Quelles sont les erreurs à ne pas faire lors de l’écriture d’un script ?

Publiée le 2 mai 2023
Quelles sont les erreurs à ne pas faire lors de l’écriture d’un script ?

Le script est un document technique et professionnel caractérisé par la simplification. Dans le milieu du cinéma, il reprend le scénario en lui apportant des informations techniques de premier ordre. Quelles sont les erreurs à ne pas commettre lors de l’écriture d’un script ? 

 

 

 

 

 

Le script : un document à destination des équipes techniques 

Pour ne pas faire d’erreurs au moment de l’écriture d’un script, il est important de garder à l’esprit que l’objectif du document est de fournir aux équipes des techniciens qui travaillent sur un projet de cinéma des informations leur permettant de bien mener leur travail. 

Le script est distribué à tous les intervenants d’un projet audiovisuel, qu’il s’agisse des comédiens, des techniciens, des professionnels de la réalisation ou de la production. Dans le script, il faut alors faire figurer toutes les informations nécessaires aux différents corps de métier du cinéma. Il comporte donc le numéro de la séquence, du plan, des indications de cadrage, du support ou du mouvement de la caméra ainsi que la mention d’éventuels effets spéciaux. 

La première erreur à éviter est par conséquent de ne pas mettre suffisamment d’informations dans son script. Lors de son écriture, il faudra en parallèle lister le nom des comédiens présents pour telle séance, tel jour, leur costume, leur coiffure ou leurs accessoires. Le script doit comprendre des informations à propos de tous les détails qui garantissent la qualité et la continuité du projet audiovisuel. Son écriture doit permettre d’éviter, par exemple, les faux raccords. Si un comédien prend son verre de la main droite, le script le mentionne en vue qu’au plan suivant, le comédien le tienne bien de la même main. 

 

1. Ne pas respecter la structure du script 

Puisqu’il s’agit d’un document de travail à visée technique, le script est encadré par une écriture très structurée. Chaque page est munie d’un en-tête horizontal avec le numéro de la séquence, du plan et les principales indications pour le personnel de cadrage, de gestion de la lumière ou des effets spéciaux. 

Le feuillet est ensuite divisé en deux colonnes. On inscrit à gauche une description succincte du jeu de scène (comme les didascalies) et le mouvement de la caméra qui l’accompagne. Dans la colonne de droite, on retrace les répliques des acteurs. 

Visuel - erreurs écriture script

2. Adopter une rédaction inappropriée dans l’écriture du script 

Attention, une des erreurs à ne surtout pas commettre, c’est de confondre script, œuvre littéraire et scénario. Le script est caractérisé par son écriture neutre et ses détails techniques. Le scénario retrace l’intégralité de l’histoire du film, il comprend une trame narrative et donne de nombreux détails sur l’histoire. 

Par ailleurs, le style d’écriture d’un script doit être technique, précis et incisif. Il faut donc privilégier les termes de l’audiovisuel, le présent simple et des adjectifs qualificatifs sans fioritures ni tournures de style. Dans le script, inutile d’en dire trop sur la psychologie des personnages ou même d’y faire référence si cela n’est pas nécessaire aux équipes des techniciens du son, de la lumière ou des images. 

 

3. Improviser l’écriture du script 

Pour réussir l’écriture d’un script, il est important de se former au métier. La scripte est responsable de l’écriture des documents permettant la continuité de la réalisation d’un projet audiovisuel. Lors de l’écriture de son script, c’est ce professionnel qui fait le lien entre le montage et la direction de production. 

Lors de son travail d’écriture, la scripte va en premier lieu lire le scénario, l’analyser et collecter toutes les informations techniques possibles auprès des intervenants de production. Dans cette phase d’écriture, la scripte doit être en mesure de fournir des informations quant à la durée de l’œuvre, au découpage de chaque scène ainsi que du nombre de comédiens nécessaires. 

Avant même l’écriture du script, il faut alors réaliser un pré-minutage du film en utilisant un chronomètre et en rejouant le scénario. Pour éviter les erreurs et fournir des indications réalistes, le script doit connaître le rythme que le réalisateur souhaite donner à son œuvre. 

Par ailleurs, en vue d’adapter son script à la réalité, d’éviter des erreurs et les improbabilités, il est important que la scripte participe aux répétitions. C’est pour toutes ces raisons que l’écriture du script intervient après une ou plusieurs réunions de préproduction. 

Visuel - erreurs écriture script

4. Ne pas s’entraîner à l’écriture de script 

Afin de réussir à tout prévoir et à ne pas commettre d’erreur lors de l’écriture de leur script, les professionnels s’entraînent le plus rapidement possible. Généralement, ils suivent des formations spécialisées en audiovisuel caractérisées par l’alternance. Grâce à de nombreux stages en immersion et à des projets pratiques, les étudiants commencent très tôt dans leur cursus à manipuler l’écriture de script. 

En multipliant leurs interventions sur les tournages, ils accumulent de l’expérience professionnelle, observent de très nombreuses manières de travailler et parviennent à anticiper tous les besoins d’informations techniques à faire figurer dans leur script. 

Pour éviter des erreurs importantes dans l’écriture du script et fournir un document véritablement technique, il est conseillé de participer à un maximum de projets audiovisuels possibles. C’est en observant le travail de tous les corps de métier du cinéma que l’on comprend mieux leurs contraintes, leurs exigences et leurs besoins en support technique. Par exemple, en suivant une bonne formation spécialisée en audiovisuel, les étudiants découvrent toutes les problématiques d’un tournage de cinéma : installation des rails, mouvement de la caméra, besoin de luminosité, etc. Ils se nourrissent de ces expériences et de ces apports pédagogiques en vue de proposer une écriture de script complète.

Visuel - erreurs écriture script

L’ESIS offre à ses étudiants de se former au plus haut niveau académique et technique dans le cinéma, le son et la musique. Les étudiants du Mastère Communication et Production Cinématographique ainsi que du cycle de spécialisation Réalisation et Production Sonore apprennent tout de l’écriture technique en vue de ne pas faire d’erreurs lors de l’écriture de leur script. 

Le ou la scripte junior peut obtenir une rétribution de 2500 € nette par mois en début de carrière. Selon son expérience professionnelle et les projets auxquels il ou elle a participé, ce salaire peut considérablement et rapidement augmenter. 

Quelles sont les missions d’un digital compositor ?

Publiée le 28 août 2023
Quelles sont les missions d’un digital compositor ?

Parfois appelé VFX Composing Artist, le digital compositor travaille en post-production à la finalisation d’une œuvre audiovisuelle. Il assemble tous les éléments constitutifs des effets spéciaux (fond vert, éléments 3D, images de synthèse, etc) en vue de créer un plan qui correspond à la vision du réalisateur. Garant de la qualité esthétique et technique de son projet, quelles sont précisément les missions du digital compositor et comment s’y former avec succès ? 

 

Digital compositor : des missions inédites 

Le métier de digital compositor a émergé suite à la numérisation croissante du secteur de l’audiovisuel et à la technicité de l’industrie. Le passage au numérique a permis d’ouvrir la voie à la création digitale et a généré de nouveaux métiers : rigging artist, modélisateur, animateur 3D, etc. Dans l’industrie du cinéma, la production d’un film est alors scindée en fonction de chaque spécialité de métier, chaque technicien opérant dans sa spécialité en raison de la très haute technicité du secteur. 

