L’Impact de la Musique sur l’Expérience Cinématographique

Publiée le 14 avril 2025
L’Impact de la Musique sur l’Expérience Cinématographique

 

 

 

Qui n’a jamais regardé un film et senti son cœur s’accélérer à la première note de musique, ou sa gorge se serrer à l’apparition d’une mélodie tristement familière ? La musique au cinéma ne se contente pas de remplir le vide sonore. Elle guide les émotions, soutient le rythme de la narration, et parfois même fait office de personnage à part entière. Mais au-delà de son aspect pratique, la musique dans un film est un outil puissant qui peut influencer la manière dont nous ressentons l’histoire, le message, et même les personnages. 

 

 

 

La musique : une traduction émotionnelle 

Imaginez un instant la scène d’ouverture de Star Wars sans la fameuse John Williams March. Plutôt qu’un appel à l’aventure, ce serait un simple générique de début, fade et sans âme. Ce thème musical est tellement lié à l’univers de Star Wars que dès que les premières notes résonnent, on sait exactement ce qui va suivre : une épopée de science-fiction épique, avec des batailles, des héros et des rebelles (et des Daddy Issues pour certains personnages). 

Dans des films comme Pulp Fiction de Quentin Tarantino, la bande-son est tout aussi déterminante. Tarantino utilise la musique non seulement pour accentuer l’impact des scènes, mais aussi pour construire l’identité de ses personnages. La musique dans ses films devient un moyen de communication, un langage que le spectateur comprend instantanément, souvent plus que les dialogues eux-mêmes. 

Les effets psychologiques de la musique sur le spectateur sont évidents. Un film d’horreur ne serait pas aussi effrayant sans une musique inquiétante (merci, Psycho), un drame romantique aurait du mal à toucher les cœurs sans une mélodie douce et émotive. C’est la puissance de la bande-son : elle manipule notre perception de l’image, renforce la tension, la tristesse, l’excitation, et même l’humour.  

Le lien avec le public

Un autre aspect intéressant de l’utilisation de la musique dans les films modernes est la manière dont elle crée un lien avec le public. Dans un blockbuster comme Guardians of the Galaxy, la bande-son est utilisée pour jouer sur la nostalgie des spectateurs. Chaque chanson, en plus de son rôle dans l’histoire, évoque un souvenir commun de l’époque où elle a été popularisée. La musique devient alors un pont entre les personnages du film et nous, les spectateurs, renforçant l’attachement à l’histoire. Cette technique est également utilisée dans L’Amour Ouf de Gilles Lellouche, qui joue avec la nostalgie à l’écran mais aussi avec le son et les musiques comme The Cure ou autres…. 

Les innovations technologiques ont aussi permis d’étendre l’impact de la musique. Avec des systèmes comme le Dolby Atmos, les bandes-son ne se contentent plus de remplir l’espace sonore en deux dimensions. Elles deviennent des éléments immersifs, englobant le spectateur dans l’univers du film. Vous ne regardez plus seulement un film, vous y êtes plongé. 

En conclusion, la musique au cinéma n’est pas qu’une simple touche de fond. Elle est essentielle pour la construction de l’atmosphère, la narration, et l’émotion. Elle transforme une simple scène en un moment inoubliable et renforce l’impact du film sur le spectateur. Les films modernes, avec leurs technologies innovantes, ont rendu la musique encore plus omniprésente et influente. C’est cette relation intime entre la musique et le spectateur qui rend l’expérience cinématographique si unique. Donc choisissais bien votre musique de court-métrage les copaings ! 

Quels sont les différents métiers du cinéma ?

Publiée le 7 mars 2023
Quels sont les différents métiers du cinéma ?

Le cinéma est une industrie qui regroupe un très grand nombre de métiers appartenant à des branches très variées : la créativité, la logistique, l’information, la publicité, la technique multimédia, etc. Zoom sur les principales catégories de métiers du cinéma. 

 

Les métiers de la création dans le cinéma 

La dominante artistique du cinéma est bien connue et le secteur regroupe de nombreux emplois de créatifs. Participent à la création d’une œuvre : les costumiers, les accessoiristes ou les maquilleurs. 

Il en va de même des infographistes, qui élaborent la communication visuelle d’un film, permettant de promouvoir l’œuvre et de lui donner une esthétique unique. Naturellement, font également partie des métiers créatifs du cinéma les postes de : réalisateurs, scénaristes, dessinateurs, animateurs ou comédiens. 

 

Métiers de la logistique au cinéma : un duo gagnant 

Avant, pendant et après le tournage interviennent de nombreux corps de métier. Ces emplois consistent en des postes d’encadrant dont l’objectif est de superviser des opérations d’acheminement de matériel, d’organisation du personnel ou même d’administration d’un film. 

Par exemple, les métiers de la logistique dans le cinéma sont fortement représentés par les directeurs et les assistants de production, qui veillent à mettre en place tous les plannings des techniciens, des acteurs et des figurants sur le plateau. Ils organisent l’acheminement des repas jusqu’au lieu de tournage ou encore s’assurent d’obtenir les moyens matériels et humains en temps et en heure pour pouvoir tourner. 

Ces experts officient également dans le cadre des activités de postproduction, essentielles à la création d’une œuvre de cinéma. C’est le directeur de post-production qui administre et gère toutes ces étapes : il intervient donc de près dans la logistique d’après-tournage. 

 

Le cinéma : quels sont les métiers de la réalisation ? 

