Passion cinéma : coup d’œil du côté du ciné-club de l’ESIS

Publiée le 27 mars 2023
Passion cinéma : coup d’œil du côté du ciné-club de l’ESIS

Les ciné-clubs ont un long passé historique derrière eux. Depuis leur création, ils impulsent une vision du cinéma très différente de celle promue par l’industrie. A l’ESIS, le ciné-club est une occasion unique pour les étudiants de découvrir et redécouvrir des films rares, peu connus ou cultissimes. C’est également un moment d’échange qui ouvre le débat entre passionnés et professionnels. 

 

 

 

 

 

 

Historiquement parlant 

L’histoire des ciné-clubs remonte aux années 1910-1920, lorsque des groupes de passionnés de cinéma décident de se réunir puis projeter des films en petit comité et en discuter. Ces cinéphiles cherchaient à promouvoir un cinéma différent de celui produit par l’industrie hollywoodienne. Ils mettaient l’accent sur des films d’auteur, des documentaires et des films expérimentaux. Dans les années 1930, les ciné-clubs connaissent un de leur essor les plus important. De nombreuses organisations et associations sont créées à travers le monde. 

Cependant, la popularité des ciné-club décline progressivement entre 1950-1960 avec l’avènement de la télévision et des multiplexes. Il y a 20 ans, dans les années 2000, cette côte remonte à nouveau. Cette notoriété s’explique en partie par la montée en puissance des festivals de cinéma et l’essor d’internet. 

 

Les objectifs d’un ciné-club 

Les ciné-clubs ont plusieurs objectifs, tels que la création d’une communauté de passionnés de cinéma et l’encouragement du débat et de l’échange autour des films. Les ciné-clubs sont souvent gérés par des bénévoles passionnés de cinéma qui cherchent à partager leur amour du septième art avec les autres. Ils proposent généralement des projections de films rares ou peu connus, suivies de débats animés par des professionnels du cinéma ou des membres du club. 

Les ciné-clubs offrent de nombreux avantages pour les étudiants en cinéma. Ils permettent de découvrir des films qu’ils n’auraient peut-être jamais eu la chance de voir autrement, en élargissant leur horizon cinématographique. Les débats qui suivent la projection permettent également aux étudiants d’échanger avec des professionnels du cinéma et de poser des questions sur leur travail. C’est aussi l’occasion de retrouver tous les mois d’autres étudiants passionnés de cinéma et de se créer un réseau de futurs contacts dans l’industrie. 

Visuel - passion cinéma : le ciné-club de l'ESIS

 
Le ciné-club de l’ESIS 

Comme toute école de formation au cinéma, l’ESIS dispose elle-aussi de son propre ciné-club. Il est animé par Matt Dray, intervenant pour la matière culture audiovisuelle et cinématographique au sein de l’établissement. Il ne fait pas qu’animer ce club : c’est lui qui en a lancé les prémices, nostalgique de ses propres années d’études supérieures. En effet, c’est en partie le ciné-club de ses jeunes années qui lui a donné le goût du débat et du partage autour du septième art. 

Tous les mois donc, le ciné-club de l’ESIS prend place sur le grand plateau, transformé pour l’occasion en immense salle de projection. Les étudiants de plusieurs établissements partenaires (ISA et ISFJ notamment) sont invités à rejoindre le campus de la Grange-aux-Belles, QG du ciné-club. 

 

Les derniers films vus sur le grand plateau 

Une question demeure cependant : qu’est-ce qu’on voit exactement au ciné-club de l’ESIS ? Et à cette question subsiste une réponse très simple : un peu de tout. Dans le respect des racines historiques des ciné-clubs, les étudiants visionnent bien entendu des films d’auteurs, mais pas que ! Parmi les visionnages les plus récents du ciné-club, on retrouve :  

Cold War Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris de 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impossible. 

Land and Freedom La guerre d’Espagne vue à travers l’histoire d’un vieil homme que sa petite-fille enterre à Liverpool. 

Peur sur la ville – Appels téléphoniques anonymes et meurtres de femmes en série. Le commissaire Letellier enquête, et grâce à un œil de verre brisé, il retrouve la piste de l’assassin… 

La dame de Shangaï – Michael, un marin irlandais, sauve Elsa et en tombe amoureux. Il se fait embaucher sur le yatch du mari l’Elsa, dont l’associer veut disparaître. Ce dernier propose à Michael 5000 dollars pour signer un papier dans lequel il confesse l’avoir tué. 

Mad Max – (de 1982) Dans une Australie méconnaissable, une guerre sans merci oppose motards hors-la-loi et policiers Interceptor. Le monde est plongé en pleine décadence : les bons, les méchants, le manichéisme, tout cela disparait… 

L’année de tous les dangers – Le journaliste Guy Hamilton débarque en Indonésie pour couvrir un sujet sensible quant à la politique du pays. Sur place, son enquête se déroule à merveille et il trouve l’amour auprès de Jill Bryant, une anglaise travaillant à l’ambassade de son pays. Un jour, Jill reçoit un message codé annonçant un Coup d’Etat imminent. 

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Comment créer un ciné-club dans son école ?

Pour créer son propre ciné-club dans une école, il est important de suivre quelques étapes clefs. Tout d’abord : trouver des étudiants passionnés de cinéma pour constituer le noyau du groupe (en théorie, c’est l’étape la plus simple dans une école de cinéma). Ensuite, il faut trouver un espace pour projeter les films et organiser les débats. Certaines écoles de cinéma ont des salles de projection dédiées, mais il est également possible de trouver un espace extérieur, tel qu’un cinéma local ou un café culturel, qui pourrait accueillir le ciné-club. Il est également important de déterminer le type de films qui sera projeté et de planifier des événements réguliers pour maintenir l’intérêt des membres du club. A l’ESIS, les projections ont lieu tous les mois. Enfin, il est important de promouvoir le ciné-club auprès des autres étudiants de l’école et de la communauté locale, en utilisant les réseaux sociaux et les affiches pour faire connaître ces événements. 

