groupe, les préjugés de classe – et, surtout, de susciter les rires du public grâce à des situations et des répliques devenues cultes. Matthieu intervient : « C’est comme dans un repas de famille, vous passez sans cesse du coq à l’âne. Nous venons tous les deux de familles très politisées où l’engueulade est un sport hebdomadaire. Dans une engueulade, on se chauffe, puis ça se détend, ça devient un peu mou. » Alexandre renchérit : « Nous avions envie de nous promener entre les humeurs et que les spectateurs venus voir cette histoire de prénom se demandent ce qu’il se passe quand elle est réglée au bout de 30 minutes. Puis qu’ils commencent à se dire que tout ça pourrait mal finir. » Le triomphe est tel qu’ils décident de porter la pièce à l’écran en 2011. Nouveau succès. Le secret de leur écriture conjointe ? « L’ennemi, au théâtre, c’est le bavardage. Pour que ça reste à l’os, il vaut mieux construire ensemble et se séparer les scènes », note Alexandre. Et Matthieu d’acquiescer : « La musique du dialogue est personnelle. Elle vient mieux seul qu’à deux. On commence par construire le chemin de fer de la pièce ensemble pendant des mois sans rentrer dans le dialogue. Sinon ce n’est plus la narration qui guide la pièce mais ce sont des scènes. Et c’est plus dur d’abandonner un dialogue qu’une idée de dialogue. »

 

Si Matthieu réalise seul Un illustre inconnu (2013), captivante réflexion sur l’identité portée par un extraordinaire Kassovitz, les deux hommes coécrivent le diptyque Papa ou Maman (2015-2016), irrésistible comédie du remariage, réalisé par Martin Bourboulon et produit par Dimitri Rassam. L’occasion de conforter les liens entre les deux auteurs, le réalisateur et le producteur dans une combinaison gagnante. C’est ainsi que Matthieu et Alexandre signent Le Meilleur reste à venir (2019), comédie dépressive, interprétée par Patrick Bruel et Fabrice Luchini – et produite par Rassam –, autour de deux amis d’enfance qui décident de tout plaquer pour vivre intensément ce qu’ils croient être les derniers mois de leur vie. Trois ans plus tard, ils s’attellent à l’adaptation des Trois Mousquetaires, projet également produit par Rassam et réalisé par Bourboulon. Cette fresque qui rappelle le cinéma de Philippe de Broca et de Jean-Paul Rappeneau séduit largement le public. Mais c’est avec Le Comte de Monte Cristo que les deux auteurs parviennent au sommet de leur art, réunissant qualité de l’écriture, souffle romanesque, inventivité de la mise en scène et intelligence de la direction d’acteurs. Triomphe critique et public – le film dépasse les 9 millions d’entrées malgré sa durée de 3 heures –, Monte Cristo a déjà conquis la critique américaine. Sans jamais se reposer sur leurs lauriers, Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière se sont déjà remis au travail pour leur nouveau projet : Les Rois Maudits

« Coco » et la Magie du Día de los Muertos : Entre Mémoire et Cinéma

Publiée le 25 novembre 2024
« Coco » et la Magie du Día de los Muertos : Entre Mémoire et Cinéma

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand on parle du Día de los Muertos, difficile de ne pas penser à Coco, ce chef-d’œuvre signé Pixar qui a su capturer l’essence même de cette fête unique. Avec ses couleurs vibrantes, ses personnages attachants, et sa manière de parler de la mémoire et de la famille, le film a touché des millions de cœurs. Mais qu’est-ce qui rend le Día de los Muertos si captivant pour le cinéma ? Pourquoi cette fête, à la fois joyeuse et mélancolique, inspire-t-elle tant d’histoires et d’images inoubliables ?

Le Día de los Muertos (Jour des Morts) n’est pas une fête triste, loin de là. Elle célèbre la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés, avec l’idée que, pendant deux jours, leurs âmes reviennent nous rendre visite. Des autels décorés de fleurs orange (cempasúchil), des plats délicieux comme le pan de muerto, et des crânes en sucre colorés créent une ambiance joyeuse et émouvante.

C’est une fête où la mort n’est pas vue comme une fin, mais comme une partie intégrante de la vie. Et cette philosophie, qui mélange amour, tradition, et un peu de magie, est au cœur de Coco.

