Scénariste : en quoi consiste ce métier

Publiée le 6 mai 2022
Scénariste : en quoi consiste ce métier

Construire une intrigue, mettre sur pied un monde fictif, imaginer la psychologie des personnages, leurs péripéties, leurs interactions : autant de tâches que doit savoir effectuer un bon scénariste. Au cœur de la production d’une œuvre audiovisuelle, en quoi consiste ce métier ?

Audiovisuel : zoom sur le métier de scénariste

Le scénariste est le professionnel capable de mettre sur pied l’intégralité d’une histoire : personnages, univers, narration, éléments de décor ou encore effets spéciaux, il doit penser à tout ce qui permettra au spectateur de vivre et de se projeter dans son œuvre. Pour y parvenir, le scénariste travaille seul ou en équipe et son activité consiste en premier lieu à produire un synopsis. Cette version simplifiée de son histoire, sert de support pour présenter son projet aux producteurs, aux réalisateurs ou aux autres corps de métiers avec lesquels il collabore.

Le scénariste s’attelle ensuite à l’écriture plus détaillée de son scénario. Ce document est rédigé séquence par séquence, avec le maximum de détails et en donnant la dynamique de la narration (qui correspondra plus tard au rythme du film). L’écriture scénaristique est un exercice très technique, le scénario doit donner un maximum d’indications : positionnement et mouvement de la caméra, éclairage, éléments de décor, etc.

Le travail du scénariste ne s’arrête pas une fois le scénario rédigé et passé aux équipes techniques de tournage. Il s’agit d’un métier de terrain : il est présent lors de toutes les étapes du tournage. Il veille au respect de son scénario, à sa bonne compréhension et peut parfois revenir dessus et le modifier. Par exemple, il est possible que le scénariste intervienne pour guider les acteurs dans leur jeu, afin de les éclairer sur ses intentions ou sa vision de la scène. Par ailleurs, de nombreux scénaristes œuvrent aujourd’hui en post-production, en accompagnant les équipes de montage.

Comment se former et exercer le métier de scénariste ?

Bien évidemment, le scénariste a suivi une formation spécialisée qui lui a donné toutes les clés de la rédaction technique. Son cursus, idéalement suivi au sein d’un établissement spécialisé dans l’audiovisuel, comprend des apprentissages techniques variés :

– Scénarisation : découpage technique d’un scénario, développement scénaristique, création de story-board, etc.

– Techniques de l’adaptation cinématographique, de la gestion des acteurs et connaissance de l’anglais technique.

– Connaissance culturelle cinématographique et audiovisuelle : histoire du cinéma, économie du secteur et normes juridiques.

– Gestion de l’outil informatique, afin d’intervenir dans les étapes de post-production.

La réalité du métier de scénariste doit impérativement être appréhendée dès le début de ses études. L’insertion dans le milieu audiovisuel et cinématographique est parfois difficile, et cumuler de l’expérience professionnelle au fil de sa formation universitaire un véritable plus pour se construire un profil attractif dans le monde du travail.

À l’ESIS, les étudiants peuvent suivre un Mastère Scénario et Réalisation qui débouche sur le métier de scénariste. Grâce à sa pédagogie de projet à la modalité de l’apprentissage en alternance, la formation bénéficie d’un excellent taux d’insertion professionnelle et de la reconnaissance des professionnels du secteur.

Exercer le métier de scénariste, c’est occuper un poste central dans la création d’une œuvre audiovisuelle.

FANFILMS : FOCUS SUR LES PRODUCTIONS DES ÉTUDIANTS

Publiée le 3 mai 2022
FANFILMS : FOCUS SUR LES PRODUCTIONS DES ÉTUDIANTS

Les fanfilms sont les plus grandes productions des étudiants en deuxième année. Les différentes filières se regroupent autour de séries ou de films cultissimes pour en proposer une adaptation made in ESIS. Au programme cette année : Tintin, Wolverine, The Crow et Stranger Things ! 