Les ciné-clubs sont une composante importante de la communauté du cinéma. Ils offrent aux étudiants en cinéma une occasion unique de découvrir des films rares ou peu connus, d’échanger avec des professionnels du cinéma et d’acquérir une culture cinématographique plus large et plus approfondie. Pour les étudiants en cinéma, la création d’un ciné-club dans leur école peut être une expérience enrichissante, qui leur permettra de développer leur passion pour le cinéma et de se créer un réseau solide de contacts dans l’industrie. 

Soumettre son idée de film à une société de production : 10 conseils pour réussir

Publiée le 21 mars 2023
Soumettre son idée de film à une société de production : 10 conseils pour réussir

Avoir un projet de film, c’est bien. Savoir le vendre à une société de production, c’est encore mieux. Parce qu’avoir une super idée de film ne suffit pas toujours, l’ESIS liste10 conseils pour présenter son synopsis et concrétiser sa production sur grand écran.

 

 

 

 

 

C’est parfois la tâche la plus difficile dans la réalisation d’un film : vendre son projet à une maison de production, ou négocier un budget pour le tourner. L’ESIS souligne les dix points les plus importants pour préparer son entretien de manière efficace. L’objectif ? Assurer les arrières des étudiants, les futurs cinéastes à l’aide de ce petit mémo. 
 
10 conseils donc, pour vendre sa propre idée ou synopsis à une société de production : présenter son idée avec confiance et accrocher l’attention du public cible. 
 

1. Être clair et concis 

Lors de la présentation de son idée à une société de production, il est essentiel d’être clair et concis. C’est à dire qu’il faut être capable de résumer son idée en quelques phrases claires et percutantes. Il faut éviter les descriptions longues et détaillées qui peuvent noyer l’idée principale. Il est nécessaire de se concentrer sur l’essentiel, en expliquant clairement le déroulé de l’histoire et les personnages principaux. 


2. Créer un pitch accrocheur

Pour accrocher l’attention du public ciblé, il faudra obligatoirement se munir d’un pitch accrocheur. Idéalement, il faut pouvoir trouver un angle original ou une accroche percutante pour attirer l’attention de la société de production. Ces phrases décriront l’essence de l’histoire ou donneront un aperçu de l’émotion principale que le film procurera aux spectateurs.

 

3. Présenter les personnages principaux

Les personnages sont les éléments les plus importants d’une histoire. Il est donc crucial de les présenterDe façon très brève encore une fois. Les points qui doivent ressortir sont les suivants : leur histoire, leurs motivations, une idée générale de leur caractère. Attention cependant à ne pas se perdre dans les détails. Le public à qui l’on essaie de vendre le film, ou la maison de production, doit avoir juste assez d’informations pour dresser un portrait clair de qui sont ces personnages principaux et pourquoi ils sont importants dans l’histoire.

4. Décrire l’intrigue principale

Une bonne histoire doit avoir une intrigue principale solide. Il est donc essentiel de raconter brièvement l’histoire principale et la manière dont elle se déroule. L’objectif ici est donc d’expliquer les événements clefs de l’intrigue et la manière dont ils sont liés entre eux. Il est également possible d’utiliser des exemples de scènes pour donner une meilleure idée de l’histoire.

Visuel - conseils synopsis

 

5. Évoquer le ton et l’ambiance

Le ton et l’ambiance sont deux éléments essentiels d’une histoire. Il faut donc les expliquer dès le pitch, ici aussi le mot d’ordre reste la promptitude : l’auditoire ne doit pas s’ennuyer ou perdre le fil de ce qui se dit. Quelle est l’ambiance générale du film ? Quel est son ton ? Est-ce une comédie, un drame, un film d’action ou un film romantique ? Est-ce un film sombre et intense ou léger et amusant ? Comment le public doit se sentir en regardant ce film ?

 

6. Fournir des références visuelles 

Les références visuelles – c’est à dire des images, des vidéos ou des dessins – peuvent aider à illustrer le synopsis. Elles peuvent également aider à visualiser l’histoire et à comprendre l’ambiance et le style visuel du film. Il ne faut pas hésiter à inclure des références visuelles dont l’histoire est inspirée ou qui reflètent le style du film. 

 

7. Mettre son expertise en avant

Dans certain cas, le film présenté sera accompagné d’une expertise ou d’une expérience pertinente pour l’histoire. Il ne faut surtout pas hésiter à la mettre en avant. Cela peut inclure une expérience professionnelle (peut-être acquise lors d’un cursus en alternance), des études particulières (comme un Bachelor ou un Mastère) ou des recherches, tout simplement. Chaque antécédent qui donne une crédibilité supplémentaire au film mérite d’être énoncé, cela peut aider à renforcer la présentation. 

 

Visuel - conseils synopsis

8. Présenter des exemples concrets 

Donner des exemples concrets de son idée pour aider encore une fois le public cible à la visualiser. Pour cela, il ne faut pas hésiter à donner des exemples de scènes, de dialogues ou de moments clefs pour susciter une meilleure idée de l’histoire. Croquis, illustrations ou storyboards sont les bienvenus et laisseront une image nette à la maison de production. 

 
9. Se préparer à répondre à toutes les questions 

Lors de la présentation de son idée à une société de production, il faut être prêt à répondre à toutes les questions qui pourraient être posées : discussion autour de l’histoire, des personnages, de l’intrigue, de l’ambiance, du ton et de tout autre aspect de votre film. Concrètement, autour de la plupart des points déjà abordés plus tôt. Il faut être prêt à justifier chacun de ses choix et à expliquer pourquoi son idée de film est unique et intéressante. Pourquoi il s’agit de l’idée que la maison de production doit soutenir. 
 

10. Être confiant 

Enfin dernier point : avoir confiance. Après un long travail sur son histoire, il faut être fier de la présenter. Tout au long du pitch, il ne faut pas hésiter à afficher sa passion pour le projet, sa confiance et sa capacité à captiver le public. La confiance en soi est contagieuse et peut aider à convaincre les décideurs de la société de production du potentiel du film. 
 

