Consommation audiovisuelle : la place du numérique

Publiée le 19 juillet 2022
Consommation audiovisuelle : la place du numérique

Le temps passé devant un écran d’ordinateur ou un téléphone dépasse aujourd’hui celui passé devant la télévision. Internet et le numérique offrent en effet un nouveau confort de consommation audiovisuelle : à tout instant, n’importe où. Le numérique offre l’accès à une richesse inégalée dans les propositions et les usages (musique, programmation audiovisuelle, jeux vidéo, etc.).

Consommation audiovisuelle : le petit écran délaissé

Dès 2017, les Français entre 18 et 40 ans consacrent plus de 5 heures par jour au visionnage de vidéos sur smartphone ou tablette. En parallèle, le temps dédié à la télévision baisse drastiquement : moins de 3 heures de nos jours (contre 4h30 en 2017).

La consommation audiovisuelle se centre actuellement sur les vidéos numériques, dont le temps de visionnage a augmenté de 20 minutes depuis 2017. Il s’agit des contenus audiovisuels accessibles depuis un ordinateur, un téléphone mobile ou encore une console.

La télévision telle que nous la connaissions jusqu’à présent tend à s’effacer. Elle se fragmente en une multitude de programmes variés, qui peinent à trouver une cohérence d’ensemble et à afficher une programmation séduisante aux yeux du consommateur, déjà tenté par le numérique.

Cependant, et suite aux confinements sanitaires notamment, on voit le rôle fédérateur de la télévision offrir une forme de consommation audiovisuelle qui plaît aux foyers. Les programmes en direct ou les émissions d’informations sont à ce titre plébiscités par un public hétéroclite. Il en va de même pour les programmes culturels (conçus comme un soutien à l’apprentissage), qui ont connu un franc succès et dont la formule tend à s’étendre sur le petit écran.

Pas tout à fait enterrée, la télévision semble se réinventer face à une consommation audiovisuelle numérique toujours plus croissante./p>

Consommation audiovisuelle : le numérique prédominant ?

Il est indéniable que l’arrivée du numérique dans les foyers est venue impacter colossalement le secteur audiovisuel en raison des changements de la consommation du public. L’ère analogique touche ainsi à sa fin et la révolution conceptuelle et immatérielle offerte par le digital transforme tous les corps de métier qui constituent le secteur audiovisuel.

On voit donc se développer de nouveaux formats d’enregistrement et de diffusion : DivX, ultra HD ou encore 3D et réalité augmentée. En parallèle, de nouveaux supports critiques, comme des sites internet spécialisés se développent et acquièrent une audience toujours plus nombreuse et le rapport au public se modifie.

Dans les habitudes de consommation audiovisuelle, ce sont les séries visionnées depuis une plateforme de streaming qui se placent en pôle position. La série est un format parfaitement adapté au numérique, du point de vue du montage technique et de l’habitude de consommation qu’elle instaure. Elle offre en effet un rendez-vous fixe avec le public, aujourd’hui rassemblé en véritable communauté et plus que jamais actif par le biais des réseaux sociaux. Avec le numérique, la consommation audiovisuelle fait entrer un internaute dans un groupe, où il peut interagir et partager son avis en direct.

Grâce à l’ESIS, les étudiants se forment dans les meilleures conditions aux examens du BTS Audiovisuel : locaux, matériel de pointe et apprentissage en alternance. Ils savent ainsi comment appréhender la nouvelle consommation audiovisuelle numérique dès l’issue de leurs parcours.

La consommation audiovisuelle affiche un fort penchant pour le numérique. Très flexible, ludique et moderne, le format digital s’invite dans les poches autant que dans les salons et a l’avantage de s’afficher sur toutes les tailles d’écrans.

Audiovisuel et économie collaborative : quels enjeux ?

Publiée le 11 juillet 2022
Audiovisuel et économie collaborative : quels enjeux ?

La pandémie mondiale a permis au concept de l’économie collaborative de se développer. Depuis, elle ne cesse de gagner du terrain, jusqu’à conquérir des secteurs apparemment lointains, comme l’audiovisuel. 