Un fanfilm, c’est quoi ? Comme son nom l’indique, il s’agit d’une production faite par des fans, pour des fans. Ils reprennent les codes et l’univers d’une série, d’un film, d’une bande dessinée, d’un livre, ou bien d’un jeu vidéo pour ajouter leur pierre à l’édifice. De grands noms de la pop culture sont repris chaque année comme : Star Wars, Star Trek, Harry Potter, Warcraft… Il existe quatre grands types de fanfilms : la parodie, le court métrage, le moyen métrage et le long métrage. A l’ESIS, l’objectif est de créer un court métrage. Attention ! Il doit parfaitement reprendre les codes d’une licence proposée, mais aussi son univers, ses décors, ses costumes, ses personnages, son énergie, son esthétique, bref sa genèse. Un sacré défi pour les étudiants, et surtout, un challenge de pro. 

Cette année, pas moins de quatre thèmes : Tintin, Wolverine, The Crow et même une série Netflix, Stranger Things. Ces œuvres ont toutes été proposées par les étudiants lors d’un brainstorming. Ni une ni deux, les plus courageux s’attellent à l’écriture du script. Une fois validées par les responsables pédagogiques et les équipes formées, les choses sérieuses peuvent commencer. Castings des acteurs, repérage des lieux de tournage, cagnottes de financement du projet, attribution des rôles… Les choses se font vite car le temps est compté : que serait un challenge sans deadline ? 

 

Et en pratique ? 

En pleine forêt, au musée, et au cimetière, les étudiants n’ont pas fait les choses à moitié. Scènes avec cascadeurs et décors venus du monde à l’envers : des souvenirs incomparables de cette première expérience professionnelle. Producteur, réalisateur, perchman, caméraman, script, chef opérateur, maquilleur – il ne manque rien aux équipes pour des rendus uniques. “C’était une bonne expérience, vraiment très cool” déclare Stéfan Le Saux, réalisateur sur Stranger Things. Une bonne expérience qui passe avant tout par le travail d’équipe. Apprendre à lâcher du lest, à répartir les tâches, à faire confiance, à s’organiser. Des choses qui ne s’apprennent qu’en pratique et, en l’occurrence, dans une bonne humeur omniprésente. 

Une fois les disques durs pleins, il est temps de retrouver les box de montage. Entre dérushage et choix du fond sonore, les monteurs son et image sont bien occupés. Une fois encore, le temps disponible est bien défini car les productions doivent partir en VFX. Un Wolverine sans griffes, ça ne rend pas tout à fait pareil ! 

 

 

 

 

Producteur de court ou de long métrage, comment faire un choix ?

Publiée le 2 mai 2022
Producteur de court ou de long métrage, comment faire un choix ?

Le producteur de court métrage, comme de long métrage, est amené à rechercher activement les fonds pour réaliser son projet. Sa motivation est donc la clé de sa réussite, mais comment faire un choix entre produire un long ou un court métrage ?

Producteur de court métrage ou de long métrage : quelles différences ?

Choisir de produire un long ou un court-métrage aura des incidences importantes sur le travail du producteur. En effet, compte tenue de la longueur du rendu final, il ne devra pas effectuer les mêmes manœuvres en amont et en aval du projet.

Dans le cadre de la recherche de financement, le travail du producteur de court métrage peut sembler de prime abord plus aisé : le film sera plus court et donc les financements peuvent être de moindre importance. Or, et c’est fâcheux, l’écho d’un court métrage est souvent perçu comme étant important que pour une longue production, ce qui peut être un frein aux investissements.

En pratique son travail reste le même, qu’il agisse au sein d’un projet de court, moyen ou long-métrage. Il demeure un professionnel polyvalent qui se doit de connaître tous les métiers qui entourent son projet.

 

Sur quoi se base le choix du producteur d’un court métrage ?

Le choix de produire un court-métrage doit venir en premier lieu de l’envie du producteur. Sa motivation est la clé de voûte du lancement du projet. Quelle que soit la stratégie qu’il choisira de mettre en place, le producteur de court métrage devra se positionner comme un professionnel extrêmement pluridisciplinaire. Il devra avoir une connaissance suffisante de tous les corps de métier qui entourent son projet afin de le mener à bien.