En conclusion 

Parce qu’on ne peut pas trop les répéter, voici la synthèse de ces 10 conseils : être clair et concis, créer un pitch accrocheur, présenter les personnages principaux et l’intrigue principale, évoquer le ton et l’ambiance, fournir des références visuelles, mettre en avant une expertise, présenter des exemples concrets de son idée, se préparer à répondre aux questions et être confiant. 

Ces techniques sont enseignées aux étudiants de l’ESIS tout au long de leur cursus de formation. Les intervenants de l’école, qui sont également des professionnels en activité, s’assurent que les étudiants soient totalement prêts à vendre leur projet, que ce soit du cinéma, du reportage, ou même de la musique. 

Bachelor Cinéma et VFX : comment l’ESIS encourage-t-elle les projets collaboratifs ?

Publiée le 16 mars 2023
Bachelor Cinéma et VFX : comment l’ESIS encourage-t-elle les projets collaboratifs ?

Le Bachelor Cinéma et VFX de l’ESIS – anciennement Bachelor Audiovisuel, Post-production et VFX – fait peau neuve avec un nouveau nom. Un autre nom, oui, mais toujours des propositions pédagogiques innovantes qui encouragent les projets personnels et professionnels mais également la collaboration entre étudiants.

 

 

 

 

 

Le Bachelor Cinéma et VFX, c’est quoi ?

Avec l’apprentissage par projet, la collaboration entre étudiants fait partie des grands piliers de l’enseignement de l’ESIS. Ce n’est donc pas étonnant que les projets collaboratifs soient encouragés, demandés et re-demandéschaque année dans le cadre du Bachelor Cinéma et VFX. Anciennement appelé Bachelor audiovisuel, post-production et VFX, ce parcoursforme les futurs cinéastes. En plus du tronc commun, qui enseigne les bases de l’audiovisuel, le Bachelor Cinéma et VFX permet de se spécialiser parmi 5 options dès la troisième année : Réalisation, Image, Montage, Post-production & effets spéciaux et Production. Le Bachelor Cinéma et VFX délivre un diplôme européen certifié par l’EABHES (EuropeanBachelor of Fine Arts, major TV & Cinéma).

Cette formation de 3 ans se déroule en initial et laisse du temps aux étudiants pour murir leurs projets scolaires, professionnels mais aussi personnels. Ce cursus est ponctué de stages et de nombreux projets challengeant comme les semaines fanfilm, court-métrage, long-métrage, short-comédie, publicité, etc. Dans chacune de ces semaines, les étudiants sont répartis en groupe et fonctionnent comme une véritable équipe de production cinématographique. 

Les projets collaboratifs 

Ces projets communs (entre années différentes ou cursus différents) ont pour but de créer une synergie, une usine à idées et à créativité. Une manière d’enseigner hautement soutenue par Julien Willemenot, responsable pédagogique du Bachelor Cinéma et VFX :  “L’ESIS adopte une pédagogie orientée projets collaboratifs qui assure la professionnalisation de nos étudiants. Cette démarche permet de faire interagir les filières son, montage, VFX et audiovisuel en réunissant les différents corps du métier de la production audiovisuelle. Ça leur permet également une meilleure insertion professionnelle. 

La collaboration, c’est également la base du cinéma. Aussi bon que soit le réalisateur ou le monteur, à un moment donné il leur faudra bien faire appel à un cadreur, un acteur, un scénariste, un superviseur des effets spéciaux, ou un show runner pourquoi pas. Tous les corps de métier de la production cinématographique travaillent ensemble, au quotidien. La collaboration, c’est inévitable, et ça s’apprend dès sa formation. 

Visuel - bachelor cinéma et vfx

Comment le Bachelor Cinéma et VFX encourage-t-il la créativité et la collaboration ? 

Pour multiplier les projets, l’ESIS met toutes les chances du côté de ses étudiants. A commencer par du matériel de qualitélaissé en libre-service, ou presque, dans le magasin de l’école. Grâce à une plateforme en ligne les étudiants ont accès à toute une gamme de caméras, perches et lumières professionnelles. Ils peuvent les louer le temps d’un tournage, d’un reportage, d’un clip vidéo : les possibilités sont multiples. Pour les accompagner, ils sont encadrés par des intervenants qui ne sont rien d’autre que des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel en activité. 

Au cours de ces 3 ans d’apprentissage, des objectifs précis : 

  • Scénariser (et story-boarder) des projets audiovisuels ou cinématographiques.  

  • Caster puis diriger des acteurs. 

  • Organiser un plateau. 

  • Tourner des images (en plateau ou en extérieur) via des caméras professionnelles. 

  • Maîtriser la lumière d’un set de tournage. 

  • Monter des projets audiovisuels ou cinématographiques (via différents logiciels dédiés). 

  • Réaliser des projets audiovisuels ou cinématographiques du pitch au PAD (reportage, clip, short-comédie, publicité, court-métrage) dans le respect des contraintes juridiques, financières, techniques, artistiques, juridiques et sanitaires. 

  • Réaliser tous types d’effets spéciaux pour le cinéma via des logiciels professionnels dédiés et adaptés. 

Visuel - bachelor cinéma et vfx

Les résultats des projets collaboratifs : fanfilms et short com 

Que ce soit en première, deuxième ou troisième année, les étudiants réalisent de multiples projets collaboratifs. Les deux plus grosses productions étant les fanfilms et les shorts-comédies. Focus sur ces moments clefs de l’année.  

Les fanfilms, définition. Il s’agit d’un film réalisé par un fan d’une série-télévisée, d’un film, d’un jeu vidéo, d’un livre ou d’une bande-dessinée à partir du monde imaginé dans lœuvre qu’il apprécie. A l’ESIS, c’est l’occasion rêvée de reprendre les codes et l’esthétique de licences cinématographiques cultes. Les étudiants soumettent leur scénario à l’intervenant qui supervise ce cours. Ensemble, ils les lisent et votent pour les quatre projets qui les inspire le plus. A partir de là, les groupes se forment et les castings peuvent commencer, vite suivis par les repérages et la location des lieux de tournages, les tournages et les montages. Parmi les dernières réalisations de fanfilm, on retrouve : The Mask, James Bond, Tintin, The Crow, StrangerThings, et même le très célèbre membre des X-Men, Wolverine.  