Dans ce contexte, le digital compositor est chargé des opérations de digital composing, qui consiste à assembler des images numériques dans le but de proposer un plan final qui sera ensuite imprimé, filmé ou simplement affiché à l’écran. 

Le digital compositor poursuit donc une mission cruciale pour la qualité du projet sur lequel il travaille : la cohérence de l’ensemble du film. Le métier est jeune, car le digital compositor travaille principalement en post-production de films ou d’animations. Il intervient aussi sur des supports très actuels comme des infographies, des effets spéciaux, des dessins, des images de synthèse ou même des images numérisées issues d’un tournage. 

Il opère donc en post-production (à la fin du tournage) et sur des logiciels professionnels. En pratique, le digital compositor est en charge de la qualité visuelle des prises de vue de son projet. La mission consiste à les améliorer, à les agencer ainsi qu’à intégrer son dessin 3D au déroulé du film. 

 

Quelles sont les compétences nécessaires pour relever les missions du digital compositor ? 

Le digital compositor est un véritable expert des logiciels qu’il manipule. C’est notamment pour cette raison qu’il effectue une veille des évolutions technologiques de son secteur. Il doit être capable de recourir à toutes les dernières propositions sur les marchés en vue de garantir le niveau qualitatif de ses interventions. Pour relever toutes ses missions, le digital compositor maîtrise parfaitement les progiciels leaders du secteur : AfterEffect, Nuke ou Motion 5. 

Les sources sur lesquelles le digital compositor travaille sont multiples et variées et il doit être capable de produire des effets spéciaux pour les séquences d’animation qu’il va intégrer dans son projet audiovisuel. Il a pour mission de mélanger plusieurs sources d’images et de VFX en vue de proposer un ensemble visuel cohérent, il peut donc manipuler des prises de vue réelles obtenues pendant le tournage au même titre que des images de synthèse. Il peut alors créer des incendies, des créatures fantastiques ou des planètes inconnues dans un univers bi ou tridimensionnel. 

Il est en mesure de travailler avec tous les autres techniciens qui opèrent en post-production cinématographique. Il collabore donc avec les professionnels de l’animation 3D, du jeu vidéo ou de la production de cinéma. Par ailleurs, après son intervention en post-production, le digital compositor peut proposer à ses collaborateurs des conseils quant aux besoins de correction du projet. Par exemple, si lors de son intégration d’une image à un plan, il se rend compte que les couleurs doivent être améliorées, le digital compositeur peut se tourner vers le membre de son équipe (ou l’étalonneur) qui supervise le processus de la colorisation. 

Pour aller plus loin, le digital compositor fait partie des premiers techniciens de post-production à intervenir sur un projet, il bénéficie par conséquent d’une vision globale de l’œuvre. Il peut donc faire des propositions à tous les membres des équipes de retouche numérique à propos de l’utilisation d’une peinture mate ou d’une teinte pastel, s’il considère que ce choix aura un impact sur la cohérence visuelle générale de l’œuvre. 

Il a donc une vision complète du processus d’élaboration d’une œuvre audiovisuelle. Il maîtrise parfaitement la post-production et bénéficie de connaissances quant aux contraintes du personnel technique au moment du tournage. Par exemple, il connaît le principe des mouvements de la caméra et utilise cette connaissance en vue de retranscrire ces mêmes mouvements de manière réaliste et cohérente depuis son éditeur logiciel. 

 

Comment se former pour relever les missions du digital compositor ? 

Créatif et technique, le digital compositor est un amateur de cinéma qui dispose d’une grande culture générale dans le secteur. Il connaît les principes d’élaboration de l’écriture d’un montage, les techniques de la mise en scène et fait preuve d’une grande connaissance de l’histoire du cinéma. 

Pour développer toutes les compétences requises d’un digital compositor, il est important de suivre une formation au sein d’un établissement spécialisé en production audiovisuelle. Ce cursus doit permettre de découvrir les principes du montage numérique, de la post-production et de la création d’images de synthèse. 

Ses études doivent lui apporter des connaissances en étalonnage, ainsi que la maîtrise pratique et experte des progiciels du secteur : Maya, Nuke ou 3DFX. Considérant le niveau de compétences attendues d’un digital compositor, il est important de privilégier un cursus qui comprend un ou plusieurs stages en immersion. 

Grâce à ce type de pédagogie, les étudiants prennent en charge des missions de professionnels et cumulent une expérience sur le terrain en parallèle de leurs études dans le cinéma. Il est aussi important que le programme de formation soit orienté vers l’acquisition de compétences opérationnelles et qu’il développe plusieurs modalités de mise en pratique des apprentissages : conception d’une publicité, d’une short comédie ou d’un court-métrage, par exemple. 

L’ESIS propose un Bachelor en trois ans spécialisé en Cinéma et VFX. Grâce à sa pédagogie pratique, le cursus permet de trouver un débouché en tant que digital compositor dès l’obtention de son diplôme. 

Le digital compositor peut, dès sa sortie d’études, obtenir une rétribution aux alentours de 35 000 € annuels bruts. En fonction de la structure qu’il emploie et selon ses années d’expérience, son salaire peut augmenter jusqu’à 50 000 € annuels bruts. 

Cinéma : Retour sur 10 personnalités marquantes de 2023

Publiée le 12 décembre 2023
Cinéma : Retour sur 10 personnalités marquantes de 2023

L’industrie cinématographique est en constante évolution, chaque année apportant son lot de réalisateurs talentueux, d’acteurs et d’actrices exceptionnels ou de producteurs visionnaires. L’ESIS vous présente des personnalités ayant contribué à faire de 2023 une année mémorable pour le cinéma. 

 

 

 

 

 

 

Les 10 personnalités marquantes de cette année

  • Denis Villeneuve

Denis Villeneuve, producteur, réalisateur et scénariste a captivé les cinéphiles du monde entier avec son adaptation épique du roman de science-fiction « Dune ». Le film a reçu des éloges pour sa réalisation audacieuse et sa mise en scène visuellement époustouflante. La vision unique de Villeneuve a indéniablement laissé une empreinte durable sur le cinéma de 2023.

  • Zendaya

Zendaya, cette actrice, productrice, mannequin, danseuse et chanteuse a brillé en 2023, avec des rôles principaux dans des productions telles que la série à succès « Euphoria » et le film « Dune ». Grâce à sa polyvalence et à son talent, elle est devenue l’une des actrices les plus en vue de cette année.

  • Florence Pugh

Cette année Florence Pugh, cette actrice a continué à se démarquer grâce à sa performance dans « Don’t Worry Darling ». Son charme et son talent lui ont assuré une place de choix dans l’industrie du cinéma.

  • Taika Waititi 

En 2023, Taika Waititi, réalisateur, acteur et scénariste, a encore une fois ébloui avec ‘Next Goal Wins‘, un film comique et sportif inspiré d’une histoire vraie. Sa capacité à créer des univers comiques et captivants est indéniable. 

  • Kristen Stewart 

Kristen Stewart, actrice, réalisatrice et interprète américaine a été saluée pour sa performance dans « Spencer », où elle a incarné la princesse Diana. La manière dont elle s’est transformée dans ce rôle a été l’un des moments marquants de cette année. 