Dans Coco, Miguel, un jeune garçon passionné de musique, se retrouve transporté dans le monde des morts après avoir accidentellement brisé une tradition familiale. Il découvre un univers éclatant où les défunts continuent de vivre, tant qu’ils ne sont pas oubliés par les vivants. Ce monde est une explosion de couleurs, avec des ponts de pétales de fleurs, des bâtiments lumineux, et des personnages squelettes pleins de vie.

La beauté de Coco, ce n’est pas seulement son esthétique (même si, soyons honnêtes, c’est une claque visuelle ). C’est surtout son message. La mémoire, c’est ce qui nous lie. Tant que nous nous souvenons de nos proches, ils continuent de vivre à travers nous (n’est-ce pas réconfortant?).  La chanson « Remember Me » (Recuérdame), chantée dans plusieurs moments clés du film, incarne parfaitement cette idée. Elle passe de chanson joyeuse à berceuse déchirante, tout en gardant ce fil conducteur : ne pas oublier.

Pourquoi le cinéma adore le Día de los Muertos ?

Le Día de los Muertos est un trésor visuel : des couleurs vives, des autels ornés, des crânes décorés… Ce mélange entre tradition et esthétisme spectaculaire est un rêve pour les cinéastes. Le Día de los Muertos parle d’amour, de liens familiaux, et de la mémoire. Peu importe d’où l’on vient, ces thèmes résonnent chez tout le monde. Et puis, contrairement à Halloween ou d’autres traditions, le Día de los Muertos ne met pas en avant la peur ou l’effroi, mais la célébration. La mort n’y est pas un tabou, mais un moment pour rire, se souvenir, et partager.

Si Coco a été applaudi pour son respect des traditions mexicaines, il pose une question importante : comment représenter une culture riche et spécifique sans dénaturer son essence ? Comment raconter des histoires inspirées par des cultures spécifiques sans les réduire à des clichés ou les exploiter ? Peut-on rendre hommage sans s’approprier ? Une chose est sûre : cela demande du respect, de l’écoute, et un véritable amour pour ce que l’on cherche à raconter (et pas que chatgpt!).

Carpe Diem : pourquoi l’automne est la saison la plus cinématographique

Publiée le 15 octobre 2024
Carpe Diem : pourquoi l’automne est la saison la plus cinématographique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’automne, avec ses teintes dorées, ses brumes et son air frais, est une saison qui semble née pour le cinéma. Elle offre une atmosphère unique, un tableau vivant où chaque détail respire l’émotion. C’est une période de transition, un entre-deux subtil entre la lumière éclatante de l’été et l’obscurité enveloppante de l’hiver, qui invite à réfléchir, à savourer l’instant présent avant que tout ne change.

Son esthétique est tout aussi évocatrice : ce grain d’image, ce « bruit » presque tactile, confère une texture et une profondeur aux scènes. Les feuilles qui tombent doucement, le ciel voilé, et les couleurs riches et saturées traduisent cette douce mélancolie qui nous pousse à nous reconnecter à nos souvenirs, à nos propres transitions intérieures.

Cependant, il n’est pas seulement question d’un décor, mais d’un véritable personnage. Les personnages liés à l’automne capturent cette essence : ils nous touchent par leur chaleur, leur nostalgie, ou leur quête de renouveau, des qualités qui résonnent profondément en nous.

Pourquoi ces personnages sont-ils si captivants ?

Parce que l’automne, comme eux, est une saison de transition. Il représente ce moment entre la fin et l’approche d’un nouveau chapitre, une période où l’on accepte le changement tout en s’accrochant aux souvenirs. Ces personnages, souvent marqués par une profondeur émotionnelle et une humanité palpable, reflètent cette même dualité. Ils sont chaleureux mais empreints de mélancolie, joyeux mais conscients de l’éphémère.

John Keating – Dead Poets Society

Interprété par : Robin Williams. John Keating, le professeur charismatique et inspirant, incarne l’essence de l’automne : la réflexion, la transformation, et une douce mélancolie. Avec son célèbre « Carpe Diem », il invite ses élèves à saisir chaque instant et à trouver leur

propre voie, tout comme l’automne nous pousse à contempler le passage du temps. Sa chaleur humaine et sa philosophie laissent une empreinte indélébile.

Lorelai Gilmore – Gilmore Girls

Interprétée par : Lauren Graham. Lorelai Gilmore, avec son énergie pétillante et son amour pour Stars Hollow, est l’incarnation parfaite de l’automne dans une petite ville. Entre les festivals, les cafés chaleureux, et ses discussions infinies autour de boissons chaudes, elle apporte une chaleur réconfortante. Son humour et son lien profond avec sa fille Rory reflètent cette saison où légèreté et introspection coexistent.