Au programme également, les short-comédies. Tout aussi challengeantes que les fanfilms, elles sont l’occasion de construire un concept unique. Un concept qui prend racine autour d’une blague, qui doit être suffisamment bien écrite pour durer un nombre donné d’épisodes. Exemple concret de short-comédies ultra connues et hautement médiatisées: un gars et une fille, scènes de ménage, caméra café…  Ce type de projet permet de développer une écriture scénaristique complètement différente que celle utilisée dans des courts ou des longs métrages. Cela en fait donc un parfait exercice. 

Et ensuite ? 

Une fois tournés et montés, ces projets collaboratifs peuvent être présentés à des concours d’école, ou des festivals amateurs. Ils peuvent également être ajoutés au portefolio de l’étudiant, ce qui facilitera grandement son insertion professionnelle. Rien de mieux qu’un projet abouti pour gagner des points en entretien d’embauche. En plus de montrer son expérience, l’étudiant montre également un pan de son univers cinématographique et sa capacité à mener un projet à bien, de sa conceptualisation à son rendu final. 

Et, pour booster encore plus le CV de ses étudiants, l’ESIS propose également trois Mastères en alternance. Le Mastère Production et Réalisation Sonore, le Mastère Scénario Réalisation et le Mastère Communication et Production Cinématographique. Si toutefois l’étudiant s’arrête à un bac +3, donc au Bachelor Cinéma et VFX, il peut déjà prétendre à une large palette des métiers du cinéma et de l’audiovisuel passant de l’écriture à la préparation, de la production à la post- production, de la promotion à la diffusion et à la distribution. Les débouchés possibles : 

  • ÉTALONNEUR (artiste et technicien de la couleur) 

  • CHEF MONTEUR (assure la mise en ordre des séquences) 

  • MATTE PAINTER (conçoit des décors en retouchant des images existantes et en les intégrant les unes aux autres) 

  • DIGITAL COMPOSITOR (finalise tous les effets visuels par assemblage des différents éléments 3D et fonds verts)

  • 3DFX (crée tous les effets de simulation 3D)

  • SUPERVISEUR VFX (responsable de la conception des effets visuels)

Visuel - bachelor cinéma et vfx

Quelles études pour devenir réalisateur ?

Publiée le 13 mars 2023
Quelles études pour devenir réalisateur ?

Le réalisateur est un peu le chef d’orchestre de la production d’une œuvre audiovisuelle. Il intervient à toutes les étapes de la vie d’un projet : en amont, lors des réunions de réflexion, pendant le tournage et en direct auprès des équipes en plateau, puis en post-production en contrôlant les activités des techniciens. Quelles études faut-il suivre pour parvenir à prendre en charge toutes ces missions professionnelles ? 

 

 

 

 

 

Pourquoi faire des études pour devenir réalisateur ? 

Le réalisateur est un expert de l’audiovisuel qui présente un profil double. C’est un grand créatif, capable d’imaginer des œuvres uniques ou d’adapter les plus grands succès à l’écran. Il bénéficie à ce titre d’une excellente culture audiovisuelle et artistique, dans laquelle il puise chaque jour pour innover et faire des propositions hors du commun. 

Mais, pour devenir réalisateur, il faut également développer un panel de compétences techniques, qui s’acquièrent à l’occasion d’études spécialisées. Un bon parcours permet en effet au réalisateur d’apprendre les techniques de la réalisation de tous les supports de l’audiovisuel : films, documentaires, publicités ou encore clips vidéo. 

De bonnes études sont également l’occasion d’apprendre la méthode de l’écriture scénaristique et de la production de story-bards. Elles sont par ailleurs incontournables pour se constituer un solide socle de compétences juridiques et administratives, qui sont essentielles au réalisateur en vue de trouver des financements pour son projet, de s’assurer de sa viabilité légale, de recruter du personnel et même de s’associer avec des producteurs. 

 

Devenir réalisateur : privilégier un parcours d’études complètes 

Les réalisateurs qui réussissent professionnellement ont majoritairement suivi un parcours universitaire complet. Leurs études sont par conséquent organisées en cinq années post-bac et sont suivies au sein d’un établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans l’audiovisuel. 

Ces parcours, très recherchés des recruteurs du secteur, se composent en règle générale de deux cycles d’apprentissages : un Bachelor et un Mastère. Le Bachelor audiovisuel option réalisation constitue une base de connaissances fondamentales permettant ensuite d’accéder au Mastère, qui consiste en deux années de spécialisation universitaire. 

Pour devenir réalisateur, il faut suivre ce type de parcours complet (parfois appelés PGE) selon la modalité de l’alternance. Rappelons à ce titre que le secteur de l’audiovisuel est une discipline à dominante pratique. Un réalisateur, pour devenir un bon professionnel, doit avoir une connaissance globale de l’audiovisuel : il lui faut connaître les contraintes et le fonctionnement de chaque corps de métier qui contribue à la création d’une œuvre. Pour parvenir à cette maîtrise pointue de son domaine, le réalisateur en devenir doit cumuler de l’expérience professionnelle. L’alternance se trouve alors être une solution idéale pour suivre des études supérieures techniques tout en mettant rapidement un pied dans le milieu professionnel. 

L’ESIS propose à ce titre des formations complètes spécialisées dans une branche de l’audiovisuel. Par exemple, au sein de l’établissement, on peut suivre un Bachelor puis un Mastère spécialisé en Scénario et Réalisation afin de devenir réalisateur dès l’obtention de son diplôme. 

Devenir réalisateur, c’est choisir de s’inscrire au cœur de la création des œuvres audiovisuelles d’aujourd’hui, ce qui requiert de suivre des études supérieures techniques.

Quels sont les différents métiers du cinéma ?

Publiée le 7 mars 2023
Quels sont les différents métiers du cinéma ?

