L’évolution des effets spéciaux au fil des années

Publiée le 23 mars 2022
L’évolution des effets spéciaux au fil des années

L’expression « effets spéciaux » désigne ce qui ne peut pas être filmé dans la réalité au moment du tournage d’un film. L’évolution de la discipline est jalonnée d’inventions techniques : c’est un art qui se développe parallèlement aux nouvelles technologies. Zoom sur les grands moments de l’évolution des effets spéciaux.

 

À l’origine des effets spéciaux : le trucage

Les techniques de l’illusion, très utilisées à l’origine dans le théâtre, sont initialement reprises par les premiers cinéastes : trompe-l’oeil, masques, maquillage, câbles, etc. Certains réalisateurs utilisaient plusieurs techniques, comme effectuer des arrêts de caméra et de re-filmer par-dessus leur pellicule. Ils se sont aussi beaucoup essayés à la méthode de la surimpression. Ces premiers effets spéciaux tiennent en réalité plus du trucage, et c’est en ces termes qu’ils sont désignés par les professionnels aujourd’hui.

Ces effets spéciaux originels évoluent rapidement et dès 1933, on voit arriver l’animatronique et le stop motion dans le cinéma avec le film King Kong de Cooper et Schoedsack. La méthode de l’incrustation est utilisée un peu plus tard, ainsi que le fond vert.

 

Les 70’s : les effets spéciaux connaissent une grande évolution

La décennie des années 1970 est marquée par La Guerre des Étoiles (1977), qui a recours aux effets spéciaux mécaniques. Le personnage célébrissime de Yoda est une marionnette contrôlée manuellement, les faciès aliens sont habilement obtenus grâce au maquillage et les vaisseaux spatiaux sont en réalité des maquettes filmées de manière très proche.

Ces techniques permettent au film de se hisser au rand de chef d’œuvre de la science-fiction et sont encore très utilisées dans certaines productions contemporaines (Le Seigneur des Anneaux, notamment). Un peu plus tard, alors que le numérique a déjà grandement impacté les effets spéciaux, Kubrick, dans l’Odyssée de l’Espace (2001) offre une vision réaliste de la conquête de l’espace en ayant lui aussi recours à des maquettes. Parallèlement, dès 2000, Qui veut la peau de Roger Rabbit parvient pour la première fois à incruster un personnage de dessin animé dans un film qui comprend majoritairement des images réelles.

 

Effets spéciaux : la révolution sans précédent du numérique

L’arrivée du numérique dans le cinéma bouleverse les effets spéciaux. Le Retour du Jedi est une œuvre qui utilise pour la première fois la technique de l’incrustation 3D en 1983.

Les professionnels qui travaillent sur l’œuvre proposent aussi des projets comprenant la technique du morphing.

Les studios d’effets spéciaux évoluent et beaucoup voient le jour dans les années 90, avec des productions comme Jurassic Park ou Terminator. L’évolution de la discipline ne s’arrête pas là et on voit se développer des films intégralement en images numériques, comme c’est le cas d’Avatar.

À l’ESIS, la grande école du cinéma et du son, les étudiants apprennent tout de l’évolution des effets spéciaux au fil des années. Ils se construisent à ce titre une solide culture artistique et audiovisuelle qui leur est très utile dans l’exercice futur de leur métier.

L’évolution des effets spéciaux se poursuit, et on ouvre désormais la porte à la réalité virtuelle. Le public peut, à l’aide de casques spécifiques, assister à un film comme s’il le vivait.

Qu’est-ce que l’habillage sonore ?

Publiée le 22 mars 2022
Qu’est-ce que l’habillage sonore ?

En technique de l’audiovisuel, l’habillage sonore désigne l’ensemble des éléments audio qui sont ajoutés à un contenu pour en faciliter la reconnaissance ou donner sa personnalité à une œuvre finale. À ce titre, les techniques de l’habillage sonore concernent tous les types de supports audiovisuels : programmes télévisés, émissions de radio, web-séries, publicités, etc. En quoi consiste cette discipline et comment s’y former ?

