Ce qu’il faut savoir sur le projet de loi contre le piratage audiovisuel

Publiée le 28 février 2022
Ce qu’il faut savoir sur le projet de loi contre le piratage audiovisuel

La loi renforçant les dispositions contre le piratage dans l’audiovisuel et le sport a récemment été votée. Elle permet de lutter plus efficacement et rapidement contre les sites illégaux. Création de nouvelles instances et sanctions strictes : le point sur les dernières dispositions législatives en matière de piratage audiovisuel.

Loi contre le piratage audiovisuel : création de l’ARCOM

Une des dispositions phares de la loi contre le piratage dans l’audiovisuel est la création d’une instance de régulation : l’ARCOM. Il s’agit en réalité de la fusion du CSA (le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) et de l’HADOPI (la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet).

L’ARCOM est dotée de droits et d’outils lui permettant de lutter contre les sites illicites qui pratiquent le piratage audiovisuel. Afin d’y parvenir, l’autorité de régulation pourra établir des listes noires qui répertorient les plateformes numériques pirates. Cette inscription sur liste noire aura pour conséquence d’interdire les partenariats entre les sites pirates et les intermédiaires professionnels (publicitaires, établissements financiers, etc.).

Avec cette nouvelle loi, le Régulateur souhaite être plus rapide dans la gestion du piratage informatique dans l’audiovisuel. Ainsi, les ayants droit peuvent désormais saisir la justice et ordonner le blocage, le retrait ou le référencement sur la liste noire d’un site pirate. Afin de gagner en efficacité et en réactivité lors d’une procédure judiciaire, les sites miroirs seront automatiquement ciblés. Cela évite de demander une seconde décision de justice dans le but de bloquer la réplique d’un site.

Loi contre le piratage audiovisuel : relancer le secteur

La loi contre le piratage audiovisuel vise à assécher le marché illégal en supprimant pour les pirates informatiques l’existence même de sites illicites. En France en 2019, environ 12 millions de Français ont visionné des contenus audiovisuels via ces plateformes. Il s’agit d’un manque à gagner estimé à 1 milliard d’euros pour la filière audiovisuelle dans son ensemble.

Ces nouvelles dispositions législatives signent le début de la grande réforme de l’audiovisuel. Par exemple, un décret à propos des SMAD contraint désormais les plateformes de vidéo à la demande à investir dans des œuvres de production française. D’autres dispositions à propos des chaînes de télévision traditionnelles (TNT) sont en

cours d’élaboration.

En somme, cette loi, adoptée en septembre dernier, vise à relancer le secteur en protégeant la souveraineté culturelle à l’ère du numérique. Afin d’être en mesure de redorer le paysage audiovisuel français, il est essentiel que les futurs professionnels du secteur soient sensibilisés et formés aux dispositions des derniers textes entrés en vigueur. C’est pour cette raison que l’ESIS privilégie un apprentissage divulgué par des enseignants issus du monde professionnel. Leur expertise du métier et des dynamiques du travail leur permet de proposer un apprentissage qui reflète véritablement les réalités du domaine. Constamment actualisée au regard des dernières dispositions législatives, la pédagogie de l’établissement est axée sur l’acquisition de compétences pratiques.

La dernière loi contre le piratage dans l’audiovisuel et le sport marque une nouvelle ère. Les dispositions sont plus strictes et le législateur a permis la création de véritables instances de régulation

L’ESIS OFFRE A SES ETUDIANTS SUR LE CAMPUS DU MATERIEL SONORE DERNIERE GENERATION

Publiée le 10 janvier 2022
L’ESIS OFFRE A SES ETUDIANTS SUR LE CAMPUS DU MATERIEL SONORE DERNIERE GENERATION

Nouvelle console son sur le campus ! Les studios ont été équipés d’un nouveau matériel son professionnel pour permettre aux étudiants de produire des projets pédagogiques de qualité. Laurent Veron, responsable technique, dévoile les milles-et-un rayonnages du magasin. 