Amélie Poulain – Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain

Interprétée par : Audrey Tautou. Amélie, avec sa vision unique du monde, incarne l’automne par son mélange de nostalgie et de chaleur. Elle cherche à embellir la vie des autres à travers de petits gestes, tout comme l’automne embellit le paysage avec ses teintes dorées. Sa sensibilité et son goût pour les plaisirs simples font d’elle une représentation poétique de cette saison.

Jo March – Little Women (2019)

Interprétée par : Saoirse Ronan. Jo March, avec sa passion pour l’écriture et son amour pour sa famille, incarne l’esprit automnal par son mélange de nostalgie et de détermination. Elle est une figure chaleureuse, pleine de rêve et d’ambition, tout en portant sur ses épaules le poids du temps qui passe et des liens familiaux qui évoluent. Son énergie créative fait écho à l’introspection et au renouveau que l’automne inspire.

Vous l’avez compris on s’attache à eux, à l’automne par l’incarnation de sentiments universels. Ralentissez, savourez les petits moments. L’automne, en tant que « personnage », est profondément humain. Il incarne nos transitions, nos doutes, mais aussi notre capacité à trouver du réconfort et de l’espoir dans ce qui reste. C’est peut-être pour cela qu’à chaque automne, nous retrouvons ces personnages avec un mélange de nostalgie et de gratitude.

Quels sont les bruitages iconiques utilisés dans le cinéma ?

Publiée le 24 novembre 2023
Quels sont les bruitages iconiques utilisés dans le cinéma ?

Les bruitages dans le cinéma servent à enrichir l’expérience en ajoutant une dimension sonore réaliste. Ils plongent le public dans l’univers du film, renforcent l’émotion des scènes et contribuent à créer une immersion mémorable. L’ESIS  vous propose de découvrir quelques bruitages cultes utilisés dans le cinéma jusqu’à maintenant.

 

 

 

 

 

 

Pourquoi utilise-t-on des bruitages dans le cinéma ?

Le cinéma, repose sur l’expérience sensorielle complète pour captiver et immerger le spectateur dans un monde fictif. Parmi les nombreux éléments qui contribuent à cette immersion, les bruitages jouent un rôle crucial. Ces sons, souvent sous-estimés mais extrêmement puissants, ajoutent une dimension sensorielle qui va au-delà de la simple vue, créant une expérience cinématographique riche et mémorable. 

L’utilisation de bruitages dans le cinéma sert plusieurs objectifs fondamentaux qui contribuent à améliorer l’expérience cinématographique de manière significative. Tout d’abord, l‘utilisation de bruitages dans le cinéma vise avant tout à renforcer l’immersion du public. Les bruits réalistes, qu’il s’agisse du bruissement des feuilles dans une forêt, du bourdonnement d’une rue animée ou du grondement d’un tonnerre menaçant, plongent les spectateurs au cœur de l’action. Cela crée une connexion émotionnelle plus profonde avec l’histoire et les personnages, car les sons amplifient l’environnement visuel et contribuent à la création d’une réalité cinématographique crédible. 

Par ailleurs, les bruitages sont également des outils puissants pour évoquer des émotions spécifiques. Un simple soupir, un cri strident ou le bruit de pas précipités peuvent susciter des réponses émotionnelles immédiates chez les spectateurs. Ces sons deviennent des marqueurs émotionnels, créant une ambiance qui renforce le ton du film. Par exemple, un grincement de porte peut créer une tension palpable dans un film d’horreur, tandis que le rire joyeux des enfants peut évoquer un sentiment de bonheur dans une scène plus légère. 

Ensuite, les bruitages ne servent pas seulement à renforcer l’immersion, mais ils jouent également un rôle essentiel dans la narration sonore. Ils complètent la bande sonore, fournissant des indices auditifs subtils qui guident le public à travers l’histoire. Un simple changement de ton dans le bruit ambiant peut signaler un tournant narratif, créant une anticipation chez le spectateur. 

Et puis, certains bruitages deviennent emblématiques au fil du temps et contribuent à définir l’identité culturelle d’un film. Les bruits spécifiques associés à des franchises célèbres, comme le vrombissement des sabres laser de Star Wars ou le rugissement distinctif de Godzilla, deviennent des éléments emblématiques du monde cinématographique. Ces sons deviennent non seulement reconnaissables, mais ils sont également intégrés à la culture populaire, transcendant le film lui-même. 