 

Reconnaître le contenu grâce à l’habillage sonore

L’habillage sonore, c’est une étape de post-production qui permet d’organiser le contenu d’une piste audio afin d’en faciliter la compréhension par le public. Par les méthodes de l’habillage sonore, les professionnels intègrent par exemple des éléments qui marquent le début et la fin d’une séquence d’écoute. Ces techniques permettent aussi de donner un rythme à la piste audio écoutée : c’est le cas lors de l’incrustation de moments de « blanc » ou de pauses.

À titre d’exemple, le jingle d’une émission ou d’une station de radio est un élément d’habillage sonore qui permet à l’auditeur de reconnaître instantanément le contenu qui lui parvient à l’oreille.

C’est aussi un élément déterminant pour instaurer l’ambiance d’un film ou d’une production audiovisuelle. Par exemple, la méthode du field recording permet à l’auditeur de se sentir immergé dans le réel. Dans ce cas, sont retransmis des bruits bruts, qui donnent au public l’impression de vivre avec le personnage principal d’une histoire son aventure. Dans le cadre d’un reportage journalistique, cette méthode inclut l’auditeur dans le sujet : il est plus disponible et se sent impliqué par le reportage.

 

L’habillage sonore : des enjeux de taille.

Les techniciens de l’habillage sonore travaillent avec une attention spécifique à la spatialisation des sons. C’est la manière dont ils seront diffusés dans l’espace réel (une salle de cinéma par exemple) et dans l’espace virtuel. Ce nouveau défi est rendu incontournable par le développement des nouvelles technologies.

La structure audio d’une œuvre audiovisuelle s’adapte à tous les supports. Un film doit être apprécié à des niveaux de qualité égaux, qu’il s’agisse d’un visionnage en salle, sur ordinateur ou en Home cinéma. Les techniciens qui développent de nouveaux procédés de l’habillage sonore le savent et commencent déjà à réfléchir à l’impact de la réalité virtuelle (déjà très utilisée dans le cinéma) sur leur travail audio.

 

Carrière : comment découvrir l’habillage sonore ?

Le concept, les méthodes et les processus de l’habillage sonore sont enseignés à l’occasion d’une formation universitaire spécialisée. Il est tout à fait envisageable de débuter son parcours académique en suivant un BTS Son.

La formule spécifique de ce type de cursus permet, en trois années, de développer des compétences opérationnelles et spécialisées. Avec le Bachelor Son de l’ESIS, les étudiants peuvent choisir une option de spécialisation (Studio/Live ou Ciné/Télé/Radio) et tout apprendre de l’habillage sonore. Grâce à la modalité de l’apprentissage en alternance, ils mettent rapidement et régulièrement en pratique leurs nouvelles compétences et se construisent un profil véritablement attractif pour les recruteurs du secteur.

Dans un monde où le volume de stimulus sonores est important et leur présence constante, l’habillage sonore est une méthode puissance pour parvenir à capter l’attention des spectateurs.

Quelles sont les étapes du mastering ?

Publiée le 18 mars 2022
Quelles sont les étapes du mastering ?

Le mastering, à ne pas confondre avec le mixage, désigne la dernière étape de l’élaboration d’un fichier audio. Il peut être utilisé dans la production d’une œuvre originale, restauration, l’élargissement stéréo, etc. En quoi consiste-t-il précisément et quelles étapes comprend le processus de mastering ?

 

En quoi consiste le mastering ?

Le mastering est un regroupement de méthodes de l’ingénierie du son qui visent à harmoniser et embellir les éléments qui constituent un mix stéréo. Il permet d’optimiser la lecture des fichiers audio sur tous les supports actuels et tous les systèmes technologiques. Il comprend plusieurs techniques : l’égalisation, la compression, la limitation, l’élargissement, etc.

Il est considéré par les professionnels de l’audio et de l’ingénierie du son comme l’étape finale de la production d’un titre ou d’un album. C’est le mastering qui permet d’accéder à une qualité de son inégalée et un confort d’écoute sur tous les appareils audio : écouteurs, hi-fi ou encore home-cinéma. Le mastering est désormais incontournable, il permet de proposer des produits de qualité même sur les plateformes d’écoute en streaming, comme Spotify ou Deezer.

 

Mastering : 7 étapes incontournables

Chaque ingénieur du son, producteur ou maison d’édition suivent une méthode personnelle lorsqu’ils travaillent le mastering de leurs œuvres. Cependant, il est possible de citer sept grandes étapes incontournables au processus.