  • Wes Anderson 

Wes Anderson a continué à nous émerveiller avec son film « Asteroid City ». Son style visuel unique et son sens de l’humour ont fait de lui l’un des réalisateurs les plus reconnaissables de l’industrie en 2023. 

  • Mahershala Ali 

Mahershala Ali, cet acteur a continué à impressionner avec sa performance dans « Swan Song ». Son talent pour incarner des personnages complexes font d’elle une des révélations de cette année. 

  • Quentin Tarantino 

Quentin Tarantino a peut-être annoncé sa retraite en tant que réalisateur, mais il a marqué 2023 avec « Once Upon a Time in Hollywood – The Novel ».  

  • Joaquin Phoenix 

Joaquin Phoenix, acteur, producteur et musicien a de nouveau étonné le public avec ses performances. Son rôle dans « C’mon C’mon » a montré sa sensibilité et son talent pour incarner des personnages complexes. 

 

Se lancer dans les métiers du cinéma avec l’ESIS 

Avez-vous également envie de laisser votre empreinte dans le monde du cinéma ?  L’ESIS propose un Bachelor Cinéma et VFX en prise avec la réalité des métiers du cinéma et des effets spéciaux délivrant un diplôme européen. Il est possible de poursuivre sa formation à l’ESIS sur un Mastère « Scénario réalisation » ou un Mastère en communication et production cinématographique. Ces formations délivrent des titres RNCP de niveau 6 et forment les futurs acteurs de l’industrie cinématographique et arme les étudiants pour s’intégrer à un secteur dynamique et créatif, de la phase de scénarisation qui initie un film jusqu’aux problématiques de réalisation.  

Et vous quelles sont les personnalités du cinéma qui vous ont marqué en 2023 ?  

Portrait de Dany Boon

Publiée le 17 décembre 2024
Portrait de Dany Boon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dany Boon s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ESIS au campus de Paris, après des débuts difficiles comme mime de rue à Paris, il s’impose dans le one-man-show grâce à des sketchs inspirés de sa région natale. Son succès cinématographique éclate avec Bienvenue chez les Ch’tis (2008), qui bat tous les records d’audience. Acteur et réalisateur prolifique, il alterne comédies populaires et rôles plus émotionnels tout en explorant de nouveaux projets ambitieux.

Après avoir été secouriste dans le nord de la France, sa région natale, Dany Boon arrive à Paris dans les années 80, uniquement avec sa guitare sur le dos. « Ma mère, qui s’était beaucoup sacrifié pour nous, m’avait donné toutes ses économies de femme de ménage, et j’avais débarqué avec mon sac à dos et ma guitare », confie-t-il. C’est une période de galère pour le futur acteur et réalisateur : très vite endetté, il doit faire du mime de rue pour tenter de gagner sa vie. « À ce moment-là, je faisais du spectacle de rue. Du mime, le clown et de la guitare. C’était réellement compliqué parce que je n’avais pas un radis et que je devais de l’argent à tout le monde. » Après deux années particulièrement difficiles, il commence enfin à sortir la tête de l’eau lorsqu’il est engagé comme dessinateur pour des films d’animation. « J’ai commencé à rembourser mes dettes. Mais rien ne se concrétisait sur le plan artistique. Je n’étais jamais pris dans les castings et je me faisais jeter partout. » 

  

C’est en écrivant des sketchs, inspirés par son observation de la vie quotidienne et sa région natale, qu’il entame sa carrière. En effet, repéré par Patrick Sébastien, il se produit sur scène, tout en faisant de la musique et en prêtant sa voix à des spots publicitaires. Au début des années 90, ses spectacles de one-man-show connaissent enfin le succès, mais ses prestations au cinéma ne sont guère remarquées. Il faut attendre Joyeux Noël (2005) de Christian Carion pour que son rôle à contre-emploi, dans un registre plus émotionnel, lui vaille une nomination au César. On le retrouve en ami encombrant de Daniel Auteuil dans Mon meilleur ami (2006) de Patrice Leconte, puis il adapte une de ses pièces pour le cinéma avec La Maison du bonheur (2006), sa première réalisation. Deux ans plus tard, avec son deuxième long métrage, Bienvenue chez les Ch’tis, il bat tous les records du box-office en dépassant les 20 millions d’entrées ! (et même 26 millions dans le monde). « C’était un beau cadeau de la vie », reconnaît-il. « Je crois que c’est ce que raconte le film – au moment où il est sorti – sur la fraternité, sur le souci de l’autre, qui en explique le succès. Contrairement aux comédies hollywoodiennes qui mettent en avant la réussite professionnelle, je voulais parler d’un simple facteur – et j’ai dû me battre pour convaincre les producteurs de me suivre ! » D’ailleurs, une fois le film achevé, la production mène une étude de public et explique à Dany Boon qu’il ne plaira pas aux moins de 30 ans ! 

  

Désormais, tout le monde veut tourner avec Dany Boon et celui-ci est à l’affiche de plusieurs productions ambitieuses comme De l’autre côté du lit (2009) avec Sophie Marceau, Le Code a changé (2009) de Danièle Thompson et le très remarqué Micmacs à tire-larigot (2009) de Jean-Pierre Jeunet. Côté réalisation, il signe Rien à déclarer (2011), autour des relations parfois tendues entre douaniers belges et français, où il donne la réplique à Benoît Poelvoorde. Même s’il ne renoue pas avec un succès comparable à Bienvenue chez les Ch’tis, le film enregistre plus de 8 millions de billets vendus ! En 2014, il réalise la comédie Supercondriaque, où il retrouve son partenaire Kad Merad, et dépasse les 5 millions d’entrées. Ce qui ne l’empêche pas de jouer pour d’autres metteurs en scène, de Lolo (2015) de Julie Delpy, où il est savoureux en provincial qui débarque à Paris dans un milieu qui ne lui fait pas de cadeau, à Radin ! (2016) de Fred Cavayé, où il est tout aussi irrésistible en avare pathologique.  

  

En 2018, il réalise La Ch’tite famille où il égratigne les préjugés sur le nord et tourne en dérision le milieu ultra-snob des architectes. Très émouvant dans Une belle course (2022) de Christian Carion, aux côtés de Line Renaud, sa « maman de cinéma », il est épatant en entrepreneur marseillais dans Mon crime (2023) de François Ozon. « J’étais ravi et flatté », reprend Dany Boon en évoquant sa participation au film. « J’aime le cinéma d’Ozon. Même si j’ai toujours une petite appréhension. Est-ce qu’on m’appelle pour les bonnes raisons ? Est-ce que je corresponds au rôle ? Je lis le scénario, je trouve ça intelligent et drôle, dans la lignée de Huit femmes et Potiche. » Puis, il signe La Vie pour de vrai, où il retrouve Kad Merad et accueille une nouvelle venue dans son univers : Charlotte Gainsbourg. Cette année, il a accompagné le premier long métrage de Laurence Arné, La Famille Hennedricks, road-trip sensible et drôle, autour des familles recomposées. « J’ai commencé par suivre les différentes versions du scénario et j’ai soutenu Laurence dans son projet d’écriture et de réalisation de premier film. J’ai aimé la manière dont elle en parlait, ce qu’elle voulait en faire, et je trouve qu’elle a un talent d’écriture et de réalisatrice », conclut-il. 