 

Les bruitages les plus culte qui sont utilisés dans le cinéma ! 

Il existe de nombreux bruitages emblématiques qui ont marqué l’histoire du cinéma et qui sont devenus des éléments cultes. Certains de ces bruitages sont devenus si emblématiques qu’ils sont instantanément reconnaissables et associés à des genres spécifiques, des personnages ou des franchises. Voici quelques-uns des bruitages les plus cultes utilisés dans le cinéma : 

  •  Le Cri Wilhelm : Le Cri Wilhelm est un cri d’homme utilisé de manière récurrente dans de nombreux films, souvent lorsqu’un personnage est projeté dans les airs ou subit une chute. Ce cri, mélange de douleur et de peur, possède une renommée mondiale. Il est fort probable que vous l’ayez déjà entendu, et nombreux sont ceux d’entre vous qui en connaissent déjà le nom. Son introduction remonte au film « Les Aventures du capitaine Wyatt » en 1951. Depuis, il a été réutilisé à profusion, apparaissant dans des œuvres aussi diverses que les trois volets du Seigneur des Anneaux, « Batman : Le Défi », au moins huit épisodes de Star Wars, la saga Indiana Jones, Toy Story, plusieurs films de la franchise Taxi, La Casa de Papel, ainsi que dans des jeux vidéo tels que The Witcher 3, Assassin’s Creed III, Grand Theft Auto IV et V, Red Dead Redemption et encore bien d’autres. 
  •  Le Diddy Laugh : C’est l’un des rires les plus effrayants du cinéma, ce genre de rire sinistre qu’un personnage entend lorsqu’il se trouve dans l’obscurité ou dans une situation angoissante. Cependant, il est également souvent utilisé de manière sérieuse pour représenter des enfants en train de s’amuser innocemment, sans qu’il y ait de meurtre. Son origine remonte au jeu vidéo Diddy Kong Racing, sorti en 1997, et depuis, il a été incorporé dans des films tels que Star Wars : la menace fantôme, Monstres Academy, Taken, La Mémoire dans la Peau, ainsi que dans le film d’horreur Mirrors.  
  • Le Goofy Holler : Ou, de manière plus littérale, le « cri de Dingo ». Ce son trouve son origine dans le dessin animé « La Leçon de Ski » sorti en 1941. Le « Goofy Holler » est fréquemment utilisé dans de nombreux films d’animation lorsqu’un personnage fait une chute. D’ailleurs, dans Toy Story, on peut voir Buzz l’Éclair enchaîner un Cri de Wilhelm avec un « Goofy Holler« , atteignant ainsi le summum du cliché. On le retrouve également dans des films tels que Le Roi Lion, Monstres et Compagnie, ou encore Les Gardiens de la Galaxie. 
  • Le Sifflement de Kill Bill : Le sifflement distinctif de la musique du film Kill Bill, composée par Ennio Morricone, est devenu un bruitage culte associé au personnage principal, interprété par Uma Thurman. Elle Driver se rend à l’hôpital pour assassiner Black Mamba, ses talons aiguilles résonnant sur le sol, accompagnés d’un sifflement intitulé « Twisted Nerve » qui vous hantera pendant des semaines. 
  • Le Son du TARDIS : Le son caractéristique du TARDIS, la machine à voyager dans le temps de la série britannique Doctor Who, est instantanément reconnaissable pour les fans de la série. Pour la version originale du son du TARDIS en 1963, Brian Hodgson, le compositeur a utilisé divers éléments sonores, dont le glissement d’une clé sur le manche d’une guitare basse, le frottement d’une clé sur une corde de piano, et des enregistrements électroniques modifiés. 
  • Le Bruit du T-Rex de Jurassic Park : Le rugissement menaçant du T-Rex dans Jurassic Park est un bruitage mémorable qui évoque instantanément le suspense et l’excitation dans le film. Le T-rex, le dinosaure le plus imposant, a en réalité émis la plupart de ses cris en utilisant les vocalisations dun Jack Russel. Quant à son célèbre rugissement a été modélisé sur les vocalisations d’un éléphanteau.  