– Préparer le mastering en utilisant un fichier source spécifique.

– Corriger des erreurs du mix.

– Améliorer le son de manière globale (ajout d’éléments, modification des basses, équilibre des fréquences, etc.).

– Étoffer le volume de la piste audio en utilisant un compresseur multi-bandes, en appliquant la méthode du soft clipping ou en plafonnant le volume.

– Intégrer les finitions de clôture : ajout des silences, des noms de morceaux, etc.

– Exporter le fichier masterisé.

– Tester le rendu et procéder aux retouches éventuelles.

 

Comment maîtriser les étapes du mastering ?

La complexité des étapes du mastering et la diversité des méthodes et des appareils technologiques utilisés explique qu’il est nécessaire de se former professionnellement pour suivre ce processus.

À ce titre, le mastering incombe aux ingénieurs du son. Ce sont les experts les mieux à même de manipuler les consoles audio ou les appareils technologiques et d’appliquer les bonnes méthodes pour parvenir à un rendu de qualité. En suivant un apprentissage technique en alternance, les ingénieurs du son apprennent au contact des professionnels et peuvent élaborer leur propre méthode de mastering.

Par exemple, le Bachelor Son de l’ESIS comprend dès la première année des apprentissages permettant de masteriser des albums grâce à la maîtrise de consoles professionnelles. En troisième année de cursus, les étudiants peuvent choisir  l’option Live / Studio, qui offre de développer en profondeur ses connaissances en normes d’enregistrement.

Le mastering est un processus devenu essentiel à l’industrie du son. Bien connaître les étapes qu’il comprend offre d’élaborer un produit fini de très grande qualité.

Comment bien analyser un film ?

Publiée le 17 mars 2022
Comment bien analyser un film ?

L’analyse filmique est un exercice technique enseigné à l’occasion d’une formation universitaire en cinéma, audiovisuel ou son. Quelle est la méthode pour analyser un film et pourquoi est-ce nécessaire pour les professionnels ?

Analyser un film : une méthodologie technique

L’analyse filmique consiste à présenter une œuvre audiovisuelle en explicitant le scénario, le découpage des séquences ou encore les enjeux socio-culturels et le message du film. Une bonne étude d’œuvre audiovisuelle doit aussi porter un regard critique et technique sur l’esthétisme de la production étudiée.

Analyser une œuvre cinématographique permet de mieux comprendre le film et comprend plusieurs parties d’études :

– L’analyse des séquences : étude de l’unité narrative de l’œuvre

– L’analyse des plans : plan général, d’ensemble, demi-ensemble, moyen ou américain et explication des apports de ces choix.

– L’analyse de la mise en scène : décryptage de l’ambiance visuelle, de l’utilisation des couleurs, des contrastes ou étude de la chronologie, etc.

– L’analyse de la production cinématographique : cette partie doit permettre d’accéder à une vision globale du film et comprendre une ouverture sur l’actualité, une autre œuvre, etc.

 

Pourquoi apprend-on à analyser un film ?

Les professionnels ont recours à l’analyse filmique afin de bien comprendre une œuvre audiovisuelle qu’ils désirent adapter à l’écran. En effet, grâce aux éléments mis en lumière par cette étude technique, les producteurs et les scénaristes sont à même de proposer des projets structurés, clairs et explicites.

Analyser un film est une excellente base pour fournir aux équipes qui travaillent sur une œuvre audiovisuelle un document unique sur lequel fonder leurs opérations. Grâce à une étude de film, les techniciens ont tous accès au même support et peuvent orienter leurs activités dans le même sens.

 

Quels sont les prérequis pour analyser un film ?

Afin d’être en mesure d’analyser un film, il faut disposer un solide bagage de connaissances en culture artistique, audiovisuelle et cinématographique. En effet, cette étude doit comporter des éléments d’analyse techniques (cadrage, utilisation du modèle de caméra, format du film, etc). Elle doit aussi apporter un regard critique, qui provient d’une grande connaissance de l’audiovisuel (grands courants, esthétisme, etc.).