L’évolution des effets spéciaux : de Star Wars à Avatar : La Voie de l’Eau

Publiée le 4 mars 2025
L’évolution des effets spéciaux : de Star Wars à Avatar : La Voie de l’Eau

 

 

 

Si tu veux flexer en soirée ou impressionner, lâche cette phrase : 

 « George Lucas a révolutionné les effets spéciaux en 1977 avec Star Wars. » 

Entre les maquettes des X-Wings et les Na’vis en 3D ultra-réaliste d’Avatar 2, y’a une sacrée différence… Retour sur l’évolution des effets spéciaux (VFX) qui ont changé le game.  

 

 

 

 

 

1977 : Star Wars : Un Nouvel Espoir 

Quand George Lucas décide de donner vie à Star Wars : Un Nouvel Espoir, il sait qu’il ne pourra pas compter sur des images de synthèse qui se voit en pleine essort dans les années 80-90) pour ses batailles spatiales. La solution ? Direction Monsieur Lucas Bricolage ! 

Avec son équipe d’ILM (Industrial Light & Magic, aka les magiciens de la post-prod), il met au point la motion control photography. Cette technique révolutionnaire consiste à filmer des maquettes de vaisseaux avec des mouvements de caméra ultra-fluides et programmés, permettant ainsi des séquences dynamiques et réalistes. Contrairement aux effets rudimentaires de l’époque où les objets flottaient bizarrement à l’écran, ici, tout est calculé au millimètre près pour donner l’illusion parfaite du vol spatial. 

Le résultat ? Une bataille intergalactique qui envoie du lourd, et tout ça sans le moindre pixel généré par un ordinateur, juste avec des maquettes, des caméras robotisées et un savoir-faire bluffant. On peut clairement dire que Lucas et son équipe ont inventé le DIY version Hollywood… et ça marche du tonnerre. 

 

1993 : Jurassic Park – « IL VOUS REGARDE… »  

Steven Spielberg débarque dans les années 90 avec une question qui va révolutionner le cinéma (et ouvrant la porte à une avalanche de suites et de remakes) : 

« Et si on ramenait les dinosaures à la vie ? » 🦖 

Face à ce défi technique colossal, deux options s’offrent à lui : 

  • Tenter de louer un Vélociraptor sur LeBonCoin (bof, ça risque de finir en drame au service compta). 
  • Mélanger des animatroniques réalistes avec les premières images de synthèse vraiment convaincantes. 

Heureusement, Spielberg choisit la deuxième option, et avec l’aide des équipes de Stan Winston Studio (pour les animatroniques) et ILM (pour les effets numériques), il réussit l’impossible : donner naissance aux dinosaures les plus crédibles jamais vus à l’écran.  

Résultat ? Une claque monumentale pour le public : des créatures qui bougent avec un naturel bluffant, un réalisme encore impressionnant aujourd’hui et une immersion totale dans un monde où l’on croit vraiment que ces monstres préhistoriques marchent parmi nous. Grâce à Jurassic Park (1993), Hollywood comprend enfin que le numérique n’est pas juste un gadget pour faire joli, mais bien l’avenir du cinéma. Et ça, c’est un pas de T-Rex dans l’histoire des effets spéciaux. (Vous avez compris la blague…non…Ah…bon ben pas grave…Continuons)  

 

2009 : Avatar – James Cameron et son joujou bleu  

James Cameron débarque à Hollywood, observe les avancées en images de synthèse (CGI) et se dit : 

 « Ok, c’est sympa, mais on peut faire BEAUCOUP mieux. » 

Plutôt que de se contenter des techniques existantes, il décide de tout repenser de zéro (ou sinon, ce n’est pas drôle) et d’imposer de nouveaux standards à l’industrie. Il claque alors : 

  • Une motion capture révolutionnaire : Contrairement aux précédents films qui se contentaient de capturer les mouvements corporels des acteurs, Cameron pousse la technologie un cran plus loin en enregistrant chaque micro-expression faciale. Grâce à un système de capteurs ultra-précis, chaque émotion se retranscrit fidèlement sur les Na’vis. Résultat ? Avatar devient le premier film où des créatures numériques paraissent aussi expressives que des humains réels. 
  • Une caméra 3D inédite : Cameron ne voulait pas d’un simple film avec des effets rajoutés en post-prod. Il conçoit alors une toute nouvelle génération de caméras 3D, capable de capturer directement des images immersives en relief, sans tricherie ni conversion approximative. L’effet est saisissant : pour la première fois, on a l’impression d’être plongé dans un autre monde, et non juste de regarder un film en 3D. 
  • Un budget astronomique : Faire tout ça, ça coûte cher. Très cher. Très très cher. Avatar devient alors l’un des films les plus coûteux de l’histoire, dépassant les 300 millions de dollars (soit plus que le PIB de certains petits pays).  

Résultat ? Pandora, la planète fictive du film, est tellement crédible et immersive qu’elle donne envie de booker un billet pour aller s’y promener (spoiler : ce n’est pas possible, désolé). L’univers est d’une richesse visuelle incroyable, et chaque plante, chaque animal, chaque… (Vous l’avez vu je ne vais pas refaire l’éloge qualitatif).  

 

2022 : Avatar : La Voie de l’Eau, le patron est de retour  

James Cameron, toujours en quête de perfection visuelle, ne compte pas s’arrêter. Pour La Voie de l’Eau, il double la mise et pousse les limites technologiques encore plus loin, au point d’inventer des procédés jamais encore vus au cinéma. 

  • Première prouesse : la motion capture sous-marine. 

 Jusqu’ici, la performance capture se faisait sur terre, en studio, avec des acteurs bardés de capteurs et filmés sous des dizaines de caméras. Mais sous l’eau ? Jamais fait avant. Cameron et son équipe développent donc un système inédit permettant d’enregistrer les mouvements des acteurs en pleine immersion, tout en capturant la distorsion et le comportement de la lumière sous l’eau. Donnant des mouvements fluides et un réalisme saisissant dans toutes les scènes aquatiques du film. 

  • Des effets visuels ultra-précis. 

Les reflets, la lumière qui se diffuse sous l’eau, la transparence… Tous ces détails, qui paraissent naturels en conditions réelles, sont un cauchemar à reproduire numériquement. Pourtant, l’équipe de Weta Digital (les maîtres du CGI derrière Le Seigneur des Anneaux) réussit un exploit : chaque goutte, chaque éclat lumineux semble authentique. 

  • Cameron ne rigole pas avec l’immersion. 

Pour amplifier encore plus cette sensation, il s’appuie sur une caméra 3D révolutionnaire, spécialement conçue pour Avatar 2, et qui améliore la profondeur de champ et le relief de chaque image. Ajoute à ça un taux de rafraîchissement de 48 images par seconde (au lieu des 24 standards), et tu obtiens un film où tout semble plus net que le monde réel. 

 

Et demain ?  