Se former dans le milieu du son  

Si vous souhaitez vous orienter dans le milieu du son, l’ESIS vous propose une formation complète et immersive dans ce domaine pendant trois ans grâce au Bachelor Son et MusiqueIl est également possible de continuer ses études à l’ESIS et de s’orienter vers le Mastère Réalisation et Production Sonore. Destinés à nourrir la passion et à affiner les compétences nécessaires pour exceller dans l’industrie audio, ces parcours en alternance allient parfaitement la théorie et la pratique. 

Au cours de ces formations, les étudiants acquièrent des compétences intellectuelles et techniques qu’ils développent et perfectionnent tout au long de leur parcours et qu’ils mettront à profit dans le monde du travail. 

 

Octobre rose, le Cinéma Sensibilise !

Publiée le 23 octobre 2024
Octobre rose, le Cinéma Sensibilise !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mois d’octobre signifie beaucoup de choses : halloween approche, l’automne est bien présent ou encore que Rafael Nadal prenne sa retraite après 23 ans de carrière pro (soyons touché.e, snif). Mais le mois d’octobre est aussi un mois rose, qui veut dire mois rose, veut dire “sensibilisation”. Quoi de mieux que le cinéma pour parler à nos cœurs.

Longtemps associé à la féminité et à la tendresse, le rose est aujourd’hui bien plus. C’est devenu une couleur de force, portée fièrement dans la lutte contre le cancer du sein. Octobre Rose, c’est un mois entier pour rappeler l’importance du dépistage, pour soutenir celles qui se battent et honorer celles qu’on a perdues.

Au cinéma, le rose ne se limite pas à une couleur. Il devient une émotion. Un décor doux dans un moment dur. Une lumière rassurante dans l’obscurité (j’ai encore pleins d’autres comparaisons mais vous avez compris !). Une façon de dire qu’on continue d’espérer, quoi qu’il arrive. Dans « Barbie », (par exemple) un film baigné de teintes roses éclatantes, les couleurs flashy du début cèdent progressivement à des tonalités plus sobres au fil de l’histoire. Une évolution qui apporte, au final, un regard plus léger et nuancé. La couleur rose, véritable fil conducteur, nous accompagne tout au long de l’histoire de Barbie (et Ken), évoluant avec eux et reflétant leurs transformations.

En ce qui concerne les films retraçant l’épopée d’une personne vivant avec ou accompagnant quelqu’un atteint du cancer du sein, ces œuvres ne se limitent pas à susciter les larmes (même si, avouons-le, elles y parviennent souvent ). Elles révèlent surtout la réalité, la force et l’amour qui perdurent malgré les épreuves.

Prenons « Ma Ma » (2015) : Avec Penélope Cruz dans le rôle principal, ce film bouleverse en suivant Magda, une femme qui choisit la vie et la joie malgré la maladie. Un vrai coup au cœur. Ou encore « Miss You Already » (2015) : Toni Collette et Drew Barrymore nous offrent une ode à l’amitié. Ce film montre que même face au cancer, on peut rire, pleurer et s’aimer. Préparez les mouchoirs.

Et puis nous avons « We Live in Time » : Aimer au présent (Ne me demandez pas pourquoi on a voulu traduire le titre.) Prévu pour le 1er janvier 2025, « We Live in Time » (avec Andrew Garfield et Florence Pugh) raconte une histoire bouleversante. Celle de Tobias et Almut, une jeune cheffe cuisinière pleine de rêves. À travers des flashbacks, on découvre leur rencontre, la naissance de leur fille et le combat d’Almut contre le cancer. Ce film promet de nous rappeler une chose essentielle : l’amour au présent, celui qui ne recule pas face aux épreuves. Un mélange de douceur, de douleur et de beauté qui restera gravé dans nos cœurs.

Bon vous l’avez compris,le cinéma et le rose, c’est une histoire d’émotions. Des récits qui nous touchent, qui nous font réfléchir, mais surtout qui nous rappellent qu’il y a toujours de la lumière, même dans les moments sombres. Alors, que ce soit pour Octobre Rose ou juste pour célébrer la vie, laissez le rose s’inviter dans vos écrans… et dans vos cœurs (Oui, c’est cliché, mais bon, on s’habille tous en noir et bleu foncé de nos jours, alors un peu de couleur, ça peut être sympa.)

Le Binge-watching : qu’est-ce que c’est ?

Publiée le 28 décembre 2023
Le Binge-watching : qu’est-ce que c’est ?