Il est donc important d’apporter à son analyse filmique divers éléments qui s’acquièrent à l’occasion d’une formation en audiovisuel. À titre d’exemple, analyser un film demande :

– De mettre l’œuvre en parallèle au regard de l’histoire du cinéma.

– D’en souligner les enjeux économiques et sociaux-culturels.

– De pouvoir en expliciter les techniques de tournage, les stratégies commerciales et marketing dont a bénéficié la production, etc.

Les formations de l’ESIS comprennent des apprentissages théoriques et techniques nécessaires pour analyser avec succès tous les films. Couplés à de nombreux stages en immersion ou à un rythme intégralement en l’alternance, ses cursus offrent de se construire un socle solide de connaissances.

Savoir analyser un film est important pour les professionnels de l’audiovisuel, que ce soit dans le cadre de leurs études ou dans l’exercice de leur travail.

Tout savoir sur l’industrie audiovisuelle

Publiée le 15 mars 2022
Tout savoir sur l’industrie audiovisuelle

L’industrie audiovisuelle regroupe tous les métiers et les modes de production qui contribuent à la création d’une œuvre. C’est un secteur très dynamique, qui a su s’adapter au monde Post-Covid et aux attentes des nouvelles générations. Quelles sont les caractéristiques de l’industrie audiovisuelle, et comment tout connaître de la discipline pour y faire carrière ?

 

Quels sont les acteurs et les moyens de l’industrie audiovisuelle ?

L’industrie audiovisuelle correspond à la production de films, vidéos, émissions de télévision ou de radio et autres œuvres artistiques. Les acteurs principaux de ce secteur sont les grands groupes de production (ou maisons de production) qui contribuent à la création d’une œuvre.

Ainsi, l’industrie audiovisuelle concerne la conception et la réalisation d’un film au même titre que les jeux télévisés ou les journaux d’information TV. Au sein de cet ensemble, les professionnels divisent les productions en deux grands types :

– Les stocks : qui sont les programmes qui peuvent être conservés et généralement proposés en VOD sur une plateforme.

– Les flux, qui correspondent aux émissions en direct ou qui n’ont pas vocation à être archivés et proposés en VOD.

Le terme industrie audiovisuelle désigne les techniciens qui, eux aussi, opèrent pour faire vivre une œuvre. À ce titre, l’expression englobe toutes les étapes de la production et donc tous les corps de métiers qui interviennent lors du processus de production : écriture, développement pré-production, production, post-production et diffusion.

Afin que les œuvres audiovisuelles puissent voir le jour, de nombreux métiers entrent en jeu : régisseurs de production, responsable de diffusion, directeur de la photo, opérateur de l’image spécialisé, monteurs son, sonorisateur ou encore infographiste et monteur truquiste.

 

L’industrie audiovisuelle : un secteur d’avenir

Le secteur a su se réinventer à l’ère du numérique, la pandémie de la Covid-19 étant venue mettre un coup de pied à un processus déjà entamé de digitalisation du domaine. Depuis, l’audiovisuel se caractérise par sa grande diversité. Les programmes sont désormais proposés sous des formes variées (films, séries, courts-métrages, documentaires), visent divers publics et sont diffusés sur tous les canaux possibles (plateformes streaming, chaînes TV, radios ou web radios, etc).

Cette diversité se retrouve dans les nouveaux métiers qui ont émergé au sein de l’industrie de l’audiovisuel. Le secteur emploi en effet toujours les mêmes techniciens, programmateurs de films, exploitants de salle, acheteurs de programme ou ingénieurs du son. Il leur est cependant demandé de connaître les leviers et les contraintes du numérique et de maîtriser parfaitement les nouvelles techniques de l’industrie audiovisuelle. C’est pour cette raison que les étudiants désireux de faire carrière dans le secteur suivent des formations comprenant des modules d’apprentissage du digital, de l’environnement juridique lié à l’audiovisuel ou encore des nouveaux moyens de communication.

À ce titre, les cursus proposés par l’ESIS, établissement de référence dans les formations spécialisées en audiovisuel en alternance, comportent tous ces nouveaux apprentissages.

L’audiovisuel est un secteur de l’économie fort et dynamique. Très hétéroclite, c’est un ensemble riche et une industrie pourvoyeuse de nombreux emplois.