Les VFX, c’est une course sans fin. Aujourd’hui, on parle d’IA, de réalité virtuelle, de 4D…Dans 10 ans, tu pourras peut-être ACTUELLEMENT jouer dans ton propre blockbuster depuis ton salon.  Le cinéma, c’était une fenêtre sur l’imaginaire.  Bientôt, ce sera une porte ouverte. 

Mais attention, l’IA n’est pas (encore) Spielberg… 

Alors oui, l’IA, c’est fascinant, ça peut générer des décors ultra-réalistes en quelques secondes, doubler des acteurs sans qu’ils ouvrent la bouche, et même créer des visages humains à partir de rien. Mais y’a des hic… 

Un film sans humain, ça sonne faux. Les IA créent des images, mais sans une vraie direction artistique derrière, ça reste un algorithme qui balance des pixels. 

Le syndrome du « too much ». Trop de CGI tue le CGI (coucou les films Marvel en full fond bleue). Quand tout est artificiel, le spectateur sent qu’un truc cloche. L’exemple parfait ? The Flash (2023) et ses CGI qui ressemblent à un jeu PS3. 

Hollywood flirte avec la flemme. Certains studios se disent « Pourquoi embaucher des artistes VFX quand une IA peut le faire plus vite et moins cher ? ». Moins de jobs pour les artistes et un risque de standardisation du cinéma où tous les films finiraient par se ressembler. 

Donc oui, l’IA, c’est un outil ultra-puissant… mais pas un réalisateur. Un bon film, c’est avant tout une vision humaine, une intention artistique, et une alchimie qu’aucun algorithme ne pourra reproduire. Vous pouvez dormir tranquilles… pour l’instant.  

Entre enregistrement live et mixage en direct : focus sur le festival des Bachelors Son et Musique

Publiée le 9 mai 2023
Entre enregistrement live et mixage en direct : focus sur le festival des Bachelors Son et Musique

2023, c’est la veille de l’été, mais, à l’ESIS, c’est surtout l’heure d’une nouvelle édition du festival des Bachelors Son et Musique. Ce festival, c’est l’occasion pour la filière Musique / DJ / Studio live d’enregistrer – en live – des artistes professionnels venus de tous les horizons musicaux. C’est aussi l’occasion aussi de faire vibrer les murs du campus au son des amplis.

 

 

 

 


Un festival à l’ESIS, ça donne quoi ?

Évènement incontournable du Bachelor Son et Musique, le festival de l’ESIS prend place dans l’amphithéâtre du campus de la Grange-aux-Belles pour son édition 2023. Les consoles clignotent, les spotlights chauffent la scène et les micros grésillent : quand l’école autorise ses étudiants à faire du bruit, ils ne font pas les choses à moitié. Pour trois jours (un d’installation et deux d’enregistrement), ce sont les troisièmes années de la filière Musique/Dj/Studio live qui tiennent les rênes, en compagnie de leurs homologues de la filière Cinéma et VFX qui s’occupent de la captation vidéo.

Au cœur de ce festival, un concept très simple : enregistrer des groupes de musiciens professionnels. Mais en live. Un concept simple. Enfin, sur le papier. En pratique rien de plus difficile. Il faut prévoir les aléas (souvent imprévisibles) d’un enregistrement en direct, sans possibilité de recommencer. Tout doit être parfait dès la première – et surtout unique – prise. Pour ajouter au challenge, les étudiants sont face à une contrainte majeure : le temps. En effet, il dispose d’une demi-journée seulement par groupe pour installer tout le matériel nécessaire à la prise de son ainsi que, dans le même temps, enregistrer les titres.

En régie, les étudiants ont déjà tout prévu. Ils sont 13, répartis en petit groupe de 4 à 5. “On tourne sur les consoles entre la façade, les retours musiciens et l’enregistrement de la session”, explique Noa Renault, en troisième année du Bachelor Son et Musique.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Les pop-rappeurs « Les croissants frais »


Qu’est-ce qu’un enregistrement live ?

Pour la petite définition : un enregistrement live, ou en direct pour les amis de Molière, est un terme utilisé pour désigner un enregistrement (ici musical) qui se fait en une seule prise. À la différence d’un enregistrement en studio, tous les musiciens du groupe jouent en même temps comme lors d’un concert sur scène par exemple (ou d’un festival tenu par une école des métiers du Son, du Cinéma et de la Musique, par exemple).

Pour les étudiants de l’ESIS, un enregistrement live est un exercice à la fois très technique, puisqu’il faut tenter de contrôler des paramètres imprévisibles, mais aussi un défi très pratique pour tester leurs connaissances et leurs propres facultés d’adaptation sur le terrain. Il leur permet de se plonger concrètement dans une situation professionnelle à laquelle ils pourront être confrontés dès leur diplôme, ou même au cours de l’un des stages qui ponctuent leur cursus. Et, pour ce genre d’exercice, un entraînement n’est jamais de trop.

Pour les artistes, un enregistrement en direct est l’occasion idéale pour se glisser dans la peau de leur public : ils peuvent s’écouter (et se voir grâce à la captation effectuée par les étudiants volontaire de la filière Cinéma et VFX), avec un point de vue extérieur. Une façon plutôt efficace d’étudier de quelle façon perfectionner l’énergie qu’ils dégagent sur scène et le rythme de leurs titres.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Le groupe de métal progressif : Lordaly

 

 

Coup de projecteur sur les invités du festival

Que serait un festival de musique sans ses invités d’honneur : les artistes. Repérés lors d’un open mic (une scène ouverte), et / ou contactés directement par les étudiants : ce ne sont pas moins de 3 groupes qui sont venus sur la scène improvisée dans l’amphithéâtre.

Les croissants frais : comme ils aiment à se décrivent eux-mêmes, ils sont “avant tout une bande de potes”. Plus que du rap, leurs titres oscillent entre balade, hip-hop oldschool, et solos de guitare blues/jazz. Leur but ? Mixer toutes les disciplines musicales possibles et en faire quelque chose qui leur est propre.

Lordaly : groupe survolté de métal progressif, les membres de Lordaly sont des habitués des studios du campus parisien de l’ESIS. En effet, ce n’est pas la première fois, ni la dernière d’ailleurs, qu’ils sont enregistrés par les étudiants. En revanche, c’est leur toute première expérience d’enregistrement en direct.

Swing It Orchestra : ils vont du jazz à la pop et ont battu le record du nombre de titres enregistrés lors de ce mini festival. Ils disposent désormais de 25 titres, image et son, pour leur servir de démo ou de maquette. Qui sait, peut-être même que ces enregistrements peuvent servir à un futur album.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Deux membres des Swing It Orchestra

 

Enregistrement et réglages son : quelle différence d’un groupe à l’autre ?

Si l’une des plus grosses difficultés de ce festival est la contrainte temporelle, il ne faut pas négliger non plus les problématiques de mise en place des instruments sur scène et les adaptations des réglages sonores. Qu’il faille augmenter ou diminuer le nombre de micros sur scène, cela nécessite d’aller au contact des musiciens. S’assurer de leurs besoins, qu’ils soient dans de bonnes conditions pour performer au moment du live. En bref : d’être à l’écoute.

Pour Noa Renault, c’est d’ailleurs l’une des missions qu’il a préféré faire lors de ce festival : “Ce qui était marrant, c’était d’aller à la rencontre des musiciens, de demander ce qu’ils voulaient précisément, et réajuster au fur et à mesure”. C’est un challenge technique de tout instant.