Dans l’univers de la réalisation existent de multiples métiers : cadreurs, chefs opérateurs, réalisateurs ou encore directeurs de la photographie. Très présents au moment du tournage, ces professionnels interviennent en réalité tout au long de leur projet. Ils participent aux réunions d’élaboration, à la rédaction du cahier des charges, pilotent les activités des membres de leurs équipes et vérifient la qualité du résultat proposé. 

 

Cinéma et technique : des métiers très en vue 

L’industrie du cinéma se caractérise aussi par son haut niveau de technicité. Le secteur emploie en effet de très nombreux techniciens du son, de l’image, des étalonneurs, mixeurs ou experts des effets spéciaux. 

Dans la branche technique du cinéma, on retrouve des métiers très variés comme technicien vidéo, opérateur lumière et éclairage, machiniste ou encore lighting artists, animateur 3D et expert de la réalité virtuelle. 

 

Le cinéma au quotidien : des métiers recherchés 

Le cinéma est enfin représenté par des métiers permettant de diffuser les œuvres, comme les responsables de salle, les spécialistes de la diffusion, les directeurs d’antenne, etc. Ces experts du cinéma et de l’audiovisuel travaillent de concert avec les responsables de la communication, les attachés de presse et les marketeurs (généralement au sein d’une boîte de production). 

Pour tout comprendre du paysage que composent les métiers du cinéma et exercer dans le secteur, il faut suivre une formation spécialisée au sein d’un établissement supérieur reconnu, à l’instar de l’ESIS. 

Avec le développement du numérique, de nouveaux métiers voient le jour dans le cinéma. Les professions classiques restent néanmoins stables et l’industrie continue d’embaucher massivement.

ESIS : les candidatures sont toujours ouvertes

Publiée le 6 juin 2023
ESIS : les candidatures sont toujours ouvertes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les résultats des vœux Parcoursup viennent de tomber et les périodes d’admissions se clôturent petit à petit. Àl’ESIS, l’École Supérieure du Cinéma, du Son et de la Musique, les portes sont encore ouvertes à de nouvelles candidatures et les concours battent leurs pleins.

Parcoursup : on fait le point ensemble

2023 et cette fois c’est bon :tout le monde connaît cette plateforme.Parcoursup c’est la plateforme nationale de préinscription en première année dans les établissements d’enseignement supérieur en France. Cursus en initial ou en apprentissage, le site permet de formuler des vœux aux écoles, de les classer et d’obtenir une réponse passés quelques mois.

1er juin 2023 et les candidats ont déjà reçu les réponses concernant leurs vœux de formation, formulés via Parcoursup. La prochaine phase a lieu entre le 2 juin et le 6 juillet : chaque matin, le dossier de chaque candidat est mis à jour sur les listes d’attente. D’autres propositions d’admissions peuvent donc tomber jusqu’au 6 juillet.

Est-ce qu’on peut encore candidater à l’ESIS ? 

Bonne nouvelle : la réponse est oui ! Pour la simple et bonne raison que les formations ESIS sont toutes accessibles hors Parcoursup.Et les admissions sont encore ouvertes. Pour les étudiants qui cherchent encore leur voie, pourquoi ne pas s’orienter vers le cinéma, les effets spéciaux (VFX), le son ou la musique ?

Mais alors, si elles ne sont pas sur Parcoursup, comment déposer son dossier de candidature à l’ESIS ? Tout d’abord, candidater nécessite quelques pré-requis : il faut avoir un niveau d’études adapté à la formation visée. Pour les étudiants souhaitant intégrer une première année de Bachelor ou de BTS Métiers de l’Audiovisuel, il faut au moins être titulaire d’un baccalauréat ou bien être inscrits en Terminale au cours de l’année.

Ensuite, la procédure d’admission se déroule en 3 étapes.

1 : Rendez-vous sur l’onglet de candidature en ligne

2 : Constituez votre dossier. Il vous suffit simplement de renseigner :

  • Vos bulletins des deux dernières années
  • Les derniers diplômes obtenus
  • Une photocopie de votre pièce d’identité
  • Une photo d’identité (récente)
  • Une ou plusieurs lettres de recommandation (élément facultatif)

Pour les BTS Métiers de l’Audiovisuel et les Bachelors, il faudra également fournir un CV audiovisuel d’environ 1 minute 30. Cela permet à l’école de mieux vous connaître et de se rendre compte tout de suite de vos talents artistiques. Dessins, sons, photos, extraits de vos réalisations en tout genre : c’est la créativité qui compte.

Pour les Mastères pas de CV audiovisuel mais une lettre de motivation. Elle doit expliquer votre motivation à intégrer l’école, et présenter votre projet professionnel puis répondre à la question suivante :

  • Pour les Mastères Scénario Réalisation et les Mastères Communication et Production Cinématographique : Que pensez-vous de la production et de la distribution française ?
  • Pour les Mastère Réalisation et Production Sonore : Que pensez-vous de la production musicale française ?

3 : C’est la dernière étape, le concours d’entrée, ilse déroule en distanciel. Il comporte trois épreuves, toutes spécifiques aux différentes filières. Pour plus d’informations, consultez la page Admissions de notre site web.Visuel - ESIS parcoursup

Visuel - ESIS parcoursup

Nos formations 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est un diplôme d’État qui comporte 4 options : Image, Montage, Son et Gestion de production. La formation peut se faire en alternance ou en contrat d’apprentissage. Les cours suivent eux le référentiel de l’Éducation Nationale. 