Quel matériel est nécessaire pour tourner un film ?

Publiée le 11 mars 2022
Quel matériel est nécessaire pour tourner un film ?

S’équiper du bon matériel est la première étape afin de créer une œuvre audiovisuelle. Caméras, micros, perches, mais aussi logiciels de post-production doivent parvenir aux équipes techniques dès le début du tournage. Comment s’équiper afin de tourner un film de bonne qualité ?

Matériel pour tourner un film : un équipement professionnel

Il est très difficile de tourner en solo une œuvre cinématographique. Les professionnels spécifiquement formés sont capables de prendre seuls en main toutes les étapes et les outils nécessaires à la création d’un film.

Pour tourner un film, il faut donc s’entourer d’excellents techniciens, mais aussi d’un équipement adapté. En règle générale, les professionnels s’entourent d’un certain nombre d’instruments spécifiques :

– Une caméra DSLR.

– Des objectifs adaptés.

– Un micro, un casque audio et une perche.

– Un trépied et un slider.

– Des outils pour gérer la luminosité.

– Un ordinateur équipé des derniers logiciels de post-production : Adobe Première ou encore Maya.

– Des appareils adaptés aux effets de « travelling » : voiture, buggy cam, etc.

Le choix de la caméra est déterminant afin d’obtenir un rendu de qualité professionnelle. Les court-métrages peuvent être tournés au moyen d’une caméra numérique, bien que les techniciens qui travaillent sur un long-métrage préfèrent les caméras argentiques.

Enfin, de nos jours, les progrès des technologies numériques permettent même de tourner un film au moyen d’un simple smartphone, comme c’est le cas de Steven Soderberg pour son film « Paranoïa ». En effet, les objectifs des caméras des téléphones sont généralement équipés de la technologie permettant de filmer en 4K UHD. C’est le cas de l’iPhone 12 Pro Max ou du Huawei P40 Pro ainsi que du Samsung Galaxy Note 20 Ultra.

Les professionnels suivent des formations techniques qui leur permettent d’apprendre à manipuler du matériel de premier choix : caméras Black Magic, Canon ou Sony, ainsi que du matériel son de haut niveau technologique (microphonie Shure, Royer ou matériels d’enregistrement Zaxcom ou Tascam).

Comment obtenir le matériel pour tourner un film ?

Il est tout à fait envisageable de louer son matériel pour tourner un film. Cependant, cette option n’est conseillée que dans le cadre d’une utilisation ponctuelle. En effet, bien que la plupart des sociétés de production louent elles-mêmes leur matériel auprès d’entreprises spécialisées dans la location, il s’agit d’une option dont le prix peut s’avérer très élevé pour les particuliers.

Acheter son propre matériel, c’est être certain de pouvoir tourner plusieurs films en autonomie. C’est une excellente solution pour pratiquer le plus possible sans se soucier de ses erreurs et en se familiarisant avec ses instruments professionnels.

Les étudiants des écoles spécialisées dans l’audiovisuel ont heureusement la chance de pouvoir bénéficier du matériel prêté par leur établissement. À ce titre, l’ESIS met à disposition de ses étudiants en audiovisuel un matériel technologique de pointe. L’établissement privilégie une pédagogie axée sur l’acquisition de compétences pratiques : les étudiants sont donc amenés à manipuler et le meilleur matériel professionnel dans le cadre de véritables tournages.

Il est capital d’apprendre à bien utiliser le matériel pour tourner un film, afin de ne pas faire d’erreurs de manipulation et de créer une œuvre de bonne qualité.

À quoi servent les ateliers d’écriture ?

Publiée le 10 mars 2022
À quoi servent les ateliers d’écriture ?

Écrire s’append au même titre que tout autre exercice technique littéraire et artistique. Dans le milieu de l’audiovisuel, les ateliers d’écriture sont d’excellentes solutions pour développer des compétences de scénariste accompli. En quoi consistent-ils et quel est leur intérêt dans le cadre d’une formation professionnalisante ?

Un atelier d’écriture, qu’est-ce que c’est ?