D’autant plus que, d’un style musical à l’autre, et même d’un groupe à l’autre, les réglages sonores sont complètement différents. Certains artistes auront besoin de plus de retours façade, d’autres d’une basse plus présente ou d’une batterie plus discrète. Pour des sons de heavy métal, on ne prendra pas les mêmes précautions que pour du jazz : les risques de larsens seront bien plus élevés.

 

Visuel - festival bachelor son et musique 2023

Une expérience concrète du métier

En plus des acquis théoriques, renforcés par cette expérience très concrète des métiers de la sonorisation et de la musique, les étudiants du Bachelor Son et Musique de l’ESIS sont confrontés à une situation professionnalisante. Que ce soit d’un point de vue technique ou dans l’apprentissage de la façon dont ils doivent se comporter sur une captation.

Nul doute que, s’ils poursuivent dans ce corps de métiers, ils seront amenés à faire des enregistrements live et des réglages de consoles en salles. Cet entraînement est donc parfait pour de futurs ingénieurs du son, assistant studio, opérateur de mastering, sonorisateur, régisseur son, ou tous les autres débouchés accessibles après ce cursus.

Sans parler de l’atout majeur que ce festival peut être dans un CV ou un portefolio. Rien de tel pour intéresser une entreprise qu’un enregistrement ET un mixage en live à la fin de son Bachelor. Cela montre les capacités des étudiants, en plus d’ajouter un autre projet qualitatif à ce qu’ils peuvent montrer à de futurs recruteurs. Parce que c’est l’un des buts majeurs de l’ESIS : s’assurer que tous ses étudiants trouvent un emploi dans le domaine qui les passionne.

Pourquoi réaliser son BTS métiers de l’audiovisuel en alternance ?

Publiée le 15 août 2023
Pourquoi réaliser son BTS métiers de l’audiovisuel en alternance ?

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel est un diplôme d’État qui peut être préparé au sein des écoles spécialisées dans le domaine en vue de s’assurer de réussir les tests. Quasi-incontournable pour évoluer dans le secteur, il permet de travailler immédiatement ou d’intégrer les formations supérieures en audiovisuel et cinéma. Quels sont alors les avantages à opter pour un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance ? 

 

 

 

 

 

 

Le BTS Métiers de l’Audiovisuel : un diplôme fait pour l’alternance ? 

L’alternance est une modalité d’apprentissage qui consiste à suivre un cursus à mi-temps. Le programme de formation est donc rythmé par des sessions d’apprentissage. Certains moments se déroulent au sein de l’établissement scolaire et d’autres en stage en immersion dans une entreprise du secteur. Il peut s’agir de suivre quatre jours par semaine en stage ou de bénéficier de deux mois complets en entreprise.

C’est une modalité pédagogique permettant aux étudiants de se confronter très rapidement avec les réalités pratiques de leur futur métier. Dans le cadre de l’alternance, ils évoluent auprès des professionnels et se constituent rapidement de véritables compétences opérationnelles. En se constituant des relations dans leur secteur professionnel, les étudiants peuvent aussi s’appuyer sur leur popularité en vue de s’assurer une bonne insertion professionnelle.

Le secteur de l’audiovisuel est caractérisé par son aspect pratique. Les techniciens évoluent conjointement sur les tournages ou les projets en studio et doivent faire preuve d’une vision globale de leur secteur. Il leur faut connaître les contraintes de leurs collaborateurs, leurs attentes et leurs besoins en vue de ne pas empiéter sur les autres corps de métier, mais, au contraire, de travailler dans le même sens pour produire une œuvre de qualité.

Par ailleurs, le BTS Métiers de l’Audiovisuel s’organise autour d’un tronc commun et de quatre grandes options de spécialisation. Ces options correspondent à une branche technique de l’audiovisuel : production, image, montage et son. Les étudiants qui suivent leur formation en alternance peuvent alors sélectionner des stages au sein d’entreprises spécialisées dans ces filières ou demander à suivre un maître de sage qui partage leur spécialisation. Ils développent dans ce contexte de véritables savoir-faire directement sur le terrain. Ce type de compétences est mieux mémorisé par les étudiants et considérablement valorisé par les recruteurs du secteur.

Enfin, les BTS Métiers de l’Audiovisuel suivis en alternance sont généralement proposés par les écoles spécialisées dans le secteur. Ces établissements d’exception se caractérisent par leur pédagogie pratique. Lors des sessions d’apprentissage dans leurs locaux, les étudiants sont invités à participer à des projets professionnels : création d’une vidéo, montage d’une short comédie, écriture d’une web série, etc. Ces ateliers pratiques sont l’occasion de renouer avec ses compétences acquises sur le terrain et permettent de rencontrer les autres participants à la formation. Dans le secteur audiovisuel, ces projets étudiants peuvent déboucher sur de véritables relations de travail et des projets d’envergure entre deux réalisateurs qui se sont connus en tant qu’étudiants. 

Un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance : la clé de l’insertion ? 

Les professionnels du secteur audiovisuel en attestent : l’alternance, dans le milieu, c’est une véritable carte de visite. Cette modalité d’apprentissage permet en effet aux étudiants d’attester d’avoir collaboré à des projets spécifiques : émissions TV à succès, web séries, etc. Par ailleurs, à l’occasion de leurs stages en immersion, les étudiants nouent des liens avec les professionnels qui les entourent. Ils se constituent un carnet d’adresses qui contribue souvent à leur insertion sur le marché du travail.

Par ailleurs, les contrats d’alternance permettent aux entreprises de proposer à leurs stagiaires de véritables missions professionnelles. Par ce biais, elles sont actrices dans la formation des étudiants, ce qu’elles apprécient et valorisent. Elles leur transmettent leur savoir-faire, mais également leurs valeurs. Ainsi, il n’est pas rare que des contrats d’alternance débouchent sur des CDI.

Les débouchés d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance sont aussi multiples et décuplés par rapport à une formation initiale qui ne comporte pas de stage. En fonction de son option de spécialisation, l’étudiant du BTS Métiers de l’Audiovisuel peut immédiatement à l’obtention de son diplôme travailler comme :

  • Assistant de production, responsable de plannings ou régisseur pour l’option gestion de production.
  • Assistant opérateur, chef opérateur lumière ou régisseur lumière pour l’option image.
  • Mixeur antenne, monteur son, expert de l’habillage sonore, sonorisateur ou régisseur son pour l’option son.
  • Monteur, infographiste ou étalonneur pour l’option montage. 

Ces emplois offrent un premier salaire compris entre 30 000 et 37 000 euros annuels bruts. Ce chiffre peut varier en fonction de l’expérience du professionnel et du projet sur lequel il travaille.

Pour aller plus loin, un BTS Métiers de l’Audiovisuel suivi en alternance permet aussi de choisir la poursuite d’études. Il offre alors d’accéder aux parcours de formation premium des écoles spécialisées en intégrant, par exemple, un Bachelor Cinéma et VFX ou un Bachelor Son et Musique. 