Les Bachelors 

Le Bachelor Cinéma et VFX propose 3 ans de formation en initial. Ce bachelor enseigne le montage, les retouches images, les effets visuels ou effets spéciaux, la captation vidéo, les réglages caméras, les réglages lumières… Les étudiants apprennent les bases d’un projet audiovisuel : de l’écriture à la diffusion.

Le Bachelor Son et Musique permet lui de découvrir tous les métiers liés à la chaîne du son : enregistrement, captation de concerts, fabrication du son pour une production audiovisuelle (long-métrage, publicité, short comédie…). 

Les Mastères 

Mastère Scénario et Réalisation : animé exclusivement par des professionnels en activité, ce mastère forme les futurs réalisateurs, scénaristes, assistants réalisateurs, directeurs de casting et directeurs de la photographie.

Mastère Communication et Production Cinématographique : grâce à cette formation, les étudiants apprennent à élaborer des projets cinématographiques aussi bien au national qu’à l’international. Ils savent aussi produire des contenus audiovisuels, piloter des équipes techniques et artistiques et assurer la post-production.

Mastère Réalisation et Production Sonore : il forme de futurs professionnels polyvalents, prêts à répondre à tous les nouveaux besoins et enjeux des salles de spectacles, des studios d’enregistrement et plateaux de tournage. 

 

Musiques rétros : une seconde jeunesse grâce aux séries Netflix

Publiée le 12 septembre 2023
Musiques rétros : une seconde jeunesse grâce aux séries Netflix

Depuis quelque temps, les années 70, 80 et 90 reviennent en force au cinéma mais aussi et surtoutsur les plateformes de streaming.Les séries sont tellement appréciées que leurs bandes son se hissent dans les toplistes d’écoutes de Deezer et Spotify, ranimant avec elles des titres oubliés, pour la plus grande joie des mélomanes. Et dans ce domaine, Netflix en particulier excelle. 

 

 

 

 

 

 

Des titres rétros en bande son

Si beaucoup de films et de séries font le choix de créer une bande son originale pour marquer les esprits, une grande majorité achète les droits d’auteur et de diffusion de musiques préexistantes et/ou prennent des morceaux libres de droits ou tombés dans le domaine public (70 ans après le décès de leur créateur).

Pour intégrer une musique non libre de droits dans sa série, un réalisateur se doit d’obtenir toutes les autorisations nécessaires : auprès de l’éditeur, du créateur du titre, et de son ou ses interprètes (d’autant plus s’il s’agit d’une reprise). Souvent, un titre implique plus de personnes que l’on ne pourrait le penser au premier abord, il est donc essentiel de s’assurer de l’accord de chacun d’entre elles, sous peine de poursuites légales.

À l’ESIS, les étudiants apprennent à connaître tous les tenants et aboutissants qui entourent l’achat des droits d’une musique ou d’un album.

Tendance années 80

Parmi tous ces titres exhumés de l’histoire de la musique, on retrouve surtout des titres des années 80. Il faut dire que les séries les plus populaires, en ce moment, se déroulent également à cette période. On peut citer par exemple StrangerThinges, un des succès de la plateforme de streaming du géant américain. 

Même si les réalisateurs n’ont pas vécu dans les 80’s, ils en ont la nostalgie : coupe de cheveux en pétard, couleurs flashys et boules disco. Les années 80 apparaissent presque comme un passé idéaliste (ou au moins idéalisé) : ce qui explique leur popularité.

 

5 musiques redevenues cultes 

C’est d’autant plus vrai aujourd’hui : on ne peut pas se contenter de regarder une série, il faut aussi en apprécier la bande son.Dans ce domaine, Netflix règne : ses bandes sons sont particulièrement appréciées. 

Sur Deezer et Spotify, rien de plus simple que de trouver les soundtrack de Mercredi, StrangerThings, Atypical et bien d’autres. Certains titres sont même carrément incontournables, et se voient régulièrement en top des listes d’écoutes à chaque nouvelle saison.Voici10 morceaux redevenus cultes après leur passage sur Netflix.

 

1. GottaGet Up (1971) 

Écrit par Harry Nilsson en 1971, ce titre sert de chanson d’ouverture de l’album Nilsson Schmilsson. Le thème abordé : la transition entre jeunesse insouciante et adulte responsable. Une chanson qui sert de point d’encragedans la série Netflix “Poupée Russe”. Cette dernière met en scène l’actrice Natasha Lyonne, confrontée à une boucle temporelle dans laquelle elle meurt et renaît. GottaGet Up en devient la musique emblématique en 2019 (une bonne partie du budget de la série est d’ailleurs passée dans l’achat des droits de diffusion d’après les déclarations de Natasha Lyonne elle-même). Le titre est également repris en 2020 dans la saison 32, épisode 4, des SimpsonHorror Show XXXI.  

Juste après la sortie de Poupée Russe, GottaGet Up passe de 8 000 lectures à 216 000, soit une augmentation de flux de recherche de 2 466% (chiffres communiqués par Nielsen SoundScan). 

2. GooGooMuck (1981) 

Grâce à la série Mercredi (Wednesday en version originale), c’est le second titre de l’album Psychedelic Jungle (1981) des Cramps qui retourne sur le devant de la scène.Il ne s’agit pas d’un titre original mais d’une reprise.Lachanson est tout de même arrivée à la 26e place (sur 100) du classement Spotify des titres les plus écoutés dans le monde, remettant par la même occasion la danse gothique aux goûts du jour. TikTok s’est même emparé de la danse, ce qui a également beaucoup contribuer à ce magnifique retour sur scène de GooGooMuck. 