Pour cela, il lui faut avoir été formé aux métiers techniques du cinéma et de l’audiovisuel. Consciente de ce besoin, l’école ESIS propose aux futurs producteurs de courts et longs métrages une formation complète qui intègre des enseignements axés sur les techniques d’audiovisuel pure tout en prodiguant des apprentissages techniques tenant au financement, au droit et à la production.

Somme toute, si le choix de devenir producteur de court métrage ou de long métrage dépend des goûts et de l’envie du professionnel qui se lancera dans l’aventure, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit de deux projets différents et donc de deux modalités de travail différentes. Il est primordial que le producteur ait suivi une formation complète qui lui permettra, non seulement, d’effectuer le bon choix, mais aussi de mener à bien son projet.

CONFÉRENCE À L’ESIS : JEAN-PIERRE JEUNET PREND LE MICRO DANS L’AMPHITHÉÂTRE

Publiée le 29 avril 2022
CONFÉRENCE À L’ESIS : JEAN-PIERRE JEUNET PREND LE MICRO DANS L’AMPHITHÉÂTRE

Réalisateur de renom, Jean-Pierre Jeunet rejoint les rangs de l’ESIS, le temps d’une soirée. À la veille de la sortie de son nouveau film Big Bug, il livre ses secrets de tournage aux étudiants. 

Lumières, caméras et micros sont maîtres, ce soir encore, dans l’amphithéâtre. Les conférences sont choses courantes à l’ESIS. Une place est déjà toute prête sur le mur des célébrités : le fameux mur qui accueille le visage et la signature d’artistes venus de tout horizon. Une place à la hauteur du nom de ce soir, dont la réputation n’est plus à faire. Jean-Pierre Jeunet.
Réalisateur, scénariste, producteur et monteur français. Il débute sa carrière dans les années 80 et, après ses débuts dans la publicité, il enchaîne les succès : Delicatessen, La Cité des enfants perdus, Alien – la résurrection, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, et bien d’autres encore. Six Césars à son actif, et – non pas une – mais deux nominations aux Oscars : le meilleur scénario original et le meilleur film étranger.  

Ses films sont un curieux mélange de fantastique et de décalages, absurdes le plus souvent. Ses œuvres beignent dans un univers au seuil du rêve. Les éléments du quotidien sont réinventés et prennent une place étonnante. Le hasard guide chacun de ses personnages. Le tout, sans jamais perdre le sourire : sourire contagieux pour les spectateurs. 

 Comment réussir en tant que réalisateur ? 

Son nom encore porté par ses succès, il prend place face aux futurs cinéastes que compte l’ESIS. Jean-Pierre Jeunet livre ses anecdotes de tournage. Expose les ficelles du métier, aussi bien en France qu’à l’international. Il parle aussi de son nouveau projet. Au moment de la rencontre, Big Bug s’apprêtait à envahir la très célèbre plateforme de streaming : Netflix. Les questions fusent, les étudiants veulent tout savoir de sa carrière, et plus encore, veulent connaître son secret pour décoller au cinéma. Parmi les nombreuses réponses : être passionné. 

Être passionné, oui, mais pas que. Il faut également savoir mettre les mains dans le cambouis : dans l’encre de son script, dans les différents décors, au dos de sa caméra… Il cite Renoir “Tout métier qui n’utilise pas ses mains est suspect”. Un réalisateur accompli est un réalisateur prêt à suivre ses acteurs et son équipe jusque dans les petites ruelles de Paris, ou à travers un vaisseau alien. 

 

En quoi consiste un BTS audiovisuel ?

Publiée le 27 avril 2022
En quoi consiste un BTS audiovisuel ?

Le BTS « métiers de l’audiovisuel » débouche sur un diplôme d’État et peut être intégré immédiatement après l’obtention du baccalauréat. Une formation en BTS audiovisuel peut être suivie au sein d’un établissement d’enseignement spécialisé. En quoi consiste ce cursus ?

 

Quel est le programme d’un BTS audiovisuel ?