L’économie collaborative : qu’est-ce que c’est ? 

Le concept de l’économie collaborative est nouveau et repose sur le partage de biens, de services ou de connaissances entre les particuliers. Ainsi, souvent via des plateformes dédiées, les personnes peuvent s’échanger des outils de bricolage contre la création d’un site internet, par exemple. 

L’économie collaborative, déjà très appréciée des consommateurs, s’est considérablement développée suite à la pandémie de la Covid-19. En effet, lors de cette période restrictive, les Français ont systématisé un nouveau mode de consommation : courses quotidiennes en ligne, réservation de services ou de travaux de bricolage sur une plateforme, etc. 

Les confinements ont ainsi été une période propice à la réflexion sur les modes de consommation dominants jusqu’alors. Le public cherche désormais à mieux raisonner ses habitudes et à favoriser des circuits plus courts. Plus humaine, favorisant le rapport de proximité et moins impactante pour l’environnement, l’économie collaborative séduit massivement. 

Économie collaborative : quel est le lien avec l’audiovisuel ? 

Touché relativement accessoirement par la révolution de l’économie collaborative, l’audiovisuel intègre cependant des productions qui s’intègrent parfaitement au concept. C’est le cas des vidéos créées en ligne et partagées sur les plateformes collaboratives.   

En pratique, les Youtubeurs ou les Instagrammeurs ont été les déclencheurs de l’arrivée de l’économie collaborative dans l’audiovisuel. Ces professionnels ont besoin de tourner leurs vidéos dans des espaces plus personnalisés et aux coûts de réservation moins élevés que les traditionnels studios de tournage. Souvent sensibilisés à de nouveaux modes de consommation ou à des pratiques innovantes, ces professionnels ont su tirer parti de nombreux sites web. 

On voit ainsi plusieurs Youtubeurs utiliser les plateformes collaboratives du tourisme pour réserver et mettre en avant des espaces de shooting dans leurs vidéos (en mettant en place des contrats de partenariat collaboratif, notamment). Depuis, des interfaces et des espaces d’échanges dédiés à la réservation d’espaces de shooting selon le principe de l’économie collaborative ont vu le jour et rencontrent un franc succès. 

L’audiovisuel : que faire de la tendance à l’économie collaborative ? 

Si l’exemple spécifique des influenceurs ne signifie pas que l’audiovisuel soit prêt à fonctionner de manière intégralement collaborative, il n’en demeure pas moins que la tendance impacte fortement le secteur. 

Cette « économie du partage » a déjà conquis une grande part du milieu audiovisuel, en témoigne le volume colossal de vidéos postées en ligne, auxquelles réagissent des communautés de fan composées parfois de dizaines de milliers d’individus. L’audiovisuel doit donc se préparer afin d’encadrer en amont la systématisation de ce mode de consommation. 

Il est tout à fait possible que rapidement les plateformes d’échanges de matériel de tournage se développent massivement. Sur ces interfaces, les techniciens de l’audiovisuel peuvent proposer ou louer des équipements de captation ou d’enregistrement afin de travailler à moindres frais sur un projet. Des exemples existent déjà, qui commencent à se faire connaître, comme Light Share notamment. 

À L’ESIS, les étudiants ont accès à des équipements de pointe afin de s’entraîner dans les meilleures conditions et réussir leur parcours spécialisé dans l’audiovisuel. Nombreux sont ceux qui, déjà, intègrent l’économie collaborative à la mise en place de leurs projets professionnels. 

L’économie collaborative gagne du terrain dans de nombreux secteurs. L’audiovisuel n’est pas en reste et doit se préparer à ce changement important. 

Comment réussir son projet audiovisuel ?

Publiée le 4 juillet 2022
Comment réussir son projet audiovisuel ?

Réussir un projet audiovisuel ne s’improvise pas. Éclectique, le milieu fait appel à de nombreuses disciplines : écriture de scénario, son, montage d’image, production ou encore gestion de la lumière. Pourquoi est-il nécessaire de se former professionnellement pour réussir un projet audiovisuel ? 