3. Fever (1956) 

Sortie pour la première fois en 1956, et interprété par R&B Little Willie John. La musique connait un grand succès et des critiques élogieuses. Elle est d’ailleurs reprise par un certain nombre d’artistes, entre autres Peggy Lee, dont la version reste la plus connue du grand public. C’est aussi l’interprétation de Peggy Lee qui est utilisée dans le Jeu de la Dame. 

4. Master of Puppets (1986) 

La saison 4 de StrangerThings a battu presque tous les records d’audience de Netflix : sa bande son a beaucoup aidé. C’est loin d’être la seule musique que la série a rendue à nouveau populaire, mais les résultats sont particulièrement frappant : les taux d’écoute ont augmenté de 325% sur Deezer après la diffusion du dernier épisode de la saison. D’ailleurs, le groupe d’origine, Metallica, a même officiellement remerciéla série d’avoir utilisé ce titre, via un tweet. 

5. Running Up That Hill (1985) 

Une fois encore, ce titre doit son grand retour à StrangerThings. Bien que, chronologiquement parlant, cet épisode arrive bien avant le solo de guitare de Master of Puppets, c’est le record d’audience le plus marquant. Grâce aux nouvelles écoutes à la sortie de la saison 4 de StrangerThings, Kate Bush (l’interprète originale de la musique) aurait touché 2,3 millions de dollars (chiffre annoncé par CBS). Une remontée dans les classements d’autant plus étonnante que le titre n’avait jusqu’à présent pas eu énormément de succès. 

Qu’est-ce que la spatialisation audio ?

Publiée le 4 février 2024
Qu’est-ce que la spatialisation audio ?

L’industrie cinématographique est en constante évolution, cherchant toujours à repousser les limites de l’immersion et de l’expérience sensorielle pour le public. Parmi les nombreuses avancées technologiques, la spatialisation audio émerge comme un outil puissant pour enrichir l’expérience cinématographique et transporter les spectateurs au cœur de l’action de manière plus immersive que jamais.

L’ESIS, l’École Supérieure du Cinéma, du Son et de la Musique vous démontre dans cet article comment rendre le cinéma plus immersif avec la spatialisation audio.

 

 

 

 

 

 

QU’EST-CE QUE LA SPATIALISATION AUDIO ?

La spatialisation audio, également connue sous le nom de son 3D, permet de créer un environnement sonore tridimensionnel qui enveloppe littéralement le spectateur. Contrairement au son stéréo traditionnel, qui est projeté en deux dimensions, la spatialisation audio donne l’impression que les sons proviennent de différentes directions et distances, créant ainsi un effet de profondeur et de réalisme saisissant.

 

UNE UTILISATION INNOVANTE : LE SON AMBIOPHONIQUE

Une utilisation innovante de la spatialisation audio est le son ambiophonique, qui utilise une configuration de haut-parleurs surround pour diffuser le son dans toutes les directions, y compris au-dessus et en dessous du spectateur. Cela permet de recréer des environnements sonores complexes et immersifs, comme le bruit d’une forêt dense ou le fracas des vagues s’écrasant sur une plage, avec une précision et une fidélité remarquable.

 

RENFORCER L’IMPACT ÉMOTIONNEL

La spatialisation audio peut être utilisée pour renforcer l’impact émotionnel des scènes clés. Par exemple, en amplifiant les sons environnants lors d’une scène d’action palpitante ou en créant un sentiment d’isolement dans une scène de suspense. La spatialisation audio peut aussi intensifier l’expérience sensorielle du spectateur et le plonger encore plus profondément dans l’univers du film.

 

APPLICATIONS DANS D’AUTRES DOMAINES

Mais la spatialisation audio ne se limite pas seulement au cinéma. Elle trouve également des applications dans d’autres domaines, tels que dans les jeux vidéo, avec la réalité virtuelle ou encore avec la réalité augmentée, où elle est utilisée pour créer des environnements sonores immersifs et interactifs qui enrichissent l’expérience de l’utilisateur.

 

LES DÉFIS ET LES OBSTACLES

Cependant, malgré tous ses avantages présentés, la spatialisation audio présente aussi des défis techniques et artistiques. La création d’un environnement sonore tridimensionnel nécessite une planification minutieuse et une collaboration étroite entre les ingénieurs du son, les réalisateurs et les monteurs sonores. De plus, la compatibilité avec les différents systèmes de son et les salles de cinéma pose des défis supplémentaires, ce qui rend son adoption à grande échelle plus difficile.

 

L’AVENIR DE L’EXPÉRIENCE MULTIMÉDIA

Malgré ces défis, la spatialisation audio représente l’avenir du cinéma et de l’expérience multimédia. En offrant une immersion sonore inégalée et en repoussant les frontières de la créativité artistique, elle ouvre de nouvelles possibilités passionnantes pour les cinéastes, les développeurs de jeux vidéo et les créateurs de contenus, promettant ainsi de transporter le public vers des mondes encore plus captivants et immersifs pour le futur.

 

Etes-vous intéressé.e par le domaine du son et du cinéma ? L’ESIS, vous propose un BTS Métiers de l’Audiovisuel avec 4 options (Option Montage et Post-Production, Option Gestion de Production, Option Image et Option Son) et 2 Bachelors : le Bachelor Cinéma et VFX et le Bachelor Son et Musique. Si vous le souhaitez, vous pourrez continuer votre cursus en Mastère Réalisation et Production Sonore, en Mastère Communication et Production Cinématographique ou en Mastère Scénario Réalisation.