Visuel - BTS MAV en alternance

L’alternance : un moyen de financement de ses études supérieures spécialisées 

Les formations pratiques dans le cinéma et l’audiovisuel requièrent de s’exercer sur du matériel de pointe, à jour et donc coûteux. Les étudiants d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel doivent également se familiariser avec les dernières tables de mixage et maîtriser les logiciels professionnels à l’issue de leur formation. Grâce aux stages offerts dans le cadre d’un BTS Métiers de l’Audiovisuel en alternance, les étudiants peuvent manipuler des steady cam, apprendre la gestion du son en cabine speak, reconnaître et paramétrer des appareils d’enregistrement, etc.

Ce matériel et ces supports pédagogiques de haut niveau ont un coût, ce qui explique parfois l’importance des frais de scolarité demandés par les écoles spécialisées. L’alternance permet alors de faire financer tout ou partie de ses études par l’entreprise d’accueil. C’est par conséquent une modalité d’apprentissage permettant de s’ouvrir les portes des établissements faisant autorité dans l’audiovisuel et le cinéma.

L’ESIS offre à ses étudiants de se préparer aux épreuves du BTS Métiers de l’Audiovisuel au moyen d’une formation en alternance reconnue par les professionnels du secteur. D’un haut niveau académique et technique, le contenu d’apprentissage permet d’obtenir son diplôme, de trouver rapidement un emploi ou d’opter pour la poursuite d’études.

L’alternance permet aussi à l’étudiant désireux de réussir son BTS Métiers de l’Audiovisuel d’obtenir un salaire. En effet, dans le cadre de son stage, il sera amené à endosser des missions professionnelles techniques qui lui valent une rétribution. Ce premier salaire contribue à vivre sereinement sa vie étudiante et constitue une vive motivation. 

Le Binge-watching : qu’est-ce que c’est ?

Publiée le 28 décembre 2023
Le Binge-watching : qu’est-ce que c’est ?

Une des tendances actuelles de notre société : le binge-watching est devenu un phénomène culturel omniprésent dans notre ère numérique. Si vous avez déjà passé des heures à regarder une série télévisée ou à visionner plusieurs épisodes d’une émission, vous avez fait du binge-watching. L’ESIS, l’école du cinéma, du son et de la musique t’explique tout ce que tu as à savoir sur ce phénomène.

 

 

 

 

 

 

 

QU’EST-CE QUE LE BINGE-WATCHING ?

Le binge-watching est le fait de regarder plusieurs épisodes d’une série télévisée, d’un programme, ou même de films en continu, leplus souvent sur une plateforme de streaming en ligne. Contrairement à la diffusion traditionnelle à la télévision, où les téléspectateurs attendent chaque semaine pour regarder un nouvel épisode, le binge–watching permet aux spectateurs de consommer du contenu à leur propre rythme, enchaînant les épisodes les uns après les autres.

 

POURQUOI LE BINGE-WATCHING EST-IL DEVENU SI POPULAIRE ?

Plusieurs facteurs expliquent la popularité croissante du binge-watching :

    • L’Accessibilité : Les services de streaming en ligne, tels que Netflix, Amazon Prime Video, Disney+, et d’autres, ont rendu plus facile que jamais l’accès à un vaste catalogue de séries et de films, disponibles à tout moment et sur n’importe quel appareil.
    • Intrigues complexes : De nombreuses séries télévisées contemporaines sont conçues avec des intrigues complexes et des personnages bien développés, ce qui incite les spectateurs à vouloir en savoir plus et donc de continuer à regarder.
    • L’absence de publicités : Contrairement à la télévision, les plateformes de streaming sont le plus souvent dépourvues de publicités, ce qui permet aux spectateurs de rester immergés dans leur contenu sans interruption.
    • La personnalisation : Les algorithmes des plateformes de streaming recommandent souvent du contenu similaire à ce que vous avez déjà regardé, ce qui peut vous inciter à explorer de nouveaux films ou de nouvelles séries et à prolonger votre expérience de binge–watching.

 

LES DANGERS DU BINGE-WATCHING

Bien que le binge-watching puisse être une activité divertissante, il peut aussi avoir des effets dangereux et néfastes sur votre bien-être :

  • Dépendance : Pour certaines personnes, le binge-watching peut devenir une habitude compulsive, similaire à une addiction, et peut interférer avec d’autres aspects de leur vie.
  • Sédentarité : Passer de longues heures devant un écran peut entraîner une vie sédentaire, ce qui peut avoir des conséquences néfastes pour la santé.
  • Sommeil perturbé : Regarder des épisodes tard dans la nuit peut perturber votre sommeil, ce qui peut entraîner de la fatigue et des problèmes de concentration.
  • Isolement social : Le binge-watching excessif peut parfois mener à un isolement social, car il peut remplacer les “réelles” interactions sociales.

En résumé, bien que le binge-watching puisse être une activité agréable et divertissante, il est essentiel de le pratiquer de manière équilibrée et consciente. En étant attentif à ses effets sur notre bien-être, nous pouvons profiter pleinement de cette activité tout en préservant notre santé physique, notre sommeil, nos relations sociales et notre équilibre dans la vie quotidienne.

 

L’UNIVERS DU CINÉMA VOUS INTÉRESSE ?

Avec le développement du numérique, de nouveaux métiers voient le jour notamment dans le monde du cinéma. Pour exercer dans le secteur, vous pouvez suivre une formation spécialisée au sein de notre établissement l’ESIS. Nous formons de Bac à Bac +5 aux métiers du cinéma et des vfx.

En effet, nous proposons un BTS Audiovisuel proposant 4 options :

    • Option Montage
    • Option Gestion de Production
    • Option Image
    • Option Son

L’ESIS propose également un Bachelor Cinéma et VFX ainsi que trois mastères dont un Mastère Scénario et Réalisation et un Mastère Communication et Production Cinématographique.

Portrait de Laurence Arné

Publiée le 19 décembre 2024
Portrait de Laurence Arné

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Laurence Arné s’est rendu au contact des étudiants au sein de l’école ESIS au campus de Paris, passionnée de scène, elle se fait remarquer dès 2006 avec son spectacle Quelle conne, révélant un style percutant et plein d’humour. Après des débuts au cinéma et à la télévision dans WorkinGirls, elle collabore avec Dany Boon et s’impose comme actrice et autrice de talent. En 2023, elle réalise La Famille Hennedricks, une comédie inspirée des familles recomposées, mêlant réalisme et légèreté.

Après des études de sciences économiques, de communication d’entreprise et de sociologie, Laurence Arné s’installe à Paris où elle se consacre à sa vraie passion : la scène. Elle suit des cours de chant, de danse et de théâtre et même de one-man-show ! En 2006, à seulement 24 ans, elle se lance sur scène avec un spectacle solo, intitulé Quelle conne, où elle révèle un style énergique et un vrai talent pour croquer des portraits de femmes qui jouent sur les clichés. 

  

Très vite, elle fait ses premiers pas au cinéma dans L’Amour, c’est mieux à deux (2009), où elle campe la meilleure copine de Virginie Efira, sous la direction de… Dominique Farrugia ! Elle enchaîne avec Moi, Michel G, milliardaire, maître du monde (2010), toujours réalisé par Farrugia. Mais c’est avec son rôle de DRH un rien nymphomane dans la série humoristique WorkinGirls, sur Canal Plus, qu’elle s’impose auprès du public. En 2015, elle crée – et interprète – une série de pastilles de 4 minutes, Filles d’aujourd’hui, qui pastiche les rubriques de magazines féminins détaillant la journée-type de femmes très à l’aise dans leur époque.  