Lumières, caméras, mixettes, micros, perches et bien plus côtoient les étagères du magasin. Des caisses multicolores, toutes étiquetées de noms plus ou moins compréhensibles pour les néophytes, ornent les murs. Mais aujourd’hui, c’est bien la nouvelle console son qui attire l’attention. “On a complètement rééquipé les studios”, déclare Laurent Veron, responsable technique du campus de la Grange-aux-Belles. “Surtout le studio A qui va devenir notre studio référence pour le mix”, nouvelles enceintes, de la marque PSI. C’est “le top de la gamme, ce qui se fait de mieux en termes d’enceinte de monitoring 

Des enceintes de monitoring, ce sont des enceintes faites pour le mix. Ce sont des enceintes qui doivent avoir une réponse en fréquence la plus plate, la plus lisse possible pour pouvoir entendre tous les défauts d’un enregistrement. Cela dans le but d’entendre tous les défauts de la bande sonore et mixer avec le plus de précision possible. Fort de ces nouvelles acquisitions, le magasin s’arme aussi de nouveaux périphériques. “Des périphériques de toutes sortes, qui servent à façonner le son, traiter les fréquences…” Chacun de ces périphériques ont leur propre utilisation et utilité.  

 

Du matériel mis à disposition des étudiants pour leur permettre de produire des projets 

Endroit favori des étudiants, le magasin est une porte ouverte vers leurs projets. Ils peuvent venir emprunter du matériel dès que l’envie leur prend : que ce soit pour leurs projets pédagogiques, personnels ou professionnels. Des lumières de tous types, des mixettes, des micros, des perches… en bref, tous les accessoires possibles et imaginables au bon déroulement d’un tournage. L’espace caméra abrite aussi bien des caméras de fictions telle que la FS7, “une caméra professionnelle de très très bonne qualité”, que des caméras de reportage, “très pratiques, très mobiles et très maniables”.  

On a également toute la partie accessoirisation et consommables” : des batteries, des chargeurs, des cartes SD, tous, essentiels au bon fonctionnement des caméras… Mais aussi des pinces à linge “Pas pour les vêtements bien sûr”, précise Laurent en riant, “mais pour attacher des filtres sur les lumières”, des claps “bref, toute ce qu’on appelle la petite machinerie”. Ajoutés à cela, des micros statiques (pour le chant), des micros dynamiques, des micros mains pour la scène par exemple, des câbles jack, câbles xlr… L’énumération peut continuer un moment : les étudiants ont de quoi faire tous les tests possibles à l’ESIS, la matière première pour réaliser tous leurs projets.

 

 

 

 

 

 

 

Quel est le rôle des services de médias audiovisuels à la demande ?

Publiée le 28 octobre 2021
Quel est le rôle des services de médias audiovisuels à la demande ?

Les services de médias audiovisuels à la demande sont une catégorie juridique de service de VAD. Désormais encadrés par le droit français, ils revêtent un rôle essentiel dans le paysage audiovisuel français.  

 

Les services de médias audiovisuels à la demande : qu’est-ce que c’est ? 

Attention, toutes les offres de VOD ne sont pas des services de médias audiovisuels à la demande (ou SMAD). Seuls les SMAD sont soumis à la régulation du CSA.  

Pour inclure un programme de vidéo parmi les SMAD, il faut :  

– Que le service utilise un canal de communication électronique. 

– Qu’il permette le visionnage de programmes au moment choisi par l’utilisateur et à partir d’un catalogue.   

– Que la sélection et l’organisation soient contrôlées par l’éditeur de services.  

Les SMAD regroupent donc deux types de programmes : les programmes de rattrapage et les vidéos sur requête des utilisateurs. 

En somme, les services de médias audiovisuels à la demande ne sont pas un programme dont le contenu est secondaire. Les vidéos ne peuvent pas provenir d’un utilisateur privé à de simples fins de partage ou d’échange. Ils ne sont pas non plus un espace de stockage ou d’hébergement de signaux audiovisuels.  

Le contenu d’un service de médias audiovisuels à la demande doit être sélectionné par un tiers, comme un site de référencement. Ainsi, les SMAD ne sont pas des blogs, des forums de discussions ou d’autres sites internet et consistent en un service commercial.  

Depuis le 1er juillet 2021, les plateformes étrangères proposant un programme de VOD sont assimilées aux services de médias audiovisuels à la demande et assujetties aux mêmes règles que les offres en France.   