 

Audiovisuel : quel projet ? 

Quel que soit votre projet audiovisuel, la première étape pour réussir, c’est de bien le définir et de savoir précisément quels sont vos objectifs. Souhaitez-vous travailler dans la production et adopter un rôle de responsable promotionnel ou publicitaire ? Préférez-vous œuvrer en coulisses, comme technicien son, lumières ou montage ? 

Quelle que soit votre spécialité, pensez à bien structurer votre projet audiovisuel. En effet, dans la méthodologie professionnelle de la gestion de projet (qui peut s’appliquer à l’Audiovisuel), il est important de prêter une grande attention aux étapes de préparation. Par exemple, un metteur en scène va mettre sur pied un storyboard, rechercher des acteurs, déterminer quels sont les éléments de décor qu’il va utiliser, etc. Un expert du son, lui, va lister le matériel technique dont il aura besoin, déterminer les meilleures méthodes de captation ou encore chercher les dernières solutions technologiques à sa portée. 

 

Projet audiovisuel : utiliser les bons outils 

L’audiovisuel est intrinsèquement lié aux nouvelles technologies. Les potentialités du digital sont très sérieusement prises en compte par les techniciens et les responsables de projet audiovisuels. À ce titre, pour réussir un projet audiovisuel, bien savoir quels outils vont être utilisés est incontournable. 

C’est précisément pour cette raison que réussir un projet audiovisuel est impossible sans une bonne formation. Les outils en ligne de construction de projet audiovisuel existent et pullulent, cependant ils ne permettent pas d’atteindre un résultat de niveau professionnel. 

Les étudiants sortants des écoles spécialisées sont de véritables experts de leur domaine. Ils connaissent tout des contraintes qui pèsent sur leurs projets et savent y appliquer des solutions techniques et technologiques adéquates. 

 

Réussir son projet audiovisuel : bien s’entourer 

Dans le cadre d’un projet d’études ou d’un travail audiovisuel professionnel, l’important est de mettre sur pied une bonne équipe. L’audiovisuel est composé d’une multitude de corps de métiers, chaque technicien est expert de sa branche et travaille conjointement avec ses pairs à la création d’un projet de grande envergure. 

Ainsi, pour réussir votre projet audiovisuel, il est important de choisir les bons techniciens et d’être capable de savoir précisément ce que vous attendez d’eux afin de leur communiquer clairement vos attentes. À ce titre, on voit dans le milieu de nombreux professionnels collaborer régulièrement avec les mêmes équipes. Souvent, ils se sont rencontrés pendant leurs études universitaires et ont commencé à collaborer à l’occasion de projets de fin d’études. 

C’est pour cette raison que suivre une formation en audiovisuel au sein d’un établissement spécialisé est très important pour faire carrière dans le domaine. Les bonnes écoles proposent régulièrement aux étudiants de participer à des projets communs, qui sont l’occasion de développer leurs compétences, mais aussi de créer des liens avec les étudiants des divers parcours de l’école. L’ESIS offre à ce titre à ses étudiants de travailler de manière transdisciplinaire, en mettant sur pied des projets professionnalisants qui font intervenir toutes les spécialités du secteur audiovisuel. 

Un projet audiovisuel, c’est à la fois une idée personnelle et un travail conjoint de plusieurs techniciens experts. 

 

LE MINI FESTIVAL DES BACHOLRS SON

Publiée le 28 juin 2022
LE MINI FESTIVAL DES BACHOLRS SON

Branchez les micros et montez le son : les Bachelors Son de l’ESIS organisent leur propre festival de musique

L’amphithéâtre est à peine reconnaissable. En un jour seulement, il s’est transformé en véritable scène ouverte. Les jacks sont branchés, les micros bien installés sur les trépieds, et les mandarines sont placées sur la grande structure de fer. Face à la scène, des caméras. Elles sont prêtes à enregistrer. Un peu plus en retrait, les consoles de mixage éclairent les visages concentrés des étudiants. Ils sont parés, prêts à accueillir les premiers groupes.  