Le combat au cinéma entre deux clowns de l’horreur : Art Le Clown triomphe face à Joker 2

Publiée le 18 novembre 2024
Le combat au cinéma entre deux clowns de l’horreur : Art Le Clown triomphe face à Joker 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le monde du cinéma d’horreur adore les figures emblématiques et, ces dernières années, deux clowns ont attiré l’attention du public : le Joker, anti-héros torturé, et Art Le Clown, figure sadique du film indépendant Terrifier. Cependant, la bataille entre ces deux icônes de l’horreur sur le grand écran prend une tournure inattendue en 2024 avec la sortie de Joker 2 et Terrifier 3. Alors que le Joker, incarné par Joaquin Phoenix, avait écrasé le box-office lors du premier volet, cette fois-ci, c’est Art Le Clown qui semble s’imposer dans ce cirque du cinéma.   

Joker 2 : l’attente trop grande ? 

En 2019, Joker avait surpris tout le monde en engrangeant plus d’1 milliard de dollars au box-office mondial, devenant l’un des films les plus rentables de tous les temps avec un budget modeste de 55 millions de dollars. Cependant, Joker : Folie à Deux n’a pas réussi à réitérer cette performance.   

Avec un budget revu à la hausse à 150 millions de dollars, le film, dans ses premières semaines d’exploitation, n’a rapporté « que » 350 millions de dollars au box-office mondial, un chiffre certes respectable, mais bien en deçà des attentes astronomiques que laissait entrevoir le succès du premier opus.   

Ce résultat peut s’expliquer par une surenchère d’attentes artistiques. La transformation du film en une sorte de comédie musicale psychologique, avec Lady Gaga dans le rôle d’Harley Quinn, a déconcerté une partie des fans de la première heure. De plus, la durée du film, ses choix narratifs audacieux et son ton plus expérimental ont freiné l’engouement général.  

Art Le Clown : la montée du roi du gore    

À l’inverse, Terrifier 3 a explosé les compteurs dans le genre de l’horreur indépendante. Produit avec un budget dérisoire de 500 000 dollars (contre 250 000 pour Terrifier 2), le film a surpris tout le monde en dépassant les 50 millions de dollars au box-office mondial dans ses premières semaines d’exploitation. Ce qui impressionne, c’est la rentabilité écrasante de la franchise, avec un retour sur investissement inégalé pour ce type de films. Art Le Clown, en dépit de son manque de reconnaissance dans les circuits mainstream, s’est imposé comme une véritable icône du cinéma d’horreur contemporain. Ce succès repose principalement sur la communauté de fans dévoués qui se sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour promouvoir le film et créer le « buzz », en plus de la distribution limitée mais stratégique qui a misé sur le bouche-à-oreille.   

Le triomphe de l’horreur brute ? 

Ce combat entre deux clowns de l’horreur symbolise une dynamique intéressante au cinéma. D’un côté, Joker : Folie à Deux incarne le grand cinéma avec des ambitions artistiques mais également une pression colossale qui pèse sur ses épaules. De l’autre, Terrifier 3 prouve qu’une œuvre viscérale, choquante, et assumée peut captiver un public en quête d’une catharsis sanglante. 

Dans ce duel, le budget modeste et l’approche sans limite de Terrifier ont clairement joué en faveur d’Art Le Clown. Alors que Joker 2 semble stagner dans sa quête de transcender son statut de film de genre, Terrifier 3 joue pleinement la carte de l’horreur gore, en offrant aux spectateurs exactement ce qu’ils recherchent : du pur divertissement horrifique sans prétention. La montée en puissance de cette franchise d’horreur indépendante est un exemple frappant de la manière dont un film de niche peut conquérir le marché à force de passion, d’authenticité et d’une connexion forte avec son audience.   

Paul Gascard 

L’Héritage dans le Cinéma : De Jean-Paul Belmondo à Victor Berlmondo, l’Acteur et l’Art de la Transmission

Publiée le 21 avril 2025
L’Héritage dans le Cinéma : De Jean-Paul Belmondo à Victor Berlmondo, l’Acteur et l’Art de la Transmission

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous êtes un passionné de cinéma, vous avez sûrement remarqué un phénomène intéressant : les enfants d’acteurs célèbres (comme Belmondo) suivent parfois les pas de leurs parents dans l’industrie. Et cela n’est pas une simple coïncidence. Dans des familles où la scène et l’écran sont des éléments centraux, il est difficile de ne pas être attiré par ce monde. 

Victor Belmondo

Prenez l’exemple de Victor Belmondo, petit-fils du légendaire et aimé Jean-Paul Belmondo. Bien que la question du « né sous une bonne étoile » soit fréquemment soulevée, l’héritage familial joue un rôle fondamental dans le parcours de nombreux jeunes acteurs. Victor, qui a grandi sous l’œil du grand public, porte un héritage énorme (et peut-être pesant ?). Mais ce n’est pas seulement son nom qui attire l’attention. C’est sa capacité à incarner une forme de cinéma qui perpétue le style de son grand-père tout en y ajoutant sa propre touche personnelle. Le cinéma français a évolué, et la nouvelle génération d’acteurs comme Victor doit trouver son propre équilibre entre hommage et innovation et il le fait avec brio ! 

Ce phénomène d’héritage ne se limite pas à la famille Belmondo. Il touche aussi des enfants d’autres légendes comme Maya Hawke, fille d’Ethan Hawke et Uma Thurman. Maya a grandi dans un univers où le cinéma et les arts étaient omniprésents. Pourtant, elle n’a pas suivi un chemin tout tracé. Elle a su se faire un nom grâce à son talent, prouvant que même avec un nom aussi connu, il faut une bonne dose de travail acharné et de persévérance pour briller. Son parcours dans Stranger Things en est un exemple frappant : elle n’est pas seulement la fille de ses parents, elle est une actrice à part entière (et également une chanteuse à la voix divine). 