Le cinéma est une industrie qui regroupe un très grand nombre de métiers appartenant à des branches très variées : la créativité, la logistique, l’information, la publicité, la technique multimédia, etc. Zoom sur les principales catégories de métiers du cinéma. 

 

Les métiers de la création dans le cinéma 

La dominante artistique du cinéma est bien connue et le secteur regroupe de nombreux emplois de créatifs. Participent à la création d’une œuvre : les costumiers, les accessoiristes ou les maquilleurs. 

Il en va de même des infographistes, qui élaborent la communication visuelle d’un film, permettant de promouvoir l’œuvre et de lui donner une esthétique unique. Naturellement, font également partie des métiers créatifs du cinéma les postes de : réalisateurs, scénaristes, dessinateurs, animateurs ou comédiens. 

 

Métiers de la logistique au cinéma : un duo gagnant 

Avant, pendant et après le tournage interviennent de nombreux corps de métier. Ces emplois consistent en des postes d’encadrant dont l’objectif est de superviser des opérations d’acheminement de matériel, d’organisation du personnel ou même d’administration d’un film. 

Par exemple, les métiers de la logistique dans le cinéma sont fortement représentés par les directeurs et les assistants de production, qui veillent à mettre en place tous les plannings des techniciens, des acteurs et des figurants sur le plateau. Ils organisent l’acheminement des repas jusqu’au lieu de tournage ou encore s’assurent d’obtenir les moyens matériels et humains en temps et en heure pour pouvoir tourner. 

Ces experts officient également dans le cadre des activités de postproduction, essentielles à la création d’une œuvre de cinéma. C’est le directeur de post-production qui administre et gère toutes ces étapes : il intervient donc de près dans la logistique d’après-tournage. 

 

Le cinéma : quels sont les métiers de la réalisation ? 

Dans l’univers de la réalisation existent de multiples métiers : cadreurs, chefs opérateurs, réalisateurs ou encore directeurs de la photographie. Très présents au moment du tournage, ces professionnels interviennent en réalité tout au long de leur projet. Ils participent aux réunions d’élaboration, à la rédaction du cahier des charges, pilotent les activités des membres de leurs équipes et vérifient la qualité du résultat proposé. 

 

Cinéma et technique : des métiers très en vue 

L’industrie du cinéma se caractérise aussi par son haut niveau de technicité. Le secteur emploie en effet de très nombreux techniciens du son, de l’image, des étalonneurs, mixeurs ou experts des effets spéciaux. 

Dans la branche technique du cinéma, on retrouve des métiers très variés comme technicien vidéo, opérateur lumière et éclairage, machiniste ou encore lighting artists, animateur 3D et expert de la réalité virtuelle. 

 

Le cinéma au quotidien : des métiers recherchés 

Le cinéma est enfin représenté par des métiers permettant de diffuser les œuvres, comme les responsables de salle, les spécialistes de la diffusion, les directeurs d’antenne, etc. Ces experts du cinéma et de l’audiovisuel travaillent de concert avec les responsables de la communication, les attachés de presse et les marketeurs (généralement au sein d’une boîte de production). 

Pour tout comprendre du paysage que composent les métiers du cinéma et exercer dans le secteur, il faut suivre une formation spécialisée au sein d’un établissement supérieur reconnu, à l’instar de l’ESIS. 

Avec le développement du numérique, de nouveaux métiers voient le jour dans le cinéma. Les professions classiques restent néanmoins stables et l’industrie continue d’embaucher massivement.

Masterclass : plongée dans les coulisses de la VFX avec Sébastien Drouin

Publiée le 3 mars 2023
Masterclass : plongée dans les coulisses de la VFX avec Sébastien Drouin

Les masterclass ESIS font se rencontrer, le temps d’une soirée, les étudiants et leurs futurs collaborateurs : les cinéastes et autres professionnels du son, de la musique et de l’audiovisuel. Ces entrevues permettent de découvrir l’envers d’un décor soigneusement élaboré. L’invité du jour, Sébastien Drouin, vient présenter le monde de plus en plus populaire de la VFX. 

 

 

 

 

 

Masterclass ESIS : le récap

Chaque mois, de nouveaux invités viennent à la rencontre des étudiants de l’ESIS. Ces évènements sont appelés : masterclass, ou rencontres professionnelles. Elles prennent place dans le grand plateau du campus principal, prêt du Canal Saint-Martin, dans le dixième arrondissement de Paris. Qu’ils, ou elles, soient metteurs en scène, comédiens, scénaristes, costumiers, décorateurs, chefs-opérateurs, ingénieurs du son, animateurs de films d’animations, ou, comme ce soir, superviseurs VFX, tous ces invités se plient au jeu. Ils viennent échanger avec les étudiants, qui représentent le futur de leur métier. Ils viennent aussi donner un point de vue unique sur l’industrie du cinéma et du son, ses coulisses, son évolution au fil des ans… 

Les masterclassde l’ESIS, c’est aussi l’occasion de découvrir des parcours atypiques. Des parcours qui pourraient bien finir par ressembler à celui des étudiants. En général, ils commencent avec de la passion. Une fascination innée pour le cinéma, le montage, le son, la musique… C’est le premier point commun des étudiants de l’ESIS avec les invités des masterclass. Et c’est aussi le premier point sur lequel ils sont jugés lors des entretiens de concours d’entrée dans l’école. L’appétence que l’on montre à un domaine et un sujet, la curiosité dont on peut faire preuve, c’est l’une des clefs du succès. Surtout dans un métier de passion comme le cinéma ou la musique. 