Le BTS audiovisuel s’organise autour d’un tronc commun de connaissances et de compétences qui permet aux étudiants sortants exerçant un métier dans le domaine et de collaborer entre eux efficacement. Une bonne formation doit comprendre des apprentissages théoriques de haut niveau académique, ainsi que des modalités de mise en pratique des connaissances acquises en cours.

Idéalement, le cursus comporte cinq grands modules d’étude, comme :

– L’étude des équipements technologiques des métiers du son.

– La construction d’une culture audiovisuelle et artistique.

– La maîtrise de l’anglais technique.

– Un apport en sciences physiques (électricité, électronique, optique et lumière par exemple).

– La connaissance du droit et de l’industrie de l’audiovisuel.

Il est important que les éléments figurant au programme d’un BTS audiovisuel apportent aux étudiants des crédits ECTS. Ce système permet de faire valoir et reconnaître son diplôme à l’étranger.

 

Peut-on se spécialiser pendant son BTS audiovisuel ?

Un BTS audiovisuel comporte un tronc commun à tous les étudiants. Ce programme varie, puisque les élèves doivent faire un choix parmi quatre grandes options : montage, image, son et gestion de production.

Chaque option de parcours comprend des apprentissages spécifiques. Par exemple, les étudiants en BTS audiovisuel qui ont choisi de se spécialiser dans les métiers du son apprendront à installer les équipements de captation du son, maîtriseront les techniques de mixage ou encore les méthodes d’édition de fichiers audio.

 

BTS audiovisuel : des débouchés à la clé

En fonction de l’option de spécialisation choisie par l’étudiant, il pourra dès l’issue de son BTS audiovisuel postuler à un emploi et trouver rapidement du travail. Ils peuvent être embauchés par une société de production, dans une entreprise de prestataires de services ou auprès d’une chaîne de télévision.

Ainsi, l’option gestion de production permet d’exercer comme assistant de production, régisseur ou responsable de plannings. Une spécialisation en image débouche sur les emplois d’assistant opérateur, directeur de la photo ou régisseur lumière. Les étudiants spécialistes du son peuvent travailler comme opérateur de prise de son, sonorisateur ou régisseur son. Enfin, la spécialité montage offre des débouchés comme monteur ou infographiste.

Afin de garantir une insertion professionnelle aux étudiants diplômés, le BTS audiovisuel doit bénéficier de la modalité de l’apprentissage en alternance. Ce rythme d’étude est une excellente occasion de nouer des contacts professionnels et d’apprendre auprès des techniciens aguerris. À titre d’exemple, le BTS Audiovisuel de l’ESIS comporte les quatre options classiques de la formation et offre à ses étudiants d’apprendre par le biais de l’alternance.

Il est tout à fait envisageable, après un BTS audiovisuel, d’opter pour la poursuite d’études. L’échelon suivant dans la filière audiovisuelle correspond à un Bachelor audiovisuel, post-production et VFX ou à un Bachelor Son.

Les 11 meilleures adaptations cinématographiques

Publiée le 26 avril 2022
Les 11 meilleures adaptations cinématographiques

Une adaptation cinématographique consiste à rependre une histoire connue (un roman, une BD, une pièce de théâtre, etc.) et d’en proposer une version audiovisuelle rénovée. L’adaptation peut être fidèle à la production originale ou s’en éloigner, voire la détourner. Quelles sont les meilleures adaptations cinématographiques ?

 

Les adaptations cinématographiques tirées de livres

– Shining, de Stanley Kubrick, qui repend fidèlement le livre éponyme de Stephen King. Un père qui doit prendre en charge la surveillance d’un hôtel désert en hiver perd l’esprit et se trouve être dangereux pour sa famille.

– Jurassic Park est à l’origine la trame d’un roman de science-fiction publié en 1990. Adapté au cinéma par Steven Spielberg en 1993, le réalisateur a étroitement collaboré avec l’auteur pour produire son œuvre audiovisuelle.