Une des tendances actuelles de notre société : le binge-watching est devenu un phénomène culturel omniprésent dans notre ère numérique. Si vous avez déjà passé des heures à regarder une série télévisée ou à visionner plusieurs épisodes d’une émission, vous avez fait du binge-watching. L’ESIS, l’école du cinéma, du son et de la musique t’explique tout ce que tu as à savoir sur ce phénomène.

 

 

 

 

 

 

 

QU’EST-CE QUE LE BINGE-WATCHING ?

Le binge-watching est le fait de regarder plusieurs épisodes d’une série télévisée, d’un programme, ou même de films en continu, leplus souvent sur une plateforme de streaming en ligne. Contrairement à la diffusion traditionnelle à la télévision, où les téléspectateurs attendent chaque semaine pour regarder un nouvel épisode, le binge–watching permet aux spectateurs de consommer du contenu à leur propre rythme, enchaînant les épisodes les uns après les autres.

 

POURQUOI LE BINGE-WATCHING EST-IL DEVENU SI POPULAIRE ?

Plusieurs facteurs expliquent la popularité croissante du binge-watching :

    • L’Accessibilité : Les services de streaming en ligne, tels que Netflix, Amazon Prime Video, Disney+, et d’autres, ont rendu plus facile que jamais l’accès à un vaste catalogue de séries et de films, disponibles à tout moment et sur n’importe quel appareil.
    • Intrigues complexes : De nombreuses séries télévisées contemporaines sont conçues avec des intrigues complexes et des personnages bien développés, ce qui incite les spectateurs à vouloir en savoir plus et donc de continuer à regarder.
    • L’absence de publicités : Contrairement à la télévision, les plateformes de streaming sont le plus souvent dépourvues de publicités, ce qui permet aux spectateurs de rester immergés dans leur contenu sans interruption.
    • La personnalisation : Les algorithmes des plateformes de streaming recommandent souvent du contenu similaire à ce que vous avez déjà regardé, ce qui peut vous inciter à explorer de nouveaux films ou de nouvelles séries et à prolonger votre expérience de binge–watching.

 

LES DANGERS DU BINGE-WATCHING

Bien que le binge-watching puisse être une activité divertissante, il peut aussi avoir des effets dangereux et néfastes sur votre bien-être :

  • Dépendance : Pour certaines personnes, le binge-watching peut devenir une habitude compulsive, similaire à une addiction, et peut interférer avec d’autres aspects de leur vie.
  • Sédentarité : Passer de longues heures devant un écran peut entraîner une vie sédentaire, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.
  • Sommeil perturbé : Regarder des épisodes tard dans la nuit peut perturber votre sommeil, ce qui peut entraîner de la fatigue et des problèmes de concentration.
  • Isolement social : Le binge-watching excessif peut parfois mener à un isolement social, car il peut remplacer les “réelles” interactions sociales.

En résumé, bien que le binge-watching puisse être une activité agréable et divertissante, il est essentiel de le pratiquer de manière équilibrée et consciente. En étant attentif à ses effets sur notre bien-être, nous pouvons profiter pleinement de cette activité tout en préservant notre santé physique, notre sommeil, nos relations sociales et notre équilibre dans la vie quotidienne.

 

L’UNIVERS DU CINÉMA VOUS INTÉRESSE ?

Avec le développement du numérique, de nouveaux métiers voient le jour notamment dans le monde du cinéma. Pour exercer dans le secteur, vous pouvez suivre une formation spécialisée au sein de notre établissement l’ESIS. Nous formons de Bac à Bac +5 aux métiers du cinéma et des vfx.

En effet, nous proposons un BTS Audiovisuel proposant 4 options :

    • Option Montage
    • Option Gestion de Production
    • Option Image
    • Option Son

L’ESIS propose également un Bachelor Cinéma et VFX ainsi que trois mastères dont un Mastère Scénario et Réalisation et un Mastère Communication et Production Cinématographique.

Découvrez les 4 options du BTS Métiers de l’Audiovisuel avec l’ESIS

Publiée le 7 janvier 2024
Découvrez les 4 options du BTS Métiers de l’Audiovisuel avec l’ESIS

L’ESIS, l’École du cinéma, du son et de la musique prépare en deux ans au Brevet de Technicien des Métiers de l’Audiovisuel en alternance, un diplôme d’Etat avec quatre options au choix : Montage, Son, Image ou Gestion de Production. Découvrez en détail ces 4 options.

 

 

 

 

 

 

 

 

QU’EST-CE QUE LE BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL ?