Les services de médias audiovisuels à la demande : un rôle central de l’audiovisuel public 

Le CSA a récemment rendu un avis à propos du projet de décret relatif aux services de médias audiovisuels à la demande.  

Il s’agit d’une offre considérée comme parfaitement adaptée aux nouvelles habitudes de consommation audiovisuelle des Français. En catégorisant des propositions commerciales comme services de médias audiovisuels à la demande, le CSA et les autorités françaises peuvent alors contrôler le contenu des vidéos et les soumettre à la législation en vigueur. Par exemple, le Conseil pourra vérifier le respect des accords interprofessionnels ainsi que des modalités et des obligations de financement des œuvres. 

Les dispositions relatives aux services de médias audiovisuels à la demande doivent donc faire l’objet d’un apprentissage spécifique pour les étudiants qui se forment aux techniques de l’audiovisuel. Le champ des disciplines des ventes à l’international des œuvres cinématographiques, l’exploitation, la production ou encore l’achat et la distribution sont des secteurs impactés par le nouveau décret sur les SMAD. 

À titre d’exemple, l’ESIS propose un enseignement de très haut niveau académique et technique qui tient compte des dernières dispositions législatives à propos des services de médias audiovisuels à la demande. Les étudiants bénéficient donc d’un enseignement qui reflète les réalités du secteur professionnel tout en suivant leur cursus selon la modalité de l’alternance. 

Les services de médias audiovisuels à la demande permettent de valider le niveau de production et le contenu proposé sur les plateformes de VOD.

CHRISTOPHER THOMPSON A L’ESIS : B.A.-BA DU CINEMA

Publiée le 25 octobre 2021
CHRISTOPHER THOMPSON A L’ESIS : B.A.-BA DU CINEMA

L’ESIS ouvre ses portes à Christopher Thompson : acteur, scénariste et réalisateur français. C’est la deuxième Master Class de cette année. L’amphithéâtre de la Grange-aux-Belles est encore en pleine ébullition depuis la dernière rencontre. Christopher Thompson se fait un devoir de livrer ses meilleures anecdotes et ses plus beaux conseils pour réussir dans le monde du grand écran. 

 

Encore plus de lumières, plus de micros et plus de caméras : l’ESIS est parée pour sa seconde Master Class. L’amphithéâtre revêt des airs de véritable salle de cinéma avec ses murs noirs hauts sous plafond et son immense toile de projection. Les chaises sont sagement alignées face au canapé gris. Le rétroprojecteur diffuse l’affiche de Fauteuils d’Orchestre, un film que l’invité de ce soir a co-écrit avec sa mère, Danièle Thompson. Il retire sa veste pour révéler une chemise grise, et se défait de son masque de papier pour dévoiler un sourire. Christopher Thompson débute la conférence, un air ravit sur le visage. 

 

Anecdotes et conseils

Né à New York, Christopher Thompson vient très vite vivre en dans la patrie de Molière. S’il n’est pas l’acteur favoris de Louis XIV, Christopher Thompson a tout de même été nommé pour le César du meilleur espoir masculin pour Les Marmottes d’Élie Chouraqui. Plus récemment, il remporte le prix Henri-Langlois 2011 pour Bus Palladium.  Son aisance devant un public se fait tout de suite ressentir. Il est à l’aise oui, mais il met également un point d’honneur à parler aux étudiants de l’ESIS comme à de futurs collègues. Impliqué à 100% dans sa mission, il répond à toutes les questions. Il décrit ses succès comme ses flops, le tout parsemées d’anecdotes amusantes de sa vie d’acteur. Certaines mettant en scène Gérard Depardieu à ses débuts. C’est à grands coups de métaphores hautes en couleurs, qu’il invite les étudiants à se battre pour que leurs films soient le reflet le plus parfait de ce qu’ils ont en tête.  

 

Vive l’ESIS 

La conférence touche à sa fin, pour la plus grande surprise des étudiants. Ils n’ont pas vu filer ces deux heures de Master Class. Séduits par son humour et son implication, ils n’hésitent pas à aller le voir. Les dernières questions sont posées, bien moins timides que les premières. Quelques plaisanteries supplémentaires et un autographe plus tard, le voilà sur le départ. Ce dernier viendra rejoindre le très célèbre mur des rencontres du campus de la Grange-aux-Belles. “Vive l’ESIS et l’ISA”, clôture Christopher Thompson, après avoir souhaité les meilleures des réussites aux cinéastes en devenir.  