– Le Seigneur des Anneaux – la trilogie. Adaptation cinématographique de l’œuvre de Tolkien, les trois films du Seigneur des Anneaux ont rencontré un franc succès. Peter Jackson, entre 2001 et 2003, livre des adaptations cinématographiques de haut vol qui retranscrivent parfaitement à l’écran l’univers fantastique de la Terre du Milieu.

– Fight Club : en 1999 David Fincher adapte à l’écran le roman de Chuck Palahniuk (sorti en 1996). L’œuvre rencontre un tel succès que l’histoire est même désormais adaptée en jeu vidéo.

– Les évadés, en 1995, qui retrace l’incroyable évasion d’un banquier enfermé à la prison de Shawshank.

– The Thing, sorti en 1982 : il s’agit d’une adaptation d’un recueil de John W. Campbell « le ciel est mort ». Le film est lui-même repris quelques années plus tard en une version cinématographique réactualisée.

 

Théâtre : des adaptations cinématographiques réussies

– Le célébrissime film « le dîner de con » est en réalité tiré d’une pièce de théâtre du même nom créé par le même réalisateur : Francis Veber lui-même.

– Le père Noël est une ordure est aussi l’adaptation d’une pièce de théâtre créée et mise en scène par la troupe du Splendid en 1979 (le film sort en 1982).

– Roméo + Juliette, de 1996 est une adaptation moderne de la célèbre pièce de Shakespeare. Le réalisateur transpose dans une époque contemporaine, et sur fond de guerre de gangs familiaux, la célèbre histoire d’amour impossible qui a traversé les siècles.

 

Adaptation cinématographique et bandes dessinées

La BD est aussi une source pour des adaptations cinématographiques de haut vol :

– Sin City, de Rober Rodriguez, Frank Miller et Quentin Tarantino est sorti en 2005 et reprend fidèlement une BD qui avait déjà rencontré un franc succès.

– Asterix & Obelix : mission Cléopâtre d’Alain Chabat, avec Gérard Depardieu, Christian Clavier et Jamel Debbouze. Grâce à son humour piquant, cette adaptation cinématographique fait partie des meilleures de la célèbre bande dessinée d’Uderzo et Goscinny.

Les professionnels de l’audiovisuel, dont les meilleurs réalisateurs, ont appris à l’occasion d’une formation technique universitaire à procéder à l’adaptation de toute sorte d’œuvres. Par exemple, à l’ESIS, les étudiants sont amenés à collaborer à des projets pratiques dès le début de leur cursus au sein de l’établissement. Ils pratiquent ainsi l’adaptation cinématographique dès le Bachelor et s’entraînent pendant 5 ans pour atteindre un haut niveau de maîtrise.

L’adaptation cinématographique est un élément important pour les réalisateurs et les scénaristes, qui s’inspirent d’autres productions sans pour autant les copier.

Audiovisuel : quand faut-il parler de surexposition ?

Publiée le 23 avril 2022
Audiovisuel : quand faut-il parler de surexposition ?

Dans le milieu de l’audiovisuel, on entend souvent parler de « surexposition ». Le terme peut concerner le temps de parole ou la présence d’un candidat politique dans les émissions comme les délais d’exposition aux écrans.

 

Surexposition : les enfants et l’audiovisuel

Face à la démultiplication des écrans et du temps passé devant la télévision pour les plus jeunes, les autorités commencent à parler de « surexposition aux écrans ». Trop de temps devant un programme TV ou un ordinateur peut tendre vers une sursimulation audiovisuelle chez les enfants et les adolescents, avec un risque important pour leur développement cognitif.

La qualité des programmes n’est pas remise en cause, c’est bien le temps d’exposition aux écrans qui est la raison d’un certain nombre de maux dont peuvent souffrir les jeunes enfants surexposés aux contenus audiovisuels.

L’ARCOM (l’autorité régulatrice de l’audiovisuel) indique en ce sens aux parents de limiter le temps passé devant les écrans et d’adapter la pratique (ainsi que le contenu des programmes) à l’âge du jeune public.