Comme l’ESIS aime proposer de nouveaux challenges à ses étudiants, ce festival ne fait pas exception. Les Bachelors ont deux jours pour enregistrer et faire le mixage… en live ! C’est-à-dire que les groupes sont filmés en direct. C’est un exercice qui requiert beaucoup de concentration et une grande faculté d’adaptation. Il faut également être attentif à tous les éléments (sonores, mais pas que) autour de soi. De quoi stresser un peu c’est vrai. Malgré cela, Adrien et Emmanuel, étudiants à l’ESIS sont unanimes : ils ont adoré l’expérience. C’était à la fois motivant et gratifiant. Eh oui, quoi de mieux que de pouvoir montrer une maquette professionnelle à la fin de l’exercice ? 

 

Concrètement 

Pour cet exercice, des musiciens professionnels se sont prêtés au jeu. Chaque groupe à son propre univers. Un duo de balafons tout droit venu du Bénin, une chanteuse orientale à la voix aérienne, et non pas un ni deux mais bien cinq artistes qui ont fait danser l’ESIS sur des rythmes Cubains. Le but : 3 jours pour capter les multiples facettes sonores de chaque groupe. 

Le planning est chargé. Les étudiants n’ont qu’une demi-journée par groupe, sauf pour le dernier qui s’est vu offerte une journée complète sur la scène de l’ESIS. Au travers de cette expérience, les étudiants ont rencontré plusieurs contraintes dont le temps, la réactivité et la communication avec les artistes lorsqu’un problème technique arrive. Pour Adrien Milliard, étudiant en 3e année, Bachelor  Son  à  l’ESIS, “cette expérience reste stressante, mais derrière c’est très gratifiant de voir les musiciens contents de notre travail”. Fier de leur journée, le groupe cubain a même donné un petit concert privé aux étudiants, mettant fin au challenge dans la bonne humeur. 

UNE MASTERCLASS SIGNÉE PAUL LAINÉ

Publiée le 25 mai 2022
UNE MASTERCLASS SIGNÉE PAUL LAINÉ

À chaque mois sa masterclass et Paul Lainé anime celle-ci à l’ESIS. Ingénieur du son au parcours étonnant, il a travaillé avec de nombreux noms du cinéma français. De Patrice Leconte à Maigret, en passant par Louis de Funès et Jean Gabin. 

C’est un métier de l’ombre”. Clair, net, précis. Paul Lainé attaque son discours sur cette affirmation. Comme bien des indispensables du cinéma, les métiers du son nécessitent la plus grande discrétion lors d’un tournage. Être au plus près de la scène, mais invisible aux yeux de la caméra et des acteurs. Jusqu’au clap de fin en tout cas. Il ne s’agirait pas de se faire oublier non plus. Tout se fait grâce au réseau que l’on se construit au fil des ans : Un tel cherche un tel qui connaît un tel, tout va très vite et comme on ne s’y attend pas”, confie Paul Lainé. Et si on le recommande, ce n’est pas pour rien. Au fil des années, il a fait de la confiance qu’on lui accorde sa signature officielle, sa marque de fabrique. 

S’il ne devait se souvenir que d’une seule date, ce serait le 9 janvier 1973. C’est le jour exact où il s’équipe pour la première fois de matériel pour capter le son et décide d’en faire son métier. Très vite, il se concentre sur le cinéma et alterne entre les films d’auteurs et les films commerciaux. “Ça rend le travail plus intéressant”. 

La clef du succès 

L’adaptabilité, c’est la clef du succès quand on est dans les métiers du son. Paul Lainé est bien placé pour en parler, lui qui a vécu le passage des consoles analogiques aux numériques. Le matériel est amené à changer, à évoluer constamment. Sans parler des tournages ! Vous vous imaginez, jeune homme tout sérieux que j’étais, à essayer de capter le son au milieu des tas de haches et de femmes en petite tenue ?”, lui en tout cas s’en souviens bien. Une véritable révélation, et, de là, une passion toujours plus grandissante pour le cinéma. 