Patrick Schwarzenegger

Arnold Schwarzenegger, l’un des plus grands noms de l’action, a vu son fils, Patrick, se lancer également dans une carrière d’acteur et de modèle. Mais tout comme ses homologues, Patrick ne repose pas uniquement sur l’héritage familial. Bien qu’il bénéficie d’un nom, il doit également convaincre le public par son talent, prouvant que même les « enfants de » doivent se battre pour une place sous les projecteurs. 

Dans tous ces cas, l’héritage joue un rôle double. D’un côté, il sert de tremplin pour accéder à l’industrie, mais d’un autre côté, il porte un fardeau considérable. Les enfants de ces grandes stars doivent non seulement prouver qu’ils ont leur propre identité, mais aussi qu’ils respectent et transcendent l’héritage laissé par leurs parents. Dans l’industrie cinématographique actuelle, où la compétition est plus rude que jamais, l’héritage familial peut être à la fois un privilège et un défi. Mais au final, ce sont leurs talents qui feront leur succès ! 

Quelles études pour devenir réalisateur ?

Publiée le 13 mars 2023
Quelles études pour devenir réalisateur ?

Le réalisateur est un peu le chef d’orchestre de la production d’une œuvre audiovisuelle. Il intervient à toutes les étapes de la vie d’un projet : en amont, lors des réunions de réflexion, pendant le tournage et en direct auprès des équipes en plateau, puis en post-production en contrôlant les activités des techniciens. Quelles études faut-il suivre pour parvenir à prendre en charge toutes ces missions professionnelles ? 

 

 

 

 

 

Pourquoi faire des études pour devenir réalisateur ? 

Le réalisateur est un expert de l’audiovisuel qui présente un profil double. C’est un grand créatif, capable d’imaginer des œuvres uniques ou d’adapter les plus grands succès à l’écran. Il bénéficie à ce titre d’une excellente culture audiovisuelle et artistique, dans laquelle il puise chaque jour pour innover et faire des propositions hors du commun. 

Mais, pour devenir réalisateur, il faut également développer un panel de compétences techniques, qui s’acquièrent à l’occasion d’études spécialisées. Un bon parcours permet en effet au réalisateur d’apprendre les techniques de la réalisation de tous les supports de l’audiovisuel : films, documentaires, publicités ou encore clips vidéo. 

De bonnes études sont également l’occasion d’apprendre la méthode de l’écriture scénaristique et de la production de story-bards. Elles sont par ailleurs incontournables pour se constituer un solide socle de compétences juridiques et administratives, qui sont essentielles au réalisateur en vue de trouver des financements pour son projet, de s’assurer de sa viabilité légale, de recruter du personnel et même de s’associer avec des producteurs. 

 

Devenir réalisateur : privilégier un parcours d’études complètes 

Les réalisateurs qui réussissent professionnellement ont majoritairement suivi un parcours universitaire complet. Leurs études sont par conséquent organisées en cinq années post-bac et sont suivies au sein d’un établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans l’audiovisuel. 

Ces parcours, très recherchés des recruteurs du secteur, se composent en règle générale de deux cycles d’apprentissages : un Bachelor et un Mastère. Le Bachelor audiovisuel option réalisation constitue une base de connaissances fondamentales permettant ensuite d’accéder au Mastère, qui consiste en deux années de spécialisation universitaire. 

Pour devenir réalisateur, il faut suivre ce type de parcours complet (parfois appelés PGE) selon la modalité de l’alternance. Rappelons à ce titre que le secteur de l’audiovisuel est une discipline à dominante pratique. Un réalisateur, pour devenir un bon professionnel, doit avoir une connaissance globale de l’audiovisuel : il lui faut connaître les contraintes et le fonctionnement de chaque corps de métier qui contribue à la création d’une œuvre. Pour parvenir à cette maîtrise pointue de son domaine, le réalisateur en devenir doit cumuler de l’expérience professionnelle. L’alternance se trouve alors être une solution idéale pour suivre des études supérieures techniques tout en mettant rapidement un pied dans le milieu professionnel. 

L’ESIS propose à ce titre des formations complètes spécialisées dans une branche de l’audiovisuel. Par exemple, au sein de l’établissement, on peut suivre un Bachelor puis un Mastère spécialisé en Scénario et Réalisation afin de devenir réalisateur dès l’obtention de son diplôme. 

Devenir réalisateur, c’est choisir de s’inscrire au cœur de la création des œuvres audiovisuelles d’aujourd’hui, ce qui requiert de suivre des études supérieures techniques.

Quelles sont les missions d’un bruiteur ?

Publiée le 13 juin 2023
Quelles sont les missions d’un bruiteur ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le bruiteur de spectacle vivant ou de cinéma utilise une collection d’objets multiples et variés dans le but d’enregistrer les sons qu’ils produisent pour reproduire un bruit. Il assure un rôle fondamental en vue de renforcer les effets sonores des films de cinéma ou de souligner le sens et la valeur des images d’une œuvre audiovisuelle. Qui est-il, quelles sont ses missions et comment s’y former ?

Le bruiteur de cinéma : le créateur d’une ambiance sonore 

La principale mission du bruiteur est de créer puis d’enregistrer des sons et des effets sonores en vue de créer l’ambiance d’un film. Il est chargé de produire ces sons de manière mécanique ou manuelle.