  

Un an plus tard, elle partage l’affiche avec Dany Boon dans Radin !, puis, en 2018, dans La Ch’tite famille, où elle campe une architecte d’intérieur ultra-snob qui se retrouve confrontée à la famille un rien encombrante de son compagnon et associé. « On est tombés amoureux en travaillant », confie Laurence Arné en parlant de Dany Boon. « Il y a une vraie complicité artistique entre nous, et c’est formidable. Je suis très chanceuse. » 

  

On retrouve Laurence Arné dans Une affaire française, autour du meurtre du petit Grégory, puis dans 8 rue de l’Humanité, qu’elle coécrit, sous la direction de Dany Boon. Depuis longtemps taraudée par le désir de passer à la réalisation, elle s’inspire de sa propre histoire et de la problématique des familles recomposées, sous forme de comédie. « J’ai commencé à écrire le scénario seule pendant un an et demi, puis j’ai fait une consultation avec Sara Wikler qui a mené un travail analytique sur les personnages et les enjeux », raconte-t-elle. « Elle dit toujours qu’une comédie doit avoir la même intensité narrative qu’un thriller. J’ai donc quasiment effectué un travail thérapeutique sur chacun des personnages pour qu’il n’y ait rien d’artificiel et que les bascules de conscience soient toutes légitimes. J’aime le cinéma qui me raconte des histoires crédibles et contemporaines. Quand ce n’est pas suffisamment réaliste, je me détache de l’histoire. J’ai besoin de croire profondément au parcours des protagonistes. » Road-movie ébouriffant, La Famille Hennedricks parle aussi de musique qui soude les membres de cette famille aussi improbable qu’attachante. « En écrivant le film, j’ai souvent pensé que la famille était comme un groupe de rock. Chacun doit trouver son instrument, sa voix, faire ses gammes, se mettre au diapason des uns et des autres, trouver un tempo commun pour enfin créer l’harmonie. Mais il faut aussi accepter les fausses notes car elles donnent tellement de charme à une famille ! », conclut-elle. 

ARCANE : Vous aimez? C’est français!

Publiée le 11 mars 2025
ARCANE : Vous aimez? C’est français!

 

 

Rarement une série animée (tiré d’un jeu) aura eu un impact aussi colossal qu’ARCANE. Propulsée sur NETFLIX par RIOT GAMES et le studio français FORTICHE PRODUCTION (et non pas fortnite production !), cette adaptation de l’univers de League of Legends a captivé aussi bien les joueurs fans de Lore que les spectateurs néophytes (personne qui débute ou qui manque d’expérience dans un domaine spécifique). Avec un mélange parfait d’animation époustouflante, de personnages complexes et d’une bande-son mémorable, ARCANE s’est imposée comme un phénomène mondial.  

 

 

 

Mais pourquoi cette série fonctionne-t-elle si bien ?  

On vous explique tout (et promis, pas de spoilers pour les retardataires). 

 

Tout commence avec l’animation, Fortiche Production a mis huit ans à concevoir la série (saison 1 et saison 2 incluses), et cela se voit dans chaque détail. Le style visuel mélange habilement 2D et 3D, avec des décors peints à la main qui donnent vie aux villes de Piltover et Zaun. Inspirés par le steampunk, l’Art Déco et l’Art Nouveau, ces décors offrent un univers visuel unique et riche. Ajoutez à cela des textures incroyables et des expressions faciales qui capturent chaque émotion (les side-eyes de Viktor), et vous obtenez une animation qui flirte avec l’œuvre d’art. C’est du grand cinéma, mais en série. Et avouons-le : voir un studio français briller à ce niveau, c’est une fierté. ✨ 

Mais une belle image ne suffit pas à captiver. Si ARCANE fonctionne, c’est aussi grâce à ses personnages. Chaque figure est complexe, nuancée, et profondément humaine, qu’il s’agisse de Vi, Jinx, Ekko ou encore Viktor (dont la VO, entre nous, est si captivante qu’on veut l’entendre lire des livres audio 📚🎧). Ce qui frappe, c’est la profondeur des relations, en particulier les dynamiques mère-fille et père-fille, des thématiques rares dans l’animation. La tension entre Jinx et Silco, ou les confrontations entre Mel et sa mère, ajoutent une intensité dramatique qui résonne universellement. On ressent leurs conflits, leurs dilemmes, leurs choix, et c’est là que la série touche juste : ces personnages ne sont pas des héros ou des méchants, ce sont des êtres brisés essayant de survivre dans un monde impitoyable. (Et c’est peut-être pour cela qu’on s’identifie si bien à eux). 

 

Et comment parler d’ARCANE sans mentionner sa bande-son légendaire ?

Dès la première saison, Imagine Dragons avait marqué les esprits avec Enemy, et la saison 2 poursuit sur cette lancée. Le retour de Stromae (et Pomme) avec Ma Meilleure Ennemi a suscité une énorme vague d’émotions chez les fans, mais c’est The Line de Twenty One Pilots qui s’est imposé comme une véritable pépite (je sais, ce n’est pas vrai, mais c’est mon article ok! ). La version live des THE GAMES AWARDS a même transcendé le titre original (le crie !), prouvant à quel point cette bande-son est intimement liée à l’univers de la série. 🎶🔥

Cependant, tout n’est pas rose du côté des spectateurs. Beaucoup ont exprimé une certaine déception ou tristesse face à la conclusion de la saison 2. Sans entrer dans les détails, disons que certains arcs narratifs laissent des questions en suspens. Mais pas de panique ! RIOT GAMES a confirmé l’arrivée de spin-offs dans l’univers d’ARCANE. On peut donc espérer de nouvelles aventures, peut-être avec des héros d’autres régions de League of Legends. Piltover et Zaun ne sont que le début : imaginez une série sur Ionia ou Noxus… Les possibilités sont infinies. 🌌 

 

Et enfin, il faut souligner un autre point fort de la série : le doublage. La VO est magistrale, avec des performances intenses de Hailee Steinfeld (Vi) et Ella Purnell (Jinx). Mais la VF, brille ici comme l’une des meilleures traductions animées récentes. Chaque dialogue est soigneusement adapté, sans perdre l’essence émotionnelle des personnages. Une preuve de plus que le doublage, lorsqu’il est bien fait, peut transformer une expérience. 

 

Ce que RIOT et FORTICHE ont accompli avec ARCANE dépasse toutes les attentes : c’est une révolution visuelle, un enrichissement culturel, et un modèle pour l’avenir de l’animation. Mais avec des spin-offs à venir, le débat actuel sur l’importance du doublage… quel est l’avenir de l’animation mais aussi du doublage ? On en reparle très vite ! 😉 

 

 

Sur ce, foncez sur Netflix et laissez-vous emporter par ARCANE. Préparez-vous à voyager, rire, vous attacher, pleurer, ou peut-être, être un peu déçu… Mais quoi qu’il en soit, allez regarder cette série et faites-vous votre propre opinion. Et n’oubliez pas d’ajouter un article à votre dossier « Open » après visionnage ! 😉 

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