À titre d’exemple, avant trois ans, un enfant n’a pas besoin d’une exposition aux écrans, la stimulation naturelle de son environnement est suffisante à son bon développement. En revanche, après 10 ans, il est tout à fait possible d’instaurer des comportements autonomes chez les jeunes spectateurs et de favoriser l’intérêt pour l’audiovisuel en évitant une surexposition néfaste.

 

La surexposition ou la surreprésentation dans l’audiovisuel

On parle aussi de surexposition pour qualifier le volume d’intervention inégale d’un candidat sur la scène audiovisuelle. Par exemple, l’ARCOM peut prononcer des avis, des mises en garde ou des sanctions envers un média ou une chaîne qui donnerait plus la parole à un parti plutôt qu’un autre.

Ainsi, pour la campagne présidentielle actuelle, l’ARCOM a mis en garde plusieurs médias. RTL, C8, Cnews, France Inter ou France Culture doivent ainsi rester attentifs à ne pas favoriser des contenus ou des situations tendant à la surreprésentation d’un candidat.

Dans un contexte de campagne électorale et de système démocratique, la surexposition d’un candidat ou d’un parti au profit d’un autre représente un risque pour la démocratie. En effet, les médias sont susceptibles d’influencer les résultats du scrutin s’ils adoptent ce type de comportement.

Afin d’éviter la surreprésentation dans l’audiovisuel, les diverses autorités et institutions du secteur veillent à ce que les professionnels respectent des pratiques contribuant à proposer un paysage audiovisuel diversifié et représentatif de toute la société. L’ESIS forme à ce titre ses étudiants afin qu’ils soient en mesure de travailler ans toutes les structures de l’audiovisuel. Grâce à de nombreux stages en alternance, les étudiants de l’établissement se forment au contact des professionnels du secteur et ont une compréhension vive des risques de surexposition dans l’élaboration et la diffusion des contenus audiovisuels.

Éviter la surexposition dans l’audiovisuel, c’est garantir le principe du pluralisme en politique française. Quant aux plus jeunes, réguler le temps passé devant les écrans permet de découvrir positivement la diversité de l’audiovisuel.

Audiovisuel et post-production : quels outils pour des effets spéciaux ?

Publiée le 22 avril 2022
Audiovisuel et post-production : quels outils pour des effets spéciaux ?

Les effets spéciaux sont devenus incontournables à la création d’une œuvre audiovisuelle. Étape cruciale de la post-production, quels sont les outils des professionnels et comment apprendre à les utiliser ?

 

Effets spéciaux : des outils qui évoluent

À l’origine confondus avec le trucage, les effets spéciaux nécessitent d’utiliser des outils identiques au monde du théâtre et de l’illusion. Câblages, jeux d’optiques ou encore doublures ont longtemps été les instruments favoris des réalisateurs, des cinéastes et des équipes techniques. Encore aujourd’hui, le maquillage est un outil du monde des effets spéciaux très utilisé et qui donne d’excellents résultats à l’écran.

Or, avec l’essor du digital et la démocratisation de l’enregistrement des œuvres audiovisuelles au format numérique, il devient possible et presque aisé de s’incruster des effets vidéos directement à la séquence filmée. Les effets spéciaux digitaux sont massivement utilisés par les professionnels de la post-production d’une œuvre.

 

Outils numériques gratuits d’effets spéciaux : une bonne base pour commencer

Sur le net, il existe un grand nombre de plateformes accessibles gratuitement et qui proposent des outils pour créer des effets spéciaux. Parmi toutes ces propositions, il existe par exemple :

-Magistro : le meilleur sur smartphone. C’est un outil agréable à utiliser, qui présente l’avantage de la mobilité puisque la version sur téléphone est très performante. Le logiciel permet de transformer les vidéos quotidiennes, comme des daily reportages ou des Vlogs en y incrustant des éléments uniques et originaux.

– Les utilisateurs de Mac OS préfèrent travailler avec Jumpcut, qui permet d’incruster des effets spéciaux en ligne.

 

Audiovisuel : les outils des pros pour réaliser des effets spéciaux

Les professionnels de l’audiovisuel qui travaillent en postproduction utilisent des progiciels de pointe, qui démontrent de fonctionnalités hors du commun et permettent d’atteindre un très haut niveau de qualité et de résolution d’image.