Pour le moment, le wall of fame de l’ESIS (le mur des célébrités, littéralement un grand pan de mur du campus consacré aux photos signées en souvenir de chaque invité croisé en masterclass) compte déjà de nombreux invités. Tous, de grands noms du cinéma et de l’audiovisuel. Pour n’en citer que quelques-uns : 

  • Jamel Debbouze, humouriste et réalisateur 

  • Vincent Mathias, chef opérateur et directeur de la photographie 

  • Justine Vivien, créatrice de costumes 

  • Laurent Poirier, chef opérateur son 

  • Jean-Pierre Jeunet, réalisateur et scénariste 

  • Aline Bonetto, chef décoratrice 

  • Patrice Leconte, réalisateur et scénariste 

  • Paul Lainé, chef opérateur son et mixeur 

  • André Dussollier, acteur 

  • Léa Drucker, actrice 

  • Anne Le Ny, actrice, scénariste et réalisatrice 

Sébastien Drouin : passion VFX

Nouveau visage à ajouter sur le mur des rencontres de l’ESIS, mais aussi nouveau parcours de découvert pour les étudiants.Sébastien Drouin est un superviseur VFX de renom dans l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel. Il a travaillé sur de nombreux films et même quelques séries comme : Cold Meat, Pièces détachées, Fearless – Saison 1, Daddy Cool, et Pop Redemption. 

En tant que superviseur VFX, Sébastien Drouin travaille en étroite collaboration avec les réalisateurs, les producteurs et les équipes de production pour créer des effets visuels incroyables et immersifs pour les films. Si son métier principal est bien de superviser les équipes de VFX pour s’assurer que les délais et les budgets sont respectés tout en maintenant un niveau de qualité élevé, il se forge lui-même réalisateur et scénariste. C’est d’ailleurs en tant que scénariste qu’il est lauréat de la 18e édition du Festival International du film d’aventures de Valenciennes en 2007. Il remporte la mention du jury pour son court-métrage : Pièces détachées 

Au cœur de la masterclass, son parcours professionnel. Ponctué d’anecdotes, de rencontres et de la description des films qui l’ont le plus inspiré : son discours amuse, émerveille et ravive la passion des étudiants pour l’industrie cinématographique. Il interroge sur la question de l’intelligence artificielle dans la production audiovisuelle. Et expose même les premiers jets de son tout nouveau scénario. Plus qu’un simple échange avec les étudiants, pour cette soirée, Sébastien Drouin s’engage dans la passation de savoir avec les générations futures de l’animation 3D et de la VFX.

 

Bachelor cinéma et VFX

Dans l’amphithéâtre, en face de Sébastien Drouin, les étudiants. Majoritairement issus de la filière Bachelor Cinéma et VFX, cet évènement est un véritable atout pour eux. Ce cursus intègre l’ensemble de la chaîne des métiers du cinéma. La formation dispose de 5 options distinctes : Réalisation, Image, Montage, Production, Post-production & effets spéciaux (VFX). Durant ces trois années d’études, les étudiants apprennent à maîtriser les fondamentaux d’un projet audiovisuel. La spécialisation se combine à une pédagogie par projets. Les étudiants tentent leur chance à tous les postes et, seulement après, choisissent leur branche de prédilection.

Chaque mois donc, les étudiants assistent à des masterclass. En présentiel pour les filières les plus concernées, en distanciel pour les autres cursus. Ces rencontres sont de véritables atouts pour de jeunes cinéastes à la recherche de contacts professionnels supplémentaires, ou pour des passionnés avides de partage et d’échanges. C’est l’occasion de voir, en version abrégée et accélérée, comment passer du statut d’étudiant à celui de professionnel de l’industrie.

Pour participer à ces masterclass, rien de plus simple. Il suffit d’être inscrit.e à l’ESIS. Chaque mois, un mail est envoyé par le réseau de l’école, le Réseau GES, mais également par les attaché.es de promotion de chaque filière. Et, pour les absents, une version teaser puis condensée est publiée sur les réseaux sociaux de l’ESIS : Instagram, TikTok et YouTube.

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Publiée le 27 février 2023
5 conseils pour maîtriser Pro Tools

Pro Tools est l’outil plébiscité par les professionnels de la production sonore pour leurs activités de post-production. Le logiciel offre des fonctionnalités de MAO (Musique Assistée par Ordinateur) jusqu’ici inégalées : pourquoi et comment maîtriser l’interface ? 

 

 

 

 

 

Les raccourcis sur Pro Tools : gagner du temps 

Pour gagner du temps et être mieux concentré sur la production musicale, Pro Tools dispose de nombreux raccourcis claviers, que les professionnels connaissent parfaitement. Ces raccourcis, dont la maîtrise devient vite instinctive, varient sur PC et Mac. 

Sur Windows, les professionnels utilisent régulièrement les raccourcis : 

– 3 (Record). 

CtrlO (Open Session). 

– 2 (Fast Forward). 

Naturellement, la bibliothèque de raccourcis que l’on se construit dépend de chaque professionnel et peut varier en fonction des projets. 

 

Pro Tools : choisir ses plugins 

Les professionnels de l’audiovisuel le savent : avec Pro Tools on peut parfaitement personnaliser sa station audio. Pour y parvenir, il faut sélectionner des plugins et les installer sur sa version du logiciel. 

Sur le marché, il existe de très nombreux plugins : instruments virtuels d’émulation, outils de réduction du bruit, etc. ils permettent d’améliorer considérablement la qualité des productions musicales et des mix audios sur Pro Tools et sont développés par les plus grandes marques d’instruments et les producteurs de renom. 

 

Comprendre l’interface Pro Tools pour le maîtriser 

Avec Pro Tools, on peut accéder à diverses interfaces, qui varient en fonction des besoins techniques (mixage audio, montage, etc.) ou selon les projets. Pour bien maîtriser le logiciel, il faut savoir paramétrer son espace de travail et l’utiliser à bon escient. 

Sachez que chaque interface fonctionne avec des équipements spécifiquement créés pour être adaptables au logiciel. Ces appareils se trouvent dans les domaines techniques de la captation du son, de l’enregistrement, etc. Ainsi, la maîtrise du logiciel est impossible sans ces périphériques annexes qui sont soit fournis par la société de production, soit par le technicien du son, s’il exerce comme indépendant. 

 

Pourquoi maîtriser Pro Tools ? 

Pro Tools est une suite de logiciels professionnels développée par l’éditeur AvidTechnology. Cette suite constitue une véritable station audio-numérique indépendante permettant de réaliser des œuvres de très haut niveau qualitatif. 