C’est donc lui qui fournit à l’équipe de post-production les enregistrements des bruits de pas, des claquements de porte ou même des explosions. Le bruiteur peut enregistrer ses effets sonores en extérieur, en zone urbaine ainsi qu’en studio.

Ces enregistrements permettent de rendre les scènes crédibles et réalistes en proposant un habillage sonore de qualité. Le bruiteur repère les caractéristiques les plus importantes de chaque scène et les souligne par un bruitage en vue de recréer des ambiances réalistes qui permettent au public d’identifier sans hésitation la scène. S’il travaille dans le dessin animé, le bruiteur peut au contraire devoir rendre une séquence absurde (en fonction des demandes du réalisateur). 

Visuel - Bruiteur

Comment le bruiteur exerce-t-il son travail ? 

Si le bruiteur travaille majoritairement dans l’industrie du cinéma, il peut aussi intervenir sur des projets de série télévisée, d’émission TV, travailler à la radio ou sur un jeu vidéo.

Dans le cadre de son travail, le bruiteur se doit de respecter la vision du réalisateur et des équipes de création. Il travaille en étroite collaboration avec les techniciens de la post-production, les ingénieurs du son et peut parfois être aidé d’un assistant. Sur les projets d’envergure, le bruiteur est susceptible de fournir ses conseils quant à la faisabilité du projet du réalisateur lors des étapes de préproduction.

Lorsqu’il commence à travailler sur un projet, le bruiteur doit repérer et analyser les sons qu’il va recréer afin de donner vie à la vision créative du réalisateur. Il recherche ensuite les meilleurs moyens techniques et manuels pour recréer ces bruitages. Une fois qu’il a trouvé la solution pour recréer un bruit, il l’enregistre en studio via un logiciel audio, puis il fournit à ses collaborateurs un fichier pour chaque bruit.

Quelles que soient ses conditions de travail, le bruiteur est en charge du choix de ses appareils d’enregistrement. En effet, c’est lui qui garantit la qualité des soins et des effets sonores qu’il produit et transmet aux équipes de post-production. En vue de réussir ses sélections, le bruiteur prépare alors son travail après avoir visionné le montage du film sur lequel il intervient. Lors de son visionnage, il observe les images sans se fier aux textes des comédiens dans le but de repérer les besoins en bruitage et de préparer le matériel adéquat. Selon les projets, c’est d’ailleurs le bruiteur qui est en charge de repérer et de déterminer les séquences et les séances du film qui nécessitent un apport en habillage sonore.

Quand le bruiteur enregistre les sons en studio, il est souvent épaulé de l’ingénieur du son. Chaque bruitage est enregistré en tant que piste audio directement au sein d’un auditorium. 

Visuel - Bruiteur

Quelles sont les compétences du bruiteur professionnel ? 

Le bruiteur professionnel est caractérisé par son esprit créatif et son ingéniosité. C’est un fin analyste des sons qui bénéficie d’une grande culture du cinéma et du monde de la musique. Il dispose d’une très bonne mémoire auditive qui lui permet de comprendre les besoins du réalisateur pour les transposer en une solution technique génératrice de bruitages.

Le moniteur doit aussi être capable de réaliser ses effets sonores en parfaite synchronisation avec l’image et adaptés aux lieux à l’écran. Par exemple, s’il se rend en pleine nature pour récolter des sons, il doit savoir où placer son équipement, comment utiliser les bons micros et transférer sa collecte sur les justes logiciels professionnels. Il connaît parfaitement la spatialisation du son, bénéficie d’un bon sens de la musique et connaît les gestes professionnels en vue d’obtenir d’excellents effets sonores.

La difficulté de synchronisation entre les bruitages et l’image est au cœur de son travail. En effet, un bruiteur doit proposer un effet sonore qui s’accorde parfaitement avec d’autres sons enregistrés au moment même du tournage et faisant donc partie intégrante d’une séquence ou d’un plan. Le public ne doit pas percevoir la transition, c’est pourquoi le bruitage s’effectue par séquence de seulement quelques secondes. Pour s’aider, le bruiteur est assisté d’une bande-rythmo qui défile sous l’écran qui affiche le film, mais à la place des dialogues (comme c’est le cas pour le doublage), ce sont les secondes qui y figurent. Ces indications lui permettent de se caler parfaitement sur l’image et de réaliser en direct son bruitage au bon moment.

Le bruiteur connaît parfaitement les divers effets sonores qu’il est susceptible de reproduire. Par exemple, il sait parfaitement qu’une voiture des années 80 ne produit pas le même son qu’une automobile des années 40. Dans le cadre de son travail, il doit donc être capable d’effectuer des enquêtes documentaires en vue de se renseigner sur le bruit que produisent les objets à travers les époques.

Sur le plan technique, il maîtrise parfaitement les logiciels audio et les stations d’enregistrement contemporaines. Le bruiteur a par conséquent suivi une formation de trois ans minimum spécialisée dans le son et le cinéma. C’est son expérience sur le terrain qui lui permet de repérer très rapidement les moments nécessitant un bruitage, ainsi que les effets sonores à recréer et la solution pour les obtenir. Participer à de nombreux projets permet au bruiteur de développer sa mémoire auditive. Sorte de bibliothèque personnelle de sons et de solutions pour les créer, c’est ce qui constitue l’art du bruitage.

Le Bachelor Son et Musique de l’école ESIS permet de se former en trois ans au métier de bruiteur.