– Adobe After Effects est le leader du marché des effets spéciaux à destination des professionnels de l’audiovisuel. Il permet d’ajouter et de créer des éléments 3D et nécessite de bénéficier d’un abonnement pour accéder à l’intégralité de ses fonctionnalités.

– Autodesk Maya est souvent utilisé par les studios d’animation, car il propose un vaste choix d’outils de création d’effets spéciaux. Par exemple, la dernière version de l’outil offre des instruments techniques permettant d’accélérer la productivité de son travail et dispose d’une interface optimisée et agréable d’utilisation. L’outil comprend aussi un modificateur Clump et propose des liens directs avec After Effects.

Les étudiants en audiovisuel qui optent pour le bon établissement de formation bénéficient d’une initiation à la post-production dès le début de leur cursus universitaire. Selon la spécialisation et l’orientation qu’ils choisissent, ils développent leurs compétences dans la création et l’intégration d’effets spéciaux et peuvent, à terme, prendre en main ces outils de pointe.

L’ESIS propose à ce titre un enseignement axé sur l’acquisition de compétences techniques en vue de l’apprentissage d’un métier. Les participants à ses formations bénéficient donc d’un haut niveau académique de cours et de nombreuses propositions de mise en pratique : workshops, projets professionnels ou encore stages en alternance.

En post-production, les effets spéciaux sont devenus incontournables et il faut se former au plus haut niveau pour les maîtriser.

Audiovisuel : une fusion entre M6 et TF1 ?

Publiée le 19 avril 2022
Audiovisuel : une fusion entre M6 et TF1 ?

La fusion des chaînes M6 et TF1 avait été annoncée en mai dernier, avec pour date butoir octobre 2022. Ce mariage, qui pourrait avoir des bénéfices pour le secteur audiovisuel, doit être contrôlé par diverses autorités régulatrices : pourquoi ?

 

M6 et TF1 : comment se passerait la fusion ?

L’éventuel mariage entre les deux groupes de l’audiovisuel est un processus long, soumis à des opérations préalables incontournables. En premier lieu, l’autorité de la concurrence compte rendre une décision cet automne quant à la validité légale de cette fusion entre M6 et TF1. Si l’institution de régulation devait rendre son avis en début d’année 2023, la fusion ne pourrait pas se faire, car les deux chaînes doivent à cette date renouveler leur agrément.

Attention, cependant : si l’avis de l’autorité de la concurrence est favorable à la fusion des groupes, il n’en demeure pas moins que l’opération devra aussi recevoir la validation de l’ARCOM. En effet, les groupes M6 et TF1 sont au total détenteur de 10 chaînes. Pour fusionner et ne faire qu’un, la nouvelle entité doit prouver qu’elle n’en détendra que 7 au maximum.

Ainsi, les directions des groupes sont dans l’obligation de commencer leurs opérations de cession afin de présenter un dossier engageant au régulateur. Les deux structures de l’audiovisuel (M6 et TF1) projettent de vendre les chaînes TFX et 6Ter à Altice (la maison-mère de SFR) et de conserver le canal Jeunesse Gulli.

 

Fusion entre M6 et TF1 : pourquoi il y a-t-il controverse ?

Suite à l’annonce en mai 2021 du projet de fusion entre les chaînes M6 et TF1, l’autorité de la concurrence a souhaité procéder à des études quant à l’impact de cette opération sur l’Audiovisuel.

En effet, la fusion pourrait créer une situation de monopole : la nouvelle entité détentrice des chaînes détiendra de très nombreuses parts de marché. Cette opération aura aussi un impact sur plusieurs points cruciaux dans le monde de l’audiovisuel français et crée de nombreuses problématiques :

– L’acquisition des droits de diffusion des contenus.

– L’édition et la commercialisation des chaînes TV.

– La distribution des services de télévision et la publicité.