Dernier conseil mais pas des moindre. L’ingénieur du son tient à souligner ce point autant de fois qu’il le faudra : le plus important, c’est le travail d’équipe. Pas seulement au milieu du tournage, mais aussi bien avant. Ce ne sont pas les décorateurs qui vont penser au siège qui grince, au parquet qui couine ou au frigo qui ventile. Il faut toujours anticiper. 

En quoi consiste le métier d’Acheteur de programmes audiovisuels ?

Publiée le 23 mai 2022
En quoi consiste le métier d’Acheteur de programmes audiovisuels ?

Acheteur de programmes est un métier parfois encore méconnu de l’audiovisuel qui pourtant est central pour le fonctionnement d’une chaîne de télévision ou d’une plateforme streaming. Alors qui est cet acteur polyvalent et en quoi consiste son travail ?

 Quelles sont les missions de l’acheteur programmes ?

La principale mission de l’acheteur de programmes est de veiller à l’approvisionnement du volume de programmation de la chaîne pour laquelle il travaille.

Ses compétences sont multiples et transdisciplinaires, il devra notamment toujours rester à l’affût des projets des producteurs internationaux, afin de se placer en première ligne de la négociation pour l’achat du produit. En ce sens, il connaîtra parfaitement les performances d’audience et les modes de l’audimat, les goûts du public n’ayant aucun secret pour lui.

C’est l’acheteur programmes qui se charge d’établir le budget d’acquisition de sa chaîne de télévision et de déterminer le volume d’achat par genre. Excellent négociant, il saura déterminer un prix d’achat à la minute correspondant à la qualité culturelle du programme qu’il convoite. Véritable garant de la qualité de programmation de la structure qui l’embauche, il doit être prêt à endosser une double casquette : culturelle et commerciale.

 

Acheteur programmes  : une double casquette, culturelle et commerciale

C’est sur les marchés et les bourses internationales de l’audiovisuel que travaille principalement l’acheteur programmes. Très au fait des droits de diffusion, c’est lui qui se charge de mener la politique d’acquisition de sa structure. C’est ce qui fait de lui le premier commercial d’une chaîne de télévision : la négociation en préachat, en coproduction ou en direct avec les distributeurs passe invariablement par lui. Il a donc une grande responsabilité culturelle, les chaînes de télévision et les plateformes de streaming sont aujourd’hui un canal capital de l’accès à la culture.

L’acheteur de programmes est donc un acteur culturel à part entière qui sait utiliser les codes du commerce international et pour cela se constitue un réseau et un carnet d’adresses avec lesquels il travaille. Pour cela, lors de ses études, l’acheteur programmes a généralement suivi une formation en alternance dans une école d’enseignement supérieur, comme l’ESIS.

En effet, ces cursus sont les plus indiqués pour se confronter immédiatement au marché de l’audiovisuel, acquérir des compétences techniques, mais aussi un savoir-faire pratique ou pour rencontrer ses futurs partenaires. L’étudiant futur acheteur de programmes découvrira des enseignements qui auront un fort écho dans ses futures missions professionnelles, comme le Droit de l’audiovisuel et du cinéma ou encore la stratégie marketing ou la pratique de l’Anglais.

L’acheteur programmes  est donc un négociant culturel de premier ordre. Son travail axé à l’international nécessite qu’il ait une excellente connaissance des pratiques juridiques, qu’il soit polyglotte, et très au fait des enjeux inter culturels.

 

Cinéma : quel est le rôle de l’exploitant de salle ?

Publiée le 12 mai 2022
Cinéma : quel est le rôle de l’exploitant de salle ?

Il est essentiel à la vie d’un cinéma, son activité de manager et de commercial influe sur le bien-être du théâtre pour lequel il travaille. Quel est ce métier d’exploitant de cinéma, ses multiples missions et comment faire pour s’y former ?