RENCONTRE AVEC MICHEL HAZANAVICIUS À l’ESIS : « BONNE CHANCE, IL EN FAUT” 

Publiée le 21 octobre 2021
RENCONTRE AVEC MICHEL HAZANAVICIUS À l’ESIS : « BONNE CHANCE, IL EN FAUT” 

Les étudiants de l’ESIS ont la chance de rencontrer Michel Hazanavicius : réalisateur, scénariste, producteur, monteur et acteur français ! Dans une ambiance intimiste, l’invité vedette du campus de la Grange-aux-Belles parle de son parcours. Il explique ce que signifie être un réalisateur et, surtout, répond à toutes les questions des futurs cinéastes. 

 

L’allée qui mène à l’amphithéâtre s’anime. Les étudiants qui assistent à la rencontre croisent l’équipe technique qui circule d’un bout à l’autre du campus. Les micros sont ajustés, les projecteurs tracent des lignes colorées dans la salle. Les sièges sont tous occupés et, devant, face caméras, un canapé bercé d’une lumière chaude : entre Michel Hazanavicius.  Habillé très simplement d’un polo bleu marine, ses lunettes noires sur le nez, il est prêt à parler. Le directeur de l’école, Ludovic Place, est au premier rang. L’affiche du “Prince Oublié” est diffusée sur la toile de projection : la conférence démarre.  

 

Plusieurs cordes à son arc 

Bien connu du public pour ses deux productions d’OSS 117 mettant en scène Jean Dujardin, Michel Hazanavicius à plusieurs cordes à son arc. Abraham Lincoln a dit un jour : “Si j’avais deux visages, est-ce que je porterais celui-ci ?”, M. Hazanavicius les endosse tous. Réalisateur, mais aussi scénariste, producteur, monteur, et même acteur. Avec plus d’une centaine de récompenses en poche, dont l’Oscar du meilleur film, il parle aux étudiants comme à de futurs confrères. “Vos productions seront un peu comme un mariage, il faudra vivre avec toute votre vie, donc faîte quelque chose dont vous serez fiers”. Il insiste tout particulièrement sur ce point. Il faut être fier de voir son nom au générique, et ne pas hésiter à refuser certains contrats que l’on pourrait regretter plus tard. Avec un sourire, il ajoute : “il ne faut jamais croire ce que les autres disent de vous, en bien comme en mal”, il faut garder la tête froide. Pourtant, il ne manque pas d’admirateurs. 

 

Rencontre avec Michel Hazanavicius

Une célébrité sur le campus 

Cette première rencontre professionnelle de l’année à séduit les élèves. “Il est très intéressant, très modeste. Et j’ai aimé sa façon d’expliquer comment on fait un scénario” confie Raphaël Moukouyou, étudiant en Son 2 à l’ESIS. “Il a parlé de ses succès et de ses échecs, et je pense que je vais maintenant suivre sa cinématographie de près”.  En plus de le rapprocher du milieu professionnel qu’il vise (le cinéma), Raphaël est aussi agréablement surpris de voir qu’il est possible de travailler avec des gens qui, somme toute, ont su garder les pieds sur Terre. “C’est une expérience enrichissante, j’ai appris plein de trucs que j’ignorais”. Les questions s’enchaînent toute la soirée, et Michel Hazanavicius y répond avec enthousiasme. Il termine cette rencontre avec une dédicace à ajouter au célèbre mur d’autographes de l’ESIS : “Merci à tous, et surtout bonne chance. Il en faut… 

SÉMINAIRE D’ÉCRITURE À L’ESIS : MANUEL MERCIER DONNE COURS FAÇON HOLLYWOOD

Publiée le 20 octobre 2021
SÉMINAIRE D’ÉCRITURE À L’ESIS : MANUEL MERCIER DONNE COURS FAÇON HOLLYWOOD

En cette semaine de rentrée, Manuel Mercier, réalisateur, donne un séminaire d’écriture de scénario à l’ESIS. À l’aide de techniques d’écritures hollywoodiennes, il forme les cinéastes de demain dans un esprit d’innovation.