Maîtriser Pro Tools, c’est pouvoir effectuer un travail de qualité en post-production en agissant sur les images ou même le son des œuvres audiovisuelles. Avec le logiciel, on peut tout faire : arrangements audio, montage vidéo, etc. 

 

Pro Tools : que valent les formations en ligne ? 

Il existe une très grande variété de formations en ligne pour maîtriser Pro Tools. Toutes ne se valent pas et leurs tarifs passent parfois du simple au double. Si ces contenus peuvent permettre aux étudiants en production et technique du son de trouver une solution à un problème ponctuel, ils manquent néanmoins d’un apport pratique, indispensable pour véritablement maîtriser l’outil. 

Toute personne désireuse de faire carrière doit donc maîtriser Pro Tools, et c’est ce que propose l’ESIS en intégrant l’apprentissage du logiciel à ses formations techniques et supérieures en audiovisuel. 

Maîtriser Pro Tools, c’est également effectuer une veille numérique des évolutions du logiciel et du marché professionnel. Aujourd’hui, la dernière version pour PC et Mac date de 2022 : Pro Tools 2022.6. 

Intermittents du spectacle : ce qu’il faut savoir

Publiée le 20 février 2023
Intermittents du spectacle : ce qu’il faut savoir

Les intermittents du spectacle bénéficient d’un régime social et juridique particulier qui régule à la fois leurs conditions de travail, leurs cotisations et la durée de leurs protestations. Comme tous les salariés, l’intermittent du spectacle cotise aux diverses caisses sociales et est désormais protégé par une convention collective. 

 

Intermittents du spectacle : zoom sur le régime juridique 

Le statut des intermittents du spectacle a été instauré en vue d’aider les artistes et les techniciens de l’audiovisuel à vivre entre deux cachets. Sont donc concernées par le statut les entreprises du spectacle vivant, de la production de cinéma, de l’audiovisuel et de la radio et de la musique. 

En pratique, les intermittents du spectacle reçoivent une rémunération calculée sur la base des heures de travail effectivement fournies et du cachet négocié (qui consiste en une rémunération forfaitaire). Par exemple, les artistes ont une rémunération sous la forme de cachets journaliers (de 12h ou de 8h) et les techniciens sont rémunérés sur la base d’une journée de 10 heures maximales. 

Contrairement au droit du travail général, les intermittents du spectacle peuvent avoir plusieurs employeurs et enchaîner plusieurs contrats à la suite. 

 

Intermittents du spectacle, contrats de travail et conventions collectives 

Les intermittents du spectacle sont en réalités embauchés au titre de CDD variés et successifs. Ces « CDD d’usage » concernent diverses entreprises et ils doivent stipuler clairement les périodes de travail. Ce rythme, assez proche de l’intérim, permet de cotiser en vue de percevoir une allocation chômage lors des périodes pendant lesquelles l’intermittent ne travaille pas. 

Attention, les intermittents doivent bénéficier d’un contrat et d’un bulletin de paie, selon la loi. Par ailleurs, le secteur de l’audiovisuel s’est récemment doté d’un certain nombre de conventions collectives propices à protéger les travailleurs du secteur. Si elles ne concernent pas directement les intermittents du spectacle, elles offrent néanmoins d’encadrer le secteur et de faire profiter aux artistes et aux techniciens d’une protection sociale. 

 

Est-il facile de trouver un emploi en tant qu’intermittents du spectacle ? 

Pour s’assurer de faire une carrière professionnelle comme intermittent du spectacle, il faut regrouper certaines caractéristiques : 

– Avoir suivi une bonne formation dans sa branche, ce qui permet de faire valoir ses compétences sur le marché du travail. À ce titre, les formations spécialisées en audiovisuel proposées par les établissements spécialisés sont à privilégier. Elles garantissent le haut niveau d’apprentissage du cursus et axent leur pédagogie vers la pratique et l’acquisition de compétences opérationnelles. 

– Avoir en poche un diplôme recherché dans le milieu professionnel : BTS Métiers de l’Audiovisuel, Bachelor ou Mastère spécialisé divulgué par un établissement dont les titres sont reconnus par l’État. 

– Cumuler de l’expérience professionnelle, se faire une renommée et se constituer un solide carnet d’adresses. L’embauche des intermittents du spectacle se fait bien souvent par le bouche-à-oreille et la recommandation. Pour créer son portefeuille de contacts rapidement, il est conseillé de suivre une formation en alternance. 

L’ESIS propose des formations, en alternance, spécialisées dans l’audiovisuel. Grâce à la pédagogie innovante et de haut niveau de l’établissement, les étudiants sortants peuvent tout à fait exercer comme intermittents du spectacle. 

La rémunération des intermittents du spectacle dépend du nombre d’heures travaillées et varie d’un projet à l’autre. 

Cameraman : quelles conditions physiques ?

Publiée le 13 février 2023
Cameraman : quelles conditions physiques ?

Le cameraman est chargé d’assurer l’enregistrement des prises de vue d’un projet audiovisuel ainsi que leur bon cadrage. L’image, fixe ou en mouvement, doit être stable et justifier d’un bon niveau de qualité. Expert des appareils de cadrage, de prises de vue et des caméras, en quoi le métier de cameraman requiert de bonnes conditions physiques ? 

 

 

 

 

 

En quoi le métier de caméraman exige une bonne condition physique ? 

Si la majeure partie du temps les caméras en plateau de tournage sont placées sur des rails, il est possible que le cameraman porte lui-même son équipement. Dans ce cas de figure, le matériel est moins lourd et volumineux, mais il faut néanmoins être en bonne condition physique pour le porter et le manipuler durant toute une journée de travail. Lorsqu’il travaille avec une caméra embarquée à l’épaule, le cadreur doit être en assez bonne condition physique pour maintenir un cadre stable et clair, ce qui requiert une certaine force et un excellent équilibre. 