 

L’exploitant d’un cinéma est un cinéphile doublé d’un excellent manager

Parfois appelé gérant de cinéma, l’exploitant d’un cinéma est responsable d’assurer la diffusion des productions cinématographiques de l’établissement pour lequel il travaille. Pour cela, il est responsable de la programmation des films par salle ainsi que de la réception et de l’installation des supports de diffusion. Il peut parfois aller jusqu’à négocier avec les distributeurs de films ou s’assurer du respect de la politique éditoriale du cinéma.

Il peut être amené à mettre sur pied des événements comme des festivals ou des séances avec rencontres afin de promouvoir l’œuvre qu’il souhaite projeter. Ces activités sont aussi celles d’un commercial, qui s’occupe des supports de promotion ou de la publicité dans les médias de son projet à venir.

Quelle que soit la structure qui l’embauche, l’exploitant de cinéma se révèle être un personnage central de la vie de son établissement, car il est d’abord et avant tout considéré comme le manager de l’équipe qui évolue dans l’établissement.

Comment se former au métier d’exploitant de cinéma ?

On distingue deux types d’exploitations cinématographiques au sein desquelles il peut évoluer :

– La grande exploitation : ce secteur concerne de nombreuses salles, généralement au sein de multiplexes et s’étend sur un vaste territoire.

– Les petites et moyennes exploitations : il s’agit de complexes plus petits, des cinémas autonomes jusqu’aux établissements mono-écrans.

Les qualités dont doit faire preuve un bon exploitant de cinéma sont les mêmes dans la grande ou la petite distribution. A ceci près qu’il endosse de multiples rôles dans la vie d’un théâtre plus petit, comme prendre la place d’un vendeur à la billetterie ou au banc des confiseries.

Sa principale qualité sera donc la polyvalence, ce qui lui permettra de mener à bien ses missions qui sont aussi celles d’un chef d’équipe, d’un commerçant, d’un excellent communicant et d’un gestionnaire rigoureux (il vérifie les déclarations de recettes de l’établissement).

Pour devenir exploitant d’un cinéma, la formation s’effectue dans une école supérieure spécialisée comme l’ESIS, qui propose à ce titre un Mastère Communication et Production Cinématographique. Il s’agit d’une formation complète et pratique axée sur les attentes des professionnels.

Cinéphile dans l’âme, l’exploitant d’une salle de cinéma a conscience de son rôle d’intermédiaire entre les films et le public. Il cherchera donc toujours à atteindre un équilibre entre découverte de films et ouverture à un large public. Enfin, il sera considéré comme le garant de la bonne marche de son établissement ainsi que du bien-être de son équipe.

 

 

Quel est le rôle du chef Opérateur Prises de Vues (OPV) ?

Publiée le 10 mai 2022
Quel est le rôle du chef Opérateur Prises de Vues (OPV) ?

L’opérateur prises de vues (ou OPV) est un cameraman doublé d’un excellent technicien. Il est chargé de l’enregistrement des séquences d’une production cinématographique ou télévisuelle. Sur certains projets, les effectifs sont conséquents et les corps de métier de l’audiovisuel sont regroupés en équipes. En quoi consiste alors le métier de chef OPV ?

Exercer le métier de chef OPV, c’est devenir chef d’équipe

Dans le cadre de productions regroupant une multitude d’intervenants, les techniciens sont regroupés en équipes par domaine de compétence. Le métier de chef OPV consiste à gérer et manager les activités des Opérateurs de Prises de Vues.

L’OPV réalise le cadrage, la captation et l’enregistrement de séquences filmées qui seront ensuite montées pour réaliser un film, un reportage ou encore une émission de télévision. Il maîtrise parfaitement la caméra et travaille sur des vidéos ou d’autres supports numériques.

Dans un premier temps le métier de chef OPV consiste à analyser la demande qui est faite. Puis à consulter les différents interlocuteurs de la production filmée, (réalisateur, responsable de la production) afin d‘évaluer la charge de travail nécessaire pour mener à bien le projet.