Un séminaire digne d’Hollywood

Reconnut pour ses qualités d’innovation, Manuel Mercier est réalisateur depuis 15 ans. Cette semaine, il donne un séminaire d’écriture aux Mastères 2 de l’ESIS. “Je l’ai immodestement intitulé : secret des techniques d’écritures scénaristiques hollywoodiennes”, dit-il en riant. Formé à New York et à Londres, son but est de démystifier les techniques de tournage ou la difficulté de l’écriture pour les étudiants de l’ESIS, les cinéastes de demain. D’ici la fin de la semaine, les étudiants auront écrit de quoi faire un court-métrage. Avec une idée le lundi, ils auront développé une histoire avec le plus de profondeur possible le vendredi.” Et les étudiants ne manquent pas de créativité : science-fiction, amour, thriller psychologique, recherche d’identité…

Ce n’est jamais moi qui apporte la réponse à la place d’un auteur mais je les aide à trouver la réponse la plus honnête, la plus personnelle et la plus passionnante possible.”  Les élèves développent petit à petit les 22 étapes de leur scénario, puis travaillent leurs personnages.  Le héros doit faire un choix entre deux possibilités négatives “plus on gratte, et plus la question devient intime pour les auteurs, plus ce voyage émotionnel touche l’ensemble des gens.” Il s’agit dans ce séminaire de parler de morale et de psychologie, ce n’est pas exclusivement de l’action. Pour les scénarios les plus aboutis, les élèves iront jusqu’à développer les mondes déployés autour d’eux, puis écriront certaines des scènes clefs. Certains iront même jusqu’à tourner quelques scènes sur le plateau de l’ESIS. 

 

Vitriol 

Vitriol, l’acronyme latin pour dire : “Visite l’intérieur de la Terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée.” C’est le mot que choisirait Manuel Mercier pour décrire cette semaine. “C’est un voyage à l’intérieur de soi pour aller chercher quelque chose d’honnête et sincère.” Roxanne Le Glaunec, 24 ans, est en Mastère 2 de communication et production cinématographique à l’ESIS. “On apprend à écrire un scénario du début à la fin, avec les bonnes techniques.” Passionnée d’écriture, elle prend ce séminaire comme un challenge. Pour se confronter directement à son futur métier. Son scénario est un thriller psychologique. Une policière enquête sur les meurtres d’une tueuse en série à l’identité secrète surnommée : Rose-Marie.  Au fur et à mesure de l’enquête, les personnalités se mêlent tant et si bien qu’on se rend compte qu’elles ne font qu’une. La policière souffre en fait d’un trouble dissociatif de l’identité. 

Les TDI sont de plus en plus connus sur les réseaux, mais sont toujours romancés.” Roxanne cherche à montrer le côté sombre de ces troubles, que c’est loin d’être toujours facile à vivre. “Grâce à M. Mercier, j’ai compris qu’avoir une idée ne suffit pas. Il y a plein de questions à se poser. C’est là qu’on se rend compte qu’être scénariste c’est tout un métier et qu’il faut avoir beaucoup de rigueur.” Hier encore, son professeur lui disait à quel point son scénario avait avancer, “ça fait plaisir qu’un professionnel nous dise qu’on fait du bon travail.” C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles l’ESIS fait appel à des intervenants confrontés directement à la réalité des métiers de l’audiovisuel.  

 

Nos conseils pour réaliser un bon film documentaire

Publiée le 16 septembre 2021
Nos conseils pour réaliser un bon film documentaire

Un film documentaire est un contenu média audiovisuel qui vise à raconter ou à relayer des faits. La réalisation un film informatif ne déroge pas aux techniques cinématographiques classiques. Cependant, la spécificité du format film documentaire nécessite de respecter certaines étapes et de se former aux outils actuels afin de réaliser ce projet.

Réaliser un film documentaire : ne négliger aucune étape en amont du tournage

Comme pour toute production filmée, la création d’un documentaire suit des étapes techniques qu’il est primordial de suivre rigoureusement. L’écriture d’un film documentaire est peu codifiée par rapport à d’autres styles, comme la fiction par exemple. Cependant, elle s’effectue en parallèle d’un véritable travail d’investigation.