Au sens général du terme, l’atelier d’écriture désigne un espace d’expression coopératif où les participants sont amenés à créer en respectant des contraintes volontairement imposées par l’animateur. Attention, il ne s’agit pas d’un atelier de calligraphie, d’orthographe ou de Français à proprement parler. C’est un espace de création artistique centré autour de la production écrite.

Le dispositif que propose l’atelier d’écriture, c’est une modalité de production en semi-collectif. L’écriture est un exercice solitaire et l’atelier offre de développer ses productions conjointement avec les autres participants. Il ne s’agit pas non plus de produire un texte à quatre mains, mais de se trouver collectivement confrontés aux mêmes contraintes d’expression. Cet exercice est donc très courant au sein des établissements de formation spécialisés, en ce qu’il favorise la coopération d’équipe.

Dans le cadre d’un apprentissage aux techniques de l’audiovisuel, l’atelier d’écriture est régulièrement utilisé pour exercer les étudiants à la production écrite de scénarios, de plans d’adaptation, ou d’autres documents de travail. Savoir écrire en fonction d’un certain nombre de contraintes, inscrites au « cahier des charges » d’un commanditaire ou d’un producteur est crucial pour proposer des films qui fonctionnent.

 

Ateliers d’écriture : un apprentissage en pratique

Dans le milieu de l’audiovisuel, il existe divers types d’ateliers d’écriture. Le plus emblématique consiste à produire un scénario. Ce type d’atelier comprend plusieurs phases : découverte du sujet et développement des projets, séances d’analyse et reprise du texte. Idéalement, dans le cadre d’une bonne formation pratique, les ateliers d’écriture sont suivis de mise en projet. Les étudiants ayant ainsi produit un scénario ou un écrit, peuvent ensuite lui donner vie sous la forme de leur choix.

Conserver une visée pratique aux ateliers d’écriture est essentiel afin de proposer une pédagogie de projet qui s’inscrit dans l’apprentissage concret d’un métier. La réalisation effective de sa production écrite est une grande source de motivation pour les étudiants. Les enseignants de l’ESIS l’ont parfaitement compris et proposent dans le cadre de leurs formations des ateliers et des séminaires d’écriture qui s’inscrivent dans des dynamiques professionnelles.

À titre d’exemple, le Mastère Scénario et Réalisation de l’établissement comprend un séminaire écriture, ainsi que des apprentissages des techniques de scénarisation. Suivant la modalité de l’alternance, la formation offre aux participants de se former au contact des professionnels et d’ainsi peaufiner leurs compétences en écriture.

Les ateliers d’écriture sont un exercice technique incontournable dans le cadre d’une bonne formation en audiovisuel.

Tout savoir sur l’Histoire du cinéma

Publiée le 7 mars 2022
Tout savoir sur l’Histoire du cinéma

L’Histoire du cinéma est une matière en constante évolution, entre culture artistique et connaissances technologiques. C’est une discipline riche, complexe et passionnante que tous les professionnels de l’audiovisuel connaissent.

La grande Histoire du cinéma

On considère que l’Histoire du cinéma commence en 1825, date à laquelle est commercialisé le thaumatrope. Sorte de jeu d’illusion d’optique, il s’agit d’un appareil où l’on peut voir une cage d’un côté et un oiseau de l’autre. En faisant tourner le disque, maintenu par une ficelle, le mouvement laissait voir l’animal dans la cage. D’autres inventions succèdent : le zootrope, le praxinoscope ou encore, plus aboute, la chambre noire.

Mais on date la naissance du cinéma à proprement parler à partir de l’intervention des frères Lumière, qui déposent le brevet de leur cinématographe en 1895. Très rapidement, ils organisent la projection de dix films, dont le plus connu : la sortie des usines.

Ce premier grand événement de l’Histoire du cinéma donne naissance à d’autres initiatives, comme la création des premières salles de cinéma, grâce à Charles Pathé et à Léon Gaumont (qui se lanceront plus tard dans la production de masse). Georges Méliès, au sein de ses studios de Montreuil, signe quant à lui le début des trucages, avec le Voyage dans la lune en 1902, qui fait office de premier court-métrage de science-fiction de l’Histoire du cinéma.