Certains professionnels de l’audiovisuel estiment que cette fusion est nécessaire pour redonner du dynamisme à l’audiovisuel français. Ce mariage profiterait à la vitalité du secteur, en proposant des contenus inédits et en créant de nouveaux emplois.

C’est pour cette raison que de nombreux étudiants choisissent de se former à l’audiovisuel. Par exemple, l’ESIS propose un enseignement de haut niveau académique qui bénéficie de nombreuses modalités de mise en pratique : projets professionnels, workshops ou encore stages d’immersion en alternance.

Le mariage de M6 et TF1 fait l’effet d’une bombe dans l’audiovisuel : si le montant de la fusion n’a pas été dévoilé, on calcule les parts d’audiences de la nouvelle entité à près de 50 millions d’euros.

5 conseils pour réussir son tournage

Publiée le 15 avril 2022
5 conseils pour réussir son tournage

Réussir son tournage requiert de se former à la maîtrise des équipements et des méthodes de l’audiovisuel. Quels sont les 5 points clés à connaître ?

Bien préparer son projet sur le plan technique.

Cette première étape consiste à écrire ses premières idées de scénario et de procéder à une ébauche de découpage technique. En décrivant plan par plan le déroulé de l’histoire et l’action des personnages, vous obtiendrez une vision plus globale et complète de votre projet. C’est aussi une étape importante, qui sera véritablement cruciale pour les équipes de la post-production. En pratique, le découpage technique fera office de véritable plan de travail pour les équipes du tournage, qui auront un document commun auquel se référer afin d’orienter leurs opérations.

Maîtriser et bien gérer la lumière et le cadrage

Pour produire une œuvre audiovisuelle de qualité et réussir son tournage, mieux vaut penser à l’avance à la technique des prises de vues. Afin d’y parvenir, il faut porter une attention particulière à la gestion de la lumière, que le tournage ait lieu en studio, sur un plateau ou en extérieur. Ainsi, de nombreux réalisateurs prennent au préalable le temps de se rendre sur place avec leur équipement pour faire des essais de cadrage, bouger avec leur caméra et trouver le bon positionnement. Ils en profitent d’ailleurs pour effectuer les quelques réglages de base sur place : balance des blancs, vitesse d’obturation, luminosité, etc.

 

Intégrer du son de qualité.

La réalisation, c’est aussi porter une attention au son et à l’habillage sonore de sa production audiovisuelle. Pour réussir un tournage, il est alors important de déterminer au préalable quelles seront les techniques de captation des pistes audio. Par exemple : les dialogues seront-ils enregistrés en direct, lors du tournage de la scène ou reproduits en studio ? Pensez à composer une équipe spécialiste de techniciens du son : perchman, ingénieurs, etc.

 

Construire la bonne équipe

Mettre sur pied une équipe soudée et motivée est peut-être le point central pour réussir un tournage. Une œuvre audiovisuelle est l’aboutissement du travail conjoint de nombreux techniciens, aux expertises-métiers variées et complémentaires. À ce titre, mettre en place une bonne communication en utilisant des outils de gestion efficaces : plateformes de travail, relais des informations, etc. Pensez à traiter vos collaborateurs de manière égalitaire et à bien déterminer les postes de travail en fonction des compétences de chacun.

Réussir son tournage, c’est aussi se tromper, faire des erreurs et recommencer. L’audiovisuel est un secteur complexe et maîtriser la réalisation ou la production d’une œuvre requiert de s’entraîner sur le long terme. C’est pour cette raison que les étudiants en audiovisuel privilégient des formations universitaires tournées vers la pratique. Ces cursus leur permettent d’acquérir des savoir-faire opérationnels et une connaissance du terrain leur offrant d’améliorer leurs tournages pour les réussir. C’est ce que propose l’ESIS : un apprentissage de haut niveau axé sur l’acquisition de compétences techniques grâce à la modalité de l’alternance.

 

Réussir son tournage, c’est le regroupement de plusieurs éléments et de facteurs qui ne sont pas toujours prévisibles. C’est pour cette raison qu’il est important de pratiquer inlassablement afin de peaufiner sa technique et d’acquérir de l’expérience.

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