Dans un premier temps, avant de réaliser son film, l’auteur/réalisateur du documentaire s’imprégnera de son sujet. Dans cette phase d’enquête, il choisira un angle de vue qui correspondra à la manière dont il souhaite présenter les faits aux spectateurs. En même temps que cette phase d’investigation, ou très rapidement après, il lui faudra rencontrer les personnes interviewées ainsi que trier consciencieusement son contenu multimédia (images, films, tableaux, son, etc.).

Ensuite auront lieu les phases de production et de financement, pour lesquelles il faut monter un dossier comportant un synopsis, une lettre d’intention et un scénario. Enfin, la réalisation d’un film informatif comporte la phase de post-production et de montage proprement dit.

Réaliser un film documentaire ne signifie pas s’arrêter à la création du contenu audiovisuel proprement dit. Un travail de diffusion et de publicité doit être ensuite mené par une équipe formée en marketing et techniques de communication.

Comment se former et bien s’entourer pour réaliser un film documentaire ?

De nos jours, la révolution du numérique est venue bouleverser toutes les techniques de réalisation des contenus multimédias et les documentaires filmés n’échappent pas à la règle.

Aujourd’hui, on peut réaliser seul un film documentaire dans son ensemble. Certains tournent même avec un téléphone portable et utilisent la toile comme moyen de diffuser leur production.

Cependant, réaliser un documentaire se fait généralement en équipe. Interviennent à chaque étape de création les divers techniciens des métiers de l’audiovisuel. La spécificité du documentaire peut aussi nécessiter que le réalisateur se fasse accompagner d’un journaliste-reporter pour se faire épauler dans la phase d’investigation.

Au cours de son cursus en audiovisuel, le réalisateur va rencontrer d’autres techniciens, étudiants dans la même promotion que lui. Ils seront amenés à collaborer pour produire les travaux pratiques demandés par leurs enseignants dans le cadre de leur formation. Ces premières collaborations permettront aux futurs professionnels de se connaître et d’apprendre à travailler ensemble. Il n’est pas rare qu’une fois dans la vie active les étudiants sortants d’une école fassent appel à leurs anciens camarades pour travailler sur un projet.

La clé pour réaliser un film documentaire, c’est donc de connaître et de maîtriser les techniques des métiers de l’audiovisuel. L’école ESIS propose un Bachelor spécialisé Métiers de l’Audiovisuel qui se déroule en trois ans. Cette formation permet aux étudiants de maîtriser tous les outils pour réaliser seuls ou en équipe un film documentaire.

De nos jours, la maîtrise du numérique permet de filmer, produire et réaliser de manière autonome un film documentaire. Or la clé pour réaliser un bon film informatif, c’est d’avoir la bonne idée, de la présenter sous le bon angle et de connaître parfaitement les techniques de l’audiovisuel.

Communication autour d’un projet audiovisuel : choisir le bon support de diffusion

Publiée le
Communication autour d’un projet audiovisuel : choisir le bon support de diffusion

Dans le monde de la Communication appliquée à l’audiovisuel, le support de diffusion est conditionné par le style du film à promouvoir. Il doit en effet exister une cohérence entre le produit multimédia à diffuser et le support utilisé à cette fin. Face à la multitude de supports de diffusion disponibles, comment s’assurer de choisir celui qui conviendra le mieux à sa stratégie ?

Faire un choix parmi les supports de diffusion classiques

Dans le cadre de la communication et de la promotion d’une œuvre cinématographique, divers supports de diffusion dits « classiques » s’offrent à vous. Les principaux sont :

  • La presse écrite.

Ce canal qui présente l’avantage de s’adresser à un lectorat ciblé. Utiliser ce support de diffusion nécessite d’avoir mis en place en amont une affiche de film et un synopsis court et percutant. Pour toucher un large public, commandez une parution dans la presse spécialisée ou les journaux à forte audience (hebdomadaires ou quotidiens).

  • La radio.

De même, la radio permet un ciblage thématique du public touché par votre campagne de communication.

  • La télévision.