Le bruiteur est un professionnel du son de cinéma activement recherché par les recruteurs du secteur. Sa rétribution peut donc se situer aux alentours de 4000 € bruts mensuels, chiffre qui peut rapidement augmenter en fonction des projets sur lesquels il travaille. 

Petites anecdotes de grands films du cinéma

Publiée le 14 septembre 2023
Petites anecdotes de grands films du cinéma

Quand on se lance dans l’univers passionnant du cinéma, on ne peut pas échapper à quelques petites problématiques sur les tournages, mais vraiment très drôles à raconter. Aussi préparé qu’un réalisateur puisse être, un tournage est toujours bourré d’imprévus : c’est ce qui fait tout le charme de cette profession. 

 

 

 

 

 

L’ESIS : entre pratique et improvisation  

À l’ESIS, on prépare les cinéastes de demain. Les étudiants sont mis dans des situations professionnelles, avec du matériel actuel, et supervisés par des intervenants encore en activité dans le secteur. Et pourtant, aussi préparé que l’on puisse être, que ce soit en tant qu’étudiant ou en tant que professionnel certifié, on n’évite pas les maladresses ou pire : les imprévus.  

Contraintes liées au terrain, accidents de plateau, aléas en tout genre : la vie de réalisateur, de caméraman, de scénariste, de costumier, ou de mixeur est jonchée de surprises plus ou moins bonnes. Nos étudiants, qui réalisent chaque année de nombreux projets, connaissent bien cette difficulté. 

C’est d’ailleurs l’un des buts de tous ces projets : apprendre aux étudiants l’art subtil de l’improvisation. Une discipline subtile mais ô combien appréciée des cinéastes et pour cause ! Quand toute l’équipe est capable de faire avec les moyens du bord, ça donne non seulement un tournage exceptionnel, mais aussi des anecdotes incroyables. 

6 anecdotes de tournage 

Quand on voit des films aussi travaillés, avec une post-production aussi perfectionnée, on a bien du mal à imaginer les scènes rocambolesques qui se sont déroulées hors champ (ou carrément face caméra d’ailleurs). Et pourtant, derrière tous ces grands films, quasiintemporels, se cache toujours au moins une petite histoire de tournage. Dévoilées par les acteurs ou les réalisateurs, ou carrément gardée au montage, ces anecdotes sont ensuite soigneusement répertoriées sur IMBD (une base de données en ligne sur le cinéma, la télévision et les jeux vidéo), Wikipédia et même Allociné (un service de la société Webedia qui à l’origine donnait des informations sur les programmes télévisés ou cinématographique via un numéro de téléphone, d’où le nom). 

Et maintenant, place aux anecdotes ! 

1. Les figurants à quatre pattes 

Dans Charlie et la Chocolaterie (2005), Tim Burton a fait appel à des figurants un peu particuliers pour la fameuse scène de décorticage de noisettes : des écureuils. Il ena fait dresser une quarantaine rien que pour cette seule et unique scène qui dure à peine 2 minutes si l’on prend en compte la danse des OompasLoompas. Ramenée à l’échelle du film (1h55), cette scène est ce que l’on appelle de l’investissement. (Et, oui, cette scène aurait pu être faite en post-production, via des effets spéciaux). 

D’ailleurs, dans la version de 1971 du film, l’acteur principal (Peter Ostrum) n’a joué que ce seul et unique rôle, puis est devenu vétérinaire.  

2. Baleine + âne = brachiosaure, …  

Toujours dans le thème du royaume animal, le producteur de Jurassic Park (Steven Spielberg) s’est donné beaucoup de mal pour trouver le cri parfait du brachiosaure. Le choix final ? Une combinaison bien particulière entre les cris d’une baleine et d’un âne. Et ce combo fonctionne à la perfection. 

3. Google vs.Yahoo 

Vous saviez que dans les films, les méchants n’ont pas le droit d’avoir un Iphone ? C’est une demande spécifique de la marque. Eh bien, le film Benjamin Gates et le Trésor des Templiers poussent la règle encore plus loin : les gentils de l’histoire utilisent Google, et les méchants Yahoo. 

4. Interdiction de couper ! 

En 1999, alors que Harvey Weinstein reprend le film d’animation Princesse Mononoké pour l’adapter au marché américain, le réalisateur original Hayao Miyazaki lui fait parvenir un cadeau qui dépasse de loin la barrière de la langue. Quelle ne fut pas la surprise de monsieur Weinstein en découvrant un katana accompagné d’un petit mot : “Pas de coupure”. (Parce que, oui, il a été question en off de passer d’un film de 135 minutes à 90… ce qui n’était pas vraiment du goût de Miyazaki : réaction disproportionnée ? Probablement. Efficace ? Assurément.) 

5. Une histoire de lunettes 

À votre avis, combien de paires de lunettes est-il possible de porter en une seule saga ? Pour Daniel Radcliffe, le chiffre s’élève à plus de 160 sur l’ensemble des films Harry Potter. On ne sait pas s’il s’agit d’un record (sûrement), mais ça reste tout de même une très belle performance. 

6. Alien surprise 

Comment ne pas se souvenir de cette scène emblématique (et un peu surprenante il fait bien l’admettre), dans Alien, le huitième passager ? Celle où ce fameux huitième passager sort littéralement du ventre de l’un des membres de l’équipage (John Hurt). En tout cas, les autres acteurs ne risquent pas de l’oublier pour la simple et bonne raison qu’ils n’étaient pas au courant ! Un épisode sanglant un peu surprenant, qui a su déclencher des cris plus vrais que nature. Et oui, Ridley Scott (le réalisateur)étaitfier de son coup. 

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