Une bonne condition physique est également nécessaire au caméraman qui intervient sur un projet en extérieur. Selon la localisation, la météo, la température et les intempéries, les conditions de tournage peuvent parfois être rudes et nécessiter une bonne condition physique. Il en va de même des horaires de certains tournages, parfois éprouvants et très variables, ils nécessitent de fréquents déplacements et constituent des journées très longues. 

Enfin, on exige des cameramen spécialisés une excellente condition physique, notamment lorsqu’ils exercent dans des conditions extrêmes : sport, prises de vue sous-marines, aériennes, reportages, etc. Certains cadreurs se sont spécialisés dans la maîtrise des outils de stabilisation des caméras portées (la marque la plus répandue étant Steadycam). Ces équipements sont portés par le professionnel à l’aide d’un harnais, mais requièrent une condition physique optimale. Les professionnels assurent des déplacements très complexes de la caméra, impossibles à obtenir avec une machinerie classique. Très technique, le cameraman spécialisé doit faire preuve d’expérience et d’un grand contrôle de son équipement : il s’agit d’une activité très physique dans laquelle le port de charges est important (le harnais, la caméra et le système de stabilisation peuvent peser très lourd). 

 

Caméraman : une bonne condition physique, mais pas que 

Le caméraman est chargé d’assurer la qualité des prises de vue dans le respect des attentes du réalisateur et des équipes de production. Il doit donc préparer son matériel, l’installer aux endroits les plus judicieux, programmer les mouvements, en assurer physiquement le déplacement et se tenir constamment prêt à intervenir pour maintenir la stabilité de son équipement. 

Par exemple, lorsqu’il élabore des effets de travelling, et même s’il travaille sur une machinerie au mécanisme automatique, le cameraman est constamment concentré et prêt à intervenir physiquement sur des équipements lourds. De manière très générale, le cameraman cadreur devra prendre en charge la rotation de sa caméra, même si l’appareil est sur une base fixe et qu’il se déplace sur rails. 

Dans le cadre de ces activités, le caméraman ne travaille pas seul : il opère avec les machinistes pour donner du mouvement à ses équipements, il collabore étroitement avec le réalisateur afin de traduire sa vision du projet ou respecte les activités des autres techniciens sur le plateau. Il fait donc preuve d’une ample connaissance de la production audiovisuelle, des contraintes et des difficultés de chaque corps de métier susceptible d’intervenir sur son projet. 

L’ESIS propose à ce titre à ses étudiants des formations de très haut niveau académique et technique spécialisées dans l’audiovisuel. Les étudiants peuvent y découvrir les divers métiers de l’industrie, dont celui de caméraman en suivant un Bachelor audiovisuel et VFX. 

Il est possible d’exercer comme caméraman sans avoir une excellente condition physique grâce au développement des nouvelles technologies : prises de vues par drone ou appareils pilotés à distance via un joystick rendent l’exercice de la profession plus aisé.

Quelles sont les missions d’un cadreur ?

Publiée le 6 février 2023
Quelles sont les missions d’un cadreur ?

Le cadreur est un professionnel de l’audiovisuel qui a une double mission : assurer le cadrage des prises de vues et assurer les mouvements des équipements de captation des images. Il travaille sous la direction du chef opérateur et endosse des missions multiples et variées tout au long d’un tournage : lesquelles ? 

 

 

 

 

 

Le cadreur a-t-il des missions de conseil ? 

Selon le projet sur lequel il intervient, le cadreur n’est pas toujours un simple exécutant de la vision du réalisateur. Certains sont invités à participer aux étapes de pré-production et en ce sens endossent les missions d’un conseiller technique. Au titre de ces missions, le cadreur peut tout à fait proposer des points de vue innovants et collaborer de très près à la création d’une œuvre unique et originale. 

Dans ce cas de figure, c’est le cadreur qui donne des indications aux créatifs quant à la faisabilité de leur projet, aux effets qu’il peut apporter au rendu final (contre-plongée, travelling, etc.) et aux besoins en termes de matériel et de technicité. Il est également susceptible de collaborer à la création de story-boards, qui sont dessinés à partir du point de vue de la caméra. Avec les équipes de création, il vérifiera en amont comme au moment du tournage que les mouvements de la caméra sont coordonnés avec ceux des acteurs. 

Toujours en pré-production, le cadreur travaille aux côtés du machiniste, avec lequel il détermine la future position des caméras et les plans d’installations des machines (rails, grues, etc.). Il peut par ailleurs endosser la même mission auprès des éclairagistes : déterminer le positionnement des lumières, leur intensité, etc. 

 

Zoom sur les missions qualitatives du cadreur 

Le cadreur est en charge de la qualité des plans qui composeront l’œuvre finale. C’est lui qui s’assure que les images seront nettes, bien éclairées et stables. À ce titre, en plus d’effectuer une veille constante de l’innovation technologique dans son secteur, le cadreur endosse une mission de choix du matériel. C’est lui qui optera pour une caméra portée à l’épaule ou au dispositif steadycam en accord avec les équipes de création, de réalisation et de direction. 

Dans le cadre de ses missions en plateau, le cadreur s’assurera de constamment respecter et de traduire en image la vision du réalisateur. Il interviendra néanmoins sur le plan technique, en informant ses équipes des tâches à accomplir et en anticipant les éventuelles difficultés. 

En post-production, il est désormais attendu du cadreur qu’il assure une mission de vérification des raccords entre les plans. II contrôle l’ordre chronologique des séquences et s’assure que les bons rushs sont sélectionnés. 

 

Quelle formation pour relever les missions du cadreur professionnel ? 

Les cadreurs ont tous suivi une formation technique et spécialisée dans l’audiovisuel. Ils ont commencé leur formation en obtenant leur BTS Métiers de l’Audiovisuel optionimage. 

Par la suite, pour relever l’intégralité des missions d’un bon cadreur, il est conseillé de poursuivre sa formation en intégrant un Bachelor puis un Mastère spécialisé dans la branche technique de la réalisation audiovisuelle, à l’instar des cursus en alternance de l’ESIS. 

Le cadreur, après quelques années d’expérience professionnelle, peut gagner jusqu’à 4000 euros nets mensuels.

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