Un BTS Métiers de l’Audiovisuel est un diplôme officiel dont les épreuves sont organisées par l’État. C’est un programme de formation de niveau BAC+2 visant à préparer les étudiants à travailler dans l’industrie de l’audiovisuel, que ce soit à la télévision, au cinéma, en production vidéo, en post-production, en journalisme audiovisuel, en radio, en production de contenus numériques, ou dans d’autres domaines connexes.

L’ESIS propose une formation en alternance permettant de se préparer à la fois aux tests d’obtention et aux métiers de l’audiovisuel. Le tronc commun du BTS Métiers de l’Audiovisuel s’articule donc autour de six modules d’enseignement qui permettent d’obtenir 60 crédits ECTS.

 

PRÉSENTATION DES 4 OPTIONS DU BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL

Le choix de l’option dans le cadre du BTS « Métiers de l’Audiovisuel » est crucial. Ce BTS offre une formation complète qui couvre différents aspects de l’audiovisuel, l’ESIS, l’École du Cinéma et du Son vous présente les 4 options possibles :

1. Option IMAGE : Cette spécialisation se concentre sur la capture d’images, la réalisation de prises de vue, la direction de la photographie, l’éclairage, et l’utilisation de caméra professionnelles. Les élèves apprennent à maitriser la lumière, doivent savoir organiser un plateau TV et savoir tourner tant en intérieur qu’en extérieur.
Au terme de sa formation le diplômé du BTS « Métiers de l’audiovisuel », Option Image, l’élève devra être capable, entre autres, de répertorier et apprécier les contraintes de la réalisation, définir l’importance, la place et les fonctions de l’image dans le produit à réaliser ainsi que de participer à la définition des grandes options techniques et artistiques.

2. Option SON : Les étudiants sont formés à la maîtrise des outils techniques d’enregistrement, de mixage et de montage sonore et à la manipulation d’équipement audio professionnel.
A la fin de sa formation, l’élève au BTS « Métiers de l’Audiovisuel », Option Son, devra être capable de définir, en accord avec le réalisateur, les éléments sonores nécessaires à la construction de la bande-son. Il doit les rechercher ou en superviser la fabrication, effectuer le montage-son en calant tous les éléments sonores par rapport aux images et aux sons directs et les agencer pour faciliter le travail de mixage.

3. Option MONTAGE : Cette spécialisation se penche sur le montage vidéo, les effets spéciaux, la post-production, l’étalonnage des couleurs, et l’utilisation de logiciels de montage. Les étudiants sont formés à la maîtrise de logiciels de montage dont Première et Avid.
L’élève de l’Option Montage doit être capable d’évaluer et d’adopter un projet en analysant à la fois les aspects esthétiques, techniques et culturels des œuvres sonores, visuelles ou audiovisuelles.

4. Option GESTION DE PRODUCTION : Elle aborde la gestion de projets audiovisuels, la planification, la coordination, la budgétisation, et la gestion des ressources humaines dans le secteur audiovisuel. Les étudiants vont être formés à l’organisation des productions audiovisuelles sur le plan logistique, juridique, administratif, technique, financier et désormais sanitaire.
Le titulaire du BTS « Métiers de l’audiovisuel », Option Gestion de la production, doit être en mesure de participer au choix des moyens de production, des décors et lieux de production et réalisation ainsi que des personnels techniques. Il doit aussi établir les contrats, les documents et les dossiers pour les autorisations et déclarations auprès des organismes spécialisés.

 

LES DÉBOUCHÉS DU BTS MÉTIERS DE L’AUDIOVISUEL

Les débouchés du BTS Métiers de l’Audiovisuel de l’ESIS sont nombreux : assistant de production régisseur, responsable des plannings, directeur de la photographie, régisseur lumière, monteur son, régisseur son ou encore monteur, infographiste et étalonneur.

Une fois diplômés du BTS, les étudiants ont la possibilité de continuer leurs études en Bachelor Cinéma et VFX ou en Bachelor Son et Musique. Le Bachelor Cinéma et VFX de l’ESIS se déroule en 3 ans et permet d’obtenir une vision globale de l’ensemble de la chaîne de métiers et peut être poursuivi en Mastère. Le Bachelor Son et Musique, en trois ans, permet de poursuivre ses études en intégrant l’un des mastères de notre établissement : Réalisation et Production Sonore, Scénario & Réalisation ou Communication et Production Cinématographique.

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