Ainsi, le chef OPV tient, dans l’exercice de son métier, un rôle de garant de la bonne marche du projet. Il prend connaissance de la ligne artistique et s’assure de ne pas en dévier. Il peut aussi donner des conseils sur le matériel à utiliser pour s’assurer que le rendu correspond parfaitement au cahier des charges du projet.

Le rôle de conseiller technique du métier de chef OPV

Leader de son équipe, le chef OPV exerce un métier à responsabilité, c’est pourquoi il endossera un rôle de vérificateur et de conseiller technique. En effet, il donne des conseils sur le matériel à utiliser, repère les lieux du tournage et prend en charge le matériel de prises de vue.

Le chef OPV s’assure que l’enregistrement des séquences est effectué dans les délais impartis ainsi que du respect du cahier des charges du projet. Il vérifie que les images enregistrées sont très variées, afin d’avoir un maximum de matériel pour le montage final du projet.

Il doit donc faire preuve d’un certain nombre de connaissances et de compétences, parmi lesquelles :

– Une excellente connaissance du matériel technologique et numérique ainsi que des divers formats d’enregistrement numériques.

– Un bon réseau constitué des chaînes de télévision et des sociétés de production.

– Une bonne connaissance des contraintes économiques des différents types de production.

Faire carrière dans le métier de chef OPV est un choix sensé, le secteur recrute des intervenants à condition qu’ils aient acquis les compétences requises. C’est en suivant un cursus post-bac complet et spécialisé qu’elles s’acquièrent. L’école supérieure ESIS forme les futurs acteurs de l’audiovisuel et ses formations comprennent l’enseignement requis pour devenir OPV puis chef OPV.

Les rôles et les missions du métier de chef OPV sont multiples. Son travail s’inscrit dans le monde de l’audiovisuel ainsi que dans les techniques de management et de communication.

LE CINÉ-CLUB DE L’ESIS : EN QUELQUES MOTS

Publiée le 9 mai 2022
LE CINÉ-CLUB DE L’ESIS : EN QUELQUES MOTS

Vestiges du confinement, le Ciné-Club à désormais sa place attitrée au sein de l’ESIS. On y diffuse de tout : grands classiques de la science-fiction aux thrillers psychologiques les plus sombres, l’école ne manque pas d’imagination pour inspirer les étudiants dans leurs prochaines réalisations. 

Une fois par mois, l’amphithéâtre se transforme en véritable salle de cinéma. Chaises, lumières et projecteurs sont soigneusement placés, et Matt Dray veille au grain. A l’aide du BDE, l’intervenant en Culture Artistique et Cinéma choisit les films les plus susceptibles de remuer la créativité des étudiants. La créativité, mais pas seulement. “Le cinéma fait réfléchir, il utilise des images ce qui fait qu’il est d’autant plus frappant et fort”, déclare l’animateur du Ciné-Club.  

Avec le confinement, l’école a rivalisé d’ingéniosité pour garder le contact avec ses étudiants. Blind test le vendredi mais surtout : création d’un Ciné-Club. Dans le respect des règles sanitaires, ce club avait pour but d’extraire les étudiants des cours en distanciel. Succès de l’opération aidant, le Ciné-Club fait désormais partie intégrante de l’ESIS.  

 Concrètement, on y fait quoi au Ciné-Club ? 

D’abord, on y choisit un film. Avec les membres du BDE, Matt Dray sélectionne aussi bien des thrillers que des classiques ou du fantastique : bref, tout le monde trouve son bonheur. Le but premier étant la découverte. “Ce sont des films qu’ils ne connaissent pas forcément ou auxquels ils n’ont pas eu accès”, explique l’animateur du Ciné-Club. Il précise d’ailleurs se faire le devoir de les projeter dans leur langue originale. Le film est lancé, mais tout le monde sait que ce n’est que le début des festivités : après, il y a le débat. Analyse technique, mise en scène, histoire, thème abordé… Tout y passe. 