L’Histoire du cinéma est ponctuée de grands effets de mode, ainsi les années allant de 1920 à 1960 sont considérées comme l’âge d’or du cinéma. De 1960 à 1980, le domaine est marqué par « les nouvelles vagues ». Désormais, l’Histoire du cinéma est modelée par les nouvelles formes de l’audiovisuel : cinéma numérique 3D, salles en multiplex, etc.

Histoire du cinéma : une connaissance indispensable dans le métier

Pour les professionnels de l’audiovisuel, bien connaître l’Histoire du cinéma est incontournable pour la pratique de leur métier. En effet, la connaissance de l’évolution des technologies en la matière permet de prendre du recul sur les dernières avancées techniques du domaine.

La connaissance de l’Histoire du cinéma permet aux équipes de créatifs d’y puiser leurs inspirations : c’est aussi une formidable source de films iconiques à adapter.

Comment découvrir l’Histoire du cinéma ?

L’Histoire du cinéma est enseignée à l’occasion d’une formation universitaire. Il est possible d’accéder à cet apprentissage au sein d’un établissement d’enseignement spécialisé.

Par exemple, les étudiants ayant choisi de suivre un BTS Audiovisuel bénéficient d’un tronc commun d’apprentissage. Le programme contient des éléments de la Culture Audiovisuelle et Artistique, module qui comprend diverses matières dont : l’Histoire de l’art, du cinéma et les méthodes d’analyse littéraire et filmique.

Se constituer une véritable culture générale de l’audiovisuel et bien connaître l’Histoire du cinéma permet de se construire un bagage artistique et technique crucial pour faire carrière dans le domaine. C’est pour cette raison que l’école ESIS a incorporé à chaque programme de formation qu’elle propose des éléments de l’Histoire du cinéma et de la culture artistique et audiovisuelle.

L’Histoire du cinéma s’écrit encore de nos jours, grâce à toutes les avancées spectaculaires du domaine.

Éco-tournages : l’audiovisuel s’adapte aux réalités écologiques

Publiée le 4 mars 2022
Éco-tournages : l’audiovisuel s’adapte aux réalités écologiques

Le monde du cinéma est réputé pour être un secteur à l’impact écologique fortement négatif. Face aux abus, le monde de l’audiovisuel se mobilise pour agir en faveur de l’environnement et adopter de nouveaux comportements professionnels. En quoi consistent donc les éco-tournages ?

En quoi consistent les éco-tournages ?

Un éco-tournage vise à avoir un bilan carbone moins impactant pour la planète. Dans un monde aux enjeux environnementaux devenus cruciaux, les conséquences en termes de pollution engendrée par un tournage deviennent aussi importantes que les retombées financières d’une œuvre audiovisuelle.

Par le biais d’associations et d’entreprises tournées vers des comportements éco-responsables, l’audiovisuel se met au vert en favorisant les éco-tournages. Dans le cadre de cette dynamique, les professionnels du secteur cherchent à pérenniser certains comportements :

– Privilégier la constitution et le recours à des équipes locales.

– Louer ou faire venir les équipements depuis une entreprise elle aussi implantée à proximité du lieu de tournage.

– Favoriser des moyens à l’impact carbone moins important. Par exemple, éviter l’utilisation d’un hélicoptère pour les images ariennes et privilégier les ULM.

– Revoir le planning d’organisation et les étapes de pré-production. En s’organisant bien à l’avance, les professionnels de l’audiovisuel sont à même de trouver des solutions et de recourir à des moyens sans impact écologique négatif. C’est de travailler trop tard et dans l’urgence qui coûte cher (au niveau financier et environnemental).

Éco-tournages : mode ou avenir de l’audiovisuel ?

Revoir les méthodes pour créer un film sous l’angle éco-responsable change les manières de tourner. C’est notamment pour les producteurs que les éco-tournages représentent un changement important : évaluer ce que rapportera une œuvre cinématographique reste un enjeu essentiel. Cependant, cette donnée entre en cohérence avec l’impact écologique d’un film.

Les éco-tournages prennent ainsi de l’ampleur. Sociétés de productions, professionnels de l’audiovisuel, et même acteurs militent et favorisent ce nouveau mode de penser la production audiovisuelle. Les diffuseurs se montrent sensibles à ces initiatives et de nombreuses grandes chaînes de télévision ont créé un service de responsabilité sociale et environnementale au sein de leur structure.