Elle permet de s’assurer une audience importante. Le format de communication dépendra du style de film à promouvoir. Il peut s’agir d’interventions sur le plateau d’une émission ou aux informations nationales/régionales.

  • Le marketing direct.

Il ne s’agit pas d’un support de diffusion à proprement parler, mais plutôt de techniques de relations publiques et de communication en présentiel. Cela suppose de se rendre sur divers salons et festivals de cinéma.

Innover et utiliser les nouveaux supports de diffusion de la Communication : le digital

Les supports de diffusion digitaux sont devenus incontournables dans une stratégie de communication. Internet offre de multiples opportunités et propose des canaux de diffusion peu coûteux, facilement accessibles et performants comme une publication sur un blog spécialisé ou un partenariat avec un youtubeur.

Facebook peut aussi être une excellente vitrine pour votre communication, au même titre qu’Instagram, qui permet de fédérer une communauté avant la sortie du film. Constamment évolutive et interactive, la communication sur les réseaux sociaux offre un dialogue avec le public. Attention cependant à demeurer cohérent dans votre communication.

Enfin, pensez à l’affichage qui, grâce aux nouvelles technologies, devient sonore et tactile. Pour exploiter à son maximum ce support de diffusion, il vous faudra réfléchir à une bande-annonce au format très court et compréhensible même si le son est couvert par le bruit ambiant.

Maîtriser toutes les spécificités de la multitude de supports de diffusion exige de s’être formé aux techniques de la Communication Digitale appliquées au monde de l’audiovisuel. Pour cela, il est fortement conseillé de suivre un cursus post-bac tel que le propose l’école ESIS.

Faire le bon choix du ou des supports de diffusion d’une campagne de communication dans l’audiovisuel demande de faire preuve d’imagination et d’esprit d’initiative. Une bonne formation dans le domaine demeure indispensable pour acquérir toutes les compétences requises.

CSA : une révision des seuils anti-concentration

Publiée le 15 septembre 2021
CSA : une révision des seuils anti-concentration

Dans le projet de loi portant réforme de l’audiovisuel, actuellement étudié par l’Assemblée nationale, le CSA a souhaité revenir sur le dispositif anti-concentration en vigueur. Il s’agit des modalités de régulation du nombre maximal de chaînes de la TNT qu’un groupe peut détenir.

Le dispositif anti-concentration du CSA : qu’est-ce que c’est ?

Le dispositif anti-concentration vise à assurer le pluralisme audiovisuel dans le paysage français. Le premier article de la loi de 1986 affirme le principe de la liberté de communication qui ne peut être en aucune manière limitée. Un cas de monopole serait ainsi contraire à cet article, tout comme la centralisation des chaînes de télévision publique dans les mains d’un ou de deux grands groupes de l’audiovisuel.

Les acteurs du paysage audiovisuel en France sont ainsi soumis à trois grands ensembles d’obligations :

– Les règles de droit commun. Ce sont les mesures conformes au droit de la concurrence.

– Les prérogatives du CSA. Elles permettent à l’organisme de régulation d’agir directement sur la programmation des services pour réguler le secteur audiovisuel (temps de parole politique, contenu autorisé, etc.).

– Les seuils de concentration spécifiques obligatoires pour les éditeurs de télévision et de radio. Ce sont ces valeurs-limites qui forment le dispositif anti-concentration et qui assurent des médias indépendants des pouvoirs politiques et des acteurs privés.

Le CSA a récemment publié un avis à propos du projet de loi visant à réformer l’audiovisuel, actuellement étudié par le Législateur. Ses recommandations portent sur ces seuils limites de concentration.

Quel est l’avis du CSA à propos du dispositif anti-concentration ?

Le régulateur demande une révision du dispositif anti-concentration inscrit dans l’article 41 de la loi de 1986. Il mentionne qu’un groupe ne peut détenir plus de sept chaînes de télévision publique (aujourd’hui TNT). L’intervention du CSA sur le sujet aurait été déclenchée par la mise en vente du groupe M6, qui détient actuellement 5 canaux de diffusion TNT. Ce rachat pourrait conduire le nouveau propriétaire à dépasser le seuil réglementaire des sept autorisations. En effet, les grands groupes de l’audiovisuel qui pourraient se porter acquéreur détiennent déjà un grand nombre de chaînes. Par exemple, Vivendi en possède déjà sept.