Nous avons affaire à des étudiants en audiovisuel, pas de simples spectateurs, annonce fièrement Matt Dray, ils veulent faire et participer à des films”. C’est pourquoi ces débats sont importants. Ils permettent de trouver des idées pour des créations futures, d’autres points de vue et esthétiques d’images. Avec des idées toujours plus florissantes, le Ciné-Club ne mettra pas la clef sous la porte de sitôt.  A l’affiche ce 19 mai : Blade Runner ! Réalisé par Ridley Scott, en 1982, il s’inspire du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? de Philip K. Dick. On espère vous voir nombreux à la projection ! 

En attendant, on vous donne le synopsis :  

Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d’un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés « hors la loi ». Quatre d’entre eux parviennent cependant à s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent d’une unité spéciale, un blade-runner, est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d’exécution, mais de retrait… 

Quelles sont les missions du programmateur de film ?

Publiée le 7 mai 2022
Quelles sont les missions du programmateur de film ?

Programmateur de film est un poste central dans le processus de distribution d’un film. La personne qui exerce ce métier endosse une double casquette : artistique et commerciale. Il doit donc faire preuve d’un certain nombre de compétences et posséder des connaissances pointues dans le 7e art. Quelles sont les qualités requises pour faire un bon programmateur de film et comment les acquérir ?  

Programmateur de cinéma : un profil polyvalent

Le programmateur de film, ou programmateur de cinéma, est chargé de construire la programmation d’un établissement en lien avec la ligne directrice du lieu. De ce fait, il est l’intermédiaire principal entre les distributeurs et le public.

Véritable cinéphile, il peut devoir visionner jusqu’à deux films par jour afin de choisir les productions qu’il souhaite présenter dans son établissement. Attention cependant, il travaille pour le public dans le respect du concept du cinéma, il ne s’agit pas de choisir les films qui lui plaisent uniquement sur la base de ses goûts personnels.

Pour faire son choix de programmation, le programmateur de film est soumis à des contraintes externes. Par exemple la ligne éditoriale du cinéma, la logistique propre à l’établissement (il choisit la salle dans laquelle le film sera projeté) ou la ville dans laquelle il travaille. Il est fréquent qu’au sein d’une même ville les quartiers se positionnent sur un genre de films. À titre d’exemple, le quartier Latin à Paris abrite un espace de projection qui a historiquement une programmation pointue de documentaires engagés.

Le programmateur de cet espace doit donc respecter cette spécificité tout en proposant une programmation ouverte. Il sera très avisé de proposer en complément des films jeunesse afin de dynamiser ce théâtre et attirer un public plus complet.

Pourquoi et comment devenir programmateur de film ?

Il s’agit d’une profession qui s’adresse en premier lieu aux cinéphiles qui savent raisonner leurs choix à la lumière de contraintes commerciales et financières. Le programmateur doit avoir un regard artistique et critique sur une production, tout en étant capable d’anticiper le potentiel d’exploitation des films qu’il a élus.

Choisir d’exercer comme programmateur d’un cinéma, c’est vouloir allier une activité commerciale et artistique. S’il peut être contacté par les entreprises de distribution, il doit aussi être prêt à se battre pour obtenir les droits de projection d’un film qui a retenu son attention. Son approche marketing et juridique de la diffusion des programmes qu’il choisit doit servir la cohérence artistique du lieu.

L’idéal pour faire croître ces qualités naturelles est de suivre une formation professionnalisante comme un Mastère Communication et Production Cinématographique. L’excellent cursus de l’ESIS propose ce mastère en deux années, faisant profiter ses étudiants d’enseignements spécialisés et de stages professionnels en entreprise.

Le secteur de la distribution des films est en évolution permanente puisqu’il se calque sur les goûts et les attentes des spectateurs. L’offre en productions filmées a fortement grossi : environ 20 sorties à la semaine, 700 annuelles en France. Le programmateur d’une salle de cinéma doit donc faire preuve d’une grande capacité d’adaptation pour aller vers les tendances et la demande du public.

 

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