Le CNC (Centre National de Cinéma) est aussi impliqué dans cette nouvelle dynamique. L’institution s’apprête à annoncer ses prises de position quant à l’éco-responsabilisation du secteur. L’organisme de tutelle laisse entendre la création d’un label vert et des aides de soutien aux tournages éco-responsables.

Les nouveaux professionnels de l’audiovisuel sont eux aussi sensibilisés aux questionnements environnementaux. Avec leurs enseignants, ils réfléchissent dès le début de leur parcours universitaire à de nouveaux modes de production. Ils recherchent de nouveaux processus de travail et d’organisation, afin que les éco-tournages passent de mode à nouvelle manière de travailler au sein du secteur de l’audiovisuel. À titre d’exemple, l’ESIS, école spécialisée dans le cinéma et le son, privilégie une pédagogie axée sur l’apprentissage sur le terrain. Grâce à son équipe d’enseignants, issus du monde professionnel, elle est en mesure d’offrir à ses étudiants un apprentissage qui reflète les réalités du domaine.

Les éco-tournages, c’est l’avenir du secteur audiovisuel. Très soutenus par les organismes du secteur et les pouvoirs publics, ils permettent de créer le nouveau visage de l’audiovisuel afin de promouvoir une industrie plus verte et consciente de son impact environnemental.

Comment faire une analyse filmique ?

Publiée le 2 mars 2022
Comment faire une analyse filmique ?

Les étudiants en audiovisuel désireux de devenir scénaristes, producteurs ou encore réalisateurs de films doivent impérativement maîtriser la méthode de l’analyse filmique. En quoi consiste-t-elle et comment s’y former ?

En quoi consiste l’analyse filmique ?

L’analyse filmique est une méthode qui permet de présenter un film grâce à la production d’un scénario, au découpage des scènes ou au montage des diverses séquences. C’est un exercice technique visant à mieux comprendre les œuvres en étudiant les images, leur aspect, le cadre et la composition. Cette étude permet d’améliorer le niveau de réalisation d’autres productions audiovisuelles.

Pour produire une analyse filmique, il faut disposer d’un bagage de connaissances en culture artistique et audiovisuelle solide et fourni. Cette étude, généralement sous la forme écrite, doit comprendre des éléments incontournables :

– Le titre du film et son année de production et donc le contexte socio-culturel dans lequel il a été créé.

– Le genre du film, la perception qu’en a eu le public à sa sortie et ses retombées au sein de la société.

– Le décor, le lieu de tournage, les personnages présents et leurs relations entre eux.

Combien de sessions d’étude comprend une analyse filmique ?

Une bonne analyse filmique comporte généralement quatre parties :

– L’analyse de séquence, qui porte sur une seule et même unité narrative qui comprend différents plans.

– L’analyse de plan. Très technique, cet exercice requiert de disposer d’un vocabulaire précis permettant à l’analyste de désigner les diverses échelles de plan étudiées : général, d’ensemble, demi-ensemble, moyen, américain, etc. Dans ce type d’analyse filmique précise, il est important de déterminer en quoi la décision d’utiliser tel ou tel plan impacte la narration du film.

– L’analyse de la mise en scène, qui doit comporter l’étude des composantes narratives du récit : personnages, décors, procédés techniques, ambiance visuelle, lumière, montage, fond sonore, etc.

– L’analyse de l’œuvre qui consiste à étudier le film dans son ensemble. Dans cette analyse filmique, il faut faire apparaître la portée du film ou proposer une comparaison avec une autre œuvre.

Les étudiants en audiovisuel sont amenés dans le cadre de leur formation à produire des analyses filmiques de niveau professionnel. C’est un support de travail capital tant pour les techniciens de l’audiovisuel que les chargés de production et autres encadrants des métiers de la diffusion. Au sein de l’établissement ESIS, les étudiants peuvent profiter de la modalité de l’alternance pour mettre en pratique leurs connaissances acquises à l’issue d’analyses filmiques répétées et proposées par des enseignants issus du milieu professionnel.

L’analyse filmique est incontournable pour tout professionnel de l’audiovisuel et du cinéma qui cherche à bien cerner les tenants et les aboutissants d’une production dont il a la charge.

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