Le CSA ouvre la porte à un élargissement des seuils de concentration, afin de mettre en adéquation les dispositions légales et l’évolution de la société, plus axée sur le multimédia qu’en 1986.

Les futurs professionnels de l’audiovisuel doivent donc bénéficier d’une formation au contenu actualisé au regard des évolutions législatives du secteur. C’est ce que propose l’école ESIS, avec une formule pédagogique inédite et innovante. Les cours sont assurés par des enseignants professionnels du secteur en poste dans des structures privées. Ils actualisent régulièrement le contenu de leurs cours afin de coller au mieux aux réalités pratiques de leur domaine.

Le secteur audiovisuel est en plein essor et ses frontières changent rapidement, l’intervention du CSA pour assouplir les règles du dispositif anti-concentration en est la preuve. Les futurs acteurs du secteur doivent être préparés et aptes à agir dans des limites juridiques nouvelles et il appartient à leurs formateurs de les leur enseigner.

La présence des femmes reste stable dans les médias audiovisuels

Publiée le
La présence des femmes reste stable dans les médias audiovisuels

La lutte contre les stéréotypes et les préjugés sexistes sont des préoccupations de premier ordre pour le CSA. Depuis 2009, l’autorité de régulation a signé une charte d’engagement afin de lutter contre ces comportements (et interdire les images dégradantes). Quelle est la situation actuelle et sur quels points l’audiovisuel français doit-il encore progresser ?

Représentation et temps de parole des femmes dans les médias : état des lieux

Le dernier avertissement du CSA quant à la représentation des femmes dans les médias semble avoir eu des impacts positifs : la gent féminine est désormais globalement plus présente dans l’audiovisuel. Pour la première fois en 2019, la présence des femmes à l’antenne a dépassé les 40 % (41 %, précisément). Les progrès les plus importants ont été faits au sein de la sphère politique, où leur existence a augmenté de 3 points depuis 2018.

L’autorité de régulation note cependant que la présence des femmes en radio est proportionnellement moins importante qu’à la télévision, où le chiffre reste stable. En revanche, si le taux est stabilisé à 41 %, leur temps de parole n’est que de 36 % à la télévision. Le CSA alerte sur ces chiffres, car ils laissent supposer que les femmes s’expriment moins que les hommes.

De même pour l’année 2020, les chiffres quant au taux de présence des femmes dans les médias n’ont pas beaucoup bougé, mais c’est leur temps de parole qui a diminué. Le rapport annuel du CSA fait mention d’une baisse, la durée de leurs interventions passant de 37 % à 35 % en 2020.

Les rôles des femmes dans les médias : quels progrès à l’avenir ?

Le genre des programmes aurait un impact sur les délais d’intervention accordés aux femmes au sein des médias français. En effet, le canal l’Équipe enregistre un temps de parole de 13 %. Les femmes sont encore peu représentées dans les programmes sportifs : 18 % contre 55 % pour les chaînes documentaires.

Au-delà de leur présence, se pose la question des rôles des femmes dans les médias. Or, là aussi, des progrès notables ont eu lieu. La catégorie « présentatrice » correspond aujourd’hui à 50 % du paysage de l’audiovisuel français et le nombre d’expertes est en hausse : 38 % contre 32 % en 2016.

Les femmes sont ainsi bien représentées dans les médias et le travail pour une parité totale et dans toutes les catégories se poursuit. Il est donc important que les futurs acteurs de l’audiovisuel soient formés de manière égale à toutes les spécialités du secteur : animation, présentation, intervention télévisée ou en radio, journalisme ou même montage.

À ce titre, l’ESIS forme les professionnels de l’audiovisuel de demain en divulguant un enseignement de haut niveau académique, permettant à ses étudiants diplômés d’intégrer la catégorie de l’audiovisuel de leur choix.

Des progrès restent à faire pour que le taux de présence des femmes au sein des médias augmente. Il est donc primordial que les futurs acteurs de l’audiovisuel soient sensibilisés à la question de la parité et qu’ils adoptent des comportements allant dans